Accéder à des enquêtes de santé exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

L’huile d’olive possède une aura santé très bien installé dans l’esprit du grand public et chez les professionnels de santé. Elle est devenu une huile incontournable pour maintenir une bonne santé cardiovasculaire, à défaut des graisses animales. Cette sacro-sainte huile est-elle vraiment à la hauteur de ses promesses ? Enquête.

Unspash david clode

Sainte huile d’olive

Elle est présente dans pratiquement toutes les cuisines françaises, et encore plus dans celle du bassin méditerranéen… L’huile d’olive est une véritable institution culinaire pour toutes les préparatoires froides et chaudes.

De toutes les huiles mises à notre disposition, telle que l’huile de colza, l’huile de lin, l’huile de soja ou encore l’huile de tournesol, l’huile d’olive possède des propriétés quasi-divine.

Non seulement d’être issue d’un arbre fruitier légendaire, cette huile possède des propriétés gustatives enivrantes et d’innombrables vertus pour la santé.

Cette huile est encensée par tous les médecins, diététiciens, naturopathes et même par les plus éminents scientifiques en nutrition au sein du célèbre régime méditerranéen.

L’huile d’olive vierge extraite à froid concentre le plus d’effets positifs sur la santé.

Consommer de l’huile d’olive fait partie des habitudes alimentaires de référence pour être en bonne santé. Elle nous aiderait a avoir un cœur en bonne santé, des artères indemnes de toute obstruction et lutterait contre l’inflammation générale de notre organisme.

On retrouve de nombreuses synthèses scientifiques avec des graphiques qui présentent globalement les nombreux bénéfices que l’on pourrait tirer de consommer de l’huile d’olive. Comme l’image suivante (REF) :

 

Les secrets de l’huile d’olive ? (REF, REF)

  • Des composés phénoliques et vitamines aux nombreuses vertus
  • Un équilibre en omégas essentiel (3 et 6) favorable
  • Une forte concentration en acides gras insaturés (à la différence des acides gras saturés, principalement d’origine animale)

On va passer en revue dans cette enquête les nombreuses allégations santé de l’huile d’olive sur la santé, mais aussi les risques que certains pointent du doigt, et notamment un excès de consommation qui pourrait avoir des conséquences métaboliques néfastes.

L’huile d’olive est-elle le secret des bienfaits du régime méditerranéen ?

Un ajout récent de notre alimentation

L’arrivée et la généralisation de l’huile de l’olive est extrêmement récente dans l’histoire alimentaire de notre espèce, datée aux alentours de 6 000 ans avant JC. Si les olives sauvages pouvaient être consommé durant notre époque de chasseurs-cueilleurs, ces apports en gras insaturés devaient être marginaux.

Car les observations des habitudes alimentaires des tribus avec des modes de vie traditionnelles montrent l’importante part de tubercules, fruits divers, miel (lisez ici notre enquête sur le miel de Manuka et comment les chasseurs-cueilleurs raffolent du miel) et produits animaux pour subvenir aux apports caloriques et nutriments essentiels.

Techniquement, l’huile d’olive n’est pas un aliment qu’il est possible d’obtenir naturellement, sans une transformation minimale (attention à l’excès de produits ultra-transformés), et pourrait se trouver donc en contradiction avec les principes du régime paléo. 

Mais c’est un autre débat !

Que cache notre élixir divin ?

Sans surprise, l’huile d’olive est faite à 100 % de lipides, ou de gras pour les intimes. Assez paradoxalement, la gras est accablé d’une aura « maléfique », « obésogène » alors que l’huile d’olive est synonyme de « bonne santé cardiovasculaire » ou de « régime méditerranéen ».

Voici la composition moyenne de l’huile d’olive :

  • Acides gras monoinsaturés (AGMI) : 76 % (acide gras oléique)
  • Acides gras polyinsaturés (AGPI) : 9 % (acide gras linoléique)
  • Acides gras saturés (AGS) : 15 %

Mais l’huile d’olive c’est également :

  • Des composés phénoliques
  • De la vitamine E (tocophérols et tocotriénols)
  • Des phytostérols
  • De la vitamine K

L’acide oléique est donc l’AGMI majoritaire de l’huile d’olive, et il est reconnu pour son action anti-inflammatoire sur l’organisme et pour diminuer les risques de maladies cardiovasculaires et d’accidents cardiovasculaires cérébraux (1).

Plus précisément, cet acide gras permettrait d’abaisser le cholestérol total, via une réduction du LDL-cholestérol et une augmentation du HDL-cholestérol. Finalement, ces effets antioxydatifs permettraient de prévenir la formation d’athérosclérose (2).

Point de fumé de l’huile d’olive : 160°C

Remarque. Le point de fumé de l’huile d’olive la rend intéressante pour l’utiliser dans les cuissons au quotidien. Ce sont les AGS qui confèrent une meilleure tenue de l’huile à la cuisson. Vous pouvez donc mélanger de l’huile d’olive avec une huile plus riche en acide gras saturé pour augmenter le point de fumé, comme l’huile de coco par exemple. (A lire ici le point de fumé d’autres huiles)

La suite vous intéresse ? 

Alors abonnez-vous pour découvrir cette enquête inédite et soutenir un site d'information 100% indépendant. Des articles et analyses qui changent la vie.

N'oubliez pas, si c'est gratuit, c'est vous le produit ! Dur à Avaler ne bénéficie d'aucune subvention publique ni privée sans le moindre annonceur publicitaire !

Soutenez l'investigation indépendante !

Déjà inscrit ? Remplissez le formulaire ci-dessous.

Téléchargez vos enquêtes exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

8 commentaires
  1. Sympa comme article !
    J’avais entendu dire il y a peu qu’il fallait en fait varier nos huiles dans la cuisine afin que cela soit bénéfique, info ou intox ??

  2. @ Hojo:

    Ben si tu relis bien l’article, je parle dans un encadré de mélanger deux types d’huile (coco et olive) pour augmenter le point de fumée et donc avoir une meilleure tenue à la cuisson.

    Après si tu regardes le ration oméga-6 sur oméga-3, tu peux trouver des huiles qui ont un meilleur ratio que l’huile d’olive, c’est donc sympa de mélanger les huiles. D’ailleurs, comme l’huile d’olive n’apporte que des acides gras monoinsaturés, il convient de choisir une huile plus riche en acides gras polyinsaturés telle que l’huile de sésame ou de colza ! Donc ce n’est pas une intox dans la mesure ouù tu évites les huiles de type arachide, tournesol, celle qui ont des taux d’oméga-6 énormes.

  3. 2 points que tu n’as pas mentionnes:
    * l’huile d’olive, il vaut mieux la choisir premiere pression a froid
    * les huiles doivent etre gardees dans un placard, a l’abri de la lumiere – surtout l’huile d’olive. Celle qu’on peut trouver au supermarche, dans des bouteilles de verre teinte, ne sont donc pas le top. Il vaut mieux acheter des bouteilles enfermees dans 1 carton (a l’abri de la lumiere): ca se trouve chez des petits epiciers, des commercants specialises (j’en connais un a Bath qui ne vend que huiles et vinaigres), ou chez des supermarches ‘haut de gamme’, ou rayon alimentaire de grands magasins.

  4. helène, tu as parfaitement raison et j’ai complètement oublier d’en parler tellement c’était évident pour moi. Merci beaucoup pour ce commentaire qui apporte des notions importantes.

  5. J’ai ouï dire que beaucoup de l’huile d’olive espagnole était frelatée, mélangée, c’était sur un reportage aux USA, faut pas rêver, on est touché aussi en Europe, peut-être moins, mais un peu quand même…le seul moyen de s’en prémunir…une bouteille AOC ? C’est sûr, c’est pas le même prix.

  6. Je pense que c’est bien que ce soit calorique justement, c’est bien pour la satiété et pour ses apports en général, et + d’huile d’olive peut être synonyme de moins d’autres “calories” sous forme de sucre par exemple même si la notion de calories n’a absolument aucune importance.

    Toutes les huiles végétales ont leur controverse malheureusement, même l’huile de colza qui a le vent en poupe avec ses omega 3.

  7. L’huile de lin (également vierge première pression à froid) est la plus intéressante pour les omégas 3 (environ 60 %, rapport w-6/w-3 le plus bas de toutes les huiles “0,24”).

    Un mélange Olive-Lin avec un peu d’huile de germe de blé (vit E 133mg / 100 gr) est le mélange le plus intéressant que j’ai trouvé… pour les crudités. Pas de cuisson pour l’huile de lin ! Conservation 3 mois max au frigo.

    On en trouve de nouveau en France dans les magasin bio (petit flacon noir de 250 ml assez cher environ 7 à 8 €, gelules hors de prix), mais je consomme personnellement depuis des années celle du Moulin St Hippolyt (Allemagne) à 6,50 € les 750 ml, que je pique à ma jument, sans problème !

    http://fr.hippolyt.com/horsecare2.htm

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Huile_de_lin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tous les commentaires sont soumis à modération à priori. En postant un avis, vous acceptez les CGU du site Dur à Avaler. Si votre avis ne respecte pas ces règles, il pourra être refusé sans explication. Les commentaires avec des liens hypertextes sont sujets à modération à priori. La partie commentaire d'un article réservé aux membres peut être accessible à tous, mais les commentaires des internautes non inscrits n'ont pas vocation à être publié. Merci d'émettre vos avis et opinions dans le respect et la courtoisie. La partie commentaire sera automatiquement fermé 30 jours après publication de l'article.