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gluten-pain-poids-grossir-cereales

2ème partie de l’article du Nouvel Obs. à charge contre le sans gluten

Souvenez-vous, je publiais récemment une réponse à l’article à charge contre le sans gluten écrit par un médecin nutritionniste fortement lié à l’industrie céréalière française.

Dans mon billet précédent, je dénonçais l’utilisation malhonnête d’une étude scientifique sous couvert d’un expert en nutrition, un médecin nutritionniste en réalité, qui possédait des liens d’intérêts avec l’industrie céréalière depuis 2006, sans les avoir déclaré !

Liens d’intérêts omis de la part d’un professionnel de la santé ? Est-ce illégal ? Cet article récent répond clairement à cette question. Vous serez surpris de la réponse.

Dans cette série d’articles vous allez maintenant découvrir la vérité sur les arguments avancés par l’expert interrogé.

Vous allez découvrir que les attaques perpétrées sur les « sans gluten » ne tiennent pas du tout la route, preuves scientifiques sous le coude.

Pour mémoire, voici les points défendus par M. Robert dans le « Plus » du Nouvel Observateur :

  1. Le régime sans gluten ne fait pas maigrir
  2. Il peut engendrer des déficits nutritionnels
  3. Le pain et les pâtes sont une bonne source de vitamines
  4. Le régime sans gluten n’a rien “de plus sain”

Cet article est dédié au premier point uniquement.

Le régime sans gluten ne fait pas maigrir : FAUX !

Le premier argument de M. Robert porte sur les apports caloriques des féculents, qui sont inférieurs (1g pour 4 kcal) à ceux des matières grasses (1g pour 9 kcal).

Autrement dit, et selon le médecin, arrêter les féculents contenant du gluten (pain, pâtes, etc.) ne permettrait pas de perdre du poids, car ce sont les matières grasses les pires !

Naissance de la « lipophobie »

Cette théorie selon laquelle les matières grasses sont responsables de la prise de poids remonte aux années 70, avec la naissance de la « lipophobie » (la peur des graisses).

Michael Pollan décrit très bien la stigmatisation progressive des matières grasses au détriment des autres macronutriments dans son livre « Nutrition, mensonges et propagande. »

Donc, sur la seule base de l’apport calorique, les allégations « pauvres en matières grasses » sont devenues des arguments de ventes, des arguments de santé !

La contrepartie de cette guerre contre les graisses fut une augmentation flagrante et dramatique de la quantité de glucides, les petits anges, avec seulement 4 kcalories par gramme !

Malheureusement nous avons aujourd’hui assez de recul pour constater que la guerre faites aux matières grasses, au profit des glucides, a dramatiquement dégradé l’état de santé de nos chers occidentaux.

Obésité et diabète ne sont qu’un exemple d’une descendance née de cette guerre injustifiée contre les matières grasses.

Et je ne suis pas le seul à tenir ce discours.

Les chercheurs de l’Ecole de santé publique de Harvard, bien souvent précurseurs dans ce domaine, confirment bien que cette guerre injustifiée pourrait être liée « aux plus graves problèmes de santé auxquels notre société doit faire face aujourd’hui […] »

Pour rentrer maintenant dans le détail de ce paragraphe, M. Robert nous assène que le « pain ne fait pas grossir », mais plutôt « ce qu’on met dessus » et que des études scientifiques montrent que les « mangeurs de pain ont un poids moindre que ceux qui s’en privent. »

La pain fait-il grossir ? Découvrez ma réponse ici.

Voici un argument classique d’autorité :

« Des études scientifiques ont montré que [insérez votre produit à vendre] permettait de [insérez un bienfait sur la santé] »

Si j’en crois cette étude publiée en 2012 par une équipe de Minneapolis, la consommation de céréales prêtes-à-manger améliorerait la qualité de l’alimentation de nos séniors américains.

Mais le fait que les 3 auteurs de l’étude soient des salariés de General Mills, la toute puissante industrie céréalière américaine, me fait fortement douter de la qualité des résultats.

Coincidence ? Je ne pense pas.

Mais M. Robert s’est peut-être appuyé sur cette étude publiée en 2005 qui démontre chez plus de 17.000 personnes que la consommation de céréales, complètes ou non, est associé à une plus faible prise de poids et un indice de masse corporel (IMC) plus faible que ceux ne consommant que très peu de céréales.

Des résultats intéressants, que je croirais bien volontiers si l’étude n’avait pas été financée par l’industrie céréalière américaine, avec l’un des auteurs travaillant pour elle, et un autre payé par elle pour un travail de consultant.

Bon, ok, c’est le moment de passer aux choses sérieuses, qu’en dit la vraie science ? Indépendante et sérieuse ?

Première élément de réponse avec cette étude publiée en 2003 par l’Ecole de santé publique de Harvard qui démontre une association positive entre la consommation de céréales raffinées et la prise de poids.

Autrement dit, le pain blanc, la baguette, les farines blanches et autres seraient associées à une prise de poids.

On commence à s’éloigner de l’allégation de M. Hervé Robert.

En revanche, la consommation de céréales complètes, elle, serait associée a une perte de poids. Nuance.

Cela pourrait nous faire croire qu’il faut consommer des céréales complètes, mais vous verrez par la suite que cela n’est pas forcément vrai.

On y arrive.

Plus récemment, une étude publiée en 2011 par une équipe indépendante italienne nous confirme cette association négative entre les céréales raffinées et le poids corporel.

Autrement dit, et pour enfoncer le clou, consommer des céréales « blanches » est associée à la prise de poids. Rien de nouveau donc.

Egalement énoncé par cette équipe italienne, les céréales complètes seraient quant à elle associées à une perte de poids. Exactement comme le trouve notre équipe de Harvard.

Sauf qu’il y a un hic. Ces résultats proviennent d’études épidémiologiques, qui ne prouvent que des associations et non des relations de cause à effet.

Les auteurs sont donc obligés de citer des essais cliniques dans lesquels nous avons réellement comparés l’efficacité sur le poids d’une diète riche en céréales complètes versus raffinées, et là, on ne trouve plus rien !

Les céréales complètes ne seraient pas plus efficaces pour perdre du poids que les céréales raffinées. Et ces preuves sont plus solides, avec  une relation de cause à effet.

Un mythe s’effondre ?

Pour enfoncer encore un peu plus le clou, une recherche indépendante réalisée sur plus de 130 articles scientifiques (review), financée par le Département américain de l’Agriculture, nous affirme exactement la même chose.

Les essais cliniques n’arrivent pas à démontrer un rôle bénéfique d’une consommation de céréales complètes sur la gestion et la perte de poids.

Et les céréales raffinées sont toujours clouées au pilori : on prend du poids avec !

Pour tenter de vous convaincre définitivement de ne pas croire M. Robert, des études publiées en 2007, 2009 et 2012 ont comparé les bénéfices d’une diète méditerranéenne, jugée excellente pour la santé, avec une diète de type paléolithique ou ancestrale, sans produits céréaliers.

Le résultat est sans appel :

la diète ancestrale sans produit céréalier conduit a une perte de poids plus importante que la diète méditerranéenne (avec des céréales complètes), mais pas uniquement !

Egalement une baisse de la pression artérielle, une meilleure satiété, un meilleur contrôle de la glycémie… Mais ce n’est pas le sujet de l’article.

Je me suis moi-même épanché par le passé de plusieurs articles sur ce pain blanc (fait-il grossir ?) (faut-il le bannir ?) et les céréales raffinées, même l’émission E=M6 y était passé !

Sur ce premier paragraphe, même la simple phrase annonçant que le pain consommé dans un repas aurait « plutôt un effet coupe-faim » et contribuerait « à faire consommer moins de lipides » est fausse.

Cela pourrait même être dangereux pour la santé à en croire les études sur le sujet (en 2009 par Brand-Miller; en 2012 par Romieu; en 2009 par Jakobsen; en 2010 par Siri-Tarino et toujours en 2010 par Jaokobsen).

Au-delà de la science, la réalité du terrain !

Allez, pour vraiment terminer sur ce long premier point, je suis obligé de vous parler de ces blogueurs et docteurs américains qui font maigrir des milliers de personnes à travers le monde, avec une diète sans céréale, et donc sans gluten.

MM. Mark Sisson, avec son régime paléolithique, et William Davis, avec son régime sans céréale, accumulent une liste impressionnante de « success stories » sur la perte de poids avec ces régimes.

Alors oui, on sort du domaine scientifique à proprement parlé, mais n’est-il pas parfois plus intéressant et plus pertinent d’observer comment ça se passe réellement ?

Les études scientifiques, c’est mon kiff, c’est sûr, mais rien ne peut plus me convaincre que les centaines et les centaines de cas qui confirment un comportement bénéfique, et notamment la perte de poids avec l’arrêt des céréales.

La limite du raisonnement

Pour moi, faire un régime sans gluten signifie très explicitement remplacer les produits sans gluten (SABOT) par des produits naturels, peu transformés !

A aucun moment, vous ne devez vous ruer sur les fameux produits estampillés “sans gluten” qui inondent les magasin bio et qui ne sont pas mieux que le confrères avec du gluten.

Ces produits contiennent souvent des farines de riz, avec des index glycémique élevées, des additifs en tout genre et j’en passe.

Faire un régime sans gluten, ou bien simplement diminuer ces apports en gluten, vous engages à manger plus de fruits, plus de légumes, de riz complet, des légumineuses et d’autres produits fermiers ou bio !

C’était un point important à mentionner.

Le prochain article ?

Eh bien dans le prochain article on va traiter le deuxième point soulevé par M. Robert, c’est-à-dire les déficits nutritionnels qui seraient entraînés par un régime sans gluten.

Bien sûr, vous allez découvrir, et encore avec des références à l’appui, que cela est faux.

Du moins, il ne faut pas faire n’importe quoi non plus, même au sans gluten !

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57 commentaires
  1. Oui ! Je confirme j’ai perdu moi-même 10kg depuis que j’ai arrêté le gluten mais aussi les produits lactés et les sucres raffinés. D’ailleurs les 3 vont généralement ensemble et on les retrouve dans les produits industriels !
    Effectivement je suis tout à fait d’accord avec Jeremy, il faut reconcevoir son alimentation avec plus de fruits et de légumes, et pas remplacer des produits mauvais pour la santé par d’autres potentiellement encore pires comme les dérivés du soja.

  2. L’arrêt du gluten oblige à arrêter plein de produits mauvais, raffinés ou préparés, donc effectivement ça peut faire maigrir.
    Par contre l’effet est souvent inverse pour les gros intolérants au gluten. J’étais malade quotidiennement (maux de ventre…) et je ne faisais que maigrir même en mangeant normalement. Après avoir décelé mon intolérance sévère au gluten, j’ai tout arrêté, et j’ai pris 8kg en 4/5 mois. Pourtant je ne remplace pas le pain et les gâteaux, par des équivalents sans gluten, mais par des fruits et oléagineux.
    Tous les cas de figures sont donc possible. L’arrêt du gluten est sain dans tous les cas, et la perte ou prise de poids est dû au fait que le corps va vers ce qui est sain pour lui. En tout cas cette polémique contre le “sans gluten” me met vraiment en colère, car c’est uniquement quand on s’arrête qu’on en voit tous les bienfaits. Les journalistes et scientifiques devraient essayer, ça changerait sûrement leur vie !

    1. Bonjour Nolenka,

      si tu maigrissais en mangeant du gluten, c’est que tu souffrais d’une malabsorption large de nutriments, à cause de l’inflammation et de la destruction des muqueuses intestinales.
      A l’arrêt du gluten, ton corps a pu se reposer et réparer (d’une certaine manière) ton intestin et c’est pour celà que tu as repris du poids.

      Généralement, l’arrêt du gluten permet un décrassage des tissus et permet donc de dégonfler, une élimination de toxines et une élimination de l’eau. Probablement, l’arrêt du gluten aura pour effet de diminuer globalement les apports en céréales et sucres et aura aussi un impact sur les graisses stockées en les éliminant.

      Concernant les graisses, plusieurs études montrent que les omégas 3 végétaux de qualité empêchent la multiplication des cellules graisseuses (vive le colza ou la cameline) et que les omégas 3 de poissons (ou de filière animale nourrie à l’herbe de pâture et aux graines de lin ; label bleu blanc coeur ; Cf livre de pierre Weil, tous gros demain) permettent même la vidange des cellules graisseuses.

      Laissons donc les apôtres de la médecine nutritionnelle orthodoxe prendre la poussière ;)))

      1. Merci pour ta réponse !
        Effectivement, lors de la découverte de mon intolérance j’ai eu le droit à un bilan des vitamines et minéraux, et c’était une catastrophe ! Alors que je mangeais très équilibré…
        Vive le sans gluten !
        Et comme dit ma naturopathe, un jour l’industrie agroalimentaire sera condamnée pour crime contre l’humanité !

      2. Bravo pour cette prise de conscience mais attention… On se focalise sur le gluten mais il n’y a pas que le blé qui pose problème, le maïs est tout aussi mauvais pour notre corps pour les mêmes raisons que le blé et son gluten ! Le pire c’est que certains industriels voulant surfer sur la vague du “sans gluten”, proposent des produits sans gluten à base de maïs: grosse erreur. Certes ça empêche aux intolérants au gluten d’avoir une mauvaise réaction, mais ça ne fera pas disparaître leurs troubles. Toutes les céréales modernes sont touchées par ce problème car elles ne correspondent plus du tout aux céréales d’origine et provoquent moult désordres dans notre corps et surtout nos intestins.

      3. « Toutes les céréales modernes sont touchées par ce problème car elles ne correspondent plus du tout aux céréales d’origine et provoquent moult désordres dans notre corps et surtout nos intestins.»

        C’est absolument cela et non seulement les céréales modernes, mais aussi les traitements industriels de ces céréales et les produits industriels ajoutés : conservateurs, stabilisants, colorants, arômes, émulsifiants, gluten, …
        alors j’enfonce le clou.

        Le gluten est une partie des protéines insoluble du grain de certaines céréales comme le blé ou le seigle. C’est une substance visqueuse, obtenue par lavage à l’eau d’une pâte de farine panifiable (une farine qui permet de confectionner du pain).
        Le gluten est principalement constitué de deux protéines insolubles : la gliadine et la gluténine qui donnent à la farine des propriétés visco-élastiques, exploitées en boulangerie lors du pétrissage de la farine avec de l’eau et qui permettent à la pâte de lever en emprisonnant les bulles de gaz.
        Le terme dérive du latin classique gluten « colle, glu, gomme ».

        Dans l’industrie, le gluten de blé est obtenu par séparation centrifuge : une pâte est préparée à partir de farine de blé et d’eau, cette pâte passe ensuite par une centrifugeuse qui sépare l’amidon (le glucose sous forme d’amidon) et le gluten.
        Le gluten est ensuite lavé, essoré, séché et pulvérisé afin d’obtenir une poudre de gluten utilisée dans les boulangeries industrielles.
        Cette poudre de gluten ajoutée à la farine donne des propriétés élastiques à la pâte (comme du chewing gum).
        (d’après : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gluten )

        L’intolérance au gluten est apparu il y a une vingtaine d’année lorsque les boulangeries industrielles ont commencé à remplacer les boulangeries traditionnelles où le boulanger confectionnait lui même son pain par pétrissage de la pâte sans levure chimique et une cuisson lente du pain.

        La farine blanche utilisée par l’industrie de panification est un produit qui n’a plus aucun rapport avec la farine de blé obtenue dans des moulins à meules de pierre.

        La partie de haute valeur nutritionnelle du grain qui est le germe est jetée ou mélangée au son ou vendue à des laboratoires pour en faire des compléments alimentaires.
        Les variétés de blé à haut rendement donnent des farines non-panifiables auxquelles il est nécessaire d’ajouter du gluten pour faire lever la pâte avec du gaz carbonique.

        A cette farine sans aucune valeur nutritionnelle il est ajouté de la thiamine, de la riboflavine, de la niacine, de l’acide folique et du fer. L’ajout de vitamine B6, d’acide pantothénique, de magnésium et de calcium est facultatif.

        Cela doit faire maintenant une vingtaine d’année que suite à la dégradation de qualité du pain, je ne mange plus du tout de pain blanc.

        Il y a 5 ou 6 ans j’ai lu par hasard des informations sur cette « maladie » cœliaque qui n’est qu’une allergie de plus aux aliments industriels sans aucune valeur nutritionnelle, des aliments produits en grande quantité avec un prix de revient extrêmement faible et vendus très cher à grand renfort de publicité et d’informations pseudo scientifiques destinées à nous faire avaler n’importe quoi.

        J’ai remplacé le pain en accompagnement des repas par des noix de toutes sortes : noix de cajou, amandes, noisettes, … et je n’ai plus cette sensation d’avoir toujours faim, d’avoir envie de gâteaux secs ou du chocolat à la fin du repas.

        Par contre je mange à chaque repas une tranche de pain avec un filet d’huile d’olive et de colza (biologique) sur laquelle j’ajoute des graines germées, des sardines, ….
        http://www.montignac.com/fr/pain-integral/
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Pumpernickel
        http://www.satoriz.fr/infos-produits/le-pain-essene-gaia-entretien-rachel-revesz/

        Les deux protéines insolubles qui se trouvent dans ces pains : la gliadine et la gluténine n’ont pas été extraites, maltraitées, réduites en poudre et autres traitements.
        Je ne savait pas ce qu’était le gluten, ni la « maladie » cœliaque et ce n’est pas en mangeant ce type de pain que je le saurai.

      4. “L’intolérance au gluten est apparu il y a une vingtaine d’année lorsque les boulangeries industrielles “, en réalité, cela fait beaucoup plus longtemps que cela (découverte dans les années 50). Cependant il est vrai que de nos jours elle est beaucoup mieux diagnostiquée et que le rajout à outrance de gluten dans les préparations industrielles n’a rien arrangé.

        http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2009/07/06/001-intolerance-gluten.shtml
        http://www.hydrotherapiefrancevaliquette.com/Articles%20PDF/intolerance%20au%20gluten.pdf

        moi-même, j’ai été diagnostiqué il y a plus de 30 ans ;)

      5. @Les Ongles de Feronia

        Oui vous avez raison, les années passent vite et je commence à dater. Mais je n’avais jamais entendu parler d’intolérance au gluten dans les années 80.

        Votre lien :
        http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/sante/2009/07/06/001-intolerance-gluten.shtml

        BEAUCOUP PLUS D’INTOLÉRANCE AU GLUTEN.
        mise à jour le mercredi 8 juillet 2009
        « L’intolérance au gluten, matière contenue dans la farine de blé, de seigle et d’orge, est beaucoup plus fréquente qu’il y a 50 ans, révèle une étude de la prestigieuse clinique Mayo, aux États-Unis. »
        « l’intolérance au gluten a quadruplé depuis 50 ans. »

        Le gluten est une MATIÈRE AJOUTÉE à la farine de blé, de seigle et d’orge (et de ce fait elle est contenue dans la farine).

        Le gluten est un PRODUIT INDUSTRIEL extrait du blé. C’est une substance azotée visqueuse obtenue par lavage à l’eau d’une pâte de farine panifiable, tirée de certaines céréales comme le blé ou le seigle et dans une moindre mesure l’orge.
        Le gluten est constitué des protéines insolubles de la farine de blé (la gliadine et la gluténine). Les autres protéines du blé sont solubles dans l’eau.

        Les boulangeries industrielles qui utilisent des farines non panifiables les moins chers du marché (des farines qui ne contiennent pas assez de protéines et avec lesquelles il n’est pas possible de faire du pain) ajoutent de la poudre de gluten à la farine pour donner des propriétés élastiques à la pâte, pour faire gonfler la pâte en emprisonnant les bulles de gaz carbonique.

        Ces farines industrielles n’ont plus rien à voir avec les farines obtenues par mouture du blé il y a 30 ans ou plus.
        Ces farines industrielles sont constituées à plus de 80% d’amidon, c’est à dire de glucose, de sucre.
        Il manque à ces farines les protéines digestibles. Par contre les protéines insolubles indigestes sont en excès.
        Il ne reste dans ces farine tout au plus que quelques débris du germe qui déterminent le taux de cendres réglementaire.

        Or c’est dans le germe que se trouvent tous les métabolites, les micronutriments (vitamines, enzymes, oligoéléments, acides gras polyinsaturés…) qui permettent à la graine de transformer le glucose (stocké dans le grain sous forme d’amidon) en une jeune pousse de plante.
        Les cellules humaines ont besoin de ces mêmes métabolites pour fonctionner, pour rester vivantes.

        Les farines industrielles actuelles sont constituées à plus de 80% de sucre. Elle sont indigestes et ont une valeur nutritionnelle très faible.
        Ce sont des produits industriels inutiles pour l’alimentation humaine.

      6. @Les Ongles de Feronia

        « L’intolérance au gluten est apparu il y a une vingtaine d’année lorsque les boulangeries industrielles « , en réalité, cela fait beaucoup plus longtemps que cela (découverte dans les années 50).

        « moi-même, j’ai été diagnostiqué il y a plus de 30 ans »

        C’est ce que veut nous faire croire « une étude de la prestigieuse clinique Mayo, aux États-Unis » dont vous donnez le lien dans votre commentaire « En comparant des échantillons sanguins prélevés chez des soldats américains de la base de Warren Air Force, au Wyoming, entre 1948 et 1954 » ???  « à ceux de jeunes sujets de deux récentes cohortes du Minnesota » (des échantillons sanguins conservés depuis plus de 50 ans ?)

        Encore une étude biaisée inventée par les lobbies de l’industrie agroalimentaire.

        Il y avait déjà un commentaire sur ce sujet :

        jibel 8 septembre 2014 à 19 h 06 min

        Bonjour Jeremy,

        Il y a un point qui doit être stigmatisé, il y a 40 ans personne ne parlait d’intolérance au gluten
        c’est arrivé depuis +/- une dizaine d’année, pourquoi ? comment cela se fait ? La réponse me semble évidente, la qualité du blé….est la réponse ! Il y a 40 ans et plus ? Monsento et consorts n’avaient pas l’influence qu’ils ont maintenant pour obliger les cultivateurs a utiliser ces produits, pour soi-disant, rendre les cultures plus saines… Tout ces produits qui sont utilisés pesticides et autres cochonneries, infestes les cultures voisines qui seraient « bio » d’ou
        une action de dégénérescence du blé qui n’a plus depuis lors les mêmes qualités nutritives que par le passé. D’ailleurs , je me demande avec quel blé extrait on ce gluten , bio ?ou de
        culture « traditionnelle » . Il est donc tout a fait « normal » que des gens soient intolérant au gluten
        ça devient, en plus une mode . sans parler des lobbys agrico-alimentaire qui poussent a faire consommer le sans gluten, encore une manne financière en plus, a utiliser bien vu !
        http://www.dur-a-avaler.com/nouvel-observateur-sans-gluten-pain-baguette-flagrant-delit-propagande-boulangerie/#comment-16801

      7. Alain, peut-être que, comme vous le dites c’est une “étude biaisée inventée par les lobbies de l’industrie agroalimentaire”.

        Cependant, cela n’enlève rien au fait qu’il va y avoir 33ans, mes parents ont failli me perdre à cause de la MC, et que la consœur de ma pédiatre de l’époque a trouvé in extremis la cause du problème, avec coloscopie, biopsie, etc. Et qu’elle ait mis en évidence ma MC.

        J’ai trouvé, il y a deux ans, un nouveau médecin traitant qui, il y a 20ans travaillait en pédiatrie dans un hôpital, et pratiquait également des examens sur des bébés atteints de l’intolérance au gluten.

        Alors certes, on n’en parlait pas beaucoup à l’époque, mais cela prouve bien que la maladie n’est pas récente, elle n’était juste pas diagnostiquée systématiquement etant donné que les symptômes n’étaient pas (et ne sont toujours pas) les mêmes d’un patient à l’autre (mes parents m’ont dit qu’à l’époque sur le département, on était seulement 2 enfants diagnostiqués comme tels).

  3. Bonjour Jérémy,

    un article sur le gluten youhou! ;) Article intéressant comme d’habitude. Pour ma part, pas de perte de poids avec mon rsg puisque je consomme tout de même d’autres céréales et substituts (riz, maïs, fécule de pomme de terre…), au contraire, j’ai retrouvé mon poids de forme, puisque étant cœliaque, le gluten m’avait fait dangereusement perdre du poids à l’époque. je consomme bien sûr fruits et légumes, ainsi que les mix estampillés sans gluten pour pouvoir faire mes pâtisseries (puisqu’ils ne présentent aucune trace, aucune contamination contrairement aux autres et pour moi, c’est nécessaire), quant aux plats sans gluten, ils me rendent malade…
    Par contre, je ne suis pas d’accord avec toi quand tu dis que faire un rsg c’est ” très explicitement remplacer les produits sans gluten (SABOT) par des produits naturels, peu transformés” et c’est effectivement ainsi que l’on serait amené à une perte de poids (pour tous les arguments que tu nous as exposé: indices glycémiques élevés…), mais la personne qui est cœliaque et qui comme moi adore cuisiner, pâtisser, consomme des céréales sans gluten donc rsg et perte de poids ne va pas de pair. Christophe parle aussi de produits lactés et de sucre raffinés, et pour moi c’est ce trio (-gluten/-sucre/-laits) qui entraine une perte de poids, pas le seul rsg.
    Continue comme ça avec tes articles, c’est toujours un vrai plaisir de les lire ;)
    Bonne journée!

  4. Bonjour,
    Une petite faute d’orthographe s’est glissée dans l’article au troisième paragraphe de la partie “Au-delà de la science, la réalité du terrain !”

    “Alors oui, on sort du domaine scientifique à proprement parlé” devrait être “à proprement parler”.

    Bonne journée

      1. Merci d’adresser les messages d’erreur en privé. Fidèle lectrice, j’ai presque de l’affection pour ces petites fautes de frappe et j’aime lire les commentaires sans être parasitée par vos corrections. Merci de votre compréhension.

  5. J’ai aussi lu quelque part (j’ai oublié où malheureusement) que le gluten aurait un effet turbo pour faire grossir. En rendant l’intestin grêle plus poreux, il permettrait aux graisses qui auraient été destinées à être éliminées par l’organisme de refaire un tour dans le circuit sanguin en passant par les trous agrandis, d’où en plus la raison des dépôts graisseux ensuite dans les artères ! Je n’ai aucun mal à le croire mais y a-t-il eu des études sur ce sujet ?

  6. Perso je n’arrivais pas à maigrir (1m70, 80kg il y a 1an1/2) et je me suis dit pourquoi arrêter le pain, les pâtes, les céréales pendant 3 mois pour voir le résultat.
    Les premiers jours super difficile et au bout d’une semaine ou 2 tout a commencé à changer (énergie, plus de problème de digestion et le poids)
    Aujourd’hui je mange que très rarement des pâtes ou une part de pizza ET TOUT VA POUR LE MIEUX :) 1m70, 68kg aujourd’hui !!!
    A+ GG

    1. J’ai la même expérience! Femme 1,66m et j’ai passé de 61kg à 57 en 2,5 mois sans céréales sauf le riz et le maïs (sans gluten). Je ne bois que de l’eau, thé ou jus faits maison, rarement du vin. C’était pas facile de laisser le pain mais désormais je me sens en pleine forme!

  7. « Les céréales complètes ne seraient pas plus efficaces pour perdre du poids que les céréales raffinées. »

    Des aliments qui font perdre du poids ? Autrement dit plus on en mange et plus on maigrit ?
    Non je pense que la question que l’on peut se poser est « quelle est la molécule qui fait grossir ? »

    J’écris bien la molécule et non l’aliment.

    Tous les aliments ingurgités sont réduit en bouillie, traité par des enzymes et autres substances secrétées par l’organisme. Ils sont ensuite transformés par des micro-organismes (le microbiote ou flore intestinale) et réduits en molécules simples :

    Les protéines sont dégradées en acides aminés,
    les lipides sont dégradés en acides gras, en glucose (qui provient de la dégradation du glycérol des glycérides), en cholestérol et en phytostérols (qui provient de la dégradation des stérides),
    les glucides sont dégradés en glucose, fructose, galactose.

    Ces molécules élémentaires traversent la paroi de l’intestin (la paroi de l’intestin est une peau fine, du boyau) et sont acheminés jusqu’au foie par la veine porte.

    Une grande partie des aliments ingurgités n’est pas utilisée et est éliminée et va remplir les égouts.

    Tous les produits de la digestion contenu dans le sang sont traités par le foie dès le premier passage (le sang circule en circuit fermé).

    Si on grossit, c’est parce que l’organisme stocke des molécules indispensables aux cellules de l’organisme pour qu’elles puissent fonctionner et rester en vie.

    Quelle est cette ou ces molécules qui sont stockées par l’organisme ?

    1. C’est l’insuline qui fait grossir.
      Elle est produite en quantité quand la glycémie monte. Elle bloque le passage des acides gras entre le tissus adipeux (la graisse) et le sang. Le corps ne puise donc plus dans ses réserves pour fonctionner mais utilise les glucides que nous venons de manger. Le surplus est stocké dans le tissus adipeux. Quand les glucides viennent à manquer, on est faible, on a faim car notre corps ne peut pas puiser dans ses réserves. C’est un cercle vicieux.
      On mange trop car on grossit, et non pas l’inverse.

      1. Bon raccourci. Incroyable tout de meme a quel point il est difficile de ‘convertir’ les gens. Ils veulent tous des resultats sans changer leur mode de vie (genre avaler des comprimes ou rajouter un aliment x ou y au lieu de supprimer pain, bacon, yaourt, biscuits etc.)

  8. Sans gluten depuis 2 ans (j’avais des problèmes d’IBS)

    Personnellement, je trouve ça dommage qu’on associe le gluten à la perte de poids. Ça devient du coup très facile pour un journaliste de dire “c’est bidon ce régime, ça fait pas maigrir d’éviter le gluten”.

    J’aimerai qu’on mette en avant les vrais bénéfices : réduction de l’inflammation, meilleure santé intestinale, concentration, stabilité émotionnelle… qui vont aider à la perte de poids de façon indirecte.

    Comme tu le dis, remplacer par des aliments industriels “sans gluten” ne va pas aider, c’est donc que le gluten n’est pas un facteur direct… ce qui rend l’argumentation bancale, quand on promeut le sans gluten avec la promesse d’une perte de poids.

      1. Certains fruits peuvent être irritants car riche en fibres insolubles!
        Les fruits au petit déjeuner font diminuer la glycémie? Pourtant certains fruits ont un index glycémique élevé… D’autant plus si ils sont consommés seuls.

  9. Bonjour
    je suis assez d’accord avec Jb et pour moi, la question et donc la réponse sont biaisées. Est ce que ce que l’on veut c’est être en meilleure santé, vivre plus longtemps sans maladie, ………ou bien juste perdre du poids (mais n’est ce pas dans ce but là justement, pas simplement pour être plus “beau”). Donc la vraie question est le gluten est il bon pour la santé et non pas fait il maigrir.
    Alors, oui, aujourd’hui il est quasi impossible de trouver une étude scientifique digne de ce nom dont les auteurs n’aient pas des conflits d’interet plus ou moins importants avec les uns ou les autres.
    Après, tout est quand même question de bon sens, manger de tout en quantité raisonnable n’a jamais fait grossir si on respecte son appétit, chose qu’on ne sait plus forcément faire. Tout le monde ne supporte pas les céréales complètes, les fruits, le lait ou que sais je encore. Oui, nous sommes tous différents, pas besoin des scientifiques pour nous le dire.
    Probablement qu’en mangeant plus sainement chacun à notre façon, c’est à dire moins de produits raffinés, préparés, etc, nous arriverions tous à avoir un poids et surtout une santé en adéquation avec notre mode de vie.
    Sans oublier de se bouger au moins 30 min par jours, mais ça finalement, je ne suis pas sûre que ce soit des scientifiques indépendants qui l’aient trouvé!!!

  10. “Allez, pour vraiment terminer sur ce long premier point, je suis obligé de vous parler de ces blogueurs et docteurs américains qui font maigrir des milliers de personnes à travers le monde, avec une diète sans céréale, et donc sans gluten”
    C’est un peu un raccourcit! Puisque les régimes dont tu parles excluent TOUTES les céréales!
    Évidemment que l’on maigrit en excluant les céréales puisqu’on diminue ses apports énergétiques, jusqu’au moment ou le corps s’habituent, et on doit encore diminuer, jusqu’à ce qu’on grossisse au moindre écart et c’est le cercle vicieux des régimes yoyo….

    1. Bonjour Jéremy et merci pour ce blog. Oui je suis d’accord avec Kaynane. Ton article aborde un point tres interessant, mais les études que tu mentionnes font référence à l’approche alimentaire Paléo, qui vise à enlever toutes les céréales ainsi que les légumineuses, et à les remplacer par majoritairement des aliments à forte densité nutritionnelle, et non calorique. Du coup, on ne sait pas si la seule exclusion du gluten de blé orge seigle … conduirait à la perte de poids. En fait, comme tu le dis, la “limite” , ou la condition c’est de considérer que manger sans gluten vise à manger des produits peu transformés. Si on enlevait les céréales contenant du gluten , et qu’on gardait les autres ainsi que les légumineuses , est ce que cela ferait maigrir ? Je crois que nous ne trouverons pas la réponse exacte. Hate de lire la partie 2. Perso, je pense qu’il y a tout à gagner à enlever les céréales contenant du gluten et à remplacer par du naturel.
      Nathalie, http://plaisiretnourriture.wordpress.com

  11. Cher Jeremy. J’ai lu avec intérêt votre article et les commentaires. Permettez moi d’ajouter mon grain de sel : j’ai un proche qui, régulièrement supprime le pain pour perdre du poids. Ça marche et c’est spectaculaire. En ce qui me concerne cela fonctionne aussi bien qu’en ce moment je mange un peu de pain de seigle complet en poursuivant la diète mediterraneene préconisée par le Dr de LOrgeril. J’ajoute qu’ après avoir tout récemment suivi une diète cetogene pour maîtriser mon diabete ( merci les statines… ) j’ai stabilisé mon poids de corps aux alentour de 120 kgs pour 1 m 90 en deux ans après avoir pesé durant de nombreuses années 140 kilos. Je précise également que malgré mon âge (66 ans) je pratique beaucoup d’exercice physique dont la musculation et c’est pourquoi je me permet de dire que supprimer les glucides ne vous met pas en état faiblesse , bien au contraire, j’ai noté une reprise de force notable et une énergie surprenante. Mais cela ne concerne sans doute que moi mais je défie quiconque ayant un âge voisin de me suivre a l ‘entraînement….

  12. Les raisons de la perte de poids sont toutes indirectes de tout façon ! Il n’existe aucune substance ou régime qui puisse faire perdre du poids, sans danger, sans effets secondaire et sur le long terme ! Depuis plus de 20 ans que j’étudie ça, il est clair que seule une alimentation adaptée à notre physiologie et correctement pratiquée peut faire revenir à un poids de forme, et encore uniquement si elle est associée à du mouvement !
    J’ai écrit un article sur ce sujet:
    http://nutribonsens.com/fondamentaux/perdre-du-poids-en-reapprenant-manger-naturellement/

  13. L’insuline est une hormone sécrétée par les cellules du pancréas.
    L’insuline n’est pas une molécule provenant de la digestion des aliments et elle n’est pas stockée dans les cellules de l’organisme.

    La molécule provenant de l’alimentation et INDISPENSABLE au fonctionnement du cerveau (1) est le GLUCOSE.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Glucose

    C’est le glucose qui est stocké après transformation par le foie dans les cellules adipeuses et qui fait grossir.
    Ce glucose est stocké dans l’organisme en prévision de disette ou de famine. Il n’est plus déstocké de nos jours par l’organisme puisque dans nos régions, il n’y a plus de famines.

    Le glucose est un sucre (un glucide) composé d’une seule molécule. Il n’a pas de goût sucré comme le sucre blanc industriel.
    Le morceau de sucre que l’on utilise pour sucrer son café est du saccharose, un sucre composé de deux molécules glucose+saccharose.

    La GLYCEMIE est la concentration de glucose dans le sang.
    La glycémie normale à jeun est de 1g/l, c.à.d. un gramme de glucose par litre de sang. Il y a environ 5 litres de sang dans le corps d’un adulte et 3 litres dans le corps d’un enfant, soit 5 grammes de glucose (de sucre) dans le sang d’un adulte et 3 grammes dans le sang d’un enfant.

    L’INDEX GLYCEMIQUE permet de connaître les aliments qui contiennent du glucose.

    Pour mesurer l’index glycémique on fait boire à des volontaires 50 g de glucose dilué dans de l’eau et on mesure la quantité de glucose qui est passé dans le sang pendant 3 heures.

    On recommence l’opération avec les mêmes volontaires en leur faisant boire ou manger un aliment qui contient 50 g de glucides.(glucides = sucres) et on mesure à nouveau la quantité de glucose qui est passé dans le sang pendant 3 heures.

    Par exemple du pain blanc sans gluten (IG = 90)
    Le pain blanc est composé de 94% de glucides. On fait donc manger à ces volontaires
    53g de ce pain qui correspond à 50g de glucides.

    IG = 90 signifie que la quantité de glucose qui est passé dans le sang au bout de 3 heures correspond à 90% de la quantité de glucose dans le sang si on avait absorbé 50 g de glucose.

    Concrètement si on mange 50g de glucose (de sucre) en morceau (ou dilué dans de l’eau) ou 53g de pain blanc sans gluten on a la même quantité de glucose (de sucre) qui passe dans le sang.

    Quelques exemples d’index glycémiques de pains de composition différente :
    http://www.montignac.com/fr/rechercher-l-index-glycemique-d-un-aliment/

    Pumpernickel, pain de seigle complet bio IG 32
    Pain, integral IG 34
    Pain, Wasa™ fibres (24%) IG 35
    Pain, essène (de céréales germées) IG 35

    Pain, 100% intégral au levain pur IG 40
    Sarrasin, blé noir, farine et pain (intégral) IG 50
    Seigle, intégral (farine et pain) IG 50

    Pain, au lait IG 60
    Pain, hamburger IG 60
    Pain, complet IG 65
    Pain, baguette/pain blanc IG 70
    Pain, azyme (farine blanche) IG 70
    Pain, de riz IG 70
    Pain, très blanc, de mie (type Harry’s®) IG 75
    Pain, blanc sans gluten IG 90 (C’est presque du glucose pur, du sucre !!!)

    Il s’agit de valeurs expérimentales, cependant on retrouve à peu près les mêmes valeurs dans toutes les tables.

    L’HYPOGLYCEMIE REACTIONNELLE

    L’organisme n’est jamais à l’équilibre. Ceci s’explique par le temps de latence (de retard) entre la détection de la variation de la glycémie et les sécrétions hormonales responsables de la stabilisation de la glycémie (insuline, glucagon, adrénaline).

    Lors d’une augmentation importante de la glycémie après un repas, principalement à cause d’aliments avec un index glycémique élevé, la diminution de la glycémie entraînée par l’insuline est trop importante (inférieure à la valeur normale).
    La sécrétion de glucagon arrive avec un temps de retard (environ 20 mn) après la détection de la diminution de la glycémie, l’insuline continuant son action hypoglycémiante.
    Ce qui génère une crise de faim, une envie pressante d’aliments sucrés. On a la dalle (Jérémy). C’est l’hypoglycémie réactionnelle.

    Cette hypoglycémie réactionnelle se produit environ 3 à 4 heures après le repas, c’est à dire au moment de la prise du repas suivant et conduit ainsi à une suralimentation en aliments au goût sucré.

    Plus on mange des aliments sucrés et plus on a envie d’en manger sans jamais être rassasié.
    Et plus on mange des aliments contenant du glucose (2) et plus on grossit.

    (1) Certains tissus comme le cerveau, les globules rouges, la région médullaire du rein,
    le cristallin, la cornée de l’œil et le muscle en contraction rapide ont besoin d’un approvisionnement continu en glucose.

    (2) La farine blanche est composée de 80% d’amidon et 15% de gluten.
    L’amidon c’est du glucose pur, 100% pur sucre, mais qui n’a pas de goût sucré comme le sucre blanc.
    L’amidon est un mélange de deux homopolymères (des molécules formées par un assemblage de molécules identiques) l’amylose et l’amylopectine.
    L’amylose est formée de 600 à 1 000 molécules de glucose.
    La chaîne totale d’amylopectine peut faire entre 10 000 et 100 000 molécules de glucose.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Amidon

  14. @Fabien

    L’insuline « est produite en quantité quand la glycémie monte ». C’est exact.

    La glycémie est la concentration de glucose dans le sang.

    Mais c’est le GLUCOSE absorbé par les intestins et provenant de l’alimentation qui fait monter la glycémie, la concentration de glucose dans le sang (et non l’insuline).

    Pour maintenir IMPERATIVEMENT une concentration stable de glucose dans le sang (1) à un taux de 0,8 à 1,2 g/l qui correspond à la glycémie normale, l’organisme stocke le glucose en excès principalement dans le foie et les muscles sous forme de glycogène (un homopolymère du glucose) et l’excédent sous forme de graisses (triglycérides) dans les cellules adipeuses situées autour des intestins dans le ventre et dans les seins pour les femmes (et ailleurs s’il n’y a plus assez de place).
    L’insuline est l’hormone qui permet le stockage des graisses.

    Le glucagon et l’adrénaline permettent le déstockage du glucose lorsque la concentration de glucose dans le sang est inférieure à la normale 0,8 g/l.
    Le glucagon agit principalement au niveau du foie alors que les catécholamines (adrénaline) agissent principalement au niveau des muscles. Les muscles ont leur propre réserve de glycogène et n’utilisent pas le glucose présent dans le sang pendant l’effort pour ne pas perturber le fonctionnement du cerveau qui doit être alimenté en permanence à une concentration à 1 g/l.
    Le glucagon est l’hormone du jeûne.

    L’insuline « bloque le passage des acides gras entre le tissus adipeux (la graisse) et le sang. ». Oui, puisque le rôle de l’insuline est de favoriser et forcer le passage des triglycérides (la graisse ou lipides) du sang dans les cellules adipeuses (ou tissus adipeux).

    « Le corps ne puise donc plus dans ses réserves pour fonctionner ». La sécrétion de l’insuline qui est une hormone, par le pancréas a pour effet, non pas d’éliminer l’excès de glucose dans le sang, mais de stocker cet excédent de glucose en vue d’une utilisation ultérieure. L’organisme ne puise pas dans ses réserves de glucose lorsque la concentration de glucose dans le sang est trop élevée (supérieure à la normale c.à.d. supérieure à 1,2 g/l)
    « mais utilise les glucides que nous venons de manger. » L’organisme ne peut pas utiliser les « glucides » que nous mangeons sans les digérer au préalable. Seules les molécules élémentaires : glucose, fructose, galactose peuvent traverser la paroi de l’intestin et sont acheminées directement au foie par la veine porte. Le foie laisse passer une partie du glucose dans le sang. Le sang circule en circuit fermé et passe à nouveau par le foie qui sous l’action de l’insuline se charge de stocker le glucose en excès dans le sang.

    « Quand les glucides viennent à manquer, » (le glucose et non les glucides) « on est faible, on a faim »

    Effectivement, l’organisme n’est jamais à l’équilibre. Ceci s’explique par le temps de latence (de retard) entre la détection de la variation de la glycémie et les sécrétions hormonales responsables de la stabilisation de la glycémie (insuline, glucagon, adrénaline).

    Lors d’une augmentation importante de la glycémie après un repas (de la concentration de glucose dans le sang), à cause d’aliments avec un index glycémique élevé, la diminution de la glycémie entraînée par l’insuline est trop importante (inférieure à la normale).
    La sécrétion de glucagon arrive avec un temps de retard (environ 20 mn) après la détection de la diminution de la glycémie, l’insuline continuant son action hypoglycémiante.
    Ce qui génère une crise de faim, une envie pressante d’aliments contenant du glucose. C’est l’HYPOGLYCEMIE REACTIONNELLE.

    Cette hypoglycémie réactionnelle se produit environ 3 à 4 heures après le repas, c’est à dire au moment de la prise du repas suivant et conduit ainsi à une suralimentation en aliments contenant du glucose. (2)(3)

    Plus on mange des aliments contenant du glucose et plus on a envie d’en manger sans jamais être rassasié.
    Et plus on mange des aliments contenant du glucose et plus on grossit.

    L’inverse est aussi vrai. Désolé pour la comparaison mais il n’y avait pas d’obèses au Biafra, ni dans les camps de concentration nazi.
    Il y a maintenant plus de deux milliards de personnes obèses ou en surpoids dans le monde dont 40 millions d’enfants de moins de 5 ans.

    L’insuline qui est une hormone peut être utilisée pour le dopage par des sportifs de disciplines diverses (cyclistes, culturistes, football…). Cette technique est cependant très dangereuse, car elle peut exposer à une hypoglycémie dont les conséquences peuvent être sévères et à long terme provoquer un diabète de type 2, voire la mort.
    L’insuline n’est pas utilisée pour grossir.

    (1) Le cerveau dont les besoins énergétiques sont élevés, utilise presque exclusivement le glucose comme substrat énergétique et ce indépendamment de l’action de l’insuline.
    Cette glucodépendance cérébrale fait que toute variation importante de la glycémie est susceptible d’entraîner un dysfonctionnement neuronal pouvant aller jusqu’au coma et de ce fait la sensation de faim gérée par le système nerveux autonome est étroitement liée au glucose.
    L’organisme humain est glucodépendant (dépend du glucose). Sans glucose dans le sang on meurt, trop de glucose dans le sang, c’est l’abondance, c’est l’euphorie qui donne un sentiment de plaisir.

    (2) Le glucose est un glucide, un sucre simple composé d’une seule molécule.
    Le glucose n ‘a pas un goût sucré comme celui du saccharose (le sucre blanc industriel que l’on utilise pour sucrer son café)
    et contrairement au saccharose , le glucose est directement assimilable par l’organisme, dont il est un carburant essentiel, notamment pour le cerveau.
    Le glucose sous forme cristalline (en morceau) est vendu sous l’appellation de “dextrose”.

    (3) La farine blanche de blé est composée à 75% de glucose sous la forme d’amidon et 10% de gluten ajouté.
    Le riz blanc est composé à 78% de glucose sous la forme d’amidon.

    L’amidon est un mélange de deux homopolymères (des molécules formées par un assemblage de molécules identiques) l’amylose et l’amylopectine.
    – l’amylose est formée de 600 à 1 000 molécules de glucose.
    – la chaîne totale d’amylopectine peut faire entre 10 000 et 100 000 molécules de glucose.
    L’amidon c’est du glucose pur, 100% pur sucre, mais qui n’a pas de goût sucré comme le sucre blanc.

  15. Bonjour Alain,

    vous semblez bien informé mais je me permets de faire quelques remarques tout de même, j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur.

    1) Le glucose n’est pas principalement stocké sous forme de graisses dans l’organisme, mais plutôt sous forme de glycogène, essentiellement dans les muscles et le foie. Les sportifs le savent bien.

    2) Le glucose est indispensable au cerveau. C’est vrai mais lorsque les réserves de glycogène s’épuisent, le corps va trouver le moyen de fabriquer du glucose à partir des graisses ou des acides aminés. Les anorexiques n’ont plus aucuns muscles, c’est parce que le corps les détruit pour en retirer des acides aminés qui serviront à produire du glucose.

    3) Le glucose a un pouvoir sucrant, certes moindre que le saccharose mais loin d’être nul.

    Un document intéressant sur l’utilisation de l’énergie, notamment pendant le jeûne (sujet récurrent sur ce site):

    http://umvf.univ-nantes.fr/nutrition/enseignement/nutrition_7/site/html/cours.pdf

  16. Bonjour à tous,

    @Nolenka,
    J’ai été un peu dans le même cas. Je perdais du poids tout en mangeant varié et équilibré.
    J’ai depuis pu stabiliser et remonter un peu la pente sans gluten (Mais le problème est bien plus complexe).

    Par contre j’ai effectivement constaté dans mon entourage ce phénomène de perte de poids après avoir débuté un régime sans gluten.
    Le soucis du gluten c’est qu’il participe à la perturbation de notre bonne assimilation des nutriments. Les interactions sont très nombreuses et donc parfois difficile de faire des démonstrations percutantes et “tout public”.

    L’intolérance au gluten avec en ligne de mire la maladie coeliaque n’est que la partie visible de l’iceberg. Le problème est malheureusement bien plus complexe et bien plus grave que ce qu’on nous laisse penser. Et je suis toujours aussi triste de voir que si peu de gens ont compris cela !

    Pour mon cas particulier, la vraie question au final n’est pas de bien manger mais surtout de bien assimiler. Et pour bien assimiler (et éviter les intolérances alimentaires en général, pas seulement le gluten) il faut d’abord des enzymes digestives en bon état de fonctionnement, un intestin sans inflammation chronique, et doté d’une flore intestinale en bonne santé.

    Qui se soucie aujourd’hui de chercher pourquoi nos enzymes digestives ne font plus leur travail, quelles sont les véritables origines des inflammations intestinales chroniques “d’origine inconnue” de plus en plus répandues, ou encore pourquoi notre flore intestinale n’est pas en bonne santé ?

    Un autre point de réflexion, que m’inspire cet article :
    La Science est exploratoire.
    La médecine est historiquement beaucoup plus dogmatique et consensuelle : pour soigner il faut valider une méthode et l’appliquer, on ne peut pas facilement changer de méthode chaque jour sans créer de la confusion.
    A mon avis c’est cette différence qui crée le gouffre entre une nouvelle percée scientifique et son application pour soigner.

    Donc il ne faudrait pas se révolter de l’existence de ce gouffre qui sépare science et médecine, mais plutôt de faire l’effort de le réduire.

    Merci Jérémy car c’est exactement ce que tu tentes de faire par ton article et ton site !

    1. @Marc

      Vous avez débuté un régime sans gluten.
      Quels sont les aliments que vous mangiez habituellement et que vous ne mangez plus ?

      La « maladie » cœliaque est une réaction de l’organisme à un produit industriel : le gluten qui est principalement constitué de deux protéines insolubles extraites du blé. Les autres protéines du blé sont solubles dans l’eau.
      Les boulangeries industrielles qui utilisent des farines non panifiables les moins chers du marché (avec lesquelles il n’est pas possible de faire du pain) ajoutent de la poudre de gluten à la farine pour donner des propriétés élastiques à la pâte, pour faire gonfler la pâte en emprisonnant les bulles de gaz.

      Intolérance au gluten (Maladie cœliaque)

      « La maladie cœliaque est une maladie auto-immune induite par l’ingestion de gluten.
      La maladie se manifeste principalement par des symptômes digestifs (diarrhée, douleurs, ballonnements…).

      L’ingestion de gluten entraîne une réaction immunitaire anormale dans l’intestin grêle, qui crée une inflammation et endommage les villosités de la paroi intestinale (les villosités de la paroi intestinale sont de petites structures en forme de vague qui constituent les «replis» de l’intestin et qui permettent l’absorption de la majeure partie des nutriments, des vitamines et des minéraux).
      Si l’inflammation persiste, l’intestin abîmé devient incapable d’absorber certains nutriments, vitamines et minéraux. Il peut s’ensuivre une malnutrition malgré une alimentation normale.

      D’autres symptômes d’intensité variable peuvent se manifester, comme une fatigue, une dépression et des douleurs aux articulations. Avec le temps, des problèmes de santé plus graves peuvent apparaître ».

      a : muqueuse intestinale normale : villosités de hauteur normale ;
      b : maladie cœliaque : atrophie villositaire totale
      http://sansglutenabeyrouth.blogspot.fr/p/pourquoi-sans-gluten.html

      « Le seul médicament pour le moment est d’éviter le gluten. Même pas une miette: il ne faut pas que la réaction auto-immune se déclenche. »

      A partir du moment où on est allergique à une substance, tous les aliments qui contiennent cette substance peuvent déclencher cette allergie.

  17. Bonjour M. Grossbouff,

    Ce que vous écrivez est certainement exact, mais est simplement destiné à détourner l’attention des vrais problèmes en évoquant soit des faux problèmes pour montrer que ce ne sont pas des problèmes ou bien en évoquant des problèmes liés à des cas particuliers qui ne concernent pas la majorité des personnes « normales ».

    Le cas général des personnes dans nos régions est de s’alimenter tous les jours plusieurs fois par jour avec des aliments industriels que l’on trouve en surabondance dans les super, hyper marchés et autres.
    Votre document sur le jeûne est certainement très intéressant, mais hors sujet.

    Ce que je ne savais pas, parce que la discrétion est de mise sur ce sujet est que l’amidon qui est un homopolymère du glucose, n’est composé que de molécules de glucose, c’est à dire de sucre.
    Une molécule d’amidon (qui est une macro molécule) est formée de 1000 à 100 000 molécules de glucose.
    Amidon = 100% sucre pur

    L’organisme stocke le glucose dans le foie et les muscles sous la forme de glycogène (et l’excédent sous la forme de triglycérides qui sont des lipides, des graisses) et les plantes stockent le glucose sous la forme d’amidon dans les graines, en particulier les céréales (BLÉ, MAÏS, seigle,…), les tubercules et rhizomes (POMME DE TERRE, patate douce, manioc, etc.) dans ce cas l’amidon est appelé fécule, les légumineuses, les racines et les fruits (banane).
    Le glycogène et l’amidon ont une structure semblable.

    Le glucose est vital pour l’organisme.
    L’amidon extrait des grains de blé par l’industrie pour en faire de la farine est digéré en quelques minutes par des enzymes (c’est à dire transformé en glucose) et absorbé en priorité sur les 70 premiers centimètres de l’intestin qui mesure 6 mètres de long.
    La molécule de glucose est directement assimilée par l’organisme.

    Il n’existe pas d’aliments naturels contenant une aussi grande quantité d’amidon que les produits industriels : pains, pizzas, viennoiseries, pâtisseries, …ce qui conduit à ingérer des quantités phénoménales de glucose (de sucre) sous la forme d’amidon qui n’a même pas de goût sucré (de pouvoir sucrant si vous préférez).

    Tout le glucose est absorbé par les intestins et l’excès de glucose n’est pas éliminé par les reins ou le foie, mais stocké en vue de son utilisation ultérieure en cas de jeûne prolongé (plus de trois jours), de disette ou de famine.

    Le cerveau consomme 4 grammes de glucose par heure, soit 100g par jour (24 heures).
    Les autres organes glucodépendants (hématies ou globules rouges, cristallin de l’œil) consomment environ 30g par jour.

    A comparer avec les quantités ingurgitées.

    La production mondiale de blé était de 653 millions de tonnes,
    la production mondiale de riz était de 465 millions de tonnes en 2013.

    Farine blanche et riz blanc ont une valeur nutritionnelle très faible puisque les métabolites ou micronutriments (vitamines, enzymes, oligoéléments, acides gras polyinsaturés) se trouvent dans le germe du grain qui est jeté ou vendu à des laboratoires pour en faire des compléments alimentaires.

    C’est le glucose sous la forme d’amidon (farine blanche et riz blanc) qui est responsable de la pandémie d’obésité dans le monde (2 milliards d’obèses ou en surpoids).

  18. Cher Alain,

    merci de ne pas me prêter des intentions que je n’ai pas.
    Je voulais juste corriger quelques affirmations péremptoires, rien de plus. Je lis ce fil sur le gluten avec beaucoup d’intérêt et je ne trouve rien à y redire sur le fond. Moi-même je ne suis pas touché ni personne dans mon entourage, donc c’est un sujet qui ne me touche pas personnellement mais c’est intéressant à lire.
    Je suis bien d’accord que la farine complète non-industrielle est préférable à la farine blanche industrielle, mais là-dessus vous trouverez très peu d’opposants, c’est un peu enfoncer des portes ouvertes. Personnellement j’ai la chance de vivre à la campagne et je vais acheter ma farine chez le fermier, je sais ce que j’achète. Et comme je fais le pain moi-même, j’ajoute un peu de son. Mais il est un fait que la grande majorité de la population mondiale vit dans des villes et ne peut pas de ce fait acheter chez un fermier local.

    Je me suis amusé à reprendre vos valeurs de production mondiale pour calculer la quantité par personne et par jour. Pour simplifier prenons 700 millions de tonnes de blé et 7 milliards d’habitants. Des millions de tonnes ce sont des milliards de kg, donc c’est facile à calculer: cela fait 100 kg par personne et par an. Ce qui fait 270g de blé par personne et par jour, en gros.
    Vous savez tout comme moi que tout ce qui est produit n’est pas consommé, il y a peu d’industries qui gaspillent plus que la boulangerie. On va dire que cela réduit à 200g de blé par personne et par jour mais c’est sûrement moins. Cela fait environ 160g d’amidon. Si je me souviens bien de mes cours, il faut multiplier par 4 pour avoir les calories, cela fait 640kCal par jour grâce aux glucides en partant de vos données au niveau mondial, ca vaut ce que ca vaut.

    1. Cher M. Grossbouff,

      Je ne comprend pas vraiment le sens de vos commentaires.

      « Le régime sans gluten ne fait pas maigrir : C’est FAUX ! » C’est le titre de ce fil.
      Si le régime sans gluten ne fait pas maigrir, c’est qu’il fait grossir.
      Je sais bien que « Des millions de tonnes ce sont des milliards de kg, », mais ce n’est pas ce qui fait grossir.

      Selon vous, quelle est la substance contenue dans les aliments industriels (la molécule) qui fait grossir plus de 2 milliards de personnes dans le monde ?

    2. @ Grossbouff,
      Je vous cite à propos du gluten:
      “Moi-même je ne suis pas touché ni personne dans mon entourage, donc c’est un sujet qui ne me touche pas personnellement…”
      Qu’est-ce que vous en savez que vous n’êtes pas touché ? Ca n’est pas parce que vous n’avez pas d’effets directs et actuels comme un intolérance au gluten, que celui-ci ne prépare pas des troubles au niveau de vos intestins (porosité) et donc à long terme des problèmes en cascade sur votre état de santé général.
      C’est un peu comme moi qui suis plutôt mince, si je disais: pas de soucis je peux manger gras car je ne grossis pas ! Alors que mes artères s’encrasseraient au même titre que n’importe qui…
      Après chaque personne est différente et rien ne dit que vous ne passerez pas à travers mais ce que vous dites comporte une erreur de raisonnement.

      1. Cher Jean-Marc,

        avec un tel raisonnement je peux être affecté de tout et n’importe quoi sans le savoir: allergies, cancer, insuffisances. Vous avez raison, souvent une intolérance au gluten reste longtemps indétectée, mais il y a des limites à la prévention; on ne peut pas tout éviter sous prétexte que cela pourrait potentiellement être néfaste.
        Et puis les statistiques sont en ma faveur: l’intolérance touche plus les femmes que les hommes :-))

      2. @ Grossbouff,
        Je n’ai pas dit qu’il fallait tout éviter pour faire de la prévention.
        C’est plutôt qu’il vaut mieux appliquer le principe de précaution pour des produits de plus en plus mis en cause ! Et le blé en fait partie…
        Entre les manipulations industrielles des farines , les manipulations agricoles de la plante depuis des siècles, et le fait qu’à la base on est pas conçus pour manger des graines de blé, le fait qu’il faille le transformer (cuisson) pour le consommer… ça fait suffisamment d’éléments pour être prudent envers cette plante.
        Je n’ai aucune intolérance à la base mais ma santé est meilleure depuis que j’ai éliminé les céréales de mon alimentation ! Pourtant à en croire certains je devrai, au pire être mort, au mieux super carencé, vu l’importance donnée aux céréales dans la diététiques moderne, et bien non, mes analyses sont parfaites, et pourtant je fais pas mal de sport… mais voilà j’ai pas besoin des céréales, c’est une des nombreuses sornettes modernes…

      3. Cher Jean-Marc,

        il est indéniable que les farines industrielles existent, mais heureusement en France environ 60% de la production est toujours artisanale, si j’en crois les chffres que j’ai lus. Si le fait de cuire un aliment était une preuve qu’il n’est pas fait pour nous, alors on peut aussi oublier les pommes de terre, le riz et en gros tous les féculents. Ca va poser de gros problèmes pour nourrir la planète, problème qui devient de plus en plus aigu.
        Ceci dit vous avez raison sur une chose: il ne faut rien élever en dogme. Ni le fait de devoir, ne le fait de ne pas devoir manger un aliment. Il est préférable d’apprendre à connaitre son corps et à lui donner ce qui lui fait du bien. Comme vous l’avez dit vous-même nous sommes tous différents et finalement le premier responsable de notre corps c’est nous-même!!
        Si vous vous sentez mieux sans céréales, tant mieux! Pensez cependant à consommer des aliments riches en fibres alimentaires.

      4. C’est certain que les aliments cuits ne sont pas fait pour nous ! Le test de la leucocytose digestive le prouve tout simplement.
        Pour nourrir la planète il y a des tas de solutions, comme p.ex. les graines germées, mais ces solutions s’affranchissent de tous les lobbys céréaliers, etc. Donc ça n’est pas prêt d’arriver. Surtout quand on voit comment certaines firmes parviennent à verrouiller légalement le droit sur l’exploitation des graines, ça fait flipper !
        Merci du conseil pour les fibres, et vous avez raison c’est important, mais j’ai ce qu’il faut, pas besoin des céréales pour ça. Je suis hygiéniste naturopathe et je fais des recherches en nutrition depuis plus de 20 ans, je ne fais donc rien au hasard quand je choisis un type d’alimentation :)

  19. Cher Alain,

    je n’ai pas la prétention de connaitre la part du gluten dans l’épidémie d’obésité actuelle, mais ce qui est sûr et certain c’est que les fast-food (sucres, graisses saturées) et les boissons sucrées n’y sont pas innocents.
    Dire que “C’est le glucose sous la forme d’amidon (farine blanche et riz blanc) qui est responsable de la pandémie d’obésité dans le monde ” montre une vue biaisée voire étriquée de la situation.

    Je me demande bien pourquoi vous avancez les chiffres de production mondiale si c’est pour vous étonner (offusquer?) ensuite qu’on les analyse. C’est pour remplir les espaces blancs?
    Si on regarde les données pour la France, cela fait une production de 3 Milliards de kg de pain pour 66 millions d’habitants chaque année, soit 120g par personne et par an si je ne me trompe. Pensez-vous qu’il soit possible de devenir obèse en mangeant 120g de pain par jour?

  20. Cher M. Grossbouff,

    Mes commentaires ne sont pas forcément très clairs et vos remarques me permettent d’améliorer mon expression écrite et de la rendre autant que possible plus compréhensible.

    1. – LE GLUTEN

    Le titre de l’article de Jérémy est :
    Le régime sans gluten ne fait pas maigrir : C’est FAUX !

    La part de gluten dans le régime sans gluten est nulle.
    Le gluten ne peut donc pas intervenir pour faire grossir ou maigrir dans un régime sans gluten.

    2. – LE GLUCOSE

    Le glucose est le carburant du cerveau. Le glucose est un sucre composé d’une seule molécule.
    De même qu’une voiture automobile ne peut pas fonctionner sans carburant, le cerveau ne fonctionne que s’il est alimenté régulièrement en glucose à raison de 4 grammes à l’heure avec une concentration stable de glucose dans le sang (la glycémie) de 1g/l.

    S’il n’y a pas assez de glucose dans le sang, c’est l’hypoglycémie. Le cerveau met alors l’organisme en mode économie d’énergie pour être alimenté en priorité en glucose.

    S’il y a trop de glucose dans le sang, le glucose est stocké dans l’organisme sous la forme de glycogène dans le foie et les muscles et l’excédent sous la forme de triglycérides (de graisse) dans les cellules adipeuses (dans le ventre).

    Les plantes aussi stockent le glucose mais sous la forme d’amidon.

    Le glycogène et l’amidon ont la même structure et sont des homopolymères du glucose. Une macromolécule d’amidon est composée de 1000 à 100 000 molécules de glucose.

    3. – LA DIGESTION

    Les cellules du corps humain sont des organismes vivants qui ont besoin d’être alimenté en nutriments, oxygène, etc et qui produisent des déchets qui doivent être éliminés, par le foie et les reins essentiellement.

    Pour pouvoir passer dans le sang et alimenter les cellules du corps humain, les aliments que nous ingurgitons doivent être digérés et seules les molécules élémentaires sont assez petites pour traverser la paroi de l’intestin qui est une peau très fine (du boyau).

    LES LIPIDES sont dégradés en acides gras et glycérol ou cholestérol ou phytostérols.
    Les acides gras insaturés sont coupés en 2 ou 3 chaînes plus courtes.
    Les acides gras saturés ne peuvent pas êtres coupés et sont le plus souvent en excédent puisque les cellules sont capables de fabriquer tous les acides gras saturés dont elles ont besoin.
    Le glycérol (ou glycérine) est dégradé en trois molécules de glucose (*).
    Le cholestérol ne peut pas être dégradé et reste sous la forme de molécule de cholestérol.
    Les phytostérols provenant des végétaux ne sont pas absorbés par l’intestin. L’intestin est capable de reconnaître et de trier les molécules nécessaires à l’alimentation des cellules.

    Une protéine est une macromolécule composée de quelques dizaines d’acides aminés assemblés selon le code génétique de la cellule.
    LES PROTEINES sont dégradées en acides aminés, quelle que soit l’origine de la molécule de protéine.
    Les cellules de l’organisme ré-assemblent les acides aminés selon leurs propre code génétique.

    LES GLUCIDES comestibles sont dégradés en molécules simples : glucose, fructose, galactose (appelés aussi sucres simples).

    Il y a d’autres molécules provenant de la digestion qui traversent la paroi de l’intestin. Ce sont des micronutriments : vitamines, enzymes, oligoéléments, .. qui n’apportent pas d’énergie mais qui sont indispensables au fonctionnement des cellules.

    Dans le sang il n’y a ni lipides, ni protéines, ni glucides qui sont des macromolécules, des molécules géantes qui ne peuvent pas traverser la paroi de l’intestin.

    Si vous estimez que “c’est le glucose sous la forme d’amidon qui est responsable de la pandémie d’obésité dans le monde ” est une vue biaisée voire étriquée de la situation donnez moi votre point de vue et dites moi qu’elle est ou quelles sont les molécules qui sont stockées dans l’organisme et qui font grossir.
    (L’organisme ne stocke que ce qui est indispensable à son fonctionnement).

    (*). Tout ceci est simplifié à l’extrême, car la complexité des métabolismes dans le corps humain dépasse l’imagination.
    Avec de la glycérine on peut fabriquer de la dynamite qui est un explosif.

  21. Cher Alain,

    j’ai beaucoup de mal à suivre l’intention de vos messages. A quoi sert votre cours élémentaire de physiologie?
    Pas de protéines ni d’acides gras dans le sang?
    L’albumine est le composant principal du sérum!
    Et comment dose-t-on les LDL, HDL et triglycérides dans le sang s’il n’y a pas de lipides?
    Il n’y pas que ce qui est digéré qui se retrouve dans le sang, il y a tout ce que les cellules du corps produisent!!! Les hormones, notamment…
    L’intestin est loin d’être une fine membrane qui filtre passivement les molécules. C’est un organe très complexe, avec un système immunitaire et nerveux très développés notamment. C’est pas pour rien qu’on l’appelle notre second cerveau! Les entérocytes sont aussi capables de transport actif, heureusement! La digestion consomme beaucouop d’énergie!!

    Concernant l’épidémie d’obésité, je vous l’ai donné mon point de vue: boissons sucrées et fast food + toutes les graisses et les sucres cachés dans la nourriture de type occidentale (western diet en anglais)

    1. Cher M. Grossbouff,

      « Concernant l’épidémie d’obésité, » votre « point de vue: boissons sucrées et fast food + toutes les graisses et les sucres cachés dans la nourriture de type occidentale (western diet en anglais) »

      Comment dose-t-on dans le sang, les boissons sucrées, le fast food, les sucres cachés dans la nourriture ?

  22. Pas d’accord… Suite à un indice de gliadine trop haute, j’ai supprimé le gluten de mon alimentation et en 9 semaines j’ai perdu 4kg sans augmenter l’exercice. Je mange beaucoup de légumes et fruits, assez de protéines mais rarement des yaourts/fromage et jamais de café ou alcool. Je me sens super bien, énergétique, et des mauvaises digestions sont disparues!

  23. Le régime sans gluten est devenu comme un phénomène à la mode or c’est un régime très restrictif qui peut être dangereux surtout si on n’est pas allergique au gluten. Il faut faire attention car à force de suivre un régime sans gluten on peut devenir vraiment intolérant.

    1. On peut être intolérant sans être allergique… Et cet argument de phénomène de mode ne tient plus… De plus en plus de gens voient leur vie améliorée voir complètement changée grâce à ce régime. Et c’est ce réel bien être, bien concret, qui fait que les gens arrivent à tenir ce régime dans la durée. Ceux qui ne sont pas concernés craquent rapidement.

      De mon côté, le gluten c’est fini ! Après 15 ans de maux en tous genres étiquetés “stress” par les médecins, je suis maintenant en pleine forme et ne souffre plus de rien (depuis 1 an et demi d’arrêt). Mes tentatives de réintroduction douces ont toutes été des échecs. On ne m’y reprendra plus ! Et ce n’est pas forcément un régime “minceur” car autant on peut perdre du poids, on peut également en prendre. Ce qui fut mon cas d’ailleurs avec 10 kg de pris, et je m’en porte bien mieux ! Le corps perd ou prend du poids selon les gens. Il se rééquilibre en fonction de la physiologie de chacun.
      Et tous les jours j’entends de nouveaux témoignages à ce sujet.

      On ne change pas radicalement sa façon de manger pour le plaisir ! Faut arrêter ! Ce n’est pas l’arrêt du gluten qui est dangereux, mais le gluten lui même…

    2. @allergie au gluten :
      Déjà il faut savoir de quoi on parle, or le gluten ne provoque pas d’allergie (cas rarissimes).
      Médicalement, il s’agit d’intolérance.
      De plus, sur quelles bases affirmer que c’est dangereux un régime sans gluten ? Et si ça l’était dans ce cas, pourquoi je connais personnellement des dizaines (et indirectement des centaines) de personnes qui ne mangent aucune céréales depuis des années et qui se portent très bien, analyses de sang à l’appui. Je ne connais aucun cas de carence provoqué par un régime sans gluten quand ce régime est accompagné d’une alimentation qui fait attention à manger suffisamment de fruits/légumes/viandes et en évitant les cuissons trop fortes.
      Le concept: “les céréales c’est diététique” n’est qu’une manipulation marketing mise au point il y a longtemps par les grands groupes céréaliers… Au point que c’est rentré dans l’inconscient collectif. Mais quand on connaît l’alimentation humaine physiologique on sait que les céréales n’en font pas partie.

  24. Je m’intéresse au gluten depuis quelques mois déjà. Rencontrant pas mal de problèmes de santé depuis quelques temps (2 à 3 ans voire plus) avec notamment une hypothyroïdie avec une prise de poids importante (environ 10 à 15kg), une arthrose, un colon irritable depuis… toujours ou presque, une fatigue qui dure depuis au moins aussi longtemps que mes problèmes de colon, une humeur en dents de scie (idem pour la durée), enfin bref je ne vais pas tout détailler. Mon rhumato m’avait parlé de commencer un régime sans gluten car il est convaincu de ses effets sur les articulations. Je n’ai pas suivi son conseil, mais j’ai commencé à me poser bien des questions et à me renseigner davantage à ce sujet. Et voilà déjà 4 jours que j’ai arrêté le gluten. Bien sûr, je n’ai pas encore le recul nécessaire pour juger des effets mais j’ai déjà constaté un réel changement au niveau intestinal et cela à peine 48h après l’arrêt. Mon intestin était douloureux en permanence dès que je palpais mon ventre, sans parler des gaz (une vraie usine à moi seule), et là plus de douleur, et plus de gaz ! Pour les articulations, j’attends encore avant de tirer des conclusions mais je sens aussi du mieux !
    J’étais allée voir un gastro-entérologue par rapport à mon colon et j’avais évoqué le gluten, sa réponse a été sans appel, il ne fallait pas se lancer dans un régime sans gluten qui était très contraignant alors que je n’avais pas la preuve que mes problèmes pouvaient avoir un lien avec le gluten. En gros, j’avais un colon irritable et c’était en somme une fatalité avec laquelle je devais vivre.
    Mais ce n’est pas cela qui m’a amenée sur cette page, c’est la corrélation qu’il pourrait y avoir entre l’intolérance au gluten et la prise de poids ! Comme chacun le sait, l’hypothyroïdie entraine fréquemment une prise de poids, mais dans mon cas, mon taux de T3 étant maintenant bien remonté, j’aurais du perdre le poids que j’ai pris ! Je ne me nourris pas en excès, j’essaye de faire attention à mes apports et malgré tout je ne décolle pas. Il faut savoir qu’avant mes problèmes de thyroïde, je pesais 48kg pour 1,58m ce qui était mon poids de forme. Je n’ai d’ailleurs jamais été une de ces accros des régimes, j’apprécie trop manger pour me lancer dans ces régimes hyper restrictifs et avec lesquels on regrossit plus vite qu’on a perdu ! Donc, je pense que si mon organisme est en souffrance avec le gluten, cela a pu entrainer un dérèglement qui peut être la cause de ce poids qui stagne.

    1. PolyyPocket, je pense qu’il faut que vous sachiez que dans votre cas, le gluten n’est pas la seule cause. Un certains nombre de toxines encrassent votre corps et provoquent différents troubles dont des états inflammatoires (intestins, articulations, etc.) et certaines glandes se dérèglent dont la thyroïde p.ex.
      Sans parler de régime (en général, je suis contre et je n’en préconise que rarement), il vous faut changer d’alimentation et passer à une alimentation hypotoxique, qui donne de très bons résultats sur toutes les maladies auto-immunes, dont les pbm de thyroïde (sauf si celle-ci est déjà trop endommagée)…
      Cette alimentation n’est pas un “régime”, elle est simplement une autre façon de manger qui est bien plus proche de notre alimentation physiologique naturelle que toutes les autres.
      Elle met en rémission une grande partie des maladies auto-immunes, et joue un rôle préventif face aux maladies dites de “civilisation”. Je la préconise en consultation même pour des personnes n’ayant aucune pathologie car leur état général s’en trouve amélioré (résistance à la fatigue, meilleur sommeil, système immunitaire optimal, meilleures performances intellectuelles et sportives etc.)
      Renseignez-vous sur internet mais vous pouvez aussi me contacter si vous souhaitez-en savoir plus !

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