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Utiliser le froid pour réduire l’état inflammatoire de l’organisme représente une alternative prometteuse, qui gagnerait a être connu. Bien que nous manquions d’étude clinique rigoureuse et récente sur ce sujet, de nombreuses hypothèses et mécanismes physiologiques montrent que l’exposition ponctuelle au froid (un stress pour le corps) peut augmenter la concentration en antioxydants et réduire la présence de médiateurs pro-inflammatoire dans le corps. Des promesses thérapeutiques qui peuvent s’appliquer à la dépression, aux maladies neurodégénératives (Parkinson, Alzheimer),etc.

Une séance collective pour prendre un bain glacé réputé bon pour la santé. Mais est-ce vraiment le cas ?

Utiliser le froid pour améliorer l’état de santé général ne date pas d’hier. De grandes personnalités estimaient que l’eau froide était bienfaitrice.

Thomas Jefferson, le 3ème président des États-Unis, faisait régulièrement des bains de pied à l’eau froide pour améliorer sa santé, alors qu’Hippocrates lui-même estimait que cela permettait de lutter contre l’ennui ou la lassitude.

Les magazines de santé qui parlent de l’eau froide, et notamment à travers les douches quotidiennes que l’on peut prendre, n’y voient que des bénéfices :

  • sommeil
  • dépression
  • immunité
  • libido, etc.

Des bénéfices qui flirtent avec la réalité scientifique, s’éloignant des consensus selon les cas.

Dans le premier volet de cette série sur le froid et la santé, nous avions vu que les immersions dans de l’eau froide ou les expositions régulières pouvaient avoir un impact positif sur le système immunitaire.

Un effet de “boost” en augmentant la concentration de certains globules blancs (des neutrophiles notamment) ou bien l’activité d’autres comme les cellules NK, naturel killer.

Nous avions également vu que l’exposition au froid pouvait avoir des conséquences négatives : principalement un risque de noyade à cause d’un choc thermique pouvant causer une paralysie neuromusculaire, une hypothermie, mais aussi une perte de masse musculaire sure du long terme.

Un dernier point toujours en débat dans la littérature scientifique, et contredit par certains travaux.

Mais concernant l’inflammation du corps, que peut-on dire ? Beaucoup de chose.

L’inflammation : nécessaire et dangereuse

L’inflammation est devenue un terme à la mode, et bien souvent négatif, qu’il faudrait combattre coûte que coûte.

Si l’inflammation chronique est bien délétère pour la santé (obésité, diabète de type 2, maladies neurodégénératives, athérosclérose, asthme, foie gras, etc.), elle reste néanmoins une réaction normale et nécessaire de notre corps face aux agressions.

La réponse inflammatoire la plus connue est bien sûr celle qui fait suite à une infection, une blessure ou une égratignure de la peau par exemple.

La zone va rougir, faire mal, gonfler, tout cela indiquant que l’organisme est en train s’organiser pour combattre les bactéries ou virus présents, réparer les tissus endommagés, etc.

La réponse inflammatoire ne se produit pas au hasard. Elle dépend de l’agression (la cause), qui sera détectée par les médiateurs spécifiques de cette agression, et qui participeront à encourager ou non la réponse immunitaire – avec le recrutement par exemple de plus de globules de blancs, leur activation, en augmentant la perméabilité vasculaire, la vasodilatation, etc.

Qui sont les médiateurs de la réponse inflammatoire ? On les regroupe dans sept catégories en fonction de leur propriété biochimique : les amines (histamine et sérotonine) (1) et peptides (2) vasoactifs, les médiateurs lipidiques (3), les anaphylatoxines (4), les cytokines (5), les chemokines (6) et les enzymes protéolytiques (7).

Mais la réponse inflammatoire se déroule en permanence dans notre corps sans que celle-ci ne soit visible.

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1 commentaire
  1. Je prends ds douches froides tous les matins au réveil mais je mets de l’eau très chaudes pendant 1mn minimum
    …je peux donc passer facilement au froid pendant 1mn
    Bref un bon coup d’énergie chaque matin ?

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