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 « Le régime Paléo fait des ravages en France »

Imaginez une personne lambda qui regarde une émission de télévision, ou pire le journal télévisé, dans laquelle on parle de l’alimentation paléolithique. La description de ce régime sera bien entendue plus ou moins fausse, compte tenu le sérieux et l’habileté que l’on connait des journalistes.

Cette même personne ira peut-être faire une recherche sur Google pour vérifier ce qu’il a entendu (de négatif, on présume) et pourra taper par exemple :

« Le régime paléo est-il dangereux ? »

Malheureusement, avec une telle recherche, notre bonhomme avide d’informations de qualité trouvera un article étonnant au titre provocateur, comme je les aime.

« Pourquoi le régime Paléo est-il une idiotie ? » De Crudivégan, une blogueuse de la sphère crudivore. Loin de moi l’idée d’attaquer cette alimentation particulière, aux allures intéressantes dont il faudrait que je m’épanche d’un article, mais on va plutôt discuter des arguments de Crudivégan sur l’idiotie du régime paléo.

Les arguments de Crudivegan

Donc, Après lecture et relecture de l’article en question, j’ai bien envie de discuter autour de 5 arguments contre l’alimentation paléolithique. Je n’ai pas pris en compte les attaques de l’auteure contre les « promoteurs du régime Paléo » qui seraient tous « gros » (vidéos satiriques à l’appui) comparés à ceux des régimes végétariens et végétaliens, qui sont tous fins et sveltes.

On va tenter d’élever le niveau.

Voici les 5 arguments :

  1. L’Homme partage 99% de son patrimoine génétique avec celui des grands singes, or, ces grands singes sont frugivores (la conclusion étant que l’Homme doit être frugivore).
  2. L’Homme n’a mangé de la viande qu’avec la création des premiers outils
  3. Une alimentation riche en sucre est la meilleure pour le corps humain
  4. Une alimentation riche en matière grasse a été démontré scientifiquement comme dangereuse pour la santé
  5. Une alimentation riche en viande est responsable de nombreuses maladies et cancers

Des arguments discutables…

Dans l’ordre ou dans le désordre, essayons d’y voir plus clair !

1. L’étrange relation alimentaire Homme-Grands singes

Selon l’article, il est sous-entendu que du fait de notre proximité génétique avec les grands singes, nous devrions manger comme eux, c’est-à-dire un régime à base de végétaux et de fruits, sans viande ni poisson.

Malheureusement, cette infime différence génétique entraîne des différences physiologiques, comportementales et anatomiques majeures entre le genre humain et celui de nos cousins les singes.

Les singes, contrairement à nous, disposent d’un arsenal physiologique idéalement adapté à la consommation massive de feuilles et de fruits. Les intestins y sont bien développés afin de tirer toute l’énergie de la digestion de ses végétaux.

De notre côté, nous ne pouvons pas véritablement dire que nous sommes fait du même bois. L’Homme apparait plutôt disposé à manger de tout, principalement des végétaux sous forme de légumes, de racines, de tubercules, de légumineuses avec une part (à modérer) sous forme de protéines animales (telles que du poisson, de la viande rouge, noire, des fruits de mer, des œufs, des insectes, etc.)

Et cela contrairement aux arguments d’anatomie comparée pro-végé que le blog rejette en grande partie.

Argumenter en faveur d’un régime unique de fruits et de légumes uniquement sur la base d’une proximité génétique avec les grands singes est au mieux amusant, au pire une idiotie. Coïncidence ? Je ne pense pas.

2. Des outils indispensables pour chasser ?

Pour ce 2ème argument, les Hommes d’antan auraient seulement commencé à chasser avec l’apparition (ou plutôt la création) des premiers outils, comme des lances, des arcs, etc.

Cet argument est largement répandu dans la sphère végétarienne ou végétalienne afin de prouver le caractère tardif d’une consommation active (par la chasse) de viande par les Hommes préhistoriques.

Sauf qu’historiquement, l’invention des outils n’a pas été une condition sine qua none pour commencer activement à traquer le gibier.

Bien avant les premiers outils, les Hommes étaient capables de traquer des bêtes sauvages en tendant des pièges, et en abattant leur proie avec des jets de pierres et des pieux affûtés. Or ces outils de bois ou appartenant à l’environnement sans modifications particulières ne font pas partie des « outils » au sens strict du terme.

Depuis 2 à 4 millions d’années, l’Homme chassait donc des bêtes sauvages avec des « outils » rudimentaires.

Se nourrir de la chasse est une pratique historique très ancienne, qui selon moi, a toujours fait partie de notre Histoire (mais dépend bien évidemment du lieu de vie, des périodes et des pratiques culturelles, on est d’accord.)

3. Alimentation riche en sucre : La meilleure ?

L’alimentation crudivore, avec beaucoup de fruits et de légumes, implique l’absorption d’une quantité élevée en faveur des glucides, et en défaveur des protéines et des lipides. Parfois, de temps en temps ou régulièrement, ces alimentations impliquent également d’absorber des jus de fruits et de légumes, avec là aussi son lot de glucides à gogo.

Du coup, on comprend bien pourquoi un régime riche en sucre est défini comme étant le meilleur sur ce blog, car c’est bien cela que l’on retrouve en majorité. Pas de problème de cohérence. Et pourtant.

J’oppose à ce 3ème argument un premier constat physiologique qui démontre selon moi combien notre organisme est fait pour vivre dans un environnement plutôt pauvre en glucides.

Nous n’avons qu’une seule arme physiologique pour dégrader les glucides exogènes qui viennent de notre alimentation. Le pancréas est le seul organe en charge de cette tâche, avec les relargages permanent d’insuline et de glucagon pour équilibrer notre glycémie, au quotidien. La présence d’amylase dans la salive participe à cette dégradation métabolique.

En revanche, le corps humain possède 4 voies métaboliques différentes pour créer du sucre à partir d’autre chose que du sucre.

C’est sous le terme barbare de néoglucogenèse que nous devinons aisément que nous sommes plus ou moins faits pour gérer des situations où l’environnement est pauvre en glucides.

Justement, la base du raisonnement paléolithique est que ce mode d’alimentation serait le plus adapté à notre physiologie, à notre génétique, car nous l’avons suivi pendant des millions d’années.

Cependant, je ne me risquerais pas à qualifier comme dangereuse une alimentation riche en glucides qui proviennent principalement d’aliments frais et bons pour la santé, à savoir les fruits (et les légumes à moindre mesure).

Pour continuer cette discussion, je dirais que nos amis les Inuits vivent très bien, du moins ceux qui ont conservé un mode de vie traditionnel, avec des bilans lipidiques qui feraient rêver certains américains alors qu’ils n’ingèrent aucun fruit ni légume. D’autres, dans des plaines d’Afrique ou des montagnes Suisses, s’épanouissent pleinement avec une alimentation de type chasseur-cueilleur, riche en matières grasses, en végétaux à index glycémique bas et avec son lot de produits animaux.

Alors que dire ? Il est probable, et c’est une litote, qu’une alimentation riche en sucre ne soit pas excellente pour la santé, avec les produits raffinés mis à notre disposition aujourd’hui. Il est également plus que probable, une autre litote, qu’une alimentation paléolithique pauvre en sucre (low carb) et riche en gras (high fat) soit bonne pour la santé [1-6].

Quoi qu’il en soit, l’argumentaire utilisé dans l’article de Crudivégan, justifiant un régime riche en sucre sur la base que nous avons « [d]es milliards de cellules qui fonctionnent au glucose » n’est pas recevable. Car trop, c’est trop.

4. Alimentation riche en gras (et pauvre en sucre) : La pire ?

C’est là que je réalise que deux mondes à l’exact opposé s’affrontent. L’article stipule, sous une forme interrogative, qu’une alimentation riche en gras et pauvre en sucre aurait déjà démontré sa nuisance sur la santé humaine.

Alors d’une part, les preuves scientifiques démontrent tout à fait l’inverse, avec les moult bienfaits d’une alimentation paléo sur la santé (= high fat & low carb). Et d’autre part, les épidémies d’obésité, de diabète, de maladies cardiovasculaires, inflammatoires et compagnie se complaisent principalement sous une alimentation pauvre en graisse (bouh le gras, vive l’allégé !) et riche en sucre.

Mark Sisson s’épandait d’un article sur ce sujet il y a quelque temps, et nous apprenait que la source la plus riche en vitamine E était l’huile de palmier rouge ; le jaune d’œuf fait partie des meilleurs sources de choline, un micronutriment utilisé dans les fonctions hépatiques ; l’une des sources la plus riche en vitamine K2 est le beurre (de vache nourris à l’herbe) ; etc. ; etc.

Le célèbre blogueur paléo nous apprend également que deux méta-analyses publiées en 2010 et en 2011 innocentaient les graisses saturées dans le risque de maladie cardiovasculaire. La même étude que je citais dans mon article sur le beurre ghee d’ailleurs [7,8].

Je ne saurais citer cette méta-analyse de 2011 sur plus de 530.000 personnes qui a démontré le rôle très puissant et bénéfique d’un régime méditerranéen sur la santé. Certes cette alimentation n’est pas paléo, et autorise les produits laitiers et les céréales, mais fait la part belle aux végétaux, aux gras, aux produits animaux et aux oléagineux [9].

Pour conclure cette partie, on commence aujourd’hui à se rendre compte de la terrible erreur, du grossier procès qui a été fait aux matières grasses, simplement à cause de leur balance énergétique, 2 fois supérieure aux glucides et aux protéines. Aujourd’hui on paye le prix de cette fameuse « lipophobie ».

5. Alimentation riche en viandes = Cancers et maladies ?

Dernier point pour lequel j’ai un avis tranché, qui dépend de tellement de facteurs. Accuser la viande, d’une manière tranchée, sans prendre aucune précaution et sans tenir compte d’un maximum de biais… ce n’est pas très correct, on va dire.

Je suis d’accord sur le fait qu’une alimentation riche en produits carnées de mauvaises qualités (combinez l’élevage intensif, avec les antibiotiques, les pesticides et les viandes transformées) nuise à la santé humaine, par de multiples voies que je détaille régulièrement (ou là).

Ceci étant dit, le « paléovore » ultime recherche une viande de qualité. Une viande issue d’un élevage artisanal ou extensif, dans lequel la nourriture donnée sera principalement de l’herbe (et bio par-dessus tout). Ces viandes seront par conséquent riches en oméga-3, acides gras essentiel anti-inflammatoire, par exemple.

Ce même paléovore devrait également manger des abats, incroyablement riches en nutriments. Le foie de veau par exemple fera exploser vos apports en vitamine A, B2, B3, B5, B6, B12, en folate mais également en phosphore, en zinc ou en cuivre.

Les études citées plus haut sur le régime paléolithique prouvent quelque part qu’une alimentation carnée intelligente (high fat & low carb), avec des produits de qualité, et une part importante de végétaux à index glycémique bas (avec pleins d’autres trucs) permettent de maintenir un excellent état de santé.

Conclusion = Attention aux raccourcis…

Pour conclure parce qu’il faut conclure, attaquer le régime paléolithique avec si peu d’argumentaires solides n’apparaît pas très sérieux. Je ne suis pas un défenseur invétéré de l’alimentation paléolithique, qui participe d’une certaine manière au maintien d’élevages atroces pour des millions d’animaux, même si je pense et j’espère que la plupart des « paléovores » choisissent avec attention leur produit.

Mais je défends tout de même ce régime sur la base des preuves scientifiques actuelles.

Bien que le corps ait besoin de glucides pour survivre, et notamment notre gros cerveau gourmand, nous sommes capables de synthétiser jusqu’à 150 g de glucides par jour sans apport de glucides, tout en sachant que des apports moyens compris entre 100 et 150 g par jour sont corrects. On a vite fait le compte.

Il est indéniable que les fruits et les légumes doivent être présents, et en grande quantité, dans une alimentation saine. Ai-je besoin de le rappeler ? Ouais. Et qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit, j’ai fait une « juice party » il y a peu pour la première fois, et je dois dire que ça déchire pas mal. Alors pourquoi pas. Des articles suivront.


Notes et références

  1. Frassetto, L. A., M. Schloetter, M. Mietus-Synder, R. C. Morris, Jr., and A. Sebastian. 2009. Metabolic and physiologic improvements from consuming a paleolithic, hunter-gatherer type diet. Eur J Clin Nutr 63:947-955.
  2. Jönsson, T., B. Ahrén, G. Pacini, F. Sundler, N. Wierup, S. Steen, T. Sjöberg, M. Ugander, J. Frostegård, L. Göransson, and S. Lindeberg. 2006. A Paleolithic diet confers higher insulin sensitivity, lower C-reactive protein and lower blood pressure than a cereal-based diet in domestic pigs. Nutrition & Metabolism 3:39.
  3. Jönsson, T., Y. Granfeldt, B. Ahrén, U.-C. Branell, G. Pålsson, A. Hansson, M. Söderström, and S. Lindeberg. 2009. Beneficial effects of a Paleolithic diet on cardiovascular risk factors in type 2 diabetes: a randomized cross-over pilot study. Cardiovascular Diabetology 8:35.
  4. Jönsson, T., Y. Granfeldt, C. Erlanson-Albertsson, B. Ahrén, and S. Lindeberg. 2010. A paleolithic diet is more satiating per calorie than a mediterranean-like diet in individuals with ischemic heart disease. Nutrition & Metabolism 7:85.
  5. Kuipers, R. S., M. F. Luxwolda, D. A. Janneke Dijck-Brouwer, S. B. Eaton, M. A. Crawford, L. Cordain, and F. A. J. Muskiet. 2010. Estimated macronutrient and fatty acid intakes from an East African Paleolithic diet. British Journal of Nutrition 104:1666-1687.
  6. Lindeberg, S., T. Jönsson, Y. Granfeldt, E. Borgstrand, J. Soffman, K. Sjöström, and B. Ahrén. 2007. A Palaeolithic diet improves glucose tolerance more than a Mediterranean-like diet in individuals with ischaemic heart disease. Diabetologia 50:1795-1807.
  7. Siri-Tarino, P. W., Sun, Q., Hu, F. B., & Krauss, R. M. (2010). Meta-analysis of prospective cohort studies evaluating the association of saturated fat with cardiovascular disease. The American journal of clinical nutrition, 91(3), 535-546.
  8. Kuipers, R. S., de Graaf, D. J., Luxwolda, M. F., Muskiet, M. H., Dijck-Brouwer, D. A., & Muskiet, F. A. (2011). Saturated fat, carbohydrates and cardiovascular disease. The Netherlands journal of medicine, 69(9), 372-378.
  9. Kastorini, C. M., Milionis, H. J., Esposito, K., Giugliano, D., Goudevenos, J. A., & Panagiotakos, D. B. (2011). The effect of mediterranean diet on metabolic syndrome and its componentsa meta-analysis of 50 studies and 534,906 individuals. Journal of the American College of Cardiology, 57(11), 1299-1313.

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83 commentaires
  1. super article mais tu as oublié quelques détails :
    les chimpanzés sont complètement omnivores, ils chassent de petits animaux et même d’autres singes, parfois avec une sacrée violence.
    Les humains n’ont pas forcément eu besoin de chasser mais se seraient contentés de suivre les grands fauves et finir les restes. La position debout leur a permis de se libérer les mains pour ensuite manipuler des objets, fabriqués ou naturels. D’ailleurs, c’est en cassant les os et en récupérant la moelle et la cervelle qu’ils auraient eu accès à davantage d’omégas 3 et de cholestérol, idéaux pour le développement du cerveau.
    Le cholestérol est le précurseur indispensable de la vitamine D et d’une grande partie de nos hormones, ainsi que le constituant majeur de nos cellules et particulièrement de nos nerfs. Le cholestérol ne se trouvant que dans les produits animaux, on comprend pourquoi une grande majorité des végétaliens sont défréchis, tout secs, déprimés, fragiles, fonctionnant souvent au raleni, peu de tonus musculaire etc…
    Le pancréas n’est pas du tout adapté à cette grande quantité de glucides et malheureusement, ça peut se traduire par des cancers chez des gens qui pourtant pesaient toute leur nourriture bio…
    Un régime frugivore à l’année est très dangereux pour le foie qui a du mal à métaboliser le fructose. Nos ancêtres avaient accès aux fruits que quelques mois par an, donc en alternance avec un régime carné. En plus, pas besoin de rappeler que la teneur en sucre était infime, avant les sélections artificielles de l’agriculture.
    Un paléo n’est pas un viandard, il se préoccupe de l’origine de son alimentation et comme tu l’as souligné, les problèmes provoqués par la viande sont causé par le mode de production et de nourriture du bétail, complètement anti paléo…

    Personne n’a réellement bossé sur l’impact d’une alimentation low carb, les régimes gras qui ont été suivis contenaient une trop grande quantité de glucides, et on sait que c’est l’association glucides/lipides qui est néfaste, et non les lipides seuls…

    1. Bonjour à tous…parler de se nourrir c’est bien et chacun voit midi à sa porte du moment qu’il ne fait pas d’excès en tous genres, qu’il se nourrit bien mais ça….et qu’il nuit le moins possible et ça….on nuit plus ou moins toujours un peu à quelqu’un car on n’a ni les tenants ni les aboutissants de tout…Je ne m’occupe pas de savoir si j’ai suffisamment de glucides ou de vitamines ou de féculents, et si je vais mourir demain parce que je suis végétalienne, etc, etc…je mange ce qui me convient, ce qui me plait et déjà c’est beaucoup car le plaisir et la satisfaction mentale et/ou morale donne la joie et la joie prolonge la vie……..Si je suis végétalienne le plus qu’il m’est possible c’est un choix de vie (je ne vis pas “que” pour manger même si manger peut devenir un “art” de vivre car c’est aussi une façon de “voter” de par la qualité de ce que l’on mange (entraînant les animaux, les multinationales, etc…) même si je mange aussi pour vivre bien évidemment et cela me convient en tous points. Pour dire que chacun y va de son petit argument mais que personne ne détient les clés de la vérité ou alors chacun en détient une partie.. Finalement, on trouve toujours des prétextes et des sources qui correspondront à ce qu’on souhaite et pense et c’est valable dans tous les sens, autant pour les vegan que pour les végétariens et ceux qui mangent de la viande…on va là où on est intéressé et où cela nous convient..forcément et comme tout se trouve partout dans le monde, on a le choix…ce qui n’est pas l’apanage de tout le monde. On mange, en fait ce qu’on trouve en fonction de sa vie, de son vécu, de sa conscience, etc…et puis, aujourd’hui telle vérité en matière culinaire, demain telle autre…Tiens, connaissez vous le régime “cérogène” ? qui préconise de manger des graisses en quantité très importante et des protéines en quantité modérée et…Ô comme cela plaira aux amateurs de viande, on y conseille des viandes, volailles, poissons, fruits de mer, oeufs et fromage…mais où sont les protéines végétales ? ça, on en parle pas comme si elle n’existaient pas ! curieux quand même ! et, cerise sur le gâteau : pas ou très peu de glucides…donc de découvertes en découvertes, on voit un peu de tout et de n’importe quoi…Alors, manger ? évidemment mais si cela doit rester un moment privilégié, le choix des aliments va de pair avec leurs préparation, le moment, le lieu et avec qui il sera consommé et partagé…et comme les familles ont tendance à se disloquer, que beaucoup mangent sur le pouce, ne cuisinent plus ou mangent fast-food et voire même chacun de son côté…, ça, personne n’en parle par contre.et pourtant c’est tellement important car la digestion et la façon dont on mange est aussi importante que ce que l’on mange !..

  2. Bonsoir Jérémy,

    Super article, très bien construit, comme à l’accoutumée quoi !

    En tant que blogueur paléo francophone (et paléovore, cela va sans dire) je devrais me sentir visé par tous les arguments de Crudivegan, mais finalement ça n’est pas le cas;

    D’une part parce que tu prouves que beaucoup sont infondés (et merci au passage).

    Mais d’autre part, parce qu’il n’y a pas une vérité absolue en matière de nutrition humaine. Et le paléo est une idée, une approche, mais je ne le présenterai jamais comme la Vérité Absolue.

    Hé, il n’y a même pas un régime paléo, mais des régimes paléo (des Inuits aux Papous, en passant par l’Afrique, l’assiette moyenne d’un chasseur-cueilleur moyen reste dure à définir..).

    Il faut garder un esprit critique, et savoir être ouvert à d’autres approches.

    Et puis, au delà des grandes questions (faut-il manger de la viande ou non ? Sommes-nous fait pour ça ?), cela reste éminément personnel : beaucoup de gens me disent se sentir mieux en mangeant paléo, mais cela veut-il dire que tout le monde devrait manger paléo tout le temps ? Je n’en suis pas sûr, et préfère laisser aux personnes curieuses le soin de tenter l’expérience, et se faire leur propre opinion.

    C’est la démarche (trouver une alimentation optimale, celle qui promeut la santé) qui compte.

    Enfin, je trouve dommage de vouloir promouvoir un régime alimentaire (ici le vegan cru) en attaquant un autre. Manger uniquement des fruits et légumes crus, rendrait aggressif ?? ;)

    Blague à part, il y a certainement d’autres moyens plus constructifs pour promouvoir une façon de s’alimenter.

    Merci encore pour cet article, et à bientôt,
    Sylvain

  3. Tout est question d’équilibre, et chacun a ses besoins propres qui varient dans le temps et selon la saison, l’activité et plein d’autres facteurs. J’ai de longues périodes sans viande, et quand j’ai l’occasion d’acheter un bon morceau de viande correcte (pour moi, bio n’est pas suffisant, l’animal doit avoir été nourri cru et avoir eu accès à des aliments non-transformés, ce que le bio ne garantit pas), et bien, j’en profite !
    Mais quand je mange trop de viande, ou de la viande plus de 3 jours consécutifs, j’ai la peau qui se dessèche, des crevasses qui se forment. J’arrête la viande, et quelques jours après tout s’arrange. Mais je connais des crudivores qui consomment sans inconvénients immédiat beaucoup plus de viande que moi, et d’autres beaucoup moins ou pas du tout.
    Cependant, les grands consommateurs de viande, parmi les crudivores que je connais, ont souvent eu un cancer après quelques dizaines d’années de forte consommation de viande…

    Quand aux fruits, il serait très risqué de ne manger que ça ! Quand j’abuse des fruits ou du miel, cela réveille de vieilles douleurs inflammatoires type arthrose que j’avais avant de manger cru. Je me porte très bien quand je mange au moins autant de légumes que de fruits.

    Les oléagineux sont indispensables, surtout si on mange peu ou pas de viande ou autres produits animaux. Sans eux, on a une fringale permanente, et on se met à abuser des fruits ! Cependant, l’excès (et je sais de quoi je parle, car je suis un peu morfale !) se paie par une lourdeur digestive ou même des brulures d’estomac. Trop, c’est trop !

    Mais encore une fois, l’équilibre est personnel, et il est à rechercher chaque jour, car chaque jour, les besoins sont différents.

  4. Intéressant. Personnellement, je ne pourrais jamais adopter le régime paléolithique (que je ne connaissais pas avant de lire cet article) tout simplement car ce ne serait pas en accord avec ma conscience, mon éthique.

    Après, les arguments “santé”, je les lis sans y accorder trop d’importance car on peut trouver toute sorte d’études qui se contredisent. Je préfère écouter mon instinct, et il me dit de ne pas manger de produits issus d’animaux (d’ailleurs je n’ai jamais aimé la viande, je ne supporte pas le goût du lait de vache, n’aime pas les oeufs …) ! :)

    1. Et je te comprends tout à fait Le Chat. L’objectif de cet article est au pire de sauver l’image du régime paléo, au mieux de créer de la curiosité pour ces alimentations saines (paléo, méditerranéenne). Après, je suis plutôt de ton côté et de ton avis, étant moi-même “végétalien” régulièrement dans la semaine. Mais oui on trouve de tout dans les articles scientifiques, mais quand même, avec le régime paléo, il y a une sorte de consensus sur les bienfaits ! : )

  5. Même si tes arguments sont bons, je ne trouve pas ça très pertinent de se justifier sur des critiques qui proviennent d’un blog tel que “Crudivegan”. Confronter des croyances populaires (genre le lait c’est merveilleux) à de nouvelles, là c’est interessant, mais quelqu’un septique sur le régime paléo sera d’autant plus septique à des infos venant d’un blog crudivore !
    Surtout que, comme tu l’as fais remarqué, ses arguments sont nuls et peu construits.
    Alors à quoi bon cet article ? (dans sa forme en tout cas)

    très très cordialement :p

    Léa

  6. Quid de l’argument de l’article sur la cétose “pas pour vivre en bonne santé”… Jusqu’à présent au contraire je pensais que cet état était bénéfique pour le corps ?

    1. bonjour ,

      concernant la cétose , je me permets de donner mon avis personnel à ce sujet.

      voici plus de trois mois maintenant que je vis dans cet état et je m’en porte à merveille .

      j’ai lu énormément à ce sujet et ce qui m’a décidé à franchir le pas vers ce modèle alimentaire est un “carcinome épidermoide logé dans le canal anal”.

      les résultats , cette tumeur de la taille d’un oeuf de pigeon est réduite de moitié et se nécrose jours après jours.

      alors le régime sans glucides j’y crois bien que cela ne soit pas simple et j’essaierai de convaincre quiconque d’y adhérer car cela donne vraiment des fabuleux résultats .

      imaginez aussi que grâce aux corps cétoniques vous produisez votre propre antioxydant qui serait sans doute inabordable financièrement .

      les esquimaux traditionnels ont toujours été en état de cétose et se portent très bien.

      on ne peut pas en dire autant de ceux qui ont adoptés le modèle alimentaire américain.

      je suis près à expliquer à toute personne à l’esprit ouvert comment pratiquer ce modèle alimentaire et à l’expliquer en long et en large.

  7. @ Léa:

    Ouais commentaire pertinent quelque part. Pourquoi s’embêter à faire des articles-réponses pour des articles déjà pas crédibles ? On pourrait se poser la question, mais à humble avis j’y ai déjà répondu dans ma tête à de nombreuses reprises.

    Pour moi, ce genre d’article celui de crudivegan n’est pas crédible. Je m’y connais un peu, j’ai quelques références sous le coude et j’ai la chance de connaître des blogueurs paléo français et anglosaxons. Alors pour moi cela ne fait aucun doute. Sauf que je ne pense pas que ce soit la même chose pour tout le monde. Loin de moi l’idée de dire que n’importe qui à la lecture de l’article de crudivegan détestera le paléo, ils iront probablement se renseigner ailleurs, mais ce genre d’article, c’est l’occasion pour moi:

    1. de faire un article (ouais c’est la base, faut bien des idées!^^)
    2. de faire un complément d’information et/ou une mise à jour des connaissances scientifiques dans le domaine concerncé (là en l’occurrence pour le gras et le paléo)
    3. de contre-attaquer des idées fausses sur un sujet important, et donc de positionner mon article sur google en concurrence avec le sien, et pourquoi pas le dépasser.
    4. de faire connaître le régime paléo comme le montre le commentaire de “Le chat”

    Moi je pense que l’éducation passe par la répétition, et cela ne me dérange pas de répéter parfois mes messages, avec une forme différente (là c’est la contre attaque de l’article crudivegan), pour faire passer une seconde fois la pilule ! Bref, c’est éducatif ! ^^

    @ Doc Hojo:

    Ben j’en ai pas parlé explicitement c’est vrai mais la néoglucogenèse implique la cétose et les corps cétonique qui fournissent une très grande partie de ce sucre interne pour le cerveau et les autres organes. Donc oui, les corps cétoniques sont important et bénéfiques à l’organisme puisqu’ils permettent de remplacer une source déficiente en glucides exogènes.

    Après Mark Sisson conseille de ne pas rester en cétose trop longtemps, simplement le temps d’obtenir son poids idéal et sa masse musculaire et après de passer dans une zone de “confort” avec des apports en glucides compris entre 50 et 150 g par jour, max. au-delà, selon lui c’est la prise de poids inéluctable (en fonction de l’activité physique bien sûr, et d’autres paramètres)

  8. J’ai moi aussi étudié le problème l’année dernière et comme le dit mag l’argumentaire comme quoi les singes sont frugivores est un mensonge. Les chimpanzés chassent et mangent à l’occasion d’autres singes, notamment les cynocéphales qui sont plus petits. Les vegans n’hésitent pas à travestir la réalité pour qu’elle corresponde à leur bisounoursland parisien, car le végétarien vit en fait en réalité dans les grandes métropoles et ne connaît rien à la réalité de la nature qu’il fantasme.
    D’autres parts il existe un moyen très simple de mettre par terre l’argumentaire vegan : seuls les animaux qui mangent uniquement des végétaux produisent de la vitamine B12 en quantité suffisante pour vivre. Les carnivores et omnivores trouvent des vitamines B12… en mangeant des herbivores. Il n’existe dans la nature aucun produit végétal contenant de la vitamine B12, qui est uniquement synthétisée dans l’estomac des herbivores.
    Evidemment l’homme ne produit pas de vitamine B12, ce qui montre qu’il n’est pas fait pour être végétalien, et les vegans sont obligés de prendre des complémentations en vitamines B12, sinon ils risquent la maladie et même la mort en cas de carence grave. Mais évidemment ils ne s’en vantent pas, et surtout ils n’expliquent jamais pourquoi. Mon frère qui est vegan s’est retrouvé à l’hopital à cause de ça. Je sais de quoi je parle

    1. Il ne faut pas non plus généraliser à l’excès : les végétaliens n’utilisent pas tous des arguments foireux pour justifier leur “régime”. Le seul argument réellement valable est celui de l’éthique : nous sommes végétaliens car nous désirons ne pas faire souffrir les animaux. C’est le seul que je donne lorsqu’on me demande pourquoi je ne mange pas de produits issus d’animaux.
      Et puis nous ne vivons pas tous à Paris hein, faut pas exagérer. Je vis en Province, et d’ailleurs, il y a des millions de végétaliens en Inde, alors comme quoi ce n’est pas nécessairement un phénomène de mode. ;)

      En ce qui concerne la vitamine B12, j’ai lu un article qui disait qu’elle se trouve dans la terre et donc, qu’en mangeant des légumes issus du jardin, grossièrement lavés, on pouvait avoir un apport correct en B12. Encore faut-il avoir un jardin …
      Et les animaux qu’on mange, élevés dans des cages (ils ne voient pas un brin d’herbe de leur vie les pauvres), n’ont pas non plus de vitamine B12, en fait ils sont supplémentés. Alors pourquoi ne pas se supplémenter directement au lieu de passer par les animaux ? ;)

      1. la vitamine B12 dans la terre ? Ca je ne crois pas non. Et il n’y en a pas non plus dans les légumes, ni dans les algues comme on peut le voir sur des publicités mensongères sur la spiruline.
        Evidemment qu’on peut se supplémenter, mais l’argumentation des végétalistes se basent sur le fait que les humains ne seraient pas faits pour manger de la viande et qu’ils seraient au contraire végétaliens par nature. Le fait qu’on ait besoin d’une supplémentation en vitamine B12 (sans même parler du reste parce qu’il y aurait bien d’autres choses à dire) permet de prouver le contraire. Nous ne sommes pas faits par nature pour être végétaliens.

      2. Peu importe, je n’ai jamais dit que ma source était fiable.

        En revanche, cessez de généraliser ! Ce N’EST PAS l’argument de tous les végétaliens !!
        Etre végétalien est avant toute chose une manière de militer contre les maltraitances faites aux animaux.

      3. En réalité si, la vitamine b12 se trouve bien sur les fruits et les légumes pas trop lavés, car elle est produite par une bactérie, que l’on retrouve sur leur peau. Tout simplement.

      4. Non, désolé il n’y a aucune source de vitamine B12 issue du monde végétal, et pas plus sur la peau des fruits que sur autre chose ! C’est à cause de croyances comme celles-là que mon propre frère végétalien s’est retrouvé à l’hôpital avec une macrocytose. Par ailleurs manger des fruits sans “trop” les laver est assez imprudent, sauf s’ils viennent de votre jardin et qu’ils n’ont pas été arrosés de pesticides, et dans les pays chauds c’est le passeport idéal pour la dysentrie ! Bonne chance.
        J’arrête là avec ce topic car j’ai dit ce que j’avais à dire sur le sujet, après chacun peut facilement se renseigner sur la véracité de ce que disent les uns et les autres. Je vous conseille aussi de lire en ce moment sur sott.net l’interview cette semaine de Lierre Keith qui a été végétalienne pendant 20 ans et qui parle de son livre qui s’appelle “le mythe végétarien”. Tout est dit.

      5. c’est tout à ton honneur de ne pas vouloir la souffrance des animaux et je suis comme toi. Paradoxalement, je mange paléo pour une raison simple : j’accepte d’avoir un animal mort dans mon assiette pour éviter de voir des animaux morts dans leur environnement.
        Croire que notre alimentation n’aura aucun impact sur les animaux est une utopie.
        Le végétalien va devoir manger des céréales et légumineuses (trop riches en glucides pour mon métabolisme), ce qui implique une surface de production agricole détruisant une partie de l’environnement.
        Je mange de la viande de paturages dans lesquels tout un écosystème est préservé :il n’y a pas que des vaches dans une praire, il y a des insectes, des mammifères, des oiseaux etc…
        Dans un champ de soja ou de blé, la plupart du temps en monoculture non rotative, tout cet écosystème disparait. Du coup ça nécessite une grande quantité d’engrais, soit synthétique (peu nutritif, très polluant, gros impact carbone car produit à partir du pétrole) soit organique, et c’est là que j’ai du mal avec l’hypocrisie du mouvement végan : que trouve-ton dans les engrais bios ? de la poudre d’os, de sang (riche en phosphore, nitrate, azote), du fumier… pour pouvoir nourrir un monde de végétariens, il faut de toutes façons une source animale pour nourrir les cultures (les récoltes étant ramassées, elles ne refertilisent pas le sol par compostage)
        Oui il n’y a pas de cadavre dans l’assiette du végétalien, mais les cadavres sont à la source., obligatoirement.
        Evidemment, si on prend le modèle américain ou industriel européen, le bétai lest nourri des mêmes céréales donc entre en compétition avec l’humain, mais si on prend le modèle paléo, les animaux sont en plein air, dans des environnements naturels, contribuent au maintien de ces écosystèmes qu’ils partagent, nourris d’herbe ou de petits insectes, donc non en compétition avec l’alimentation humaine, et contribue à la fertilisation des sols pour la source de végétaux complémentaire.
        Et oui, le vrai paléo est beaucoup plus écolo, en fait. Mais je reconnais qu’il ne pourra pas nourrir la planète entière ainsi (pas plus que le végan)

      6. On dirait que tu tiens à me montrer que ton régime paléo et mieux que le régime vegan … mais tu sais, si j’ai choisi de ne pas manger de viande, c’est pour des raisons sur lesquelles je ne pourrais pas revenir donc ça ne sert à rien de me démontrer par A + B que ton régime est mieux que le mien. ^^

        Tu me dis que le régime vegan est hypocrite car il y a forcément des animaux qui meurt pour que l’on puisse se nourrir. C’est peut-être vrai (je n’en sais rien) mais il ne s’agit pas d’hypocrisie, pour ma part, en tant que vegan, je pense que c’est le mieux que je puisse faire pour être en accord avec ma conscience, mes idéaux. Nous ne prétendons pas être parfaits en adoptant ce régime, pour nous, ce régime est une façon de montrer nos convictions, de montrer que nous sommes contre la souffrance animale, en bref, c’est une façon de militer !

        Pour finir sur un trait d’humour, on peut aussi parler d’hypocrisie au sujet de l’appellation “paléolithique” de ton régime car je suppose que tu ne chasses pas pour te nourrir ? Il me semble qu’il n’y avait pas non plus d’élevage ou d’agriculture à cette période ? ;) Comme quoi, on peut trouver des défauts à tous les types de régime, mais l’important reste quand même que l’on fasse au mieux en fonction de ses convictions !

        PS: voici un lien utile vers un article très intéressant : “Faut-il être parfait pour être engagé” http://antigonexxi.com/2014/03/13/faut-il-etre-parfait-pour-etre-engage/

      7. le ton devient un peu agressif (le tutoiement frontal alors que je compare des principes de 2 mouvements sans viser personne en particulier), mais j’en ai l’habitude. Je ne comprends pas pourquoi les végans sont toujours tellement sur la défensive quand on essaye juste d’expliquer simplement pourquoi un régime végétalien fait autant de morts et de souffrance qu’un régime paléo.
        Moi aussi je milite pour la cause animale, mais à la source, pas en bout de chaine.
        Encore une fois, le 1er combat consiste à boycotter l’industriel (omni ou végé) qui ne respecte pas l’environnement et les écosystèmes avec leur production de masse, la déforestation pour cultiver huile de palme and co, qu’on trouvera dans les biscuits même végé, je pense toujours au massacre des orangs-outangs quand je vois un végé manger du nutella (un omni aussi, mais lui ne revendique pas de lutter contre la souffrance animale).
        Encore une fois, que personne ne s’emballe en criant qu’il “ne mange pas de Nutella, lui”, je ne vise personne, je raconte du vécu dans mon entourage. ;)

        Si la perfection existait, la prédation n’existerait pas. Le fait qu’un être vivant ait besoin de la mort d’un autre a toujours été l’argument m’empêchant de croire en Dieu : qui aurait été assez sadique pour créer un tel monde ?
        Un animal doit souffrir, soit pour finir dans l’assiette d’un paléo, soit pour abandonner son territoire pour y faire pousser du soja, des palmiers ou du blé, soit pour fertiliser le potager du végé… c’est juste ce que je voulais démontrer, et y’a rien qui me dégoute à ce point sur la planète que les animaux soient à notre merci…

      8. Je n’utilise pas un ton agressif, je vous ai simplement exprimé mon point de vue. Si j’ai utilisé le tutoiement, c’est par habitude (ça se fait sur internet, même lorsqu’on ne se connaît pas). Ca m’est venu comme ça, mais désolée si vous vous êtes senti(e) offensé(e) ! Voilà, je vous vouvoie maintenant. ^^

        Si nous sommes sur la défensive lorsque vous expliquez que votre régime fait moins de morts que le nôtre, c’est sans doute parce que comme je l’ai dit dans mon précédent commentaire, vous tenez absolument à les classer sur une échelle de valeur.

        Personnellement, je n’ai jamais dit que votre régime était meilleur ou pire que le mien. Vous par contre, c’est ce que vous faites. C’est comme si je vous disais que je suis mieux que vous, ben oui, forcément ça ne vous plairait pas, vous le prendriez mal (et ce d’autant plus si vous pensez ne pas être pire que moi, ce qui est légitime) !

        Enfin bref, on pourrait continuer à débattre sur la supériorité du régime paléo sur le régime vegan ou vice-versa pendant des heures, mais ce n’est pas très pratique sur ce support.

        J’espère avoir été plus claire dans mon explication et j’espère aussi que vous ne prendrez pas ça pour une agression car ce n’est pas du tout le but de mes messages.

  9. en plus évidemment l’alimentation à base de glucides est ce qu’il y a de pire pour notre santé humaine, comme tu le précises. On nous ment sur toute la ligne au niveau de la nutrition, et une étude dont je n’ai malheureusement pas les références sous la main indiquait justement que les végétaliens mouraient plus vite que les autres populations, et étaient en moins bonne santé. Les céréales, produits laitiers et sucres raffinés + l’excès d’acidité lié au fait qu’on mange d’une manière générale trop de céréales et de saletés diverses et pas assez de légumes, sont à mon avis les causes principales de tous nos ennuis de santé. Je chronique ça en ce moment sur ma newsletter, avec ce que j’appelle un “perma-régime” que je suis depuis 2 ans et qui me permet d’être plus en forme que je ne l’ai jamais été dans ma vie, tout en ayant perdu 10kg.

    1. Si si, la vitamine B12 est synthétisée par des bactéries vivant dans la terre. C’est le lavage avec notre eau chlorée/traitée… qui détruit cette vitamine.
      Manger des fruits et légumes bio, cultivés dans une terre riche (sans les laver avec notre eau) pourrait donc théoriquement suffire à satisfaire nos besoins.

      Pour ma part, je ne mange pas d’animaux, pour ne pas les faire souffrir, et pour diminuer mon impact écologique.
      Après, je pense que le mode de vie paléo (car plus qu’un régime, c’est un mode de vie) est tout à fait logique. Les humains vivant hors des régions tropicales se sont nourris comme cela, alors, pourquoi pas les humains d’aujourd’hui. Le crudivorisme n’est pas moins logique.

      1. C’est une légende urbaine de dire qu’il y a de la vitamine B12 dans la terre… Je m’étonne même de voir cette légende perdurer. Il n’y a aucun site ou livre sur le végétarisme ou crudivorisme qui est d’accord avec cette assertion, TOUS la dénonce. De plus, la terre est souvent emplie de pesticides (vous allez me dire “mais je mange bio” heu, oui on met combien de pesticides dans la bio ? parfois plus que dans la filière normale, mais ils sont … Bio.

        De plus les épandages massif des champs voisins peuvent polluer un peu les terre bio.) On utilise en bio surtout des pesticides à base de cuivre et de soufre (ce qui n’est pas anodin), pas mal de pyrèthres et de roténone (mis en lien avec la maladie de Parkinson). Pour les engrais ce sont surtout les phosphates et les nitrates, la encore rien de bien jouissif. Et puis il faut encore que les agricultures respectent vraiment la norme bio, comment en être sûr ? Est ce que ça donne toujours envie de manger de la terre ? :)

  10. Super article. Je vois qu’on utilise des sources similaires. Merci pour cette bouffée d’air frais. l’alimentation paléo est encore trop mal comprise en France. Et comme tu le dis, les journalistes incompétents (pléonasme) n’aident pas.

  11. Bonjour Jéremy ,
    Est-ce qu’on va , un jour arrêter de se référer au preuves pseudos scientifiques au niveau de l’alimentation ? C’est du cartésianisme pur et dur…..Je dis et je le répète , encore une fois , cessons de croire a toutes ces billevesées ce bourrage de crane qui font que les gens croient en ce qu’ils lisent ou entendent comme paroles d’évangiles pour en arriver a du panurgisme . Un homme n’est pas une femme , un enfant n’est pas un adulte, un adulte de 100Kg sera toujours différent d’un adulte de 70kg , un senior sera lui aussi différent au niveau de ses besoins alimentaires . Chacun est différent , donc pourquoi vouloir , quelques soit , son obédience alimentaire assener des propos qui ne font que perturber le potentiel de raisonnement de l’être humain ! Chacun doit faire ses propres essais , si QQchose ne convient pas dans tel ou tel “régime” on change , point barre ….J’ai été carnivore jusqu’à l’age de 27 ans , j’ai brusquement fais volte -face pour une forme d’alimentation vege ….On m’avait déconseillé de me mettre a ce genre de nourriture en arguant ; les PBs de carences , de ceci de cela de protéines qui me manqueraient , des glucides , j’en passe et des meilleures.
    La “carence” quel joli mot , qu’est-ce donc que cette carence dont on nous rebat les oreilles
    rein de plus simple a expliquer , c’est tout simplement le transition entre une nourriture carné et une vege , pendant XX années on se nourri comme tout le monde puis le changement vers le vege est peut-être , des fois un peu “brutal” mais , ne pas oublier que notre corps est fait de cellules , qui , elles ont de la mémoire….. Alors ça regimbe dans votre corps … qu’est-ce que ça veut dire ..ou est ma bonne viande , ma charcuterie etc …on a , pendant un certain temps ,
    QQs petits PBs le temps que le métabolisme se mette au diapason de cette nouvelle nourriture …Puis tout passe et se régularise …. Voila ce qu’est la carence , c’est bête Non !
    il y a , c’est sur , des régimes a prendre avec des pincettes , a faire attention ….
    a ne pas faire n’importe quoi . Pour finir , chacun doit être responsable de se propres expériences , plutôt que de savoir s’il lui faut telle quantité de glucides ou de lipides etc car chaque individu est un exemplaire unique … ce qui est bon pour Paul ne le sera pas pour Yvette ni pour l’oncle Jérôme ni pour le nouveau né . Voila ce que j’en pense des “preuves scientifiques” qui encombrent notre raisonnement ? bonne journée a tous 8-)

  12. Bonjour à tous/toutes
    Merci pour cet article, j’était tombée sur cet avis et j’avais trouvé le ton agressif, moqueur (“ils sont gros” elle a vu Mark S. et Erwan le C. ???et non fondé (même dans ses commentaires, la blogueuse est agressive dés qu’on la contredit)
    J’ai connu et suivi le régime Paléo il y a 2 ans pour raison médicales( allergies)., après une session de MovNat
    Depuis plusieurs mois, je me suis dégoûtée de la viande à cause, principalement, des conditions d’élevages et de souffrance des animaux ( en plus des antibios et autres farines animales qu’on leur donne à manger). Du coup, je suis “en transition” : j’applique la diététique Paléo SANS la viande…. et c’est difficile … Pour info, je ne digère pas le lait ni les œufs depuis quelques années (je n’ai pas compris pourquoi d’ailleurs : avant, tout allait bien) Bref , c’est compliqué de se faire des repas un peu différents quand on a ne mange no œufs, ni lait , ni viande… et je n’aime pas le tofu. Quelqu’un a un blog de recettes sympa a me conseiller?

  13. Sans être une adepte pure et dure du régime paléo, et bien qu’étant naturopathe de formation, j’aurais tendance, par l’expérience, à être de votre avis. De plus, les études cliniques faites sur les régimes type atkins lui aussi très carné, gras et faible en glucides sont aussi troublantes et méritent réflexion.

    Spécialisée dans l’accompagnement à l’amincissement, je vois des clientes boulimiques être libérées de leur compulsions alimentaires après quelques jours d’alimentation pauvre en glucides (et un accompagnement dans la gestion de leurs émotions bien sûr). Ce sont bien les glucides (de mauvaise qualité) qui agissent comme de véritables poisons pour tout notre corps et en particulier nos systèmes nerveux et endocriniens.

    Concernant la guerre paléo/vegan je pense qu’on confond physiologie et sensibilité vis-à-vis des animaux dans ce débat là.

    Certaines personnes répugnent à manger un “cadavre”, cela peut aussi s’entendre et leur alimentation peut tout à fait s’organiser en fonction de cette notion là.

    Attention cependant à ne pas vouloir compenser quelque chose dont on aurait pas besoin!!! Si les végétariens pensent ne pas avoir besoin de viande, OK, mais se gaver de céréales, de légumineuses et de fromage pour éviter les carences, crée à la longue un encrassement du corps, une acidité et une déminéralisation très importantes.. le bénéfice n’est pas flagrant. Là aussi, on voit défiler en cabinet des végétariens persuadés de faire au mieux et désappointés d’avoir tout de même de l’arthrose, des douleurs, de la fatigue, mal au foie… L’excès de sucres se cache de nouveau derrière ces problématiques… On y revient toujours…

    Merci en tous cas de provoquer le débat, il est passionnant.

    1. cette acidification dont tu parles, on l’a nettement vue et étudiée sur les ossements des 1ers cultivateurs de céréales (diminution de la taille, 1ères caries, ostéoporose). La transition physiologique paléo-néolithique est très nette.

      Tu as raison avec l’effet addictif du sucre, il ne faut pas oublier le potentiel addictif de la caséine des produits laitiers et du gluten des céréales à cause de leur teneur en exorphines (dérivé des opiacées), ce qui explique le choc et le refus en bloc quand on propose à quelqu’un qui a de gros soucis de santé de supprimer pain ou fromage, “pour voir”…

      Et comme n’importe quel produit addictif, une suppression totale de quelques jours fait disparaitre ce besoin qui paraissait auparavant vital…tout comme un simple écart peut faire replonger tel un alcoolique.

      1. C’est tout à fait exact qu’on a observé de nombreux changements dans les pathologies et la morphologie lors de la transition néolithique. Le problème est qu’il y a eu énormément de changement autres que la consommation de céréales : perte de diversité nutritionnelle, hausse de la promiscuité entre hommes et avec les animaux, sédentarisation, accroissement des périodes de “disette”, et j’en passe.

        De plus, les techniques de traitement des céréales étaient très imparfaites : elles contenaient beaucoup de résidus comme des grains de sable qui usaient prématurément les dents, ou des champignons toxiques (comme l’ergot du seigle).

        Il me parait donc un peu rapide d’attribuer tout ces problème réels à la simple “toxicité” intrinsèque des céréales !

  14. 1er argument très discutable :
    D’après les derniers études, les chimpanzés (les singes les plus proches de l’homme avec 98% du patrimoine identique) aurait une alimentation relativement riche en protéines animales en mangeant notamment pas mal d’insectes voir de petits animaux morts.
    En plus des fruits et des feuilles bien entendu.

  15. Ouf! Pendant un court moment, Jérémy, j’ai eu peur que tu assassines le mode d’alimentation qui m’a permis de vivre normalement, sans la fibromyalgie et presque sans l’arthrose qui m’ont pourrie la vie pendant plus de vingt ans. Je revis enfin, je porte des vêtements taille 38/40 au lieu de 46 en mangeant variée, avec plaisir et à ma faim (voir de trop), j’ai de l’énergie à revendre et si je dors moins je dors bien mieux!
    Il ne m’a fallu qu’une semaine pour me rendre compte des bienfaits du ‘régime (je n’aime pas ce mot)’ Paléo, deux semaines pour comprendre que ce n’est pas très difficile à suivre et que si on n’a pas de très gros soucis dus au gluten et/ou produits laitiers on peut faire des écarts de temps à autre sans trop souffrir des conséquences. Je peux même manger du beurre et du fromage (au lait cru et bio, bien sûr ;-) ), ce que j’évitais auparavant! Et je mange de la graisse… beaucoup de graisses!
    Je te remercie infiniment, Jeremy, car, désormais, au lieu d’essayer (avec mon mauvais français et des liens en anglais) de justifier ma façon de me nourrir je vais plutôt envoyer certaines personnes vers Dur à Avaler (comme je fais régulièrement lorsqu’on se dispute à propos de croquettes, lol), et aussi vers les autres liens très sympas et utiles que je viens de découvrir grâce à toi.
    J’arrête là car, pour le reste, Sylvain et France19 ont déjà (presque) tout dit ☺, et d’ailleurs je suis pressée de mieux découvrir l’excellent blog de Sylvain…
    Merci encore pour cet article!

  16. Bravo une fois de plus pour cet excellent article ! Loin de tout esprit sectaire, il n’y a que la science qui puisse nous guider sur ce sujet brûlant. Et aussi notre instinct ! Le végétalisme est souvent présenté comme la seule alternative à la malbouffe industrielle. Le modèle paléo est intéressant, mais à la condition expresse de ne manger que des produits fermiers. Tout à fait d’accord avec votre synthèse. Et je suis médecin – avec les mêmes références que vous. Continuez avec votre liberté de pensée !

    1. Salut Xav !

      Merci pour ton message ! Je suis ravi d’apprendre que le message que je souhaite faire passer est bien compris (en tout cas par toi), et loin de moi l’idée d’attaquer gratuitement tel ou tel régime, mais plutôt de choisir ce qui peut nous convenir le mieux à la fois sur le plan évolutif et historique, mais aussi scientifique et empirique avec l’expérience de milliers de personnes !

      A bientôt.

  17. «l’étrange relation alimentaire Homme-Grands singes» ?

    Le macaque nous ressemble beaucoup. Son ADN est similaire à 93,5% à celui des humains. C’est ce que les scientifiques prévoyaient pour ce proche cousin séparé de l’humain il y a 25 millions d’années.
    En comparaison, les humains et les chimpanzés partagent 98% de leur ADN. Leurs espèces ont divergé plus récemment, il y a 6 millions d’années.
    99% des 3 milliards de paires de bases formant notre double hélice d’ADN sont identiques à celles du chimpanzé…

    L’ADN des gorilles est de 98 % à 99 % identique à celui de l’homme. Ils sont les êtres vivants les plus proches de l’homme après le Bonobo et le Chimpanzé.

    Avec une telle similitude à l’homme, l’alimentation des gorilles et des chimpanzés ne peut être que similaire à celle des hommes primitifs.
    Les gorilles sont loin d’être des gringalets.
    Mais que mangent nos cousins les chimpanzés et les gorilles ? Ils ne mangent de toute façon que ce qu’ils trouvent dans leur environnement.

    Le gorille : “avec de telles canines, on l’imagine carnivore ! Le gorille est pourtant un authentique (non, pas entièrement) végétarien : feuilles, tiges, racines, fruits et QUELQUES INSECTES (vivants) constituent l’essentiel de son repas.”

    Les chimpanzés “Les chimpanzés sont essentiellement végétariens. Ils mangent des graines, des fruits, des fleurs et des feuilles. Ils mangent peu de viande, mais quand ils en mangent, ils mangent des petits animaux et DES INSECTES (vivants).”

    Le régime alimentaire naturel du macaque est constitué de bourgeons, de graines, de racines, de fruits et de beaucoup d’INSECTES (qui sont très riches en protéines et acides gras polyinsaturés).

    Ni le gorille, ni le chimpanzé, ni le macaque ne sont strictement végétariens pour une raison simple est que ni l’organisme des primates, ni l’organisme humain ne sont capables de synthétiser les acides gras polyinsaturés indispensables précurseurs de toute la famille des acides gras oméga 3 et oméga 6.
    Ces acides gras polyinsaturés indispensables à l’organisme humain sont présent dans le lait maternel mais pas dans le lait de vache car l’organisme de la plupart des animaux est capable de les synthétiser.

    Les acides gras polyinsaturés indispensables à l’homme comme aux gorilles et aux chimpanzés sont présents dans les larves et les insectes vivants.
    Ces acides gras polysinsaturés sont très fragiles. Ils ne résistent ni à la chaleur (la cuisson), ni au contact de l’air où ils sont immédiatement oxydés.

    LES ACIDES GRAS POLYINSATURES

    « Les principaux représentants des acides gras polyinsaturés (n-6) sont l’acide linoléique 18:2 (n-6) et son dérivé l’acide arachidonique 20:4 (n-6). On sait depuis plus de 60 ans qu’ils sont indispensables à l’homme  : celui-ci doit les trouver dans son alimentation car il ne peut pas faire leur synthèse. Une carence en polyinsaturés (n-6) entraîne un ralentissement de la croissance et du développement, une altération de l’intégrité de la peau et des reins, des problèmes de reproduction, etc.
    ….
    Mais l’avancée fondamentale de ces dernières années est la mise en évidence du rôle des (n-3) dans la biogénèse des membranes, en particulier au niveau du système nerveux et de la rétine. Ce rôle est particulièrement critique au moment où le foetus construit son cerveau. Ce rôle essentiel des (n-3) ne peut être assumé par les (n-6).
    On estime aujourd’hui que l’acide linoléique doit représenter 3 à 5% de l’apport calorique, et l’acide linolénique 0,5 à 1%. (soit pour un apport calorique de 2000 kcal/j, 7 à 11 grammes d’acide linoléique et 1 à 2 grammes d’ acide linolénique).

    FRAGILITE DES ACIDES GRAS INSATURES

    Les doubles liaisons confèrent aux acides gras insaturés leurs propriétés intéressantes, mais sont aussi un point de fragilité de ces molécules. Cette fragilité augmente considérablement avec le nombre de doubles liaisons. Au cours des traitements technologiques et culinaires (raffinage, friture…), ces acides gras peuvent subir plusieurs sortes d’altérations : oxydation, polymérisation, cyclisation, isomérisation… Ces transformations ont deux conséquences : d’abord, elles entraînent une diminution notable en composés essentiels ou intéressants pour l’organisme, ensuite, elles conduisent à la formation de composés nouveaux… »
    http://www.institutdanone.org/objectif-nutrition/les-acides-gras-insatures/dossier-les-acides-gras-insatures/

    Les composés nouveaux formés sont les acides gras insaturés trans dont la plupart des effets indésirables sont bien connus.
    «Les effets nocifs des graisses insaturées trans sont mieux établis que pour presque toutes les autres substances alimentaires » !!!
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Acide_gras_insatur%C3%A9.

    La source d’origine artificielle d’acide gras trans se trouve en grande quantité dans les produits industriels : pain /sandwich (4 g à 21 g d’acides gras trans sur 100 g de graisses), viennoiseries (24 % à 35 %), biscottes, craquelins (0,1 % à 17 %), pâte à pizza / pâte feuilletée (16 % à 61 %), gâteaux (12 % à 36 %) et dans les fritures : beignets, nuggets, frites, …

    Il est INTERDIT de nourrir les animaux dans les zoos.

    1. attention avec le % de génome en commun, une nouvelle branche de la génétique consiste à étudier l’influence de facteurs internes ou externes sur l’expression de nos gènes (ce qu’on appelle l’épigénétique). ce sont ces facteurs qui déterminent quels chapitres de notre encyclopédie vont être lus, et c’est cette lecture différentielle qui fait qu’à partir d’un ADN presque identique on obtienne des espèces avec des caractères plutot différents.
      Car à partir de là, on a aussi 60% d’ADN en commun avec la drosophile (petit moucheron des fruits) lol !
      Le % d’ADN en commun nous renseigne juste sur qui est plus proche parent de qui, donc pouvoir déterminer des liens de parenté plus ou moins étroits donc l’existence d’ancêtres communs récents ou anciens.

      Il ne fat pas oublier non plus que dans cet ADN, seule une infime partie est codante, le reste, encore plutot ignoré, est appelé “ADN poubelle” (jusqu’à ce que quelqu’un découvre un jour probablement une utilité insoupçonnée). Et dans cet ADN codant, nos gènes, il y a encore un épissage qui permet à partir d’un même gène découpé de plusieurs façons, d’obtenir parfois plusieurs 10aines de protéines aux fonctions différentes, en fonction de l’emplacement de la cellule dans le corps ou de la période de la vie…
      De quoi donner le vertige !
      On comprend alors que partager de l’ADN avec d’autres êtres vivants, n’est pas suffisant pour comprendre la complexité de la physiologie de caque espèce et aussi de chaque individu au sein d’une espèce…

      Pour les acides gras polyinsaturés, il a été démontré qu’ils devaient être associés à de bonnes sources de saturés pour être métabolisés dans le corps, donc éviter la mode des compléments ou poduits enrichis artificiellement (jambon, margarine) et continuer à trouver des aliments complets avec de bonnes associations (et jeter toutes les huiles raffinées très riche en omégas 6).

  18. L’homme préhistorique a certainement mangé de tout, parmi ce qu’il pouvait trouver pour survivre, très variable et très varié suivant les endroits et les saisons, surtout fruits, racines, insectes, poissons et viande rarement, car essayez de vous nourrir en chassant avec juste un pieu ou une lance. Depuis plus de 400 mille ans, voire plus du million d’années, il a été capable de disposer du feu et donc de cuire, ce qui a permis de faire grandir le cerveau des hommes.
    Nous n’avons jamais eu autant de quoi nous nourrir, aussi facilement qu’actuellement, et donc nous sommes faits pour stocker l’excès de nourriture pour survivre aux périodes de famines futures, ce qui nous a permis de survivre, mais qui nous fait grossir de trop, surtout ceux dont les ancêtres avaient beaucoup de peine à trouver leur nourriture. Regardez les arborigénes d’Australie, maigres avant contact avec l’ homme blanc et devenus obèses depuis, car très inadaptés à notre nourriture.
    La nutrition a tort de tout réduire au quantitatif, au bilan de chaque élément, en oubliant trop les synergies essentielles des aliments variés. Notre capacité à survivre nous permet de vivre avec toute sortes de nourriture, mais en vivant plus ou moins bien.
    Donc nous ne sommes pas adaptés pour manger beaucoup trop de viande, ni trop de céréales, que nous ne mangions que très peu, il y a plus de10000ans.
    Lisez le livre l’enquête Campbell par T C Campbell dans j’ai lu, bien être (10674), basée sur 40 ans de recherches, qui montre que nos maladies de la prospérité (cancer, infractus, AVC, diabète, etc.. ) sont dues à notre consommation de trop de protéines d’origine animale (viande, lait ), et il suffit de réduire fortement pour les éviter et vivre bien plus longtemps. La preuve indiscutable est visible partout, même parmi nos voisins, souvent trop bons vivants.

    1. @ Dereco:

      Je suis plutôt d’accord avec ton commentaire. L’excès de produits animaux, mais de mauvaise qualité et avec un mode de vie déplorable (alcool, tabagisme et sédentarité), n’est pas bon pour la santé. En revanche, pour nos amis les hommes préhistoriques, il faut les imaginer en tant que tribu, en tant que groupe capable de tendre des pièges, avec de nombreuses personnes. Peut-être qu’un pieu n’est pas grand chose, mais multiplie ce pieu par 10, plus des pierres projetées, des pièges et là tu changes la donne. C’est bien les capacités de socialité, de réflexion et de stratégie qui ont permis aux hommes de chasser bien avant les outils.

      Pour Campbell je suis plutôt d’accord, bien qu’une célèbre blogueuse anglo-saxonne ait fortement critiquée son étude. Voir Denise Minger danss SOS raw food.

      1. oui l’étude Campbell a des failles qui ont été démontées par plusieurs pairs depuis, donc ne pas tout prendre au pied de la lettre.

        Une chose est sure, c’est que nos ancêtres ne chassaient pas forcément pour trouver leur protéines, ils suivaient plutot les grands prédateurs et finissaient les restes, particulièrement la moelle des os, grâce à l’utilisation d’outils.

      2. Tu n’es pas la première personne à présenter cet argument mais je suis sceptique, j’ai des études paléo-anthropologiques sur les carcasses retrouvées avec des lances plantées, sur l’extinction de la mégafaune australienne par la chasse (cette mégafaune qui n’avait rien à voir avec nos animaux miniatures). Et tout montre que l’homme est un excellent chasseur et prédateur et n’a pas besoin d’être un charognard, même si il fait ça très bien aussi, ça me rappelle une vidéo de trois africains volant le butin de 2 lions en les faisant fuir (je n’exclus pas que ça puisse être un autre félin).

    2. Il y a quelque chose qu’on semble oublier pour la chasse. Si une antilope est plus rapide qu’un homme elle est beaucoup moins endurante, ça a été prouvé plusieurs fois, un marathonien a coursé une antilope, sans trop se presser, au bout de quelques temps l’antilope n’en pouvait plus et s’est laissée attraper sans aucune résistance. On dit souvent que l’homme préhistorique était meilleur que nous à la course, en force et en résistance, il est donc assez probable que la chasse n’était pas un gros problème, c’était une chasse à l’usure. (Mais assez d’accord, l’homme mangeait alors peu de viande et ne savait pas toujours la conserver efficacement -il y avait bien le fumage et dessèchement mais le résultat est aléatoire, surtout dans les pays chaud )

  19. j’ai lu ton article hier,
    et aujourd’hui, j’entend ça : http://www.franceinter.fr/video-nora-hamzawi-regime-paleo

    C’est désespérant, cette façon qu’on les journalistes/humoristes/média, de généraliser a tout va.
    ” pas de riz, pas d’alcool, pas de poulet …”
    Alors que le paléo convaincu mange du riz … complet,
    et du poulet : rarement mais de qualité.

    Bref, la dame, elle m’a agacée.
    Et pourtant, je ne mange pas paléo.

  20. Je peux lire de tres bons commentaires de toutes parts et chacun amene son idée sa vision son experience c’est tres plaisant. J’aimerais ajouter a tout cela un aspect qui n’a pas été évoqué (sauf erreur de ma part). Le crudivorisme et l’exces de végétaux n’est pas tres bon non plus a la santé. Certains ont fais de brefs rappels physiologique concernant la digestion dans l’intestin humain ou bovin par exemple. En effet l’homme n’a pas un tube digestif suffisament performant pour venir a bout de trop de fibres et d’anti-nutriments. Les végétaux en exces notament le cru favorise l’inflammation de la muqueuse intestinale a cause des facteurs anti-nutritionnels tel les lectines phytates ou encore inhibiteurs de trypsine et j’en passe. Si ce genre d’alimentation est maintenue trop longtemps on assiste alors comme l’a fais remarquer une blogueuse plus haut a des physiques de végétalien maigre faible carencés et fragiles. Un probleme de mal-absorbtion peu s’installer et engendrer des problemes de santés parfois assez lourds. Loin de moi l’idée de cracher sur ces styles de vie mais c’est vrai que ce sont des gens qui ont un besoin farouche de prouver la supériorité de leur mode d’alimentation. On entend aussi souvent “les betes ont une ame c’est trop cruel”. Mais les végétaux aussi ont une ame il n’y a qu’a observé un tournesol suivre le soleil tout au long de la journée. C’est bel et bien vivant.
    Etant étudiant je n’ai pas les moyens de manger de la viande tous les jours. Donc comme l’a écris Jérémy j’alterne jours végé et jours carnivore. Je me sens bien comme ca c’est un bon compromis je trouve. Je dis que si un mode d’alimentation nous convient nous rend heureux et nous permet de nous épanouir alors c’est parfait. Mais cela ne conviendra peut etre pas au voisin. Il faut savoir faire la part des choses et se remémorer qu’on n’a pas tous les memes métabolismes ni les memes caracteristiques physiologiques. Et gardons nous surtout de critiquer sans le moindre argument de valeur.
    Bonne soirée a tout le monde

  21. Pour la maman de Jérémy l’article est super bien car il me permets de réaliser qu’il est bien “en vie” -c’est pour rigoler- mais toutefois avec moins de verve que d’habitude
    l’article est gentillet -deviendrait on gentil à Paris àa m’étonnerait beaucoup!!-

    alors j’ai décidé une chose on est libre normalement donc on mange ce que l’on veut on suit son instinct par exemple : aujourd’ hui jeûne ainsi plus de soucis pour la journée demain par contre repas végétarien je reçois mon amie qui en autre est maitre Fen SHUi (nous en avons un réel besoin!) et je vais lui préparer de bons petits plats! après demain nous aurons surement n’importe quoi car avec les petits on mange de tout
    et néanmoins comme nous mangeons sainement cad gras lsucre mac do etc… on ne connait pas nous sommes loin d’être en surcharge d’ailleurs comme je vais encore me faire opérer ma chir. espérait un peu plus de graisse aie aie je vais avoir mal c’est la vie c’est ainsi

    quand à la Calédonie elle est morose depuis une semaine pluie vent pas de soleil temps frais
    combien nous sommes habitués à notre vie sereine chaude paléo et autre

    quand au tabac et je pense toujours à mon cher époux qui fume fume fume mon dernier cadeau la vaporette mais ce n’est pas la cigarette donc pour les vrais enragés des clops cad nos drogués! il va falloir inventer autre chose car ni la cigarette electronique et ni la fameuse vaporette ne peuvent rivaliser avec Winfield ou Malboro mon désespoir

    enfin bon repas à tout le monde avec un grand bonjour de Caledonie

    Monique de Plum

  22. MarcD a mis l’accent sur un point extrêmement important: l’endurance de l’homme.

    Je me suis mis à la course à pied il y a un peu plus d’un an et je peux vous dire que courir de grandes distances est très faciles. Là où au départ je stressais à l’idée de faire 15km, je me lance maintenant dans un trail de montagne de 60km dans quelques jours.

    Ceci est dû à notre système de sudation. Nous pouvons courir de très longues distances sans nous arrêter comme les animaux le font pour haleter. Ainsi, il semblerait que la chasse préhistorique s’articulait autour de plusieurs chasseurs coursant un gibier sur de longues distances. Le reportage “Born to run” met d’ailleurs en scène l’un ou le dernier peuple au monde à pratiquer cette chasse. De mémoire, il s’agit d’une antilope. Elle est obligé de s’arrêter car son corps est trop chaud. Elle doit donc évacuer cette chaleur par la gueule. Les chasseurs n’ont ainsi plus qu’à la “cueillir”.

    Croire que l’homme est végétarien par nature semble minimaliste. Il a certainement du manger de petites quantités de viandes, ceci du à la rareté.

  23. Bonjour, et merci pour tes articles fort intéressants.

    Je suis loin d’être d’accord sur tout, pour le blog dans son ensemble, mais j’apprécie toutefois la plupart de tes articles.

    Je dois dire que je ne suis pas foncièrement contre les recommandations “paléo” ni contre une alimentation modérée en glucides : j’ai pratiqué tout ça avec succès, et je demeure convaincu que le low carb est une bonne approche pour beaucoup de monde. Je vais laisser l’aspect paléo de côté pour le moment, car c’est un tout autre débat, mais permets moi de t’adresser quelques arguments critiques à propos des glucides. Le fait que le low carb marche ne prouve pas que les glucides sont mauvais dans l’absolu… ni même que de grosses quantités de sucres soient néfastes. Disons que dans le contexte occidental d’inactivité et de malbouffe la réduction des aliments riches en glucides est souvent salutaire, mais que ce n’est pas nécessairement parce qu’il y a réduction des glucides.

    Les gens qui passent au végétalisme constatent aussi souvent aussi d’énormes bénéfices, au moins pour un temps, mais c’est dû à tout sauf à la suppression systématique de tout aliment animal. Tout cela est dû au fait que modifier un paramètre (baisser les glucides, ou supprimer la viande) entraîne toute une cascade de modifications qui rend très délicate l’attribution de tout le mérite au “principe premier”.

    Au-delà de cette difficulté, il reste que même si la baisse des glucides peut en soi être bénéfique (ce dont je suis convaincu à bien des égards) cela n’entraîne pas que les sucres sont néfastes ni qu’une diète riche en sucre ne puisse aussi être parfaitement viable.

    Le postulat “diète riche en glucides” => mauvaise santé est manifestement erroné. D’un point de vue purement logique il suffit de trouver un seul contre-exemple pour prouver que cette implication est fausse… mais en fait il y en a plein ! On peut citer les légendaires Tarahumaras, avec leur diète à 75-80% de glucides, les fameux Kitavans qui flirtent avec les 70%, la quasi-totalité des populations des Blue Zones (connues pour leur extrème santé et longévité), et une palanquée de peuples d’Asie lorsqu’ils sont restés à leur diète traditionnelle. Donc clairement : NON, les glucides ne sont pas intrinsèquement néfastes. Cela étant posé, à l’inverse, il faut noter que ces faits ne montrent pas qu’une autre diète ne puisse pas être bonne.

    Bon, j’en viens à ce qui m’a fait réagir dans ton article, au point de me pousser à écrire cette réponse. Tu dis : “Nous n’avons qu’une seule arme physiologique pour dégrader les glucides exogènes qui viennent de notre alimentation. Le pancréas est le seul organe en charge de cette tâche, avec les relargages permanents d’insuline et de glucagon pour équilibrer notre glycémie, au quotidien. La présence d’amylase dans la salive participe à cette dégradation métabolique. En revanche, le corps humain possède 4 voies métaboliques différentes pour créer du sucre à partir d’autre chose que du sucre. C’est sous le terme barbare de néoglucogenèse que nous devinons aisément que nous sommes plus ou moins faits pour gérer des situations où l’environnement est pauvre en glucides.”

    C’est inexacte, mais aussi susceptible’autres interprétations.

    Lorsque tu parles de dégrader les glucides, je pense que tu veux parler d’en éliminer l’excès dans le sang. Tout d’abord, le pancréas n’est pas l’arme qui élimine les glucides (choix de terme intéressant dans ses sous-entendus). Le pancréas sécrète juste une hormone (l’insuline, comme tu l’indiques) qui va moduler un ensemble de mécanismes de l’organisme, au sein de chaque cellule/organe, et ce sont toutes ces cellules qui vont “éliminer” le sucre amené par le sang de tout un tas de manières : en le brûlant directement, en le consommant à des fins métaboliques non énergétiques, en le stockant sous forme de glycogène ou de lipides, ou en l’excrétant… ça fait pas mal de moyens de contrôler le flux de glucose. Surtout si on ajoute le fait que l’insuline impose aussi au foie de cesser de produire et de libérer du glucose (ce qu’il fait en quasi permanence).

    L’amylase pour sa part est l’opposé d’une arme contre le glucose, puisque son propos est justement de casser les molécules d’amidon… pour en rendre le glucose absorbable ! L’organisme se donne vachement de mal pour se procurer un supposé poison ;-)

    Reste le point d’interprétation. Le fait que l’organisme possède de multiples moyens de fabriquer du glucose montre à quel point ce sucre est essentiel à son bon fonctionnement (ce qui ne prouve pas pour autant qu’il en faille beaucoup ni nécessairement sous forme alimentaire). L’organisme a donc mis en place tous les mécanismes possibles pour s’assurer de ne jamais en manquer… et donc pas nécessairement parce qu’il s’est développé dans un milieu qui en était peu pourvu.
    On peut aussi dire que si l’organisme stocke relativement peu de glucose (juste de quoi tenir 24h environ, alors que les stocks de gras peuvent tenir des semaines) c’est “certainement” parce qu’il a évolué dans un milieu très riche en sucres. C’est une interprétation qui vaut autant que la tienne, c’est à dire pas grand-chose, car purement spéculative. Mais c’est très représentatif de cette tendance tout humaine à vouloir donner du sens aux choses, puis à confondre le sens donné avec la raison d’être intrinsèque.

    1. @Renaud: N’oublie pas que ici on parle de fruits qui sont surtout constitués de fructose, ils sont métabolisés en grande partie par le foie et pas par le pancréas. C’est le fructose artificiel et les divers sucres industriels qui épuisent le pancréas. D’ailleurs on ne constate pas de pic de glycémie dangereux avec les fruits (une connaissance infirmier a d’ailleurs analysé sa glycémie, il a bu 1,5L de jus de pamplemousse pressé, en 2H – 20 minutes après il était à 1,35g/L ce qui est une moyenne haute mais correcte, 1h après il était à 0,81g/l ). Le fruit tel quel aurait encore réduit le pic par ses fibres.

  24. Hello, je n’ai rien à apporter, juste à dire que je suis impressionné de la qualité de l’ensemble – article et commentaires. Perso je ne connais rien aux processus physique en question. Par contre je pense que ce qui a plus de valeur c’est l’observation directe des effets sur soi. Cela est plus juste, crée moins de confusion… Ça reste mon avis perso du moment.

    J’écris quelques articles sur mon blog sur la question paleo. Sinon mes impressions rapides : parfois trop de protéines c’est vraiment néfastes (ressenti au niveau du cerveau et des reins). Le gras ne posé aucun souci si on sait alterner les sources et natures (poisson, noix, viande, abats). Ça a une tendance à nous faire maigrir même sauf quand trop de glucides à côté mal réparties dans la journée et sans activité physique. Le régime paleo gagne vraiment à intégrer des glucides pour réguler quantité de processus internes, mais perso le fructose ne me réussi pas, surtout à haute dose, privilégier les patate douce, ou carotte, tous ces tubercules intéressantes et pas trop riches en glucides. Du moins la nature de leur glucide me semble largement mieux assimilée. Par contre si on mange principalement gras il faut nécessairement adapter sa consommation d’eau, de liquide. Pas forcément beaucoup d’eau. Mais bien sur si l’alimentation est très proteinée là j’adapte et bois plus d’eau. Bref je n’apporte peut être rien sur les grands principes si ce n’est une auto-analyse ou auto-observation. Et il y a tellement d’autres facteurs et de choses à dire et à nuancer que ce commentaire pourrait ne jamais finir.
    En espérant n’indigner personne par ma contribution de néophyte.

    Bonne journée!
    Du coup je pense lire plus souvent ton blog à l’avenir.
    Merci d’écrire et de réfléchir sur ces sujets qui me passionnent.

    http://cuisiner-en-toute-conscience.weebly.com/post/paleo-observations

  25. En fait le fructose en lui-même ne change rien à la glycémie (puisque c’est une mesure du glucose sanguin). Par contre, il peut la changer indirectement. D’autre part, l’association de glucose et de fructose, comme dans les fruits, a des effets favorables sur la recharge du glycogène, par exemple. Ce n’est pas noir ou blanc.

    D’une manière générale, le fructose à dose modérée ne pose pas de problème. C’est à dire à dose qu’on peut atteindre en mangeant des fruits dans leur état naturel. Si l’on commence à passer au jus, au sucre (saccharose = 50% glucose, 50% fructose), ou au sirop de glucose fructose il est facile de surconsommer.

    C’est là qu’est le problème. Pas dans le fructose chimique vs fructose naturel : une molécule de fructose reste une molécule de fructose… mais l’effet est radicalement différent quand ce fructose est accompagné de vitamines, de minéraux, et de fibres. Il y a déjà cette différence entre un Coke et un jus d’orange, mais elle devient abyssale si on la compare à l’orange : en fructose une canette de coca est équivalente à 6 ou 7 oranges !

    Le problème avec les aliments raffinés, c’est la facilité avec laquelle il nous permette de surconsommer des calories (densité calorique élevée, pouvoir rassasiant nul voir négatif) tout en n’apportant aucune nutrition. C’est une épée à double tranchant en somme.

    Sinon un truc dans ta réponse me tracasse : peux-tu me préciser par quel mécanisme le fructose épuiserait le pancréas ?

    1. “Sinon un truc dans ta réponse me tracasse : peux-tu me préciser par quel mécanisme le fructose épuiserait le pancréas ?” Le soucis du fructose chimique c’est qu’il n’a justement pas l’environnement adéquat pour sa bonne métabolisation (au sein du fruit ce qui représente un idéal, un peu moins dans un jus nous sommes d’accord).

      On peut aussi émettre l’idée, certes un peu exotique, du potentiel “vivant” (vibratoire) des aliments, le glucose de maïs (après tout un aliment assez peu apprécié des chercheurs hygiénistes) et le glucose “vivant” au sein du fruit. Plusieurs chercheurs impliquent d’ailleurs, à tort ou à raison, le fructose artificiel à diverses formes de cancers (dont celui du pancréas). Ref: http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=cancer-du-pancreas-fructose-alimenterait-les-cellules-cancereuses_20100817

      http://www.cancercenter.com/discussions/blog/understanding-the-link-between-fructose-and-pancreatic-cancer/

      (mais l’étude est bien entendu critiquée aussi par d’autres -comme toujours- http://boingboing.net/2010/08/08/nope-high-fructose-c.html )

      D’un autre côté, si en effet l’homme est bien armé pour métaboliser les sucres, il ne connait leur abondance (voire surabondance) que depuis seulement une 60e d’années (les années 50/60 marquent l’explosion des supermarchés, de la grande distribution et donc des fruits à volonté pendant et hors saison, l’exotisme des produits -l’arrivée des agrumes, des bananes, etc., mais aussi la junk food qui se propage), un changement si soudain met à rude épreuve notre adaptabilité et n’est pas sans conséquences.

      1. Le problème est typique avec le choix “orienté” d’études scientifiques prises hors contexte et sans considérer les études contradictoires. Une étude montre une certaine relation entre A et B dans un contexte hyper précis… l’université publie un communiqué de presse qui dit “on a trouvé un lien entre A et B”… la presse relaie l’info sous la forme “Attention, A cause B !”… et ensuite sur un blog donné ou vous relaie bien cette info en oubliant tout ce qui pourrait modérer la conclusion, car ça va dans le sens du poil paléo, végan ou autre du blogueur.

        Test deux premiers liens ont été écrits par des gens qui ont lu le même communiqué de presse. Le premier n’a même pas compris que quoi il était question, ne s’est pas relu et ne fait preuve d’aucun sens critique, relayant que “la consommation de fructose chez les humains a été multipliée par 1 000 entre 1970 et 1990″… poubelle !

        Le second article semble avoir été écrit par quelqu’un qui semble avoir compris ce qu’il lisait, et qui a même probablement poussé le vice jusqu’à aller lire l’étude. Lui cite correctement l’estimation de hausse qui est en fait de 1000 % (ce qui n’est qu’un moyen de forcer le trait terrificatoire d’une augmentation d’un “simple” facteur 10).

        Manger 10 fois plus de fructose qu’en 1970 n’est certainement pas anodin, je te le concède, mais tu vois certainement où je veux en venir pour ma part : attention à “ce qu’on dit” ! Surout si c’est la presse qui le dit, ou un blogueur ;-)

        L’article poursuit toutefois sur une pente glissante, tentant de comprendre le rôle néfaste du “fructose artificiel” par contraste au rôle positif du “fructose naturel”. Encore une fois, une molécule de fructose est une molécule de fructose, point. La différence ne vient pas de ce qu’un fructose serait différent de l’autre… elle vient de ce que dans un cas il est accompagné par d’autres toxiques, alors que dans l’autre il est accompagné de vitamines, de minéraux, d’antioxydants, de fibres…

        On lit aussi une tendance à incriminer le sirop de glucose-fructose, mais là encore c’est une boucémissérisation fallacieuse. Entendons-nous bien : je ne fais aucunement l’apologie de ce truc, mais se focaliser là dessus nous divertit du vrai problème. Le sirop en question est constitué de 55% de fructose et 45% de glucose (en réalité, il existe toute une gamme avec des ratios différents)… à comparer au 50/50% de notre bon vieux sucre de table : ce n’est pas si différent !

        Simplement, les HFCS (comme le sucre de table) ont envahi nos aliments, et le noeud du problème est là. Pas parce que le glucose, le fructose, ou leur combinaison est toxique. Non. Juste parce que ce sont des calories vides de nutrition, et des calories surajoutées, et des calories qui déplacent la consommation d’aliments nutritifs, et des calories utilisées pour accroître le désir d’un aliment. Au final on mange plus, plus de calories, mais moins de nutrition.

        Tu vois que finalement je te rejoins : c’est l’envahissement et l’excès récent de ces sucres (mais aussi des graisses, et de tous les produits raffinés) qui est bien problématique. Simplement, j’aime être précis et juste. Le fructose n’est pas un mal en soi. Le mal, c’est une alimentation industrielle peu nutritive conçue pour plaire et inciter à consommer plus. Il ne s’agit pas de consommer moins de fructose, il s’agit de consommer plus de vrais aliments, moins frankenbouffe…

        C’est sur ce message-là que je veux appuyer. Parce que sinon quand on aura une acceptation populaire assez large que le fructose est “poison”, les industriels vont nous sortir un substitut qui sera présenté comme miraculeux, mais ne sera guère mieux. Tourne ton regard du côté de la saga des édulcorants accouchant du petit dernier “stévia”, par exemple.

        Je termine par une illustration “de l’autre côté du spectre diététique” du genre de manipulation que j’ai un peu décortiqué ici : manger UN OEUF PAR SEMAINE AUGMENTE LE RISQUE DE DIABÈTE DE 76% ! Mais oui mon bon monsieur ! La preuve avec vidéo et tout et tout : http://www.care2.com/greenliving/avoid-eggs-to-help-avoid-diabetes.html
        C’est en anglais, mais si tu ne peux pas le lire rassure-toi : tu ne perds rien ! C’est juste aussi crédible que la diabolisation du fructose.

      2. « l’idée, certes un peu exotique, du potentiel “vivant” (vibratoire) des aliments, »

        Le potentiel « vivant » des aliments n’est pas une idée exotique. On peut appeler cela la valeur nutritionnelle des aliments.
        Les graines que l’on consomme sont vivantes puisqu’il suffit de les arroser pour qu’elles germent. Les graines germées sont des aliments de haute valeur nutritive. elles contiennent tous les métabolites indispensables au bon fonctionnement de l’organisme humain.

        L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et l’Organisation mondiale de la Santé (WHO) ont publié le 23 avril 2003 un rapport d’experts indépendants sur l’alimentation qui devrait servir de base pour élaborer une stratégie mondiale de lutte contre la charge croissante des maladies chroniques http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2003/pr32/fr/
        « Comme le rappelle le Dr Brundtland : “Nous savons depuis longtemps qu’une alimentation riche en graisses saturées, en sucre et en sel est mauvaise pour la santé. Or, dans le monde entier, nous consommons de plus en plus d’aliments riches en calories mais d’une FAIBLE VALEUR NUTRITIONNELLE, tout en devenant de plus en plus sédentaires. Tous ces facteurs, sans oublier le tabagisme, sont les principaux responsables de l’énorme recrudescence des maladies chroniques que nous constatons. »
        (Les experts indépendants de l’agriculture (FAO) ont traduit cela par manger 5 fruits et légumes par jour sans préciser que seuls les fruits et légumes de haute valeur nutritionnelle sont indispensables).

        Le métabolisme est l’ensemble des transformations moléculaires et énergétiques qui se déroulent de manière ininterrompue qui permettent le maintient et l’évolution d’un organisme vivant (cellule, organe, organisme, nous).
        http://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9tabolisme
        Les métabolites (les ingrédients) qui permettent ces transformations sont des composés organiques intermédiaires ou issu du métabolisme, appelés aussi substances vitalisantes ou micro nutriments ou nutriments indispensables à l’organisme, c’est à dire tout ce qui est utile pour notre organisme dans ce qu’on mange et qui nous permet de rester VIVANT.
        Qu’on le veuille ou non, nous faisons partie d’une chaîne alimentaire dans un écosystème et au final nous serviront à l’alimentation des vers et autres microorganismes.
        On est ce qu’on mange. You are what you eat.

        Les métabolites ou substances indispensables pour l’organisme ne sont présentes que dans les aliments non dénaturés (les aliments « vivants »).
        Les aliments non dénaturés ne peuvent être que des aliments crus, frais ou séchés à basse température 45°C maximum (au soleil), récoltés ou cueillis à maturité, de variétés naturelles, non dégénérées, non clonées ou modifiées génétiquement et poussant ou cultivés dans un environnement naturel, sain et non pollué.

        Les métabolites ou substances vitalisantes sont les acides gras polyinsaturés, les vitamines, les enzymes, les oligoéléments… Toutes ces substances sont détruites par la chaleur dès 45°C (60°C pour certaines vitamines) et réagissent instantanément avec l’eau et l’air.

        Ces métabolites ou substances vitalisantes sont indispensables au métabolisme, à l’alimentation humaine et sont totalement absents de l’alimentation industrielle.

        Il est indispensable de manger des aliments crus non dénaturés à chaque repas, mais il n’est pas nécessaire d’être crudivore pour autant. On mange ce qui nous convient. Dans notre pays à notre époque on a la possibilité de choisir son alimentation.

  26. un petit détail sur les molécules : elles existent TOUTES sous 2 versions, D ou L (l’une est la symétrique de l’autre, comme le reflet dans le miroir), ce sont des énantiomères.
    Et donc la forme D ou L peuvent avoir soit des effets physiologiques différents (exemple avec la phénylalanine ) soit, une seule forme est active l’autre non (exemple la vitamine C), soit l’une a un effet positif l’autre un effet délétère (exemple la L-dopa est un traitement contre parkinson alors que la D-dopa est toxique)
    Dans la nature, il n’y a qu’une seule version présente, alors qu’en labo, on obtient toujours un mélange racémique (moitié moitié), on comprend alors l’impact qui peut être très grave. Aujourd’hui, des scientifiques (prix de Nobel de chimie en 2001) ont réglé ce problème en réalisant des synthèses asymétriques (pour n’obtenir qu’une seule forme) mais on se doute que des labos, peu scrupuleux préfèrent faire des économies et continuer à vendre des produits au mieux sans effet au pire avec les effets inverses.
    Ca donne alors des effets secondaires gravissimes (exemple du médiator).
    Donc non, une molécule de fructose n’est pas toujours une molécule de fructose. Dans la nature, c’est le D-fructose qui est synthétisé. Quels sont alors les effets du L-fructose sur l’organisme ?

    Je rejoins ce qui a été dit plus haut. Les concentrations en sucre n’ont jamais été aussi élevées et les transformations (produits de synthèse, raffinage) produisent des molécules que le corps ne reconnait pas et ne sait pas forcément métaboliser.

    Le fait que nous puissions métaboliser rapidement le sucre ne signifie pas que nous avons toujours baigné dedans ! Nous descendons d’une lignée de frugivores (étude des dents) mais qui remonte à plusieurs millions d’années, époque à laquelle le sucre était très faiblement concentré dans les fruits sauvages. Une branche d’omnivores s’est détachée (chimpanzés et nous-mêmes) depuis, grâce à certaines innovations (protéases permettant de digérer la viande et perte de la capacité à synthétiser la B12, la viande possédant toutes les vitamines, sauf la C). Il est logique de penser que notre environnement a toujours apporté ces 2 vitamines à l’année, peut-être en fractionné selon les saisons.

    Il n’existe AUCUN animal capable de métaboliser autant de sucre concentré. L’insuline est une alarme pour protéger l’organisme (vaisseaux sanguins, neurones, l’Alzheimer est appelé diabète de type 3 ) des dommages du sucre : la glycémie est un paramètre sous haute sécurité et notre gardien, le pancréas finit par rendre l’âme un jour, complètement dépassé.

    1. Tu as parfaitement raison Mag, mais je ne suis pas sur que la distinction soit vraiment pertinente ici. Dans le cas de molécules complexes on constate effectivement souvent des “capacités fonctionnelles” différentes, mais je n’ai pas connaissance d’études montrant réellement un effet métabolique différent des énantiomères pour les monosaccharides (autre qu’éventuellement une incapacité à métaboliser rendant le sucre tout simplement inutilisable). Cela dit, mes cours de biochimie remontent à pas mal d’années.

      Je n’ai pas non plus d’infos concrètes sur la proportion d’isomères L et D dans le HFCS.

      Je suis TRÈS preneur si tu as des éléments sérieux (textes de référence en biochimie, ou étude fiable) étayant la toxicité du l-fructose, ou documentant la proportion de cet isomère dans le HFCS. Pour le coup, ça me donnerait un bon argument pour rejeter le fructose “synthétique”… et je suis preneur !

      Mais pour le moment je reste sur ma position, pas très éloignée de la tienne, qui est qu’on n’a pas besoin d’invoquer une hypothétique (à mon sens, avec les éléments dont je dispose pour le moment) toxicité intrinsèque : de toute manière en consomme trop, du fait de l’ajout des formes raffinées, et qu’il vaudrait mieux manger de vrais aliments.

      1. je n’ai pas encore trouvé d’infos sur les polysaccharides énantiomères, c’est juste une piste. D’ailleurs c’est une découverte assez récente de s effets différentiels des énantiomères, donc on trouve plutot des sources sur les acides aminés. Pour le reste, faudra patienter…

        J’applique le principe de précaution : je rejette toute nourriture ou matière 1ère transformée de façon industrielle (filtration, raffinage, purification, synthèse, hydrogénation, pasteurisation…la liste est longue, micro-ondes, glycation etc…) tout simplement parce que nos enzymes ne connaissent pas certaines formes obtenues par ces procédés. Les maladies auto-immunes en sont un exemple, on connait quelques coupables comme le gluten et la caséine, on peut extrapoler en pensant qu’il y aura ce genre de rejet avec un tas d’autres transformations.

        Tout comme de nombreux produits synthétiques, BPA, pesticides et tous ceux non détectés qui agissent encore dans l’ombre, sont des oestrogènes-like (perturbateurs endocriniens qui miment certaines actions de nos hormones, la pilule contraceptive, encore un terrible exemple d’une molécule synthétique aux propriétés différentes de son modèle naturel, cancérigène avéré), avec pour conséquence des maux féminins aggravés, une féminisation des hommes, de certaines espèces dans la nature contaminée par nos eaux d’égouts, les cancers hormonaux dépendants (prostate, sein, utérus) en augmentation exponentielle. Ces hormones agissent à de nombreux niveaux de notre métabolisme.

        Je m’écarte du sucre, mais pas tant que ça car l’industrie agro utilise tout un arsenal chimique de conservateurs, acidifiants, stabilisants etc…donc avant de pouvoir isoler les coupables, mieux vaut rester loin de cette merde.
        Ce qui rejoint ce que j’explique un peu plus haut sur l’épigénétique, certains de ces facteurs environnementaux peuvent même interagir avec notre ADN et modifier l’expression de certains gènes, l’Homme apprenti-sorcier court à sa perte.

        Donc je partage ta conclusion : règle n°1 = pas de produits modifiés !

        et je rajoute ma règle n°2 = éviter ou ne pas abuser des produits naturels qu’on ne trouvait pas avant l’intervention de l’homme (lait, céréales riches en gluten, noix en trop grande quantité, fruits trop sucrés, viande d’animaux nourris aux céréales…)

  27. Tu n’es pas la première personne à présenter cet argument mais je suis sceptique, j’ai des études paléo-anthropologiques sur les carcasses retrouvées avec des lances plantées, sur l’extinction de la mégafaune australienne par la chasse (cette mégafaune qui n’avait rien à voir avec nos animaux miniatures). Et tout montre que l’homme est un excellent chasseur et prédateur et n’a pas besoin d’être un charognard, même si il fait ça très bien aussi, ça me rappelle une vidéo de trois africains volant le butin de 2 lions en les faisant fuir (je n’exclus pas que ça puisse être un autre félin).

  28. Je ne comprends pas qu’encore aujourd’hui, on diabolise les graisses au profit de toujours plus de glucides INUTILES à 99% des gens !
    Sans rire, évidement, les graisses issues d’animaux élevés en batterie ont un profil peu intéressant voir même destructeur, mais les fondements du paléo se basent sur des viandes labélisées voir bio/élevées en nature, rien à voir avec le purin du rayon boucherie !
    Autre chose, une alimentation paléo n’est pas figée dans le marbre, on peut totalement avoir un apport en lipides et protéines élevé sans se gaver de viande rouge.
    Merci Jérémy pour cette plaidoirie paléo :)
    Romain

  29. Bonjour,

    Merci pour cet article intéressant, comme toujours sur ce blog !
    Finalement, j’ai l’impression que depuis que nous vivons dans une société d’abondance alimentaire, avec les nombreux problèmes que cela pose (industrialisation), nous ne savons plus quoi manger et nous finissons par tomber dans les extrêmes : paélo, crudivorisme-frugivorisme, végétalisme… J’ai été moi-même végétarienne, puis végétalienne, puis frugivore… Aujourd’hui je pense (mais ce n’est là que mon humble opinion) que la voie “juste” est peut-être celle du juste milieu, comme souvent, ce que je commence à appliquer grâce à la médecine traditionnelle chinoise et à l’ayurvéda, qui permettent aussi de sortir d’une vision purement chimique de l’alimentation au profit d’une vision plus globale de l’être humain et de son environnement.

  30. J’ai lu aussi cet article et il m’a aussi surpris, notamment à propos du gras et du sucre. Comme on le sait, le sucre constitue une menace directe pour le corps quand il dépasse un certain taux dans le sang. Le pancréas est là d’ailleurs pour y veiller.
    Gaëtan

  31. Article super intéressant, comme d’habitude Jérémy (j’adooore ta façon d’écrire avec ce côté décalé, mêlant vérités et humour).
    Merci à toi.
    Je viens de terminer la lecture des commentaires, passionnés, passionnants !
    Mais bon … là … je me fais toute petite parce que pas scientifique pour 2 sous, ni même 1 …
    je sais pertinemment que je ne tiendrai(s) pas “la route” ^^
    mais envie d’intervenir quand même sur plusieurs points :
    – quelqu’un a parlé du tofu …
    que je sache le tofu est fabriqué à partir de soja, non ? rhoooo
    y aurait pas comme un petit problème là ?
    si je commets une erreur, merci à celui ou celle qui m’expliquera, voudra bien me répondre …
    – ensuite, si je ne suis pas “adepte” de tel ou tel “régime”, je me rends compte que, au final, et sans en être forcément consciente, j’ai un peu tout testé !
    n’est-ce pas ce qu’on appelle l’instinctothérapie ?
    je mange ce qui m’attire parce que (je suppose) mon corps en a besoin ?
    j’abrège … j’attends aussi vos réactions …
    – et la viande ?
    je l’ai supprimée d’office pour moi et toute ma famille pendant des années puisque céréales + légumineuses = protéines, point barre, pas besoin de manger de viande !
    hors de question de manger des cadavres !!!! beurk et … pauvres bêtes !!!
    ça a râlé dans la maison et, avec le recul, je comprends …
    je ne pense pas être idiote :
    je lis ++, me renseigne, essaie de faire la part des choses etc …
    mais, cavalière que je suis, je sais que les races de chevaux dits “lourds”, utiles aux travaux de la ferme à une époque pas si lointaine, n’existeraient plus maintenant s’il n’y avait pas eu de mangeurs de viande !
    (au choix ? tout mais pas “ça” par pitié !!!)
    eh oui, peu (trop peu) de personnes en parlent mais c’est aussi une vérité !
    vous m’estimerez peut-être hors sujet (excusez-m’en si vous le pensez)
    j’exprime ce que j’ai sur le cœur après avoir lu ce post et vos réactions à tous.
    @ plus

    1. Votre raisonnement et votre comportement par rapport à votre famille est complètement inconscient, si l’apport en viande n’était qu’un apport en protéines, la nutrition serait un jeu d’enfant.

      Vous prétendez ne pas tenir la route et c’est bien pire que ça, vous faites un raccourci à 2 francs comme si c’était une vérité avec votre “point barre”.

      La viande est un ensemble de molécules, de nutriments essentiels et autres. Vitamines, oligo-éléments, minéraux, macronutriments (dont les protéines). Avec pour certains types de nutriments une impossibilité de substitution par vos céréales et vos légumineuses.

      1. je pensais, peut-être naïvement ?, que chacun pouvait exprimer ici son opinion, son expérience sans recevoir en retour les foudres de certains lecteurs …
        c’est loin d’être le cas avec vous Olivier Ramirez !
        Vous me jugez inconsciente ?
        Et pourquoi pas Mère indigne tant que vous y êtes ?
        Quand j’écris : “je ne tiens pas la route”, il s’agit de mes oublis de références à l’époque où j’adhérais à fond au régime végétarien.
        Je ne vais et ne veux pas vous raconter ma vie de femme et Mère dont vous n’aurez que faire je suppose …
        pourtant, il me fut difficile de gérer des menus pour un homme (mon ex-mari) qui ne voulait pratiquement manger que de la viande ! (eh oui !!!) et proposer à nos enfants autre chose que le steak-frites dont ils raffolaient forcément !
        Ils préféraient même la purée mous..ne à la mienne, des patates sorties juste du potager et du lait frais du matin …
        Si j’ai “privé” ma famille de viande pendant un temps, PERSONNE n’en a été malade !!
        Le potager nous fournissait à gogo (je n’ai jamais vu des courgettes aussi grosses que je coupais en 2 et, avec un peu de beurre de la ferme bio à côté, on se régalait !)
        Chacun de mes fils gérait son lopin de terre et c’était à qui récolterait la plus belle tomate ou autre …

      2. Désolé si ma réponse ne vous semble pas très courtoise mais je ne fais que répondre à votre demande :

        “si je commets une erreur, merci à celui ou celle qui m’expliquera, voudra bien me répondre…”

        Je trouve ma réponse est proportionnelle à vos propos. Supprimer la viande à toute sa famille “pendant des années” sous prétexte que les céréales et les légumineuses sont un apport en protéines, je me répète mais c’est de l’inconscience.

        Et peu importe que ça soit dur à avaler.

        Excusez moi alors de vous lire lorsque vous écrivez ceci :

        “Mais bon … là … je me fais toute petite parce que pas scientifique pour 2 sous, ni même 1 … je sais pertinemment que je ne tiendrai(s) pas « la route » ^^ mais envie d’intervenir quand même sur plusieurs points : ”

        Autre oubli de ma part lorsque vous parlez d’instinctothérapie c’est un concept qui n’est pas valable, les nombreuses carences alimentaires dont nous sommes capables de souffrir nous le montre, hormis la faim et la soif, on a envie de manger, du foie, des lentilles, de la laitue, des épinards ou des brocolis par exemple parce qu’on manque de vitamine B9.

        Sinon mon corps et celui de beaucoup de gens aurait besoin de pâtisseries, de pizzas, hamburgers et autres saloperies.

      3. j’en finirai avec cette précision : si j’ai supprimé un temps la viande de nos assiettes les œufs de la ferme bio à côté de chez nous et les poissons tout frais pêchés en mer par nos soins (nous prenions le bateau et lancions nos lignes) agrémentaient les menus (maquereaux par exemple). Quand la mer était basse, nous ramassions des coquillages, parfois même des homards ! des coquilles st jacques etc …
        Quelque chose à “redire”, à critiquer Olivier ?
        Il me semble que se nourrir exclusivement de végétaux serait beaucoup plus néfaste à la santé non ?

  32. Bonsoir,

    Alors si je peux me permettre, je t’invite vivement à lire le livre “l’enquête campbell” de T. Colin Campbell, qui est très intéressant et qui parle justement du lien bien réel qui existe entre maladies et protéines animales (de bonnes qualités ou non!). Ce Mr est biochimiste et professeur au département de biochimie nutritionnelle de l’université de Cornell aux Etats-Unis. Il a grandi dans une ferme où son père élevait des vaches (et d’autre animaux je crois). Il était sûr que la viande de qualité était parfaitement bonne pour nous, c’était quelque chose d’ancré en lui. Il a donc commencer à faire des recherche dans le but de prouver et de démontrer que la viande de qualité était bonne pr la santé de l’homme.Il a finalement découvert tout l’inverse. Puis une étude indienne a confirmé ces mêmes résultats qu’il a souhaité approfondir (avec ses élèves et d’autres personnes très sérieuses et compétentes dont je ne citerais pas les noms car la tout de suite j’ai pas fait de liste tu t’en doute mais évidemment tu trouveras toutes ces infos dans le livre).

    Bref je ne vais pas rentrer dans tous les détails du livre ça serait trop long évidemment mais voilà toi qui est avide d’informations sur le rapport entre l’alimentation et la santé ça devrait grandement t’intéresser et faire tomber pas mal d’idées reçues à propos des protéines animales.

    Je trouve dommage de faire de tels articles alors qu’au final tu n’as pas toutes les connaissances nécessaires pour pourvoir contredire de tels choses. Ne voit aucune agression dans mes propos c’est juste que ça te décrédibilise, même si je pense que tu fais ce blog avec beaucoup de convictions et d’envie d’ouvrir les yeux sur ce qui est bon ou pas pr l’homme et sa santé.

    Ah oui, dernière chose, peut être que tu ne connais pas également Corinne Gouget, une française qui dénonce l’industrie agro-alimentaire et ses poisons (bon la je ne t’apprends rien du tout hein), elle parle également de la viande, elle a pleins de vidéos sur youtube.

    1. lol, je pense qu’on connait tous ici le rapport Campbell, c’est un grand classique…

      Mais si tu veux aiguiser ton esprit critique, voici du grain à moudre concernant ce rapport, tu risques d’être déçu…

      http://clairetlipide.wordpress.com/traductions/critique-du-rapport-campbell-par-denise-minger/

      http://forums.futura-sciences.com/traitement-origine-cancer/466274-rapport-campbell-decouverte-majeure-manipulation-de-donnees-scientifiques.html

      Je te rassure, je mange paléo mais je respecte les animaux, je suis complètement anti production industrielle, je ne fais vivre que des élevages bio de plein air. J’aimerais pouvoir m’en passer mais mon corps a parlé après des années de végé…
      Un paléo n’est pas un viandard, mon régime est 60% de végétaux, 15% d’animaux (plus d’oeufs que de viande) et 25% de gras minimum.
      En pratiquant le jeune intermittent, je réduis aussi ma consommation totale.
      Je considère que mon impact sur l’environnement (et les animaux sauvages du coup) est bien MOINS important que celui d’un végé qui consomme du soja et des céréales issus de l’agriculture intensive produite à l’étranger (et oui, derrière le végé, il y a tout un lobby en train de se créer qui surfe sur la tendance et qui a vite capté le filon).

  33. @France19

    «l’animal doit avoir été nourri cru et avoir eu accès à des aliments non-transformés»

    C’est exactement de cette manière que l’homme primitif se nourrissait et que l’homme (et la femme) actuel devrait encore se nourrir.

    Or l’industrie agroalimentaire ne produit plus que des aliments cuits, transformés, totalement inertes qui se conservent presque indéfiniment et entièrement dépourvu des métabolites ou micronutriments indispensables aux organismes vivants tels que les cellules de notre corps.

    Par exemple dans un grain de blé, il y a un minuscule germe qui contient tous les vitamines, enzymes, oligoéléments, acides gras polyinsaturés,… qui permettent de transformer le glucose stocké sous forme d’amidon dans l’amande farineuse du grain de blé, en une jeune pousse de blé.
    Les cellules du corps humain ont besoin de ces mêmes micronutriments ou métabolites pour effectuer toutes les transformations qui leurs permettent de rester vivantes.

    Les « céréales » actuelles ne contiennent aucun de ces métabolites qui ne se conservent pas et sont détruits par la cuisson.

    Les esquimaux et les marins consommaient de la viande et du poisson séchés à température ambiante. Le séchage des aliments à basse température conserve toutes les qualités nutritionnelles des aliments.

    La cuisson et la transformation de la viande détruit tous les métabolites, toutes les qualités nutritionnelles de la viande. La viande que nous consommons est un aliment de faible valeur nutritionnelle sans aucun rapport avec la viande que mangeait les esquimaux ou la viande que pouvaient manger les hommes primitifs.

    Les aliments cuits, transformés, extraits, dénaturés ne sont destinés qu’à améliorer la santé financière de ceux qui les produisent et sont inutiles à l’alimentation humaine et consommés en excès, à grand renfort de publicité et de publications fallacieuses sous une couverture scientifique (publiées par des scientifiques et experts parfaitement crédibles).

  34. J’adore le ‘””L’Homme partage 99% de son patrimoine génétique avec celui des grands singes, or, ces grands singes sont frugivores””

    L’homme partage 1/4 de son ADN avec le mais, pour autant il n’est pas conseillier de ce plantée les pieds dans le sol à attendre la pluie.

    Il existe une espèce de vers plats qui à 2% ADN qui diffère du n’autre, pour autant je me vois me remuer sur un cadavre et me régalée de caca.

  35. Haha, tout à fait d’accord @GhostWolf. D’autant plus que l’homme partage quelques 95% de ses gènes avec le cochon, alors quel mode d’alimentation préconiser dans ce cas…?

    Trêve de plaisanteries. Je n’ai pas de partie pris car mon régime alimentaire repose sur les recommandations de Seignalet – j’ai une maladie autoimmune – donc très proche du Paléo, et plutôt Low carb High fat “végétale”. Car je déteste la viande, par dégoût, et de ce fait, je me sens aussi proche des végétariens même si je mange des fruits de mer souvent et du poisson aussi.

    Mais faire l’apolnogie d’une alimentation la plus riche en glucide possible, sans faire la part entre glucides simples et complexes, sans parler d’IG et insuline, c’est tout simplement criminel car le sucre nourrit le cancer, le sucre est pro-inflammatoire, le sucre rend gros. Perso, je connais peu de végé, mais l’une des plus engagées est aussi très grosse : oui car manger des céréales, souvent raffinées, à longueur de journée, mais aussi faire une orgie de fruits tous les jours, ça rend gros = diabète, obésité etc.

    Bref : mangez d’abord des légumes (des vrais hein, pas des patates!).
    Pour le reste, la seule et véritable clé reste la modération en tout.

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