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L’aspartame est l’édulcorant de synthèse le plus populaire, le plus utilisé et le plus controversé au monde. Des doutes sur son innocuité existent depuis sa création, et notamment sur sa capacité à donner le cancer. Et il n’y a pas que ça. On l’accuse aussi de nourrir l’obésité, l’inflammation et les maladies cardiovasculaires, avec des actions négatives sur le microbiote. À l’origine, nous avions un remède contre le sucre, mais n’est-il pas pire ? Enquête.

© | Freepik

60 ans de controverses

Un poison légal ?

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Promoteur de cancers

-Tout un CIRC

-Gavage de souris

-Un « Ramazzini » de conneries ?

-L’exposition chez l’homme

-Mendel en renfort

Des cancers et des doutes

*La suite à paraître

*Obésité : un remède pire que le mal ?

*Perturbateur intestinal

*Pro-inflammatoire

*Des grossesses à risques

3350 mots

60 ans de controverses

La folle aventure de l’aspartame, connu sous le célèbre E-951, a commencé il y a 60 ans. Et dans le domaine des édulcorants – ces additifs qui reproduisent le goût sucré sans calorie – le hasard fait bien les choses.

Car le laboratoire américain Searles découvrira sans vraiment le vouloir le potentiel exceptionnel de ce nouveau composé chimique, l’aspartame, en 1965. Un composé qui a un pouvoir sucrant 200 fois supérieur au sucre de table.

Presque un siècle avant lui, la saccharine a été découverte par inadvertance par Constantin Fahlberg et Ira Remsen. C’est une fois au restaurant après une dure journée de travail qu’ils goûtent par inadvertance les résidus de saccharine et réalisent l’importance de ce goût sucré.

La pénicilline d’Alexander Fleming est aussi une découverte fortuite… pourtant à la base des premiers et puissants antibiotiques pour traiter les infections bactériennes.

Mais depuis 60 ans, la controverse scientifique sur l’aspartame ne s’est jamais tarie. Bien au contraire. L’édulcorant de synthèse est passé par toutes les montagnes russes administratives.

Tantôt autorisé, tantôt interdit… puis de nouveau accepté dans de nombreux aliments.

Il faudra attendre 1981 pour avoir un chiffre fondateur. 40 mg/kg de poids corporel. C’est la dose journalière admissible fixée un comité mixte de la FAO et l’OMS.

Cette DJA est toujours en vigueur aujourd’hui.

L’aspartame est autorisé dans plus de 100 pays. On retrouve de l’aspartame dans  :

  • les boissons sans sucre ou allégé
  • certains produits laitiers
  • des confiseries
  • des édulcorants de table
  • quelques produits pharmaceutiques comme des sirops ou comprimés.

On retrouve l’aspartame dans plus de 6 000 produits dans le monde. Il est présent partout, et tout particulièrement dans les sodas sans sucre avec 200 à 300 mg d’aspartame.

La découverte de cet édulcorant arrive à point nommé dans l’histoire nutritionnelle de l’humanité. Car l’industrie agroalimentaire fait des pieds et des mains dans les années 60 pour rendre les graisses coupables des maladies cardiovasculaires.

Elle arrose de milliers de dollars des scientifiques pour sauver la réputation du sucre… en sacrifiant le cholestérol et les graisses saturées. L’épée de Damoclès pourra trancher le sucre plus tard, l’alternative est bien là. Échec et mat !

Sauf que l’aspartame n’est pas sans effet.

Il inquiète malgré deux uniques composés pour le créer (l’acide L-aspartique et L-phénylalanine). Un additif qui se fait dégrader entière dans l’intestin en trois composés très courants sans pouvoir atteindre la circulation sanguine :

  1. L’acide aspartique
  2. La phénylalanine
  3. et du méthanol, qui sera dégradé en formaldéhyde

On reste méfiant sur l’aspartame dans les 80 à cause de doutes soulevés sur les études de toxicité fournies par le laboratoire Searles. Ce ne serait pas une première dans l’histoire agro-pharmaceutique que des géants cachent ou manipulent des données.

Mais le bénéfice du doute est accordé. Les données ne montrent pas de risque majeur et avéré de toxicité, surtout à la DJA choisie (40 mg/kg de poids corporel)

Cela ne suffira pas éteindre les doutes sur son potentiel carcinogène. Des études ont montré chez les souris nourries avec de l’aspartame qu’elles développent davantage de leucémies, lymphomes ou des sarcomes.

Cette liste n’est pas exhaustive !

Depuis sa consommation au niveau mondial et la multiplication des études, l’aspartame est aussi accusé  :

  • de perturber le microbiote intestinal
  • d’avoir des réactions pro-inflammatoires sous l’action de l’insuline
  • de former des plaques athérogènes dans les artères, générateur d’infarctus
  • de détériorer la santé chez la femme enceinte et son nouveau-né avec un effet transgénérationnel (prématurité, obésité infantile…)
  • de déréguler la sensation de satiété et de favoriser la prise de poids

Qu’en est-il aujourd’hui ? Que peut-on dire de l’aspartame avec plusieurs décennies de recul d’utilisation et d’expérimentation clinique en tout genre ?

Existe-t-il une dose journalière réellement acceptable et inoffensive ?

Doit-on appliquer le principe de précaution et boycotter cet édulcorant ?

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