Soyons franc, ce n’est pas le stress en lui-même qui est la cause unique d’une prise de poids. C’est une mauvaise alimentation et une mauvaise hygiène de vie. Cependant, tout comme l’alimentation et le sport, le stress a un impact sur votre organisme et bouscule l’équilibre des hormones qui régissent le corps humain.
Une période de stress prolongé peut mettre à mal vos efforts physiques et alimentaires, d’une part, sur les effets, et d’autre part, sur votre motivation à prolonger lesdits efforts.
En effet, le stress induit la production d’une hormone, appelée Cortisol. C’est un phénomène naturel sur lequel nous reviendrons. Cette hormone a de nombreux effets sur différente partie de notre métabolisme. De façon assez générale, elle met notre corps dans un état d’auto-défense: le coeur s’accélère, on devient plus agressif, plus attentif au danger, la température corporelle s’élève. On adopte un comportement hérité de nos ancêtres, destiné à survivre en milieu hostile. Tout le monde a sûrement déjà ressenti un pic de cortisol quand, après avoir évité un danger, on se dit « on a eu chaud ».
La cortisol a aussi un effet sur la prise de poids, en encourageant le stockage des graisses pour prévenir un coup dur en cas de situation stressante (si vous êtes en situation de danger, vous n’aurez peut-être pas de nourriture à disposition pendant les prochains jours). En parallèle, le corps libère du sucre contenu dans nos tissus et dans notre foie pour mieux alimenter nos muscles au cas où nous devrions prendre la fuite. Cela crée un pic d’insuline, et vous connaissez la suite: envies irrationnelles de sucre.
Si la réaction hormonale du stress est tout à fait naturelle et correspond à un besoin physiologique en cas de danger fort et immédiat, une période de stress prolongée remet en place les mécanismes hormonaux (pic d’insuline et stockage des graisses) que le régime paléo cherche à combattre. Pour simplifier, le stress continue vous replace dans un mode « stockeur de graisse » au lieu d’un mode « brûleur de graisse ».