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2 semaines plus tôt, j’étais sur mon ordinateur portable entouré d’amis pour participer à des batailles sanguinaires virtuelles, quand l’un de mes amis me signale la parution d’un article sur le jeûne dans le très célèbre journal Le Monde (en me faisant croire que j’y étais cité au passage, le fourbe).

Après la lecture de cet article, intitulé « Le jeûne, en vogue mais controversé, est-il si bon pour la santé ? », je suis finalement heureux de ne pas avoir été cité. Explications.

Le corps médical français contre le jeûne ?

Dans cet article signé de la journaliste Angela Bolis, nous apprenons que le corps médical français, représenté par un médecin et un nutritionniste, ne « croît guère aux vertus du jeûne ».

D’après notre journaliste du Monde, toute personne qui se soumet à un jeûne sur plusieurs jours (jusqu’à 7 jours) souffrira de « nausées, maux de tête et de ventre, crampes, essoufflements, palpitations […] » allant même jusqu’à l’évanouissement au bout de 2 à 3 jours nous dit-elle.

La journaliste a sollicité le Dr Laurence Plumey, un médecin nutritionniste, pour donner son avis sur le bienfondé d’un jeûne, thérapeutique ou non (intermittent ?). Le docteur est catégorique :

c’est une hérésie.

Mme Plumey considère que « le corps humain est conçu pour recevoir de la nourriture toutes les quatre heures » et qu’il faut privilégier « le bon sens alimentaire, la constance, l’équilibre ».

La 2ème personne contactée par Mme Bolis pour écrire cet article est M. Daniel Tomé, qualifié de « nutritionniste à l’INRA ».

M. Tomé, comme Mme Plumey, n’est pas franchement pour le jeûne, il pense d’ailleurs que cette pratique apporte des risques de carences et possède la « fâcheuse tendance à provoquer l'”effet yo-yo” ». Il conclut que « les bienfaits du jeûne peuvent en effet tout simplement s’expliquer par la perte de poids occasionnée », un « bienfaits de courte durée » nous rappelle le nutritionniste.

Pour résumer, d’après notre journaliste et les professionnels contactés, le jeûne rendrait malade (au moins au moment de sa réalisation), avec des maux de ventre ou de tête et même des évanouissements. Celui-ci serait également contre nature car l’Homme est conçu pour manger toutes les 4 heures, et finalement, il ne permettrait que de perdre du poids avec un effet « yo-yo » en bout de course !

Qu’en est-il réellement de cette question de jeûne ? Qui sont ces professionnels contactés par la journaliste ? Ont-ils des connaissances sur le jeûne, ces bienfaits et ces contraintes ? Faut-il réellement manger toutes les 4 heures ?

On va creuser un peu plus que M. Bolis, du moins, on va essayer.

…Réponse à l’article du Monde sur le jeûne…

L’article du Monde apparait vraisemblablement à sens unique. Les deux professionnels sollicités, et même la journaliste, n’apportent aucun élément positif sur le jeûne. Le billet d’aujourd’hui vise à défendre cette pratique très ancienne, à la défendre contre les idées reçues et les attaques sans réelles fondement.

1er Point : L’avis d’un seul médecin reflète celui du corps médical

Je vous le rappelle, « globalement, le corps médical ne croit guère aux vertus du jeûne », d’après notre journaliste du Monde. Dans notre situation, le corps médical mentionné est représenté par un médecin nutritionniste et un nutritionniste de l’INRA.

Un nutritionniste à l’INRA ? Vraiment ? Le terme nutritionniste et INRA (pour l’Institut National de la Recherche Agronomique) dans la même phrase pourrait en faire sourire plus d’un, car l’INRA est à vocation scientifique tandis que le nutritionniste est plutôt à vocation médical.

Malheureusement pour la journaliste du Monde, le terme de « nutritionniste » est contrôlé par la législation, et n’existe pas sous cette forme seule. En France il est impossible de détenir le titre de nutritionniste, seuls les médecins qui ont suivi une formation supplémentaire en nutrition (comme Mme Plumey) peuvent jouir du titre de « médecin nutritionniste ».

De façon plus général, les diététiciens sont aujourd’hui appelés diététiciens nutritionnistes, et jamais l’un sans l’autre !

Pour revenir sur notre « nutritionniste de l’INRA », l’Agence européenne de la sécurité alimentaire (EFSA) mentionne officiellement le parcours professionnel de M. Tomé, et ne met à aucun moment en évidence l’obtention d’un diplôme de diététicien nutritionniste, ou un parcours de médecin suivi d’une formation en diététique.

M. Tomé est en réalité un scientifique, il est le directeur d’une d’unité de recherche à l’INRA (Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire). Même si les recherches de M. Tomé peuvent avoir des implications dans le domaine médical, il n’est ni nutritionniste, ni médecin et n’appartient donc pas au corps médical.

Finalement, le corps médical mentionné par Angela Boris n’est représenté que par un seul médecin nutritionniste, et en matière de représentativité, on fait tout de même mieux.

2ème Point : Il faut manger toutes les 4 heures

Voici l’affirmation du médecin nutritionniste la plus intrigante dans cet article sur le jeûne. Nous avons l’impression ici qu’il faut absolument désintégrer l’idée de sauter des repas, ou de ne pas manger, car comme notre organisme serait fait pour manger toutes les 4 heures, il faudrait donc lui donner à manger toutes les 4 heures.

Si vous prenez votre petit-déjeuner à 7h du matin, votre prochain repas devrait se situer aux alentours de 11h. Toujours selon ce schéma, vous devriez manger à 15h (un goûter en somme) puis à 19h le soir. Si vous avez le malheur de vous coucher tard, un 5ème repas peut être envisagé à 23h juste avant de dormir.

J’ai eu l’occasion d’échanger quelques emails avec M. Plumey à propos de sa position dans l’article du Monde. Dans cet échange, très courtois et intéressant, M. Plumey m’explique pourquoi il faudrait manger toutes les 4 heures, et tiens le même discours que dans l’article du Monde.

Mais je me pose réellement la question…doit-on réellement manger toutes les 4 heures ou dès que notre ventre « grogne » ?

Non. Les évidences psychologiques.

Les progrès de l’agroalimentaire, dans la texture et le goût des aliments, mais également les progrès du marketing, avec des publicités toujours mieux ciblées et mieux conçues, participent à générer une « faim » psychologique omniprésente.

Aujourd’hui, il est bien difficile de faire la différence entre une vraie faim physiologique, le cri des cellules de notre corps, avec une faim psychologique, le cri des cellules de notre cerveau pour obtenir leur « shoot » quotidien.

La publicité participe activement à nous montrer en permanence les produits les plus attractifs (généralement les plus sucrés, salés, gras ou industriels) pour nous créer une envie de manger. Le chercheur américain Brian Wansik a démontré par le passé que le simple fait de voir (et d’en avoir accès) des sucreries déclenchent des fringales et augmentent dramatiquement le nombre de calories ingérées [1].

Il suffit de se promener dans la rue le matin, et d’humer les émanations idylliques des boulangeries pour avoir faim, même après avoir pris un petit-déjeuner (ces odeurs peuvent malgré tout en repousser certains).

Il est donc évident qu’à notre époque, nos sens n’ont jamais été autant sollicités, et agressés pour tenter de nous faire succomber à chaque instant. Rare sont donc les personnes qui parviennent à faire la différence entre une vraie faim physiologique (le besoin de manger) et une faim psychologique, induit par notre environnement.

Non. Les évidences biologiques

Est-ce que la science plaide en faveur d’une multitude de repas ou pas ? Justement, cela tombe bien car j’ai récemment critiqué une étude épidémiologique publiée par l’école de santé publique de Harvard qui s’est intéressée à la fréquence des crises cardiaques et la fréquence des prises alimentaires [2] (voire la note n°1 en bas de page).

Dans ce papier, les scientifiques n’ont pas pu établir de différence entre les risques de maladies coronariennes et la fréquence des repas, allant de 1 à 2 repas par jour à plus de 6. Autrement dit, manger entre 1 à 2 fois par jour ne changerait rien que de manger 4,5 ou 6 fois par jour pour la santé cardiovasculaire.

D’ailleurs les professionnels de la musculation avertis affrontent régulièrement ce mythe des multiples repas par jour censés maintenir un fort métabolisme. Ils citent fréquemment une méta-analyse datant de 1997 qui affirme que les études sérieuses et indépendantes sur ce sujet ne montrent aucun effet sur le métabolisme du nombre de repas pris dans la journée [3]

Conclusions et recommandations

Il est plutôt regrettable de voir dans l’article du Monde une seule position anti-jeûne de certains professionnels de la santé et du monde scientifique. Même si les longs jeûnes ne sont pas discutés en détail sur ce blog, nous défendons activement le jeûne intermittent (de 16h à 24h de jeûne, parfois plus) qui présente de nombreux avantages sur la santé.

L’article du Monde fait selon moi un terrible amalgame entre les jeûnes thérapeutiques commerciaux, à tendance spirituelles, avec les jeûnes alternatifs (intermittent ou non) qui se basent sur de la science, et de l’expérience. J’ai bien peur que les lecteurs de cet article classent, à tords, les jeûnes dans leur globalité dans la catégorie mystique et dangereux.

Et pourtant, au cours de mes recherches sur le jeûne et de mes expérimentations, une forme particulière (intermittente) présente de nombreux avantages, tant au niveau physiologique, cérébrale que corporel.

L’article du Monde vous parait-il objectif et juste ?


Note et références

Note 1. La critique de l’étude de Harvard est disponible ici. Cette critique démontre que les modèles complets des scientifiques ne mettent pas évidence un rôle protecteur des petits-déjeuner sur la fréquence des crises cardiaques.

1. Wansink, B., J.E. Painter, and Y.-K. Lee, The office candy dish: proximity’s influence on estimated and actual consumption. International Journal of Obesity, 2006. 30(5): p. 871-875.

2. Tucker, K.L., et al., Effects of beer, wine, and liquor intakes on bone mineral density in older men and women. The American Journal of Clinical Nutrition, 2009. 89(4): p. 1188-1196.

3. Bland, R.G. and L. Desutter-Grandcolas, An annotated list of Orthoptera from St Eustatius and Saba, Dutch West Indies, with descriptions of two new cricket species (Trigonidiidae, Mogoplistidae). Journal of Orthoptera Research, 2003. 12(2): p. 115-126.

 

 

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44 commentaires
  1. C’est vraiment d’la merde ce genre d’article..
    Ça fait 2 ans que je pratique le jeune intermittent (16h par jour), jmentraine 5 jours par semaine.
    82 kg de muscle , poids stable depuis des années..
    Aucune carence ni faiblesse quelconque…

    Le plus important est le total calorique apporté chq jour et non la frequence des repas…
    Car c’est clair que s’il se base sur une personne qui bouffe 3 repas de 500kcal chacun et fais un jeune intermittent avec 1 repas de 500kcal par jour…au lieu d’un repas de 1500kcal…il aura forcement les symptomes mentionnés plus haut

    1. Oui Sylvain, la marche ça peut aider à ameliorer tes capacités de proprioception du pied.
      La course à pied ( nus ou avc chaussures minimalistes) reste l’ideal , fais une recherche sur le “pose running” ya plein de site et video qui t’expliqueront comment aborder la course pied nu

      Regulierement, jai des remarques sur ma pratique du jeune intermittent, ou ma pratique sportive avec chaussure minimaliste type 5fingers,inov8,…

      Le corps humain a toujours ete habitué a jeuner, rappelez vous de nos ancetres, qui allait chasser tte la journée, et manger seulement le soir… Et couraient pied nu !!

  2. Et les crises curatives???
    Les malaises sont souvent dus aux toxines extraites des réserves diverses et variées que le le corps élimine à l’occasion du jeûne.
    Cela dit, même si je suis convaincue de longue date par ses bienfaits, je n’ai jamais réussi à faire un jeûne, mais je reste volontiers sans manger jusqu’en milieu d’après-midi.

    Dans le dernier magazine Nexus, un dossier est consacré au respirianisme, ou prânisme.
    Plus fort que le jeûne!!!
    http://www.nexus.fr/index.php?PHPSESSID=11f913a563238e7a5e1dba8c92dc9243

    Et bien sûr d’autres articles passionnants sur la pilule et les mensonges qu’on nous fait avaler depuis 60 ans, ainsi que sur les vaccins!

  3. Quand les médias s’occuperont-ils intelligemment du contenu de leur colonnes “journalistiques” ?
    Depuis votre dernier article relatif au jeûne, je m’y suis mis et, sur les deux tests de 24 heures, aucun problème de quelque nature que ce soit. Je vais d’ailleurs continuer de jeûner une fois par semaine.
    Merci à vous pour vos articles.

  4. Bonjour,
    Je ne comprends pas bien votre article. Je suis allée lire celui du Monde, et je ne le trouve pas du tout à charge contre le jeûne. Bien au contraire.

    Vous démarrez votre article en déformant le texte : l’évanouissement dont parle la journaliste est celui des symptômes (nausées, étourdissements, etc), pas l’évanouissement du jeûneur. Ce qu’on peut d’ailleurs lire un peu partout dans les témoignages de jeûneurs, il paraît qu’une fois l’acidose du 3ème jour passée, on retrouve la pêche.

    Je suis d’accord sur le fait que la position du corps médical français concernant toute pratique n’incluant pas l’industrie pharmaceutique est, d’une manière générale, plus que déplorable et démontre une mauvaise foi évidente.

    Bref, je trouve quand même que l’auteur de l’article du Monde a une vision positive du jeûne, et minimise les contre-indications infondées des médecins.

    1. Bonjour Agnès,

      Tu as tout à fait raison pour le début de l’article ! C’est une belle étourderie de ma part dans la lecture de l’article. Mea culpa pour la journaliste et les autres !

      Je te confirme bien qu’après le 3 jours, les symptômes dérangeants disparaissent (d’après le témoignage de Léa, une jeûneuse du blog)

      Merci de ton intervention. J

    2. Bonjour Agnès et Jérémy

      Je me suis fait les mêmes réflexions que toi, Agnès, lorsque j’ai lu l’article du Monde en entier et finalement cet article me parait laisser une impression globale plutôt positive du jeûne (si l’on ne tient pas compte du titre), notamment en commençant par affirmer qu’ ” il est possible de ne rien manger pendant une semaine sans dépérir, tout en marchant plusieurs heures par jour ” et en finissant sur une note plutôt positive qui invite à la réflexion avec la métaphore de Panacée et Hygie. Pour ce qui est de l’évanouissement, j’avais compris la même chose que Jérémy :-/ … Mais c’est finalement tout à l’honneur de la journaliste de parler du fait que les “effets secondaires” du jeûne disparaissent au bout de 3 jours et je confirme !

      En revanche, je suis d’accord toi, Jérémy, sur les 2 principaux points que tu soulignes.
      Du coup, pour répondre à ta question ” L’article du Monde vous parait-il objectif et juste ? “, l’article manque effectivement d’objectivité dans le fait de ne citer qu’1 médecin pour représenter le corps médical.
      Pour ce qui est de la nécessité de manger toutes les 4h, la journaliste ne fait que CITER le médecin en question donc je ne considère pas que cela soit un manque d’objectivité de sa part. On peut donc reprocher à la journaliste de ne citer uniquement les propos du Dr Plumey, qui, en plus, affirment une absurdité (à mon sens, mais je crois qu’on est d’accord sur ce point). En parlant d’absurdités, l’effet yoyo dont parle le “nutritionniste de l’INRA” est aussi selon moi une absurdité : les quelques personnes que je connaisse qui pratiquent ou on pratiqué le jeune n’ont jamais subit d’effet yoyo et les jeunes de plusieurs jours peuvent même être une solution à long terme pour perdre du (beaucoup de) poids (ma mère a réussi à perdre 18kg de manière régulière, sans effet yoyo, en un an grâce au jeûne, ce qu’elle n’avait jamais réussi à faire en faisant des régimes).
      Pour finir, ce qui m’a finalement le plus déçu dans cet article, c’est son titre ! Il me déçoit beaucoup car il fournit d’emblée une vision négative du jeûne en suggérant qu’il serait mauvais pour la santé et ne reflète donc pas, d’après moi, le message général du texte. Et c’est bien dommage car les personnes qui ne lisent que le titre sont beaucoup plus nombreuses que celles qui lisent l’article en entier !

      Léa

  5. Bonjour Jérémy,

    Merci pour cette analyse juste et documentée contrairement à certains journalistes qui nous manipulent avec des informations à sens unique.

    La question serait de savoir si ces donneurs d’avis (ou de leçons) ont déjà essayé le jeûne pour pouvoir parler de ses effets, je n’en suis pas certains!

    Penses tu que la mono-diète (fruits ou légumes) peut être une alternative au jeune pour commencer?

  6. C’est intéressant.
    C’est comme la course (running) avec des chaussures dites “minimalistes” (oui, rien a voir avec le jeune, ou le repas). La majorité des médecins sont contres, et pensent qu’il faut courir avec des chaussures amorties sinon il y a des blessures.
    Mais les pro minimalistes insistent sur le fait que les blessures sont causées par une façon de courir, et qu’en minimaliste, on réapprend à courir. On ne se blesse donc pu…pareil, car le fait d’avoir habitué son pied a courir avec des chaussures avec beaucoup d’amortis (pour le sport et tous les jours, avec souvent des talons en plus) fait qu’on a tout à réapprendre : mollets a remuscler, pieds à fortifier…donc risques de blessures !
    Il suffit donc de faire une transition, indispensable et réapprendre à courir (j’ai écris un article sur mon site si vous voulez plus d’explications).
    Bref, pour faire le lien avec le jeune et cet article, c’est ce côté je donne mon avis, je suis sur de mon avis, mais au final je ne me suis pas renseigné plus que ça, et surtout je ne donne pas toute les informations…
    Bref, merci pour cet article (et ces articles en général), c’est génial de pouvoir avoir ces critiques !

    1. Je m’intéresse justement à la transition vers la course à pieds (comme) pieds nus.

      Marcher pieds nus, très souvent, est-ce que ça peut aider ? Enfin, j’ai une paire de vibramFF pour la ville, que je mets pour aller au boulot.

      J’ai tenté de courir avec mes vibramFF 5 mn, j’arrive pas à chopper le coup sain, j’ai lu Born to run, le bouquin de Dubois et Brossard, mais dur dur d’y arriver.

      1. J’ai vu plusieurs fois qu’il fallait effectivement déjà commencer par marcher le plus souvent pieds nus. Chez moi, je ne met plus de chaussons, j’essaye un max d’être en chaussettes, et cet été dehors j’ai essayé de rester au maximum pieds nus, où en tongs.
        Après quand tu cours, il ne faut pas courir comme avec des chaussures: poser l’avant du pied et non le talon, faire des petites foulées. Un peu comme le font naturellement les enfants finalement ! perso, je courrais plus ou moins comme ça avec mes chaussures à amorti !
        Ne pas essayer d’aller trop vite, mais plutôt faire des petites séances avec les Vibram sur du macadam où tu ne devras penser qu’a tes pieds !

  7. Intéressant ton article tout le monde devrais faire un jeune une fois par semaine de toute
    façon une bonne fois la nourriture va manquer et ils auront pas le choix.

    Ça rends pas malade même le pape François nous a demander de faire le jeune pour ce qui
    arrive en Syrie. Tout le monde seraient malade si on pouvait pas .

  8. Je pense sérieusement que l’on est bien plus malade en mangeant trop que jeuner un ou plusieurs jours quand on jeûne on est bien on élimine toutes ses cochonneries accumulées par de la nourriture plus ou moins “saine” en fait le corps respire et se sent bien il devient plus léger mais dans mon cas ce n’est pas du tout pour mincir car de ce côté là ca va c’est une philosophie de la vie tout comme le naturisme la permaculture etc esprit sain dans corps sain c’est la devis n’est ce pas?

  9. Bonjour, je m’intéresse beaucoup à la nutrition et lis depuis peu vos articles. Concernant la préconisation de manger toutes les 4 h, elle s’adresse surtout à des personnes qui ne gèrent pas toujours bien les quantités ni leur sentiment de satiété. Il vaut mieux une collation protéinée en milieu d’après midi, plutôt que de grignoter n’importe quoi à 18h, de préférence du gras et du sucré, ou manger trop au repas suivant.
    Votre blog s’adresse surtout à des personnes qui sont à l’écoute des signaux de leur corps , ce qui n’est malheureusement pas le cas de la majorité des gens.
    S’il vous plaît, prenez un peu de recul. A être trop excessif, vous risquez de vous décrédibiliser.
    Cordialement

    1. Bonjour Françoise,

      Je comprends bien vos remarques, et je dirais que non, mon blog et mes articles ne s’adressent pas uniquement aux personnes à l’écoute de leur corps. Le blog s’adresse à n’importe qui capable de se poser des questions sur son alimentation, son comportement ou autre.

      Je suis surpris de lire la recommandation de prendre une collation protéinée en milieu d’après-midi.. Un oeuf ? De la viande ? Je ne pense honnêtement pas qu’il y est beaucoup de personnes qui souhaitent et qui voudraient bien prendre “une collation protéinée”. Avez-vous des exemples en particulier ?

      Le sentiment de satiété se travaille comme tout. Apprendre à manger lentement, reposer une fourchette entre deux bouchés, prendre au moins 20 minutes pour manger… Ce n’est pas quelque chose d’insurmontable, mais qui peut se réaliser progressivement, et par tout le monde. Quand je dis tout le monde, je parle bien entendu de la majorité, et non des cas exceptionnel qui ne pourront jamais surmonter ces obstacles à cause de problèmes psycho, profonds, multiples et que sais-je encore

      1. Il n’y a pas que dans la viande et les œufs qu’il y a des protéines! On peut prendre du fromage blanc si on consomme des produits laitiers ( entre 7 et 8 g pour 100g) ou bien 3 ou 4 noix…
        On peut aussi prendre des encas Herbalife qui apporte 10g de protéines par portion.
        Je suis coach nutrition et je suis assez surprise et consternée du manque de connaissance des personnes concernant l’alimentation. Et assez peu sont en demande de comprendre, la plupart souhaite surtout un resultat, càd une perte de poids. Il y a un grand travail d’information à faire. L’industrie agro-alimentaire a encore de beaux jours devant elle.

      2. Françoise,

        Un fromage blanc au travail, en pleine après-midi ? Est-ce réalisable par la majorité des personnes qui travaillent en France ?

        Mon blog se place, ou tente, de s’ancrer dans la réalité que vivent les consommateurs au quotidien. J’ose vous rappeler que les noix ne contiennent que peu de protéines, c’est principalement un apport gras et faut-il encore que ces noix soient nature, et non grillées et salées (avec toutefois 10% de protéines). Les oléagineux sont des déjà des encas plus réaliste à utiliser facilement au quotidien.

        Mais vous avez raison, l’industrie agroalimentaire a encore de beaux jours devant elle !

      3. “Un fromage blanc au travail, en pleine après-midi ? Est-ce réalisable par la majorité des personnes qui travaillent en France ?”
        Bien sûr que c’est réalisable, où est le problème ? On met dans une sacoche isotherme son petit pot le matin, c’est tout.

        “les noix ne contiennent que peu de protéines, c’est principalement un apport gras”
        15g de protéines pour 100g… peu? je dirais que c’est honorable (plus que beaucoup de fromages blancs). Sans parler de la qualité de la source.

  10. Salut Jeremy

    Je ne suis pas une anti Jeun. Je fais le IF depuis plus d un an, avec les conséquences plutôt positives que ça a eu (voir mon blog http://www.caloriepholue.com).
    Un bémol toutefois : mes auditees en profilage alimentaires se sont misés auJeun Intermittent, dans l unique objectif de maigrir soit dit en passant, alors même qu elles sont toutes victimes de dérèglement hormonal a la suite de vie de régimes les plus restrictifs a répétition. Conséquences? Elles se déglinguent encore plus, même si elles mangent Paléo (enfin selon elles, parce que avec 99% de prot et 0 gras j appelle cela du Dukan. Mais c un autre débat…). Leur leptine est totalement HS, elles sont pires que leptino résistantes et tombent en état dépressif, agressivité, frustration… Et ne perdent même pas de poids!
    Alors le jeun oui, mais sur un organisme de base en pleine santé! Et attention pour le cas des femmes, a qui le jeun ne conviendrait pas pour des raisons hormonales.

    Mel

  11. Ca serait interessant de voir une photo d’Angela Bolis. Le Dr Carrere d’Encausse est aussi contre le jeune, et est plutot enrobee.
    Les gens qui n’ont pas le courage de faire du sport/cesser de s’empiffrer a longueur de journee essaient toujours de vous convaincre que tout le monde devrait vivre comme eux. Et evidemment, comme faire du sport et controller son alimentation demandent un effort, les gens comme ca sont la majorite. Par exemple, dans une entreprise typique en Grande Bretagne, on trouve 25% d’obeses, 50% de gens en surpoids, 25% de gens avec un poids normal, voire maigres (forte minorite). Je m’occupe de contrats d’assurance vie et de mutuelles entreprises, donc je finis par avoir l’habitude des IMC de 35 voire 40. Au depart, je me demandais s’il ne s’agissait pas d’erreurs.
    Cet aprem encore, deux de mes collegues (20 et 23 ans) causaient chiffons. La plus jeune (en surpoids) admirait la tunique de l’ainee (IMC autour de 35), qui lui a explique qu’elle l’avait trouvee… au rayon maternite d’un grand magasin! 3 de mes collegues (sur 10) sont prediabetiques: 2 d’entre elles s’en foutent eperdument et ne tiennent aucun compte des conseils de leurs medecins, sous pretexte que ‘maintenant ca se soigne tres bien, mon cousin a ete diagnostique a 16 ans et avec les piqures il n’y a aucun probleme, sauf quand il a passé 1 soiree a s’enivrer mais il ne fait ca que le weekend et ses copains savent qu’ils doivent appeler les urgences s’il a un probleme’. Ah bon, bah si les copains sont au courant, alors ca va… De supers copains soit dit en passant.
    Demain j’ai une corvee ‘soiree au pub’ (traduction: boire biere après biere en grignotant des chips, frites etc. de 18 heures a minimum 22 heures) avec mes collegues et j’apprehende: repeter pendant 4 heures ‘non merci, je ne bois pas d’alcool, je ne mange pas de fast food’, c’est extenuant. En ce moment, je me vois reprocher tous les jours d’etre ‘trop maigre’: j’ai retrouve un poids normal après plusieurs annees de leger surpoids, grace au sport, au jeune intermittent, et a l’abandon des aliments a base de cereales (pas si difficile que ca passé les premieres semaines: le plus dur, c’est de se voir ofrir biscuits et gateaux tous les jours au bureau – j’utilise l’excuse d’une intolerance au gluten).
    Mon generaliste, lui, est tout content et m’a dit que ca le change de ses patients habituels :) Du coup, j’ai meme droit a des séances de kine (j’ai couru avec un peu trop d’enthousiasme un dimanche ou j’avais particulierement la peche) alors que d’habitude ils rechignent a prescrire quoi que ce soit!
    @ Sylvain: Les Vibram 5 fingers, je connais plusieurs personnes qui les utilisent. Il faut les introduire petit a petit, par exemple en marchant chez soi, puis en faisant les courses ou en s’entrainant au club de gym (treadmill, crosstrainer) avant de commencer a courir avec dehors. En revanche, une fois qu’on est bien habitué, il parait que c’est difficile de se remettre a courir avec des chaussures normales… et les Vibram 5 fingers sont assez cheres…
    J’ai lu ‘Born to Run’ et je ne l’ai pas trouve si terrible que ca. Un peu trop hyperbolique.
    Pour la proprioception, essaye de marcher et courir (sur treadmill, en tenant les ‘barres’ si besoin est) les yeux fermes, et de faire des exercices (e.g. squats) sur un plateau de Freeman. Tu peux t’inspirer des exercices que les kines font faire a des patients qui ont souffert d’AVC et doivent reapprendre a marcher. Bonne course!

    1. Salut Hélène

      Je partage des difficultés par rapport à tes collègues!!! J ai été détectée intolérante au gluten et lactose il y a dix ans, à l époque ou personne en France ne connaissait. Imagine comme la pilule a été dur à avaler pour ma famille (surtout compte tenu de mon passé (voir mon blog http://www.caloriepholie.com)
      C fatigant d être jugée comme la rabat joie du coin si tu choisis ou si tu es contrainte de ne pas manger comme les autres….c étrange cette attitude négative des autres : eux font ce qu ils veulent, on ne se permettrait pas de les juger. Le hors norme dérange. J ai perdu beaucoup de temps a tenter d expliquer pourquoi je devais manger comme ça… Ras le bol de me battre contre les moulins à vents. Je rejoins Taty (lauwers) la dessus quand j en parlais avec elle, je n ai pas d énergie à dépenser la dedans. D ou le blog ;)
      Heureusement, contrairement à 10 ans en arrière ou j ai du aller chercher mes répons outre atlantique, on trouve des personnes qui se sont ouvertes à tout cela ici aussi. Peut être trop d ailleurs avec cette mode anti gluten des naturopates….
      Mel

    1. Mon avis te rejoint aussi Olivier. Le dimanche, je vois ces coureurs du dimanche essayer de courir 1 ou 2 h après une semaine d’inactivité, je les vois souffrir…j’ai mal pour eux.

      Je ne comprendrais jamais cette “course” à la perte de poids non plus, celles et ceux qui ont des kilos en trop…ça n’est pas une question de bouffe mais de comportement alimentaire. Les modes de vies qui font grossir ont la peau dure et ce n’est pas en trifouillant un bidule (genre machin paleo, course à la con pied nue, le jeun, faire comme les babouins d’il y a 1000 ans…) que la mécanique va changer.

      Tout est dans l’excès, je bouffe mal , comme un porc…je fais un régime….je reprends…je fais un régime bis…je reprends…je cours pieds nus…je jeune… je paléolithise mais je ne chasse plus…donc c’est de la merde…je suce des cailloux ou des insectes.

      C’est ultra violent comme cycle.

      Les accrocs de la bouffe et du moindre gadget alimentaire, vous êtes fous :)

      1. Groumpf.
        Je perçois comme un sarcasme inutile dans l’air (parce que si tu crois que ceux qui implémentent un peu tout ça ou en parlent sont des débiles qui comprennent rien tu as tout faux, une approche utilitaro-gadgetesque peut avoir du sens)
        Pour moi “ça n’est pas une question de bouffe mais de comportement alimentaire”, tu as tout dit et rien dit à la fois.

  12. Bonjour Jérémy et félicitations pour votre implication à communiquer sur ces sujets. Pour avoir expérimenté (mon plus long, 10 jours à l’eau) et pratiquer le jeûne, je recommande la lecture du livre : Le jeûne – Herbert Macgolfin SHELTON avant toute aventure pour le non initié ou n’ayant pas de référence ou soutien proche.
    A titre de partage, cet article sur ce qui nous anime en partie :
    http://www.coachandcorps.com/article-7-facteurs-au-developpement-humain-l-alimentation-112111844.html

    Bonne continuation
    Autre lecture exceptionnelle : le pouvoir de votre subconscient – Dr Joseph MURPHY

  13. Bonjour,

    J’apprécie beaucoup votre site , (d’ailleurs j’ai voté!) , je poursuis mon jeun 16/8 sans difficultés et j’aimerais savoir si l’on peut l’associer au jeun 24/5 et de quelle manière ? Peut-on alterner sur une même semaine ? C’est à dire pratiquer le jeun 18/6 sur 5 ou 6 jours et un jour de jeun 24/5 ? Quels pourraient être les bénéfices supplémentaires? Merci d’avance et bonne continuation .
    Grace à vous j’en connais d’avantage chaque jour sur l’impact de l’alimentation sur notre santé.

  14. Manger toutes les 4h???
    Je rappelle que selon les pays dans lequel on est, les habitudes alimentaires changent. Dans certains pays, les gens mangent très souvent dans la journée et en petite quantité. Dans d’autres, on a l’habitude de ne manger que 2 ou 3 fois par jour. Et ils sont tous en bonne santé! Pour moi, la règle des 3 repass par jours + un 4h, c’est une tradition très occidentale, elle n’a donc de sens qu’en occident. Je ne juge pas cette habitude, mais je ne vois pas pourquoi il faudrait l’imposer au reste du monde sous prétexte qu’un médecin à dit que c’était mieux. A noter que même en France, tout le monde n’a pas besoin de sa collation en milieu d’après-midi.

  15. Salut Jérémy,
    Un seul moyen de montrer que le jeune est une activité que l’homme à pratiqué pendant des millions d’années : Faites un trip en forêt et essayez de trouver à manger !
    Résultat : abondance par fois, rien d’autres fois (et un jeune variable)
    Point !
    Romain

  16. Bonjour, suite a la lecture du livre de Thierry de l Estrade le jeûne me tente beaucoup !
    J’ai 48 ans, me bagarre avec la ménaupose et ses effets désagréables, ai un surpoids d’une dizaine de kilos…j ai fait deux jours de jeûne auquels j ai mis fin car j avais des sensations tres désagréables (peut etre plus dans la tête…) je dois préciser que je suis assistante matrnelle et ai 4 enfants en charge plus le miens de 10 ans ! mais cela dit pendant ces deux jours je n ai pas eu de soucis, pas faim sauf de façon psychologique car je dois préparer les repas et faire manger les petits…je me demandais si je pouvais faire un jeûne intermittemps de 24h le lundi et continuer la semaine en ne prenant pas de petit dejeuner et en me realimentant au dejeuner?
    Cela est t il faisable car je n’ai pas une grande sensation de faim le matin donc cela est facile ! le jeûne du lundi pourrai m aider a mieux gérer la ménaupose. merci

    1. Bonjour,

      c’est après 19h qu’il ne faut plus manger. Si vous inverser votre biologie vous ne permettez que très mal l’élimination des déchets. Pour mieux comprendre je vous recommande de lire cet article et de prendre connaissance du schèmas qui est joint. http://renouvellement-cellulaire.fr/aider-corps-se-regenerer/

      Concernant les jeûnes d’une journée, c’est toujours mieux que rien, ça permet toujours de reposer l’organisme mais au risque de succomber à la reprise à trop manger, et dans tous les cas cela ne vaudra jamais un jeûne, mais dans vos conditions de vie familiale et d’activité professionnelle cela est particulièremement compliqué, mentalement/psychologiquement. Peut être le faire sur 3 à 4 jours quand vous avez un long weekend ou un pont ou les congès, et préfèré les changements de saison. le livre que je recommande pour le jeûne : Dr Shelton “le jeûne” et celui d’Alain Saury “la régénération par le jeûne”. Bien à vous et bonne démarche.

  17. Bonjour,

    C’est normal que ces commentaires soient erronés d’une certaine façon, car le buzz c’est l’obèse …. donc il faut à tout prix le faire maigrir … et donc ils se placent du point de vue des personnes qui souhaitent maigrir en adoptant tout et n’importe quel régime fut il le jeune.
    Ils ne leur vient pas à l’idée que le jeune pratiqué de façon sensée est bon pour la santé bien que la plupart d’entre eux le pratiquent sans s’en rendre compte de façon intermittente.
    Combien d’entre nous, pour ceux qui ont du bon sens bien sûr, mangent ils autant de fois par jour ?
    Personnellement, j’ai 61 ans, je n’ai jamais mangé plus que ce que je devais à la demande de mon corps, mes collègues plus jeunes m’envient ma ligne, mais pour moi elle est normale.
    De plus j’ai pris conscience très jeune que manger des animaux était cruel et aujourd’hui j’affirme qu’il n’est absolument pas nécessaire de les manger, d’autant que l’on peut aisément compenser par leurs dérivés, les céréales, les légumineuses et fruits. Bref vous l’avez compris je suis à dominante végétalivore.
    En cette période de l’année je pratique le jeune intermittent en mangeant deux fois par jour, je fais donc deux jeunes de 12 h. Et bien je suis en superforme.
    C’est comme pour arrêter de fumer il faut qu’il y ait la prise de conscience de ce que l’on fait subir à son corps pour le tabac entre autre, et à ce qui nous entoure.
    Bonne volonté et bonne vue des réalités à ceux qui me liront.
    Marianne

  18. Bonjour

    Votre avis sur les performances du jeune me semble fort enthousiaste…. un peu trop!!!

    Je voulais revenir sur vos données erronées concernant les professions de nutritionniste et diététicien, d’où l’importance de valider sérieusement vos informations

    Exercice de la profession de diététicien

    Art. L. 4371-2 – Seules peuvent exercer la profession de diététicien et porter le titre de diététicien, accompagné ou non d’un qualificatif, les personnes titulaires du diplôme d’Etat mentionné à l’article L. 4371-3 ou titulaires de l’autorisation prévue à l’article L. 4371-4.

    Le terme de « nutritionniste » est un qualificatif qui ne définit pas une profession. Ce qualificatif peut être utilisé par toute personne (médecin, ingénieur, diététicien,…) ayant une formation en nutrition. … voire même les personnes, sans statut scientifique, ayant musardé au hasard sur les sites internet. Chacun peut développer de nouveaux concepts nutritionnels et écrire un blog sur le sujet !!!

    Diététiquement

  19. Malheureusement, en France on a une tel tradition de la table que faire un jeûne paraît effectivement être une hérésie.
    Il suffit de constater les clichés qui règne sur les vegans et végétarien : ce sont des hippies tristes et inintéressant !

    Alors sauter un repas…

    C’est comme dire qu’on aime pas le fromage/viande rouge/vin rouge (je fais un peu cliché, mais pourtant !). On a forcément un problème.

  20. Bonjour Jeremy,

    je navigue sur ton blogue de puis un moment et je suis émerveillée de
    constater que nombre de personnes partagent mon opinion sur la quantité ,qualité de l’alimentation ainsi que sur lle fait d’être ridiculisé et déclaré hors normes parce que manger vegan , etre adepte du jeun ) est politiquement incorrect , indecent, malsaisan voir antisocial.J ai tjs fait attention a mon alimentation pour ma sante (je souffre depuis toujours de problèmes gastriques.) Et non par regime
    Force est de constater que d etre different vous oblge d etre cataloguee -a part- et affublée de divers noms et divagations de toute sorte.je suis ravie d être arrivée sur ce blog où je peux enfin me reconnaitre et qu’il existe des gens qui partagent pensées et inspirations semblables aux miennes. Merci jeremy et a tous les adeptes

  21. Bonsoir Jérémy,

    Ayant auto diagnostiqué une pancréatite aiguë survenue après l’ingestion de chips + harengs au dill 2 jours plus tôt(mea maxima culpa!), après avoir progressivement baissé mon alimentation pendant 2 jours (dernier soir une banane et quelques figues sèches) j’ai entamé un jeûne hydrique thérapeutique (puisque de toute façon le traitement standard de la pancréatite est de laisser reposer le pancréas).

    J’ai 58 ans, un poids initial de 85.5 kg et un IMC de 28.5, J’avais donc de la réserve et une bonne fonction cardiaque. Les premiers jours, il m’était indispensable de prendre un voltarène dolo 25mg pour faire disparaître la douleur (à droite du nombril en profondeur avec position de confort plié en avant). La douleur pouvait se prolonger à l’arrière du dos avec une sensation de nausée parfois mais sans aller jusqu’aux vomissements simplement surproduction momentanée de salive, aucun signe anormal par ailleurs, pas de fièvre, tension normale etc.

    Le but était d’interrompre le jeûne après quelques jours sans douleurs aucunes. Je précise que j’avais déjà l’expérience de jeûnes longs, mais c’était il y a plus de 20 ans et j’en ai 58 maintenant.

    Je vais entamer mon 14ème jour de jeûne.

    Depuis bientôt 5 jours, il ne m’est plus nécessaire de prendre d’antalgique. De toute façon, j’en ai minimisé l’usage, résistant 33h puis 53h puis 36h avant la dernière gélule. Je le fais d’autant plus volontiers que je pense que la douleur n’est pas là pour rien: son signal instruit le corps dans la direction des efforts d’auto réparation qu’il doit diligenter. Cela se fait normalement consciemment extérieurement par le recours aux soins médicaux mais il me semble que ce doit aussi être le cas au niveau infra-conscient dans la régulation corporelle générale et donc un antalgique en quelque sorte « trompe » le corps en brouillant ce signal et in fine retarde l’auto guérison précipitée par le jeûne (avez-vous une opinion à ce propos?)

    Après 10 jours de pause, j’ai évacué des selles au 11ème jour de jeûne: elles étaient saines et assez dures, pas malodorantes mais un peu « huileuses ». Pas de sang.

    Malheureusement. à la fin du 13ème jour, même atténués les symptômes sont encore là: nausée diffuse légers ballonements persistants, gargouillis dans le ventre, légère douleur affluant et refluant selon les heures.

    Je crains la reprise alimentaire car mon pancréas ou quelle que soit l’organe source de ma gêne n’est toujours pas « purifié ».

    Je pense continuer ainsi au moins encore une semaine car la détoxification s’approfondit toujours et je constate par exemple une amélioration de mes gencives avec des dents déjà en partie moins déchaussées. Simplement en marchant, le souffle devient plus court plus rapidement. Mais heureusement je suis libre de mon temps actuellement.

    Je n’ai jamais éprouvé de sensation de faim et en contemplant des plats ou recettes, ils me restent indifférents (mais dans nos sociétés gavées l’un(e) d’entre-nous a-t-il jamais eu réellement vraiment ressenti de vraie faim?)

    La très lente décrue de mes symptômes m’ennuie, mais je pense avoir fait le bon choix.

    La médecine conventionnelle est pour moi hors de question car je suis sans couverture médicale et presque sans ressources et isolé géographiquement.

    Que me conseilleriez-vous?

    Je vous remercie de votre attention et d’ores et déjà pense à ma reprise alimentaire en m’inspirant de vos conseils.

    Bien à vous,

    Paul

    1. Bonjour Paul,

      Je ne suis pas médecin, donc je n’aurais aucun conseil médical à vous donner… si ce n’est d’aller consulter un médecin.

      Est-vous sûr de votre auto-diagnostic ? Qui plus est, faire un jeûne aussi long en l’absence de ressource et isolé géographiquement, je trouve cela dangereux.

      Faites attention à vous surtout. Ne restez pas seul pendant ce jeûne.

      A vous lire.

  22. Bonjour Jérémy,

    Merci de votre rapide réponse.

    Pour être sûr de mon diagnostic, j’aurai dû effectuer une prise de sang, le faire analyser, demander l’analyse de marqueurs spécifiques comme le taux de lipase, etc. tout cela coûte est n’est pas accessible (sauf internet, lol) mais je je suis pas seul, encore que ma compagne désapprouve mon approche et surtout la voit comme peu conviviale…

    Il n’y a pas d’autres désagréments et le reste de la forme est bonne, simplement je trouve très long l’allègement des symptômes, étant donné la profondeur supposée de la détoxification déjà obtenue.

    Par exemple, je dois prendre un verre d’eau (d’Evian) à petites gorgées, sinon apparaît tout de suite comme une brûlure à l’estomac: probablement toujours trop de sucs gastriques, à mon avis.

    Par ailleurs, acuité sensorielle devenue exceptionnelle, notamment olfactive, meilleure vision, ongles plus forts, etc

    Je n’ai plus confiance dans la médecine normale, non pas que les gens soient incompétents (encore que, vu la désorganisation ambiante organisée par l’Etat du service PUBLIC de santé…), mais surtout tout est conçu par le système néo-libéral pour que les maladies ne soient pas éradiquées, mais entretenues à un niveau supportable pour le patient
    .
    Big pharma, prédateur de ce système où l’Etat a abdiqué, dans un biais pervers optimise ainsi ses profits: marchés de plus en plus captifs avec rente assurée, cela me dégoûte au plus haut point…

    C’est un plaisir de vous voir fustiger d’autres aspects haïssables de ce système du profit avant tout et, en passant, bravo pour votre enquête sur les croquettes!

    Pour finir, hier j’ai vu cette vidéo qui m’a donné du baume au cœur: https://www.youtube.com/watch?v=l3GehCd6XC4

    Venant de l’un des “papes” de cette idéologie mortifère et maintenant collectivement suicidaire par son empreinte climatique, sa conversion mérite d’être saluée: chapeau bas à Monsieur Bruno Colmant!

    Sur ce, bonne journée à vous ainsi qu’à vos lecteurs et pour moi nouvelle journée de jeûne: “Ah, ça ira”…

    Bien à vous,
    Paul

    1. Bonjour Paul,

      Il y a du bon et du moins bon avec “Big Pharma” et notre système de santé. Certains médicaments sont indispensables et apportent un important service médical, d’autres moins, quand certains sont dangereux et inefficace.

      La régulation n’est pas suffisante, pas assez indépendante et pas assez financé pour faire son travail correctement.

      Malgré le coût de tel examen, je ne pourrais que vous inviter à les faire. Car si vous dites juste (et c’est un auto-diagnostic), la pancréatite aigue peut-être grave et révélateur d’autres problèmes de santé plus important (et je doute que quelques chips et du harengs puissent déclencher cela).

      Autrement dit : faites attention à vous. Peut-être est-ce l’occasion de vous couvrir avec une assurance santé ?

      A vous lire.

      1. Bonsoir Jérémy,

        Les symptômes ont reflué totalement et j’achève le 20ème jour de ce jeûne.

        Cependant, lorsque la salive s’accumule longtemps, elle est rosée avec des petits points rouges (1 mm de diamètre environ et pas plus que quelques uns par crachat) évoquant un sang en coagulation. J’ai cela depuis au moins 6 jours et peut être avant sans y avoir fait attention mais je crois que c’est en diminution maintenant.

        Comme l’acuité mentale est bonne, sans migraines et que je ne constate aucun affaiblissement supplémentaire, je continue la détoxification car l’haleine reste chargée.

        Cette nuit, je n’ai pu que somnoler vaguement en lisant (ou en suivant sur Youtube des conférences du Collège de France…), sans vrai sommeil, et donc je compte me mettre au lit tôt ce soir.

        La nourriture m’est toujours indifférente, même lorsque, à dessein, j’essaie de me remémorer les meilleurs plats que j’ai jamais pu manger, parfois en retournant loin dans mon enfance…

        Lorsque la reprise se fera et après les jus de légumes puis soupes de plus en plus épaisses, lorsqu’il s’agira de reprendre du pain, je voudrai tester les pains sans gluten et à dose minimale de glucides pour, en quelque sorte prolonger tant que faire se peut le mode cétonique dans lequel je suis maintenant.

        Je n’ai pas défini le point d’arrêt; j’estime à au moins 40 jours supplémentaires les réserves de graisses dont je dispose toujours, mais je m’arrêterai avant, bien sûr.

        L’intérêt de pousser plus loin est d’obtenir une détoxification maximale et il serait dommage en entamant, plus tard, un autre jeûne de devoir passer par encore 3 semaines pour en revenir au point où j’en suis (théoriquement) aujourd’hui.

        Et ce d’autant plus que j’ai suivi avec intérêt certains témoignages (cf https://www.jeunerpoursasante.fr/faire-un-jeune/temoignages/) de personnes (Hervé et Gérard) qui sont mêmes revenues de cancers, mais après des jeûnes de 40 jours (pour Hervé) et 30 jours (pour Gérard).

        De toute façon, je suivrai les signes que mon corps voudra bien m’indiquer, il n’y a pas de fixation ou d’angoisse de “performance” en l’occurrence, LOL

        Bien à vous,
        Paul

      2. Bonjour Paul,

        Ah, vous avez aussi du sang dans la salive ? Décidément je ne pourrais que vous inviter à consulter un médecin, ne serait-ce que pour vérifier que vous allez bien avec votre long jeûne (qui je le rappelle devrait être médicalement encadré avec une durée aussi longue).

        Il faut se méfier de ces témoignages de guérison avec X ou Y pratiques, car c’est bien délicat d’associer les pratiques avec les rémissions. Surtout que l’évolution des cancers est complexe. tout dépend du stade, des facteurs de risque, de l’étendu, de l’organe touchée, des nodules, des métastases… Car on observe spontanément des rémissions dans certains cas, sans la moindre action particulière des malades. Le terme cancer reste vague et défini de nombreuses choses.

        J’en parle dans cet article notamment.

        Je renouvèle mes messages d’avertissement, faites attention à vous. Merci de nous tenir informé de la suite de votre jeûne.

        Bien à vous

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