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Devant l’importance croissante d’une bonne santé intestinale en prenant soin de nos bactéries bénéfiques, peut-on se questionner de l’intérêt et des conséquences d’une consommation massive d’antibiotiques pendant la pandémie de Covid-19 ? Éléments de réponses dans cet article d’importance.

Source : Freepik.com

Les antibiotiques, ce n’est pas automatique, enfin ça dépend

Les antibiotiques sont l’une des découvertes les plus profitables pour nos sociétés modernes pour combattre les infections bactériennes. L’Organisation mondiale de la santé estime qu’ils nous auraient fait gagner 10 ans d’espérance de vie.

La pénicilline est à ce titre l’antibiotique plus connu, le plus emblématique, avec une découverte qui remonte aux années 20 et une production massive qui n’a été possible qu’à partir des années 40, en pleine guerre, par les laboratoires Pfizer aux États-Unis.

Le débarquement de Normandie nous a apporté la fin de la guerre, le chewing-gum… et aussi la pénicilline.

Une idylle contre les bactéries qui se transforme petit à petit en véritable cauchemar à cause de la résistance croissante de ces germes aux antibiotiques.

Les bactéries s’adaptent. Terriblement bien, et terriblement vite.

On parle d’antibiorésistance et c’est l’une des menaces les plus sérieuses qui pèse sur nous.

Cette dangereuse adaptation permet la création de super-bactéries et de super-infections extrêmement grave où des malades se retrouvent démunis, sans solution thérapeutique.

L’utilisation massive d’antibiotiques dans les élevages industriels y est pour quelque chose (notamment dans des objectifs de rendement et de croissance animale plutôt que de contrôle réel des infections), avec l’utilisation en médecine humaine aussi.

Car nous avions pris un peu trop l’habitude de prescrire des antibiotiques pour tout et n’importe quoi.

Un mal de gorge qui rappelle une angine ? Des antibiotiques !

De la fièvre ou une grippe ? Des antibiotiques !

Pour une otite ? Des antibiotiques !

C’est pour cette raison que nous avons eue depuis des années d’importantes campagnes de communication pour nous détacher du réflexe tout antibio.

Campagne de communication du Gouvernement contre l’utilisation automatique des antibiotiques pour des infections virales.

Les antibiotiques, en fait, ce n’est pas vraiment automatique (1).

En tout cas, cela ne doit plus l’être.

Réduire notre consommation d’antibiotique est d’autant plus évident d’une bonne partie des bobos et affection du quotidien, comme les otites, angines et autres affections sont d’origines virales pour lesquelles les antibiotiques n’ont aucun intérêt, aucune efficacité.

Et c’est dans ce contexte relativement clair qu’on peut regarder avec un certain étonnement l’emballement généralisé de nombreux professionnels de santé pour prescrire à tour de bras des antibiotiques… pour une maladie virale !

Je fais bien entendu référence au macrolide probablement le plus célèbre de la planète, l’azithromycine.

L’antibiotique plébiscité par le professeur Didier Raoult de l’Institut Hospitalo-Universitaire (IHU) de Marseille en association avec l’hydroxychloroquine pour lutter contre le virus SRAS-CoV-2 responsable de la Covid-19.

Hydroxychloroquine avec ou sans azithromycine efficace contre la Covid-19 ?

Lisez tous les articles et enquêtes de Dur à Avaler sur ce sujet ici.

Des médecins ont également repris les propos du Pr Raoult à leur compte, comme le Dr Erbstein qui attesterait d’un taux de guérison exceptionnel avec l’utilisation unique de l’azithromycine.

Des résultats vantés dans le documentaire Mal Traités, mais qui ne bénéficie pas à ce jour de caution scientifique sérieuse ni rigoureuse.

Avec cette présentation, le recul que nous avons sur l’épidémie et la menace qui pèse sur nous avec la montée des résistances, on peut légitimement se demander si c’est une riche idée de prescrire à l’aveugle des antibiotiques à toute une population ?

On va réfléchir à cette question ensemble, avec un point central que je n’ai pas encore abordé et qui est pourtant fondamental… c’est la qualité et la diversité de notre flore intestinale.

Un microbiote, de son nom dans les salons de thé, qui n’est pas insensible aux antibiotiques, comme vous le savez bien, en perturbant son équilibre avec des conséquences parfois durables et dommageables pour notre état de santé.

Or, un faisceau d’indices scientifiques commence à montrer un lien entre une flore intestinale dérangée et la gravité de la Covid-19.

Car notre intestin que l’on appelle à raison notre deuxième cerveau est aussi le berceau de notre immunité.

Quelle erreur n’avons-nous pas faite à vouloir prescrire des antibiotiques à tour de bras ? C’est bien ce que l’on va analyser ensemble dans cet article qui risque de vous intéresser.

La suite vous intéresse ? 

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1 commentaire
  1. Oui, comme je te le disais plus tôt, j’ai du mal à admettre l’intérêt de ces antibio dans les protocoles anti covid. Pour moi, anti-parasitaies (hydroxychloroquine, ivermectine) et antibiotiques (azythromycine) ont en commun de calmer les souches microbiotiques en surnombre ! Avec des effets bénéfiques à très court terme. Mais comme précisé, quid à moyen et long termes???
    A quand des études comparatives Rééquilibrage du microbiote intestinal via l’alimentation, la gestion du stress, etc, versus Protocoles actuels?

    merci pour le job

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