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L’explosion des cancers de la peau va de pair avec notre consommation d’huile végétale. N’avons-nous pas faire une grave erreur en changeant aussi vite nos habitudes alimentaires ?

© Tomas Salas | Unsplash

Le cancer de la peau, c’est la faute au soleil. Les rayons ultra-violets (UV) abîment nos cellules au point de générer des cancers. On parle de mélanome et carcinomes (voir plus bas les différences).

Comment s’en protéger ? Se couvrir la peau et éviter l’exposition abusive et dangereuse.

Ou bien changer son alimentation !

Pardon ? Oui, surtout ses sources de matières grasses en bannissant les huiles végétales.

À l’origine de cette théorie, une défiance contre les huiles végétales. Pour rappel, les huiles de colza, tournesol, d’olive ou de soja ont explosé à cause d’une défiance contre les graisses animales saturées à partir des années 50.

Ce n’est que plus tard, vers les années 70, que cette consommation explose au détriment du beurre et du lard.

Autrement dit : l’explosion des cancers de la peau de ces 50 dernières années serait en réalité causée par notre nouvelle consommation d’huile végétale.

Est-ce une théorie totalement farfelue pour vendre du beurre et de l’huile de poisson riche en oméga-3 ? Ou bien une théorie scientifiquement fondée ?

Quoi qu’il en soit, elle mérite qu’on s’y intéresse. Car avec l’arrivée des beaux jours, tout le monde souhaite parfaire son bronzage et éviter les coups de soleil générateur de stress et d’inconfort.

Dans le détail, il y a deux grands types de cancers de la peau. On retrouve :

Les carcinomes. Ce sont eux qu’on retrouve essentiellement dans les zones exposées au soleil. Il y a les carcinomes épidermoïde (squamous cell carcinoma en anglais) et les carcinomes basocellulaire (basal cell carcinoma en anglais).

Les mélanomes. Beaucoup plus rares et plus graves, il peut apparaître n’importe où sur la surface de la peau et plus généralement dans la partie basse du corps (pour en savoir plus).

Huile et cancer de la peau qui grimpent en flèche

Il est difficile de rester indifférent lorsque l’on regarde l’évolution synchrone des cancers de la peau diagnostiqués aux USA depuis les années 30 avec les sources de matières grasses en faveur des huiles végétales.

Illustration des tendances de la consommation des matières grasses et de la fréquence des mélanomes aux USA.

Les deux s’envolent ensemble, à la même époque.

Mais une association n’est pas forcément synonyme de causalité. Car le nombre de cancers a aussi explosé avec le développement de l’agriculture biologique… Elle n’est pourtant pas responsable de ça !

Non, pour être sûr d’une relation de causalité, il faut des preuves biologiques. Des démonstrations en laboratoire qu’une alimentation riche en huile végétale augmente la sensibilité de la peau aux rayons UV ce qui favorise le développement d’un cancer.

Dans l’idéal, il faudrait donc des groupes à comparer.

  • Un groupe dont les sources de gras sont principalement animales (du beurre, du lard, du lait, etc.)
  • Un groupe dont les sources de gras viennent surtout des huiles végétales (colza, soja, tournesol, etc.)

C’est du détail, mais les groupes doivent être comparables, recevoir les mêmes apports en calories, en macronutriment (protéines, lipides et glucides) pour être sûr de mesurer le bon effet.

Mais surtout, ils doivent avoir la même exposition au soleil, les mêmes facteurs de risque.

Sinon on risque de diluer l’effet et de brouiller le signal pour finalement dire « ben on ne sait pas vraiment ! »

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5 commentaires
  1. Bonjour,
    En conclusion de votre article que doit-on utiliser comme huile végétale pour s’exposer au soleil ???
    Il faudrait donner des conseils après une telle analyse fine !!!
    Cordialement,
    René

    1. Bonjour René,

      Merci pour votre commentaire. Vous comprendrez bien après la lecture de cet article que je ne peux pas recommander d’huile pour s’exposer au soleil.

      La seule recommandation que je puisse faire est celle de faire attention en s’exposant, jamais trop, en se couvrant (peu importe la manière) la peau !

      Nous n’avons pas assez de résultats solides sur ces huiles pour fournir des recommandations.

      Au plaisir de vous lire.

  2. Dans un examen érythrocytaire on peut avoir la composition des cellules d’une personne avec notamment la répartition des oméga 3 et oméga 6. Pourquoi ne pas sélectionner des patients à un instant sur cet examen là? moins besoin de suivre leur diététique.
    On sais que le déficit en oméga 3 est très fréquent à cause des changement alimentaires.
    Bon ça fait un paquet de test à faire aussi!

    Merci pour cet article.

    1. Bonjour Stéphanie,

      Merci de ce commentaire. Il y a en effet beaucoup de pistes pour étudier ce phénomène plus en détail et mesurer avec plus de certitude l’effet des oméga-3 et 6 sur la composition et sensibilité de la peau.

      J’espère que la recherche s’intéresse toujours à ce sujet, mais je ne vois pas pourquoi elle arrêterait !

      Au plaisir.

  3. Bonjour Jérémie,

    Ce genre de théories devraient nous inspirer la plus grande méfiance. La question que je me pose est: qui (ou quel lobby) a donc intérêt à dévaloriser les huiles végétales aux yeux des consommateurs?

    Comme vous le dites si bien, ces rapprochements de courbes sur un graphique ne prouvent rien. Albert Moukheiber (plusieurs conférences accessibles sur Youtube) montre souvent des statistiques qu’il emprunte, entre autres, au site tylervigen.com, notamment ce graphique où l’on voit que la courbe du nombre de noyades dans une piscine suit exactement celle du nombre de films que tourne Nicolas Cage: https://tylervigen.com/view_correlation?id=9236. Faut-il interdire à Nicolas Cage de tourner des films?

    D’autre part, étant originaire de la Méditerranée, je sais qu’on n’a pas attendu les années 70 ou 90 pour faire une consommation abondante d’huile d’olive et de purée de sésame, avec tous les bénéfices pour la santé que l’on sait. Comme vous dites, il y a bien d’autres facteurs à prendre en considération: les lampes, les crèmes et les huiles de bronzage, l’équilibre Oméga 3 et 6, mais aussi, les huiles extraites à chaud ou à froid, huiles bio ou bourrées de pesticides, etc.

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