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Toujours aussi populaire, la science ne cesse de nous apporter de nouvelles informations sur le jeûne intermittent. Elle nous permet aujourd’hui de préciser les effets d’un jeûne court le matin ou l’après-midi et de nous orienter vers la pratique la plus efficace pour sa santé.

© Christopher Jolly| Unsplash

Au-delà de l’effet mode

Si le jeûne intermittent était la nouvelle mode il y a dix ans, ce principe où l’on s’alimente pendant des horaires restreints dans la journée est aujourd’hui connu de tous.

Pour deux raisons majeures :

  • Il est simple à mettre en place
  • Il est bénéfique pour la santé

Le jeûne intermittent classique consiste à se priver de nourriture pendant 16h. Autrement dit, vous allez sauter deux repas dans la journée. Soit vous allez plutôt manger en matinée, soit plutôt en fin de journée selon les envies et habitudes de chacun.

La littérature scientifique est aujourd’hui extrêmement abondante sur ce sujet. Nous avons régulièrement des essais cliniques de haut vol sur ce sujet qui passionne de plus en plus les chercheurs du monde entier.

Et pour cause ! Les effets du jeûne intermittent sur l’organisme sont bluffants. Et je ne parle que des effets obtenus à travers des études cliniques sérieuses et indépendantes.

On retrouve notamment comme effet positif :

  • la baisse de la pression artérielle et du stress oxydatif
  • l’augmentation de la sensibilité à l’insuline, des triglycérides circulants et du fonctionnement des cellules bêta du pancréas (à l’origine de la sécrétion d’insuline)
  • une plus importante diversité du microbiote intestinale
  • un meilleur contrôle de la sensation de faim
  • une réduction du poids, de la masse grasse et de la graisse viscérale
  • la prévention du fameux « foie gras » (stéatose hépatique non alcoolique) et de l’inflammation de l’organisme

Avec en bout de course une action possible sur l’obésité et le diabète de type 2, deux maladies épidémiques dans nos sociétés occidentales où s’alimenter apportent davantage de problèmes que de solutions.

La boule à facette du jeûne intermittent

Je parle du jeûne intermittent depuis plus de 10 ans. Au départ, c’était un peu la foire à la saucisse avec un emballement générale avec des études balancées par ci et par là.

On mélangeait un peu tout. Les jeûnes de 16h, 18h ou 24h avec ou sans restriction calorique…

L’effervescence du début n’a pas vraiment aidé. Très vite de nombreux ouvrages ont été écrits, des leaders d’opinion ont émergé avec son lot de conférences et de Ted Talk.

Sans être vraiment une surprise, la mayonnaise a pris.

La prise quotidienne de 3 à 5 repas par jour avec le trio sacré du petit-déjeuner, déjeuner et dîner a été une convenance sociale plutôt que biologique.

Mais attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : nous pourrions manger toutes la journée avec des grignotages à l’infini ! Et cela arrive déjà en fait. Notre environnement et notre alimentation nous poussent aujourd’hui à la faute : surconsommer les pires produits.

De brillants auteurs et chercheurs l’ont parfaitement décrit, notamment Stephen Guyenet dans son livre « le cerveau affamé ».

Nous sommes conditionnés pour trouver les aliments les plus caloriques. Et les responsables marketing des snacks, chips et glaces le savent bien mieux que nous. Ce sont des experts pour nous faire craquer et encore craquer. Quand bien même l’obésité devient morbide, et que le diabète s’aggrave.

Bref, aujourd’hui nous avons la chance d’avoir une finesse scientifique très intéressante dans les différentes formes de jeûnes disponibles.

Une finesse dans les analyses qui me pousse aujourd’hui à faire le point sur l’une des meilleures combinaisons qui existent pour obtenir l’ensemble des bienfaits cités plus haut. C’est tout l’objectif de la suite de cet article.

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5 commentaires
  1. Les anglais qui mangent beaucoup le matin, peu à midi et à nouveau beaucoup le soir devraient être en plus mauvaise santé que les français. Est-ce vrai?

    1. Bonjour Roger, je ne saurais vraiment répondre, cela demande beaucoup de vérification (différence d’apport calorique dans la journée et évaluer l’état de santé de ces deux populations). ce n’est pas non plus le seul élément à prendre en considération pour la santé, et ce n’est pas la panacée non plus. Je ne sais pas vraiment si ces informations pourront ainsi objectivement nous aider.

      A te lire.

    2. D’après les nombreuses études sur ce sujet, ce serait plutôt l’inverse. Cela dit, il y a bien d’autres manières d’être en mauvaise santé ! ;-)

  2. On est bien d’accord que l’étude de Zhibo Xie et collègues (2022) montre l’avantage de restreindre la fenêtre temporelle de prise de nourriture à 8 heures maximum entre 6h00 et 15h00. Et non de restreindre la nourriture “pendant” cette période, car la lecture est un peu ambigüe ! En effet, c’est ce que je lis dans de nombreuses autres études citées par le (chrono)biologiste Bill Lagakos. C’est aussi ce que je pratique, à l’inverse de la mode “skipping breakfast” qui consiste à sauter le petit-déjeuner, que vous aviez promulguée sur la seule base de votre expérience personnelle… ;-)
    Pour les Américains, sauter le petit-déjeuner est certainement une bonne pratique quand on voit ce que la plupart consomment au petit-déjeûner ! Mais on peut aussi se nourrir correctement au matin : il semble qu’un repas pain-beurre-fromages-œufs convienne à une majorité de personnes en remplacement des tartines de confiture et autres “céréales”… Bref, se nourrir comme nos ancêtres (des régions tempérées) dans les campagnes.
    Cela dit, même avec cette précaution de ne pas se gaver de sucre en début de journée, certaines personnes n’arrivent pas à se passer du dîner pour de multiples raisons, entre autres les obligations sociales ou familiales. Et ces personnes peuvent s’en tirer très bien… Par contre, j’ai constaté que la plupart des obèses (dont j’étais) sont fiers de sauter le petit-déjeuner car ça leur donne l’impression de maîtriser leur faim compulsive. Mon principe est de manger quand on a faim, et d’ajuster son style de vie de sorte que cette faim ne soit jamais excessive.

  3. J’ai perdu 10kg en 2 ans de jeûne intermittent. En sautant le petit déjeuner. On me forçait étant jeune (ne pars pas le vendre vide, etc…) ce n’était donc pas une privation, d’autant que j’ai à avaler de la Levothyroxine tous les matins à jeun donc sans manger pendant au moins 1 heure après. J’ai réduit le repas du soir et je mange bien à midi. Je marche minimum 15000 pas/ jour dont une grande partie à jeun. Et je me sens très bien. 65 ans

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