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Les médecins en situation de conflits d’intérêts avec l’industrie laitière multiplient les prises de parole et la publication de documents qui stigmatisent les personnes qui ne consomment aucun produit laitier. Pourtant, si l’on s’attarde sur les références scientifiques les plus sérieuses et indépendantes, rien ne permet de dire cela. Est-ce que ces professionnels de santé ont troqué leur éthique contre des avantages ? Les réponses dans cette enquête édifiante, qui nous oblige à revoir la gestion des liens d’intérêts.

Sans lait, par goût ou intolérance, les fractures vous guettent

Un nouvel article paru il y a quelques jours dans le magazine de la santé “Santé log” fait intervenir un véritable leader d’opinion sur la nutrition et la santé, le professeur Jean-Michel Lecerf, chef du service de nutrition à l’Institut Pasteur de Lille.

Dans cet article, relayé par l’organisme de lobbying scientifique de l’industrie laitière (CERIN), le Pr Lecerf nous alerte des risques des régimes sans lait, notamment à cause d’intolérance, sur la santé osseuse, le risque d’ostéoporose et de fracture.

Dans un paragraphe limpide, le Pr Lecerf nous assomme de vérités dérangeantes.

“En cas d’intolérance au lactose, il a été montré que l’ostéoporose était beaucoup plus fréquente.”

Le Pr Lecerf ne voit que des problèmes de santé à quiconque s’impose un régime sans lait. Des enfants aux adultes.

Pour les enfants, le professeur estime que la “suppression du lait entraîne une diminution de la densité minérale osseuse et triplerait l’incidence des fractures.” 3 fois plus de fractures sans verre de lait !

Chez les adultes, notre expert en nutrition reste sur ces positions sans entrer toutefois dans les détails.

“Chez les adultes ayant supprimé les produits laitiers pour intolérance au lactose, les fractures augmentent également.”

Le professeur Lecerf s’engage aussi dans une réflexion sur l’effet d’un régime végétarien et végétalien sur la santé osseuse. Pour lui, les végétariens auraient une densité minérale osseuse (DMO) plus faible que les omnivores, mais n’auraient pas de risque de fracture augmentée.

Pour les végétaliens, le constat est différent. Quand les apports en calcium sont inférieurs à 500 mg par jour, le professeur précise qu’on observe “une augmentation de 15 à 30% de l’incidence des fractures.”

La conclusion de cet article sans la moindre référence scientifique est limpide et elle tient en une seule phrase :

“L’omnivorisme est donc bénéfique pour l’os.”

À la fin de cet article, le Pr Lecerf donne ses bons conseils de nutrition pour éviter d’avoir des os fragiles. Par exemple, si vous n’avez aucune raison de ne pas boire de lait, alors buvez-en, sinon c’est la supplémentation en calcium. C’est extrêmement clair.

Enfin, pas vraiment.

Lecerf : entre mensonges et propagande

Le problème avec ce genre d’articles, publiés par des experts reconnus en nutrition et en santé publique, c’est qu’ils sont terriblement orientés, sans référence scientifique et génèrent de terribles amalgames dans l’esprit des gens et des professionnels de santé.

La suite vous intéresse ? 

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4 commentaires
  1. Mis à part le problème (réel?) des hormones de croissance existant spécifiquement pour le veau (qui atteint et dépasse très vite le poids optimum de l’humain), est-il encore possible en France de consommer du lait « à l’ancienne », c’est à dire, celui qu’on allait chercher à la ferme du petit fermier  ?

    Le lait de 2018, ça ressemble à du lait, ça a peut-être encore le goût et l’intérêt nutritif discutable du lait des petites fermes d’antan, mais ça ne devrait plus honnêtement s’appeler « lait » ?

    Certains légumes non pesticidés pertinemment préparés et/ou cuisinés peuvent-ils apporter autant, en fait de calcium bien assimilé entre autres, sinon plus qu’une certaine quantité hebdomadaire de lait et autres produits laitiers non dénaturés ?

  2. Bonjour et MERCI pour cet article

    Je voudrais apporter mon témoignage. J’ai 65 ans, mes parents m’ont toujours donné plein de laitages, des fromages en-veux-tu-en-voilà quand j’étais jeune, et tant mieux, je suis très friande de fromages, yaourts, flans, et autres laitages en tout genre. Et j’en ai ingurgité toute ma vie jusqu’à 50 ans. Matin, midi, soir, au goûter, entre les repas, bref ! une vraie gourmandise

    A 50 ans, j’ai fait ma première ostéodensitométrie, j’y allais tranquille, “les doigts dans le nez” comme on dit, personne n’avait mangé autant de laitages, fromages et autres dans sa vie. J’ai même pris plein de kilos tellement j’aime ça et les rhumatismes sont arrivés aussi très vite. Et j’en avais mal aux intestins parce que je ne le savais pas, mais j’ai cette maladie du colon irritable, je me pliais en 2 tellement j’avais de douleurs (à cause des laitages mais je l’ignorais)

    Et j’ai failli tomber de ma chaise quand la rhumato m’a dit à la lecture de cette ostéodensitométrie : “Mme D**** il faut que vous mangiez davantage de fromages, vous n’en mangez vraiment pas assez, votre densimétrie osseuse est vraiment mauvaise”. J’ai cru que j’allais lui donner une claque.

    j’ai eu des fractures aux 2 poignets, aux 2 chevilles et cassé mes 2 épaules. Alors le calcium des laitages……………. faux archi faux

    A partir de ce moment là, ça a été FINI, j’ai aboli totalement le lait de vache, je n’ai plus eu mal aux intestins, j’ai perdu du poids, et mes articulations allaient nettement mieux.

    Et pour contrer cette ostéoporose que j’avais, j’ai pris beaucoup de vitamine D (en gouttes chaque jour). Et oui, on n’y pense pas à la vitamine D. Et mon ostéoporose a très nettement régressé en quelques mois. Evidemment j’ai refusé tout traitement aux phosphonates et compagnie, j’ai refusé d’être encore plus malade avec ces cochonneries. Et je ne mange presque plus de fromages et yaourts. Et pourtant j’adore ça.

    Alors Pr Lecerf, vous ne m’aurez pas, je ne vous crois absolument pas, j’en suis la preuve vivante.

  3. Bonjour,
    Je suis tout à fait d’accord avec vous, ce Pr Lecerf défend bien l’industrie laitière.
    J’ai moi-même été diagnostiqué d’une ostéoporose à un stade sévère d’un homme de 60 ans dans mon enfance et me cassait assez facilement un os alors que je buvait un grand bol de lait au chocolat tout les matins sans me priver de toutes ces cochonneries sucrées qu’un enfant lambda consomme. Selon certaines sources les laitages contenant des facteurs de croissance et augmentant notre production endogène dIGF-1, la croissance osseuse serait accélérée et les os grandiraient trop vite sans pour autant avoir le temps de de se consolider normalement vu que le tissu osseux n’étant pas seulement constitué d’une matrice minérale d’hydroxyapatite de calcium mais également d’une matrice organique constituée principalement de fibres de collagène donc de protéines. Pas étonnant quand on pense qu’un veau à la naissance pèse en moyenne 40 kg puis 100 kg à trois mois, 200 kg à six mois, c’est environ 800 g de croissance par jour jusqu’à 14-15 mois, et nous on en donne à nos nos enfants qui n’ont pas besoin de grandir aussi vite qui ne veut pas dire bien pour autant puisqu’un défaut de minéralisation peut s’établir, je l’ai vécu moi-même en ayant une forte poussée de croissance à la puberté, des membres longs, très émincés, étant maigre d’un poids plume et bien-sûr ostéoporotique gravissime, les laitages d’origines animaux et surtout des plus gros comme les bœufs n’étant logiquement pas adaptés à l’être humain (qui aurait l’idée d’alimenter son MP3 avec une batterie de voiture), pas étonnant les risques de cancers associés au vu de ces facteurs de croissance adaptés à un veau qui croît aussi vite. Maintenant mes os se sont re-minéralisé normalement grâce au sport et même mieux selon ma dernière ostéodensitométrie d’il y a vingt ans sans que les laitages y soient pour grand chose.
    Au cas où çà vous intéresse voici un lien très intéressant sur ce que dit Hervé Berbille (ingénieur agronome) sur le lait:
    https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Entrevues/Fiche.aspx?doc=lait-bon-ou-mauvais-herve-berbille
    Bien cordialement.

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