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Une nouvelle étude vient de réussir l’impossible avec les statines : elles seraient bénéfiques en prévention primaire sur tous les risques de mortalité chez les hommes. Mais problème, cette étude présente des biais méthodologiques majeurs, oubliés par la presse, et qui n’invitent qu’à une seule conclusion : aucun bénéfice des statines en prévention primaire. Point barre.

La controverse se poursuit avec les statines

À peine acceptée, les résultats de la dernière étude d’envergure sur le cholestérol et les statines sont déjà repris en coeur par la presse nationale et internationale. Le Point, par exemple, est catégorique avec “l’effet positif des statines démontré“, et rajoutant qu’une “vaste étude menée pendant 20 ans a permis de démontrer que la prise régulière de pravastatine a diminué de 28 % la mortalité chez les hommes.

Impressionnant n’est-ce pas ? Même Michel de Lorgeril, célèbre pourfendeur des statines, n’en parle pas encore sur son blog !

L’étude en question est impressionnante puisqu’elle démontre, selon les auteurs, l’intérêt d’une statine (ce médicament qui sert à faire baisser le “mauvais” cholestérol dit LDL) chez des personnes qui n’ont eu aucun problème cardiovasculaire (on parle de prévention primaire dans ce cas), et qui ont même un taux de LDL-cholestérol “normal” (c’est-à-dire en dessous de 1,9 g / L.)

Cette étude publiée dans Circulation démontre ce que toutes les études passées n’ont jamais réussir à faire. Réussir à prouver des bénéfices pour les statines en prévention primaire et même dans les limites normales du LDL… C’est tout simplement le Saint-Graal de l’industrie pharmaceutique! Mais comment est-ce possible ?

C’est tout à fait possible en réalisant une belle tambouille médicale, scientifique et statistique improbable et douteuse. Vaut mieux éviter de connaître exactement les ingrédients et la recette utilisée, sinon on découvre le pot aux roses. Justement, on va disséquer en détail les entrailles de cette “étude d’envergure“, pour comprendre le pourquoi du comment de mon titre…

Non, cette étude ne démontre aucun effet bénéfique des statines sur le risque de mortalité par maladie cardiovasculaire, dont c’est pourtant l’unique mission. Attention douche froide.

L’arnaque intellectuelle des deux “méthodes”

L’étude est présentée par la presse comme “la plus longue jamais effectuée sur un anti-cholestérol“, avec 20 années d’étude. Pourtant, deux “études” coexistent dans cette unique étude, avec deux méthodologies complètement différentes:

  • l’une très correcte et sérieuse (un essai clinique randomisé contre un placebo en double aveugle durant 5 ans);
  • l’autre plus légère et moins sérieuse (une étude d’observation pendant 15 ans).

Dans le premier cas, avec l’essai clinique, on peut effectivement trouver une relation de cause à effet entre un médicament et une pathologie, en contrôlant notamment tout un panel de facteurs confondants, comme l’indice de masse corporelle, l’hypertension, le diabète, l’alimentation, le tabagisme, l’activité physique, etc., etc.

Dans le second cas, avec l’étude d’observation, on ne peut pas trouver de relation de cause à effet. On peut démontrer une association, sans pouvoir aller plus loin. Bien souvent, de nombreux facteurs confondants ne sont pas pris en compte, le suivi des patients n’est plus assuré, la force de l’association est d’autant plus bancale, la véracité des résultats est fortement discutable. Cliniquement parlant, ce n’est pas top du tout.

Mais je vous le donne en mille, devinez quelle “méthode” a réussi à trouver un effet bénéfique des statines sur le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire ? La deuxième bien sûr ! Et uniquement chez les patients qui avaient au départ un taux de LDL-cholestérol supérieur à 1,9 g / L.

Durant l’essai clinique randomisé : Aucun bénéfice de la Pravastatine

Les résultats de l’étude sont pourtant catégoriques. Durant l’essai clinique randomisé en double aveugle et contre un placebo, il n’y a aucune différence entre les groupes concernant…

  • la mortalité par maladies cardiaques coronariennes (CHD),
  • la mortalité par maladie cardiovasculaire (CVD),
  • la mortalité toutes causes confondues.

Et cela peu importe le taux de LDL-cholestérol, inférieur ou supérieur à 190 mg / dL.

C’est quand même bien étrange que la presse n’ait pas relevé ces résultats. Non en fait ce n’est pas étrange du tout, c’est juste chiant de lire les études en entier et d’en faire une critique un peu sérieuse.

Durant le suivi sur 15 ans : des bénéfices, mais attention à la tambouille scientifique !

En réalité, tous les chiffres positifs pour les statines énoncés par la presse, “27 % de risque de maladie cardiovasculaire en moins”, ou encore “18 % de risque de mourir toutes causes confondues en moins” proviennent du suivi durant 15 ans, le moins sérieux et le moins fiable, pour les personnes avec un taux de LDL-cholestérol supérieur à 1,9 g / L (pour les autres, les bénéfices disparaissent…)

Pourquoi le moins sérieux ? Lisez plutôt comment les patients ont été suivis durant les 15 années après l’essai clinique. C’est du caviar, et ce sont les auteurs qui le confessent.

Dans le paragraphe “Extended long-terme follow up” qui correspond aux fameuses 15 années de suivi, les auteurs nous disent ceci :

“5 ans après la fin de l’essai clinique randomisé, 38.7 % et 35.2 % des patients originellement placés sous pravastatine et placebo prenaient des statines”.

Autrement dit, 5 ans après, seulement 1/3 des patients sous statine durant l’essai clinique ont poursuivi leur traitement (donc 2/3 ont arrêté), et 1/3 des patients sous placebo ont choisi de prendre une statine (donc 2/3 ont continué de ne rien prendre).

Qu’est-ce que ça veut dire ? Eh bien les patients ont foutu le bordel dans les groupes, le groupe “placebo” n’est plus vraiment un groupe “placebo”, et le groupe “pravastatine” n’est plus vraiment un groupe “pravastatine” (et les auteurs ne savent même pas si c’est toujours cette statine qui est prescrite ou une autre !)

Mais pire. Dans la suite du paragraphe, les auteurs confessent que sur les 10 dernières années de suivi, ils n’ont aucune donnée concernant la prise ou non de statine des différents groupes !

On relit la phrase s’il vous plaît. C’est bon on a compris ? Oui, c’est de l’art divinatoire ! Les auteurs de l’étude comparent à la fin le nombre de décès dans le groupe “placebo” et “pravastatine” du DÉPART, alors qu’ils n’ont tout simplement aucune idée si les personnes prenaient ou non une statine, et encore moins laquelle pendant 15 ans !

D’ailleurs, ce point est forcément reconnu par les auteurs dans la discussion. Ils nous disent très proprement ceci :

“Il doit être reconnu que les données obtenues durant le suivi supplémentaire de 15 ans après l’essai clinique sont observationnelles et peuvent être faussées par le manque d’information sur l’utilisation des médicaments”.

Ils précisent aussi plus loin dans le texte :

“On ne peut pas supposer que les bienfaits sont uniquement modulés par l’utilisation ou non des statines”.

Autrement dit, il y a sûrement d’autres facteurs à prendre en compte qui ne permettent pas d’attester un lien de cause à effet entre les statines et les risques de mourir d’un CHD.

D’ailleurs, en parlant de facteurs confondants, là aussi il y a matière à rigoler.

Les facteurs confondants “oubliés” ou “sous-estimés”

Le tabagisme. En voilà un facteur important à prendre en compte dans le risque cardiovasculaire. Sauf que les auteurs ne précisent pas d’emblée que les patients étaient tous de gros fumeurs. En moyenne, ils sont au moins 40 % à fumer dans tous les groupes. Et ils en disent quoi les auteurs de cette étude ?

“La forte prévalence des fumeurs dans la population WOSCOPS pourrait signifier qu’une étude similaire aujourd’hui pourrait ne pas montrer un effet aussi fort avec un régime de statine de puissance similaire”.

Alors déjà qu’ils ne trouvent rien durant l’essai clinique; qu’ils ne trouvent rien après 20 ans de suivi chez les personnes avec un taux de LDL-cholestérol inférieur à 1,9 g / L; ils mettent en garde que l’effet est peut-être surestimé à cause des caractéristiques de la population suivie !

En plus de ça, nous n’avons aucune idée du niveau d’activité physique des patients pendant l’essai clinique et le suivi observationnel. Nous n’avons aucune idée des grandes tendances dans l’alimentation de ces messieurs et son évolution au cours du temps. Nous n’avons aucune idée des effets secondaires indésirables à la suite de la prise des statines (douleurs musculaires, panne de virilité, dépression, etc.)

Que montre réellement cette étude ?

En prenant toutes les précautions d’usage et en se basant uniquement sur les données les plus fiables de l’essai clinique randomisé en double aveugle contre placebo, voici ce qu’on peut dire :

  • La prise de statine n’a eu aucun effet sur la mortalité par maladie cardiaque coronarienne (CHD), chez les patients avec un LDL-cholestérol inférieur à 1,9 g / L (HR : 0,95 [0,49-1,85] p-value 0,887); et chez les patients avec un LDL-cholestérol supérieur à 1,9 g / L (HR : 0,86 [0,42-1,76] p-value 0,684);
  • La prise de statine n’a eu aucun effet sur la mortalité par maladies cardiovasculaires (CVD) chez les patients avec un LDL-cholestérol inférieur à 1,9 g / L (HR : 0,84 [0,46-1,52] p-value 0,568); et chez les patients avec un LDL-cholestérol supérieur à 1,9 g / L (HR : 0,84 [0,44-1,60] p-value 0,590);
  • La prise de statine n’a eu aucun effet sur la mortalité toutes causes confondues chez les patients avec un LDL-cholestérol inférieur à 1,9 g / L (HR : 0,89 [0,60-1,33] p-value 0,576); et chez les patients avec un LDL-cholestérol supérieur à 1,9 g / L (HR : 0,84 [0,53-1,32] p-value 0,446)

L’Agence France Presse et le journal Le Point ont donc repris les seuls résultats positifs les moins sûrs, les plus contestables, et qui ne permettent pas, par nature, d’établir une quelconque relation de cause à effet. Ce n’est plus du journalisme que nous avons, c’est de la désinformation caractérisée !

Pour terminer, petite cerise sur le gâteau, on va parler rapidement des conflits d’intérêts

Tous* avec des liens d’intérêts !

* Tous sauf un ! L’étude en question a été financée par l’Imperial College London lui-même financé par Sanofi, qui commercialise bien évidemment la pravastatine. Le suivi des patients à travers l’essai clinique WOSCOPS a également été financé par deux grands laboratoires pharmaceutiques : Bristol-Myers Squibb et Sankyo.

En ce qui concerne les auteurs de cette étude, ils ont tous* reçu des fonds soit pour des bourses de recherche ou des frais personnels de la part de dizaines de laboratoires pharmaceutiques directement liés à la vente de statines. Et c’est loin d’être un scoop.

Un seul auteur ne déclare aucun lien d’intérêt. Seulement deux auteurs déclarent n’avoir reçu que des fonds de l’Imperial College London, mais lui-même en partie financés par Sanofi.

D’ailleurs je donne un gros carton rouge à la rédaction du Point pour avoir “oublié” de mentionner les liens d’intérêts du médecin-chercheur interviewé dans l’article, comme l’y oblige pourtant la loi (voir l’article du code de la santé publique). Car oui, cet auteur n’a pas échappé aux sirènes de l’industrie pharmaceutique et déclare avoir reçu de nombreux financements de la part d’une multitude de sociétés pharmaceutiques impliquées dans la vente de statines.

Pas de statine en prévention primaire

Au final, cette étude pro-statine a dû réaliser une belle tambouille médicale et statistique pour réussir à dégager des bénéfices totalement hypothétiques des statines en prévention primaire, au bout de 20 ans.

Malheureusement, les résultats les plus fiables de l’essai clinique soutiennent toutes les études sur ce sujet : prescrire une statine en prévention primaire sans facteur de risque est un non-sens médical, qui n’est pas soutenu par la littérature scientifique (même celle payée par les labos).

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14 commentaires
  1. Bonjour Jeremy,

    Une petite précision, même si MDL n’en a pas (encore) fait un article, il l’a commentée en réaction à une question. Je place ici sa réponse :

    Cette étude publiée dans le revue officielle de la Société Américaine de Cardiologie (AHA), cosignée par de « prestigieux » auteurs et que personne dans la Nomenklatura Universitaire ici et ailleurs ne conteste est un magnifique témoignage… de ce que nous savions déjà : ils ne comprennent rien aux sciences médicales, en particulier à l’essai clinique, pierre angulaire des science médicales car seul moyen de démontrer des causalités.

    Ci-dessous la réponse que j’ai faite récemment, désolé une partie est en anglais ; mais si vous voulez un peu plus et en français procurez-vous mes livres…

    « Such a study is just stupid and non scientific.
    As you know, when you decide to test a medical drug, you must organise a randomised trial (RCT).
    Any RCT is based on a primary hypothesis. What is it?
    It is the calculation of the sample size and duration of follow-up needed to test a given reduction of the risk of a well defined endpoint.
    The primary hypothesis is like a horse race protocole. Before starting, the jockeys must know the starting and the finish lines in the hippodrome and the number of laps to go.
    Once the finish line has been crossed by the winner, the race is over, the horses should go and rest… And the public go to the the counter to get the winnings of their bet…
    Imagine that some jockeys decide to keep on running… until the next day or week.
    Why not ? Would you take them seriously?
    The only diffrence between the horse race and a RCT is that in principle there are several horses whereas in a RCT there are two groups only, one being the placebo.
    Please put Woscop in the trash…
    Except if you need some (non scientific) data for your students’ thesis… oops!
    This is the today medical science!
    Best Michel«

    1. Merci Math ! En effet, bonne réponse et il va encore plus loin dans la fameuse étude Woscop qui ne permettrait pas de tirer de bonnes conclusions ! On voit bien que les auteurs ont réalisé un suivi aussi long que nécessaire pour trouver une “significativité” même désuète étant donné que ce n’est pas une relation de causalité !

  2. Bonjour Jeremy,

    Les deux mondes de la science et de la médecine indépendante s’usent, jour après jour, à devoir convaincre que les conneries pseudo-scientifiques d’usage, très habituelles, ne sont quand même que des conneries.

    – La prévention primaire, une statine? Mais regarde-toi vivre!
    – Quand il y a eu le feu dans ta vie, quid alors avec la prévention secondaire? Une statine te protégera toujours de toi-même, de tes cigarettes, de tes chips et de ton canapé défoncé?

    Je m’emballe, désolé.

    Merci de bien vouloir continuer à courir après les faussaires de la cardiologie, nous en ce moment on s’occupe des corrompus de la seringue pour moins de 24 mois…

    A bientôt Jeremy et bravo.

    1. Salut Vincent et merci pour ce commentaire. Oui c’est toujours difficile que de démêler le vrai du faux, et de bien détailler des études scientifiques… En tout cas le travail continue, et de ton côté aussi je vois ! Bon courage pour la suite à ce sujet ! (nous avons déjà 12 vaccins obligatoires en Calédonie de toute façon…^^)

  3. Cher Jeremy. Encore une fois un article clair et précis ! Ces études biaisées qu’on nous ressert à tout bout de champ en prétendant qu’elles sont novatrices et probantes sont comme un clou tordu qu’on enfonce dans un bois solide : Il se tord d’avantage, si on le redresse il se tordra encore plus vite. C’est pareil avec ces conneries relatées par la presse à la botte de Big Pharma.
    En ce qui concerne les statines et le “mauvais cholestérol” je suis bien placé pour en avoir subi tous les effets secondaires désastreux. Durant 10 ans je me suis empoisonné avec ça, depuis 5 ans je n’en prend plus, m’alimente selon ce qu’à écrit MDL, fais beaucoup d’exercices physique et me supplémente un peu. Résultat, à 69 ans je fais entre autre des répétitions en salle à la presse à jambe à 360 kgs, je ne parle pas du reste, mon entrainement et mes performances sont bien au dessus de ce que font des hommes bien plus jeunes … Vous qui êtes sportif, vous saurez apprécier je pense.
    J’ajoute que la plupart des effets secondaires dus au statines ont disparus, mais la lutte contre le diabète reste encore un combat de tous les jours.
    Encore merci pour votre article.

    1. Merci pour commentaire ! Je suis ravie de voir que vous avez pu trouver des solutions plus “naturelles” pour votre “cholestérol” et en effet, vos performances ont l’air impressionnantes ! Alors oui le combat continue et il est quelque part de notre devoir de montrer que ce clou n’est pas bien droit, qu’il ne faut pas le planter et dénoncer l’utilisation abusive que peut en faire la presse… C’est du temps et de l’énergie ! A bientôt Inoxydable ! :)

      1. Euh..J’ai dû mal me faire comprendre à propos du cholestérol. Je n’ai pas trouvé de solution car je m’en contrefout totalement ! J’ai été “terrorisé” durant des années par les médecins à ce propos et par des médico/journalistes comme Michel Cymes vantant ( en 2003) les statines à la T.V. A tel point que j’avais toujours peur de manquer de ce médicament alors qu’en réalité, j’avais PEU de cholestérol et il en est toujours ainsi aujourd’hui. Aucun médicament ne me débouchera cette artère qui avait un petit défaut. Trop long à expliquer. Mais le sport, même durant ces années de souffrances, m’a sauvé la vie et renforcé le reste de mon palpitant et je m’évertue aujourd’hui à éviter que l’autre ne se bouche. J’y arrive sans médocs et j’aimerais avoir d’avantage de cholestérol, avec l’âge on en a besoin.
        C’était juste un petit témoignage sans prétention.

      2. Ok, et c’est bien comme cela que je l’avais compris avec le mot “solution”, qui était pour vous le sport. Et c’est l’un des “remèdes” à mettre en pratique dans ce genre de situation :)

    1. Elle est aussi dangereuse a long terme et inefficace je n’ai pas les etudes sous le coude mais on en trouve tres facilement des plus serieuses
      informez vous sans compter sur les autres

  4. Vraiment bravo, la question de fond c’est que personne (je pense en particulier aux médecins, mais aussi aux publications des grands médias) n’a envie de lire et disséquer les études, il faut, pour ce faire, à la fois travailler dur et savoir “dénicher un biais”, ce qui fait 2 conditions rarement réunies.

    A oui j’oubliais: il faut aussi être honnête. 3 conditions donc, c’est surhumain

    1. Pour clarifier certaines choses. Tous les scientifiques ou médecins ne sont pas sur la même longueur d’onde. DD est plutôt “centriste” comme il le dit. C’est respectable d’une certaine manière de ne pas voir le mal dans toutes les études, même si c’est parfois une réalité à prendre en compte ! DD fait une différence entre prévention primaire et secondaire, MDL, non.

  5. Bonjour Jérémy et merci d’avoir répondu
    Sur le fond, je ne vois pas l’intérêt à rediffuser ce reportage en changeant la fin.
    A moins que Arté ai subi des pressions pour redorer le blason des statines et des labos.
    Sur la forme :
    – Cet entretien avec le docteur Dupagne discrédite une partie du reportage (avec ou sans l’accord de la journaliste qu’il l’a réalisé)
    – Celui-ci met en cause Delorgeril sans qu’il puisse répondre,
    – Il apporte une grande confusion dans l’esprit des téléspectateurs,
    – Il parle d’un effet statines sans pouvoir dire comment
    – Il se base sur une étude qui aurait un résultat de 30 % sans annoncer laquelle et je serais bien curieux de la connaître.

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