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*Mis à jour le 12 mars 2019*

L’expérience d’une vie : jeûner 6 jours

Vous allez découvrir dans cet article le témoignage d’une jeune femme qui vient de terminer un long jeûne, d’une durée de 6 jours pour être précis.

Le hasard m’a fait rencontrer personnellement Léa dans le cadre de mon travail, et c’est avec grand plaisir que j’ai découvert son habitude occasionnelle à jeûner.

Je vous propose de lire les quelques questions posées à Léa à propos de son jeûne (et de tous les autres passés) afin de vous apporter un retour d’expérience sur une méthode naturelle intéressante afin de retrouver, entres autres choses, la santé.

Jeûner pendant trois jours ?

J’ai moi aussi tenté une expérience proche de celle de Léa en jeûnant 3 jours. Je vous propose de découvrir ici le résultat de cette expérience inédite... et difficile ! Quelques astuces en prime et des informations qui pourraient intéresser les femmes avec des menstruations douloureuses.

Le sommaire des questions

Question n°1 : Salut Léa, peux-tu te présenter rapidement ?

Question n°2 : Rentrons dans le vif du sujet si tu veux bien, tu as donc fait un jeûne de 6 jours il y a peu, mais comment as-tu découvert cette méthode ? Tes parents ?

Question n°3 : Tu n’en es donc pas à ton premier coup d’essai, tu jeûnes depuis longtemps ? Peux-tu nous détailler ton expérience ?

Question n°4 : Tes parents t’ont en quelque sorte initiée au jeûne, mais pourquoi toi tu jeûnes ? Quels sont les principaux bienfaits que tu en retires ?

Question n°5 : Un jeûne de 6 jours n’est pas anodin, j’entends beaucoup dire qu’un suivi médical est indispensable pour une durée aussi longue, qu’en penses-tu ? Est-ce justifié ?

Question n°6 : Je vais rester dans le domaine des idées reçues, mais comment s’est passé concrètement ton dernier jeûne ? Est-ce que tu ressemblais à une loque sans énergie comme certains s’imaginent ?

Question n°7 : Je me rappelle d’un repas du midi passé avec les collègues qui étaient stupéfaits de te voir jeûner aussi longtemps. Quelles sont les remarques les plus fréquentes que l’on a pu te faire à propos de tes jeûnes ?

Question n°8 : Pour terminer Léa, est-ce que tu penses que tu continueras à l’avenir tes jeûnes de 2 à 6 jours ?

L’interview… c’est parti !

Question n°1 : Salut Léa, peux-tu te présenter rapidement ?

– Certaines caractéristiques du déroulement d’un jeûne et la manière de le vivre peuvent dépendre de la personne considérée, de son hygiène de vie, de son état de santé au moment du jeûne, etc… Je vais donc prendre la peine de vous parler un peu de mes habitudes de vie en dehors des périodes de jeûne. Pour ceux que ça n’intéresse pas, vous pouvez toujours passer directement à la question 2 !

– J’ai 24 ans, je suis originaire de Nouvelle-Calédonie où j’ai passé 20 ans en tout. J’ai passé 4 ans en France pour mes études (biologie) et je me destine a priori à faire une thèse de doctorat.

– Je mesure 1m54 et mon poids peut varier entre 47 et 50 kg.

– A Toulouse où j’étudie, je me déplace dans la ville uniquement à vélo. Je pratique quotidiennement (les exceptions sont plutôt rares) de nombreux sports que j’adapte selon la saison et le lieu (escalade, course à pied, randonnée, ski, voile, roller, vélo, surf).

– Côté alimentation, la quasi-totalité de ce que j’achète provient de magasins biocoop ou de marchés. Je n’achète pas de viande, pas de lait de vache, pas d’aliments raffinés, pas de jus, pas de sodas, pas de biscuits, pas de chips, pas de boites de conserve, pas de plats préparés.

– La principale raison est que je n’en éprouve pas le besoin, et d’ailleurs tant mieux ! Mais je ne suis pas une inconditionnelle… Et j’ai bien dit « je n’achète pas », je n’ai pas dit « je ne mange pas ». Je peux très bien manger de la viande (et j’aime beaucoup ça quand elle est bonne), des pâtes blanches, des biscuits, des chips, des légumes en conserve, des pizzas surgelées et je suis capable de boire du lait de vache, des sodas et du jus industriel si on m’en propose ou si c’est ce qu’il y a à disposition lors d’une soirée.

– J’ai la phobie du gaspillage, ce qui peut me pousser dans certaines situations à manger trop ou mal.

– J’ai un sommeil de bonne qualité. Je dors moins de 8h par nuit. J’aime les mini-siestes (15 min) même si j’ai rarement l’occasion d’en faire. Je suis plus une couche tôt-lève tôt que le contraire. Je me lève généralement à la même heure le week-end et la semaine (je ne suis pas fan des grasses matinées).

***

Question n°2 : Rentrons dans le vif du sujet si tu veux bien, tu as donc fait un jeûne de 6 jours il y a peu, mais comment as-tu découvert cette méthode ? Tes parents ?

– J’ai effectivement jeûné pendant six jours dernièrement et c’est en effet d’avoir vu mes parents le faire et d’avoir entendu leurs témoignages extrêmement positifs qui m’ont donné envie de tenter l’expérience. Avant d’avoir fait mes premiers jeûnes mon père avait déjà fait quelques jeûnes très occasionnellement, allant jusqu’à 7 jours, et lu des bouquins sur le sujet.

– Mais plusieurs années se sont écoulées avant que j’envisage réellement de le faire moi aussi. L’idée a donc eu le temps de faire son chemin en douceur dans ma tête jusqu’au jour où un pari un peu idiot avec un ami m’a amené à jeûner pendant 24h. Je savais très bien, avec l’exemple de mon père, que ne pas manger pendant 24h était largement faisable et c’était donc pour moi l’occasion d’essayer.

– J’ai été assez étonnée de la facilité avec laquelle j’ai gagné mon pari. Mon père m’avait déjà dit que les premiers jours étaient les plus durs, j’ai donc voulu essayer un jeûne plus long. Je me suis arrêtée au bout de 2 jours et demi au bout desquels j’ai été bien contente de recommencer à manger.

– Peu de temps après, ma mère, très sceptique sur les bienfaits du jeûne, n’a rien pu avaler pendant 2 ou 3 jours à cause d’antibiotiques qui la rendaient malade. Mes premiers essais de 24h puis 2.5 jours lui ont donné envie de continuer sur sa lancée et de prolonger son jeûne à 5 jours. Ce jeûne a été pour elle une révélation.

– Le récit de ce qu’elle venait de vivre était tellement élogieux que j’ai voulu essayé, par curiosité mais aussi pour le défit que cela représentait. J’ai donc jeûné pendant 4 jours quelques temps plus tard et c’est effectivement, pour ma part, après le troisième jour sans manger que le corps accepte enfin de ne plus être alimenté.

– Finalement ma mère et moi avons commencé quasiment en même temps mais les jeûnes très réguliers qu’elle a pu faire dans les mois qui ont suivis font qu’elle a maintenant beaucoup plus d’expérience que moi dans le domaine.

***

Question n°3 : Tu n’en es donc pas à ton premier coup d’essai, tu jeûnes depuis longtemps ? Peux-tu nous détailler ton expérience ?

– Cela fait exactement un an que j’ai fait mon premier jeûne de 24h suite au pari dont j’ai parlé. Si j’essaie de récapituler ceux qui ont suivis depuis ce premier jeûne, j’ai donc fait en un an les jeûnes ci-dessous. Je ne pourrais pas donner les dates exactes mais il me semble qu’ils ont été espacés plutôt régulièrement au cours de l’année (de manière totalement involontaire, je tiens à le préciser) :

  • 24h
  • 2.5 jours
  • 4 jours
  • 5 jours
  • 3 jours
  • 2 jours
  • 6 jours

– Je ne me suis jamais fixé d’objectif concernant la fréquence et la longueur des jeûnes que j’ai pu réaliser depuis un an.

– Pour des jeûnes de moins de trois jours, les contraintes sont plutôt faibles. Personnellement, je n’ai aucun souci physiquement les deux premiers jours et ma forme est largement suffisante pour faire ce qu’il y a à faire au quotidien (travail et activités de loisirs y compris sport).

– Je dirais que pour un jeûne de 2 jours la plus grosse contrainte est sociale. Mais bon, faut pas déconner, deux jours sans apéro et sans bouffe entre amis, c’est pas non plus la mort ! Après faut savoir ce qu’on veut…

– Pour des jeûnes de plus de trois jours ça devient beaucoup plus compliqué. D’un point de vue social forcément, je ne vous fais pas de dessin. Du point de vue de l’état physique, il y a l’étape fatidique du troisième jour à passer ! Au niveau de l’organisation c’est donc assez difficile à gérer : pour les sportifs, il ne faut pas avoir de performance ou d’exploit physique à réaliser, niveau boulot bah c’est un peu pareil, il vaut mieux choisir une période pas trop speed et niveau social, et bien c’est un peu compliqué de débarquer à un repas de famille en disant : « désolée mais je ne vais rien manger ce soir ».

– Personnellement, entre les études, la vie sociale et mon addiction au sport, j’ai donc un peu de mal à trouver le moment adéquat pour des jeûnes de trois jours ou plus. En effet, je reconnais que dire non, pour cause de jeûne, à une magnifique, longue et donc difficile randonnée est une chose que je n’arrive pas à faire.

– En revanche l’aspect social est quand même selon moi le moins contraignant car ne pas manger n’empêche pas de passer une bonne soirée entre amis et puis ça fait des sujets de conversation intéressants ;-) !

– Bon au final ça fait quand même trois jeûnes d’au moins trois jours dans l’année ! C’est pas mal non ?

***

Question n°4 : Tes parents t’ont en quelque sorte initiée au jeûne, mais pourquoi toi tu jeûnes ? Quels sont les principaux bienfaits que tu en retires ?

– Avec un peu de recul, je pense avoir réalisé mes premiers jeûnes plus par curiosité que par réelle conviction. Peut-on réellement ne pas manger pendant plusieurs jours tout en restant actif ?

– Même si mes parents m’avaient dit qu’on se sentait mieux après 5 jours de jeûne qu’après 1 jour de jeûne, j’avoue avoir eu beaucoup de mal à les croire et j’avais envie de le vérifier.

– Comme je l’ai déjà dit plus haut c’est aussi le défi que cela représentait et ma tendance à vouloir repousser mes limites qui m’ont poussée à tenter l’expérience.

– Mais après avoir fait mon premier jeûne supérieur à 3 jours les raisons ne sont plus les mêmes. Jeûner 5 jours n’est plus un défi. Ce sont donc les bienfaits psychologiques mais aussi physiques que les jeunes procurent qui m’incitent maintenant à en faire. Je ne parlerai ici que des jeûnes de plus de trois jours qui sont ceux auxquels je trouve le plus d’avantages.

– Un des avantages les plus évidents est la disparition de l’addiction physiologique à la nourriture au-delà de trois jours de jeûnes. Cette disparition de l’addiction à la nourriture est pour moi une source de plaisir car elle me procure une sensation de liberté extrême liée à la disparition d’un besoin, celui de manger.

– Mon odorat me semble aussi plus affûté pendant un jeûne ce qui me permet de satisfaire ma curiosité culinaire sans goûter les aliments mais uniquement en les sentant.

– Pendant les jours qui suivent le jeûne cet odorat légèrement surdéveloppé continue et s’accompagne d’un développement du goût ce qui permet de se REGALER avec de nombreux aliments natures que l’on aime plus en tant normal une fois cuisinés, assaisonnés, salés, sucrés, etc…

– Pendant un jeûne et même les jours qui suivent, mes besoins en sommeil diminuent et les coups de barre de milieu se journée disparaissent.

– Finalement, le jeûne et tous les changements qui l’accompagnent m’ont beaucoup appris sur mon corps, son fonctionnement, ses capacités, ce qui permet plus de le maîtriser et moins de le subir.

– Le jeûne me permet aussi de travailler mon rapport psychologique à la nourriture. Par exemple, lors de la reprise alimentaire suite à un jeûne, la nourriture est perçue comme un besoin occasionnel et non comme une chose indispensable quotidiennement (et encore moins pluriquotidiennement).

– De plus les quantités de nourriture ingurgitée hors des périodes de jeûne deviennent aberrantes aux yeux d’un jeûneur, ce qui, selon moi, est affectivement le cas dans une société où de la nourriture abondante est à portée de main en permanence. C’est donc de la lucidité que m’apporte le jeûne dans ce cas.

– Enfin, il existerait certains bienfaits non discernables par le jeûneur mais assez communément admis dans la littérature sur le jeûne. Un jeûne de plusieurs jours aurait par exemple pour effet d’augmenter les taux sanguins en zinc, de stimuler les défenses immunitaires ou bien encore de prévenir voire guérir les cancers en autolysant les cellules cancéreuses.

Jeûner n’est pas incompatible avec la pratique d’une activité sportive.

Bien au contraire. En habituant son corps progressivement, on peut pratiquer des activités sportives (plus ou moins intenses) en étant complètement à jeûn. Découvrez mon expérience inédite ici.

***

Question n°5 : Un jeûne de 6 jours n’est pas anodin, j’entends beaucoup dire qu’un suivi médical est indispensable pour une durée aussi longue, qu’en penses-tu ? Est-ce justifié ?

– Personnellement je n’ai absolument pas éprouvé le besoin d’être suivie par un médecin, à vrai dire ça ne m’est même pas venu à l’esprit. Idem pour mes parents d’ailleurs. En fait je n’y vois pas d’intérêt (dans mon cas du moins) car je ne considère pas le jeûne comme un acte thérapeutique à proprement parler c’est-à-dire que je ne jeûne pas pour soigner un mal en particulier.

– Un des objectifs du jeûne est de mieux connaître, par l’expérience, le fonctionnement de mon corps. De plus, je jeûne un peu quand l’envie me prend mais aussi quand j’estime le moment approprié. Je ne me fixe pas vraiment d’objectif de durée à l’avance et je garde toujours à l’esprit que je jeûne par choix, que je peux arrêter quand j’en ai envie que je n’ai aucune obligation.

– Lorsque je jeûne, je le fait donc au « feeling » en quelques sortes, en me basant sur mes envies, mes sensations et mon état physique. Je ne pense donc pas qu’un suivi médical me dictant ce que je dois faire serait très compatible avec ma manière de jeûner (je ne dis pas que c’est la bonne manière mais elle me convient, pour le moment en tout cas).

– Je pense qu’un suivi médical permet essentiellement de rassurer le jeûneur. En revanche je trouve tout de même très intéressant de suivre sa courbe de poids et pourquoi pas aussi son pouls et sa tension.

– En y réfléchissant, le seul réel intérêt que je trouve à une surveillance médicale serait le suivi d’autres variables biologiques (analyses sanguines, sécrétions hormonales, etc…) dans un but purement scientifique afin d’enrichir les connaissances sur la physiologie des jeûnes longs.

***

Question n°6 : Je vais rester dans le domaine des idées reçues, mais comment s’est passé concrètement ton dernier jeûne ? Est-ce que tu ressemblais à une loque sans énergie comme certains s’imaginent ?

– Pour être honnête, tout dépend du moment du jeûne. C’est pendant le troisième jour qu’on pouvait dire qu’effectivement je ressemblais à une loque sans énergie mais le reste du jeûne absolument pas. Lors de mon dernier jeûne (de 6 jours) j’ai même fait du sport pendant les deuxième et cinquième jours.

– Le premier jour j’ai faim mais pas plus que d’habitude avant de passer à table, et sans malaise ou crise d’hypoglycémie.

– Le deuxième jour, j’ai quand même plus faim et je commence à avoir envie de manger un peu tout ce qui me passe devant le nez. Je commence aussi à me sentir moins énergique mais je me sens bien, particulièrement sereine et un peu euphorique, et je peux encore faire tout ce que j’ai à faire dans une journée normale sans problème.

– Le troisième jour, je commence à me sentir vraiment très faible au point que me lever de ma chaise pour aller aux toilettes me demande un effort considérable.

– Je me sens comme si j’étais malade (nauséeuse, courbaturée, chaud et froid en même temps, etc…) et je n’ai rien envie d’autre que de m’allonger et dormir. Cet état léthargique dure environ 24h.

– Et c’est donc à partir de la fin du troisième jour que ces symptômes disparaissent et laissent place à un sentiment de bien être général, comme si mon corps avait enfin accepté de ne pas être nourrit.

– Et là, je me sens revivre. L’envie de manger disparait comme si le corps avait trouvé une autre source de nourriture. Le manque physiologique de nourriture (que je considère en fait comme une addiction) et qui se manifeste par la faim intense et par un état maladif avant le début du quatrième jour finit donc par disparaître. A partir du quatrième jour, c’est finalement un léger manque que je qualifierais de psychologique qui apparait, lié à l’environnement social et accentué par le fait que j’aime prendre du plaisir à manger.

– Mais malgré ça, au bout de 6 jours sans manger, mon corps continue de gérer le jeûne sans aucun malaise. La tête peut me tourner légèrement par moments si j’entreprends un effort un peu trop intense (porter un objet lourd, monter des escaliers en courant…) mais rien de bien méchant.

– Lors de ce dernier jeûne, je n’avais pas réellement envie de recommencer à manger mais je l’ai fait à cause d’une compétition 4 jours plus tard et pour me laisser le temps de reprendre l’alimentation progressivement.

Découvrez ici le Top 7 des attaques les plus bidon contre le jeûne.

Avec le risque de mourir de faim, les attaques religieuses ou sectaires… Bref, un article haut en couleur pour donner quelques arguments contre les non-arguments !

A lire ici.

***

Question n°7 : Je me rappelle d’un repas du midi passé avec les collègues qui étaient stupéfaits de te voir jeûner aussi longtemps. Quelles sont les remarques les plus fréquentes que l’on a pu te faire à propos de tes jeûnes ?

– Voilà quelques exemples de dialogues récurrents voire systématiques que je peux avoir avec les personnes à qui j’explique que je jeûne :  

Mr X : Ca fait vraiment 5 jours que t’as rien mangé du tout !?
Moi : Bah oui.
Mr X : Même pas des jus ou du bouillon ?
Moi : Bah non.
Mr X : Même pas du sucre dans ton thé ?
Moi : Non rien qui ne puisse être digéré et assimilé par l’organisme
Mr X : Mais tu bois quand même de l’eau ?
Moi : Evidemment !

 …

Mr X : C’est fou, on dirait pas que ça fait 5 jours que t’as pas mangé ! !

 …

Mr X : C’est pour maigrir ?

Moi : Non puisque je reprends tous mes kilos ou presque quand je recommence à manger. Mais pour quelqu’un en surpoids je pense que ça peut être une solution.

 …

Mr X : T’es sûre que c‘est pas mauvais pour la santé ?

Moi : Non, au contraire. Ma mère n’a plus de tension et des analyses de sang de bien meilleure qualité depuis qu’elle jeûne.

 …

Mr X : Tu va te faire un méga gueuleton quand tu va recommencer à manger !

Moi : Ca risque pas ! Premièrement j’en n’aurai absolument pas envie et deuxièmement je serais malade si je le faisais ! Quand on fait 1 ou 2 jours de jeûnes c’est possible de s’empiffrer juste après mais quand on jeûne plus de 3 jours c’est même pas envisageable.

 

Mr X : Mon métabolisme est trop rapide ! Mon corps a besoin d’être alimenté.

 – Que répondre à ça … ?

– Et le must (et pourtant quasi-systématique) :

 Mr X : Je meurs si je ne mange pas pendant 5 jours !

Moi : Et oui ! Cet instinct primitif de survie qui nous poursuit mais qui n’est pas adapté à notre mode de vie contemporain ! (Ca je le dit pas forcément à haute voix…)

***

Question n°8 : Pour terminer Léa, est-ce que tu penses que tu continueras à l’avenir tes jeûnes de 2 à 6 jours ?

– Oui bien sûre, il n’y a priori aucune raison pour que j’arrête de jeuner de temps en temps.

– Je pense à l’avenir faire plus régulièrement des jeunes de 2 jours qui ne sont vraiment pas contraignants d’un point de vue physique et sont donc possibles un peu n’importe quand.

– J’aimerai aussi associer ces jeunes occasionnels de plusieurs jours à des jeunes intermittents (1 jour par semaine). Mais j’aimerais le faire en m’accordant la liberté de choisir chaque semaine le jour qui m’arrange le plus (le but étant de jeûner 1 fois par semaine en moyenne).

– L’assiduité sera forcément plus difficile à gérer mais dans l’éventualité où je parviendrais à m’y tenir, je m’adresse à ceux qui pourraient m’informer sur le jeûne intermittent : est-il important de jeuner à intervalles réguliers lorsqu’on entreprend un jeûne intermittent ? Ou le seul (mais tout de même primordial) intérêt est-il d’imposer une certaine assiduité sur le long terme ?

– Pour les jeûnes de 5 jours je reconnais que c’est quand même plus compliqué, à la fois socialement et physiquement (cf question n°7). Je ne me fixe donc pas d’objectif à ce niveau là, le feeling décidera de la suite des évènements !

– Et pourquoi ne pas tenter un jour un jeûne de plus d’une semaine ? Je suis vraiment curieuse de savoir comment le corps réagit à cela et comment il parvient à le gérer.

NB : J’aimerai préciser que les affirmations écrites dans ce témoignage sont basées sur mon expérience personnelle et que par conséquent rien de ce qui a été dit ne doit être interprété comme vérité générale. A vous de vous faire votre propre opinion ! Et pour cela… quoi de mieux que de tenter l’expérience ?

***

Que retenir de tout ça ?

Le jeûne est une expérience qui ne peut pas laisser indifférent. Comme je le dis souvent, faite attention dans le démarrage d’un jeûne qui commence à s’allonger vers les 6 ou 7 jours.

Ne démarrer un jeûne que si vous sentez prêt, en bonne forme et je parle aussi bien physiquement que mentalement. Et si vous avez le moindre doute ou la moindre expérience qui vous inquiète, alors n’hésitez pas à consulter un médecin. Ne mettez pas votre santé en danger.

Jeûner devrait être recommandé par les autorités de santé.

Une étude scientifique rigoureuse démontre ce que nous savons depuis un moment… les fameux trois repas par jour sont des réponses sociétales et non physiologiques. Des chercheurs internationaux remettent cette pratique en question… pour notre santé !

A lire ici.

Les jeûnes de ce type sont selon moi sans risque, mais doivent bien être intégré à une bonne hygiène de vie, ou qui tend à s’améliorer. Un petit conseil : commencez bien entendu par des jeûnes courts de 16h, 18h, puis 24h en routine. Et après, vous verrez.


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68 commentaires
  1. Témoignage très intéressant !
    J’avais effectivement essayé un jeûne de plusieurs jours, et je me suis arrêtée au matin du troisième jour, suite à des nausées et à un affaiblissement général. A l’époque j’avais 3 jeunes enfants dont je devais m’occuper, et je ne pouvais pas me permettre de tout laisser tomber.
    Il m’arrive environ une fois par an, de jeûner une journée complète, et ça me fait beaucoup de bien, mais si je dois préparer un repas pour d’autres personnes et/ou les regarder manger, ça me met dans un état de stress pas possible, et ça devient néfaste nerveusement. Tout se passe bien mieux si je m’éclipse au moment des repas, et si je m’occupe de choses qui n’ont pas de rapport avec la nourriture : promenade, lecture, travail intellectuel ou autre …

  2. Bonjour,

    Expérience très intéressante. Merci de la faire partager.
    J’aurais juste une précision à demander.
    J’ai accompagné mon amie dans son jeûne du ramadan. Donc pour moi, jeûner signifie ne pas boire ni manger pendant la journée. Mais pour vous, cela signifie ne pas manger pendant x jours, mais vous vous autorisez à boire (eau, thé j’imagine). C’est bien ça ?

    Pour rebondir sur l’interview, je confirme bien la sensation de liberté que Léa éprouve vis-à-vis de la nourriture. Je l’ai éprouvé aussi et c’est vrai que cela me dégageait d’un certain poids, invisible en temps normal.
    Pour ma part, depuis la fin du ramadan, j’ai démarré une sorte de jeûne intermittent où je saute le petit-déjeuner, et j’alterne entre boire de l’eau ou du thé vert. Après je déjeune vers 13h (entrée/plat), je prends une collation dans l’après-midi (yaourt, fruit, amandes) et enfin le diner. Pour le moment, je ne cherche pas à réaliser 12h ou 16h de jeûne. Cela évoluera dans le temps.

    Sinon, pour le suivi médical, je pense qu’il n’est pas nécessaire si le jeûneur est évidemment en bonne santé. Par contre, je pense qu’il est important de se surveiller. Regarder son poids, sa masse graisseuse et surtout musculaire, contrôler visuellement ces urines pour vérifier son hydratation et être attentif aux messages de son corps (vertige, hypoglycémie, fatigue excessive …).

    Merci pour vos articles et bonne continuation à Léa.
    L’objectif de ce jeûne n’est pas de se mettre en danger et comme le dit Léa cela reste un choix personnel.

    1. Effectivement, je ne mange pas mais je m’autorise à boire de l’eau et des infusions non sucrées (mais pas de bouillons ou de jus). Certains diront que pour un jeûne à l’eau on est sensé boire uniquement de l’eau et donc pas de thé ou de café. Je n’ai pas encore réussi à ne boire que de l’eau à cause du goût désagréable dans la bouche pendant le jeûne. J’ai même beaucoup de mal à boire de l’eau pure et je dois généralement me forcer un peu.
      Bonne continuation à toi aussi !

  3. L’expérience du jeûne est extraordinaire. On ne peut réellement la comprendre que lorsqu’on la vit personnellement. Bien évidemment, il vaut mieux se lancer dans l’aventure en étant en bonne santé, et bien conscient de ce qu’on veut faire.

    Je fais un jeûne de 6 jours une à deux fois par an. J’ai fait mon 6e jeûne la semaine du 15/08, qui était la période la plus calme professionnellement parlant, et j’en tire comme à chaque fois de nombreux bienfaits : clarté de l’esprit, acuité visuelle, belle peau. Le jeûne renforce mon mental et a changé mon rapport à la nourriture. Un bel exercice d’introspection et de travail sur soi aussi, nous avons tellement d’addictions…

    C’est sûr, la première fois que j’ai jeûné 6 jours, je me demandais si je n’allais pas tomber d’inanition lors du 2e jour. Et, comme je me sentais si bien dans ma peau, je suis même allé à la piscine, craignant toutefois que je me noie. Hé non, je suis toujours là !

    Plus les témoignages sur les bienfaits du jeûne (qui est une pratique ancestrale) seront nombreux, plus les blocages chez certains qui veulent essayer tomberont.

    Comme Léa, je pense que jeûner 24h par semaine est une excellent idée, et cela peut permettre à certains de commencer progressivement.

    Vive le jeûne !

    Florian

    1. Bonjour, j’ai 64 ans. L’année passée, j’ai jeûné 13 jours en avril et 11 jours en juillet et je peux vous certifier que je n’ai récolté que des avantages de cette pratique. Baisse des triglycérides, de la pression, du poids, etc. D’ailleurs je viens de recommencer mais seulement pour 6 jours. Je ne peux que vous conseiller le documentaire d’Arte qui est en ce moment sur youtube, “le jeûne, une nouvelle thérapie”. environ 55 minutes de durée. Meilleures salutations

  4. Bonjour

    très intéressant, je suis déjà le jeune intermittent (17h à 23h de jeune quotidien, moins le week end) et la question qui me vient spontanément à la lecture de ce témoignage c’st concernant le sport, vous dîtes en faire, mais dans le second jour de jeûne faîtes vous des séances intenses du genre HIIT, Crossfit… parce qu’il faut quand même de ressources pour supporter de telles séances.

    Merci pour l’interview et la future réponse

    1. Bonjour Greg,

      Je n’ai jamais pratiqué le crossfit ou le HIIT mais je m’en suit faite une petite idée en allant voire un peu sur le net. Je pense que de telles séances pourraient être faites lors du deuxième jour de jeûne à condition de revoir à la baisse les exigences de la séance et de bien garder à l’esprit qu’on le fait dans des conditions différentes de d’habitude et que les résultats attendus ne peuvent donc pas être les mêmes. Bien sûre c’est mon avis en pensant à mon état lors du deuxième jour de jeûne. Et comme je ne suis pas coach sportif, ma seule expérience est la mienne mais c’est fort probable que d’autres personnes puissent le ressentir autrement. Pour ma part, je pratique l’escalade régulièrement en salle et en falaise. Pour info, l’escalade en salle correspond à des efforts de type aérobie lactique ou anaérobie selon que l’on fait des voies ou du bloc et je n’arrête pas les séances lors d’un jeûne. Bien sûre j’y vais en sachant que ne ferai probablement pas des miracles mais j’ai déjà été fortement étonnée de ce que j’ai pu faire pendant les 4ème et 5ème jours de jeûne.

      Voilà, j’espère que j’ai quand même un peu répondu à ta question.
      Si jamais tu essaies des séances pendant un jeûne de plus de 24h, je serais curieuse de connaître tes impressions !

  5. Bonjour!

    J’ai une question pour Léa: Est-ce que durant tes périodes de jeûne tu t’occupes? Dans mon cas je peux jeûner maximum deux jours, mais il faut que je reste active, que je me déplace… Je n’arrive pas à ne pas manger si je reste chez moi à ne rien faire.
    Ah et, est-ce que tu es fumeuse?

    Merci de ton témoignage!

    1. Bonjour !
      Oui de manière générale je m’occupe car il ne m’est jamais arrivée de jeûner en restant inactive chez moi pendant la totalité du jeûne. Je dirais que ça dépend essentiellement du moment du jeûne car les envies changent au fur et à mesures de l’avancement du jeûne. Mais c’est vrai que pour ce qui est des deux premiers jours, j’ai tendance à ne pas tenir en place pour oublier que j’ai “faim” et c’est le moment où j’ai le plus envie d’être hyperactive. Puis le troisième jour, comme je suis plutôt amorphe j’ai juste envie de dormir. Même lire demande un effort. Les jours suivants je me sens bien et je n’ai plus à lutter pour ne pas manger et ce que je préfère faire ce sont alors des activités qui reposent mon corps mais qui occupent mon esprit comme discuter, lire un bon livre, regarder un bon film ou juste PENSER en me promenant par exemple. J’ai lu dans un bouquin sur le jeûne que la détoxication est plus rapide si l’on se repose (par contre ça vaut ce que ça vaut puisque je crois que l’auteur tient un centre de jeûne donc bon, voilà quoi…). En tout cas c’est vrai que les deux premiers jours c’est pas forcément facile, par contre les jours suivants, le repos est une chose que j’apprécie beaucoup.

      Bonne continuation !

      PS : Je ne suis pas fumeuse

  6. Bonjour, mes remerciements pour ce site et ce témoignage.
    Juste pour répondre avec ma propre expérience sur l’importance des intervalles réguliers en jeûne intermittent.
    Je pense effectivement qu’il sagit là de s’imposer une certaine assiduité et ainsi mieux supporter psychologiquement: plage d’alimentation interdite / plage autorisée. Le cerveau aime les automatismes apportés par ces repères.
    Néanmoins, ayant essayé l’un comme l’autre (jeûne à intervalles réguliers et je-jeûne-quand-je-veux) je n’ai jamais senti la moindre différence entre les deux.
    Il est surprenant de constater à quel point le corps humain s’adapte vite, surtout quand il y trouve des avantages.

    1. Salut
      Du coup je pense que je vais essayer de faire un compromis entre les deux : un jour fixé par semaine mais ponctuellement déplaçable.
      Merci beaucoup pour cette réponse !

  7. Moi aussi j’ai effectué un jeûne de 6 jours mais avec des infusion à la menthe, il y avait donc une légère assimilation, mais j’ai fais des infusion car au bout du 4eme jours le gout de l’eau devient insupportable à force… Par contre un conseil éviter de jeûner en hiver, je ne sais pas pourquoi mais j’avais souvent froids pendant mon jeûne…
    Ps: Merci à Léa pour son récit ;)

  8. Bonjour,
    Moi aussi j’ai eu ma propre expérience. J’ai déjà jeuné pendant une semaine plusieurs fois. Avant de commencer le jeune, pendant 2 ou 3 jours, je réduis ma nourriture et supprime tout produit carné, je prends un laxatif (chlorure de sodium) et la sensation du 3ème jour (nausées, affaiblissement) ne se fait pas sentir.
    Pour moi pas de problème après une semaine, mais reprendre doucement la nourriture.
    Merci pour ces échanges très intéressants.

  9. J’invite ceux qui s’intéressent au jeûne à lire le point de vue assez argumenté de Paul Jaminet sur le sujet. Sa position en gros est qu’un jeûne bref (de 23 heures maximum) mais fréquent est généralement plus bénéfique pour l’organisme qu’un jeûne occasionnel de plusieurs jours. Il montre aussi que si beaucoup d’infections comme les angines par exemple, se résolvent bien avec un jeûne, pour certaines c’est le contraire. Le jeûne augmente la sévérité de la grippe et accélère la progression de la maladie de Gehrig. D’une manière générale, son discours est que si le jeûne affaiblit généralement les infections en affamant les corps pathogènes, il affaiblit aussi au passage le système immunitaire qui dispose de facto de moins d’énergie au bout de quelques jours. Ce qui explique pourquoi durant les périodes de restriction contrainte les gens tombent malades quand …ils ont de nouveau accès à la nourriture, car les éléments pathogènes qui ont survécu au jeûne, se multiplient dès l’arrivée de nourriture en profitant d’un contexte immunitaire affaibli…

    D’une manière générale, je pense qu’il faut se garder d’avoir une idée idéalisée ou diabolisée du jeûne, et étudier la question rationnellement, sans arrière pensée, en regardant en détail ce que ça peut représenter pour l’organisme. C’est un sujet plus complexe qu’on peut l’imaginer.

  10. Merci pour cet article, les réactions des collègues m’ont bien fait rire, j’ai déjà connu ça (les préjugés tout fait, parfois agressifs)… je voulais juste préciser que 6 jours (bien que ce soit beaucoup pour la moyenne des gens) reste un jeûne court, 2 semaines (moyen) et 3 à 4 semaines (long, pour guérir d’un cancer ou autre suivant la démarche), ça se prépare progressivement le plus souvent et le plus dur en effet c’est la reprise alimentaire (car passé la barre des 3/4/5 jours de jeûne ça va mieux généralement et on a pas trop envie de mangé, mais c’est relatif, car souvent le retour au repas est quand même un véritable festin même avec peu de chose).

    J’ai un ami qui a fait deux fois 28 jours et une fois a repris trop copieusement l’alimentation, il a fait un mini coma… sinon il pète la forme à 73 ans (dors 4 heures en moyenne), ça fait 40 ans qu’il pratique avec le jeûne intermittent quasiment tous les jours. parfois une semaine dans l’année et d’autres jours par ci par là selon les besoins du corps (le seul bémol c’est qu’il est religieux chrétien un peu extrêmiste donc c’est aussi pour d’autres raisons alliées à la prière…), il a pratiqué l’instincto-thérapie (peut-être sujet d’un prochain article), mange rarement de la viande (crue comme certains poissons), pas de lait (ou du lait cru), évite de cuire ou de modifier la nature des aliments, beaucoup de fruits et de légumes, céréales (dont riz sauvage, non cuit, et germes…), tout le monde ne peut pas faire ça sans un bagage solide de préparation (et ça n’est pas recommandé, chacun est libre) et d’expériences personnelles pour les goûts… une seule chose est sûre: végétarisme, jeûnes, restriction calorique, activité physique, intuition et écoute du corps le tout couplé à une hygiène spirituelle (le plus important en fait c’est ce qui est dedans pas tellement ce qui vient de dehors) sont la voie vers le “salut” et l’éveil…

    Bonne route à vous,
    C.

  11. Mon expérience : j’ai fait deux jeûnes de 6 jours. Chaque fois avec une association de la fédération “jeûne et randonnée”. C’est sympa parce qu’on jeûne avec d’autres gens, qu’on rencontre à cette occasion, parce qu’on est encadré par des personnes expérimentées et parce qu’on randonne dans la nature, dans la journée. A chaque fois, on nous a conseillé une purge au début (avec du chlorure ou du sulfate de magnésium). Ça vide un peu les intestins et ça évite les malaises du troisième jours (maux de tête, nausée…). Dernière précision : il est conseillé aussi de faire une descente alimentaire progressive avant (sur le même temps que le jeûne) et la même chose en sens inverse après.
    Pour la descente : éliminer d’abord la viande, puis les produits laitiers, puis les cétréales. Terminer en mangeant seulement des fruits et légumes. Et le résultat de tout ça ? une belle expérience, des rencontres, un vrai regain d’énergie, physiquement et mentalement.

  12. J’ai aussi fait un jeune de 7 jours encadré avec rando c’est génial.
    Je n’ai eu aucun symptômes ormis une pêche d’enfer.
    Depuis je jeune une fois par semaine et en général je choisis toujours le même jours car RTT oblige.
    Je ne peux que le conseiller il y a même des personnes qui le font suite à un cancer cela permet à l’organisme de mieux évacuer la chimiothérapie.
    Bref ça fait du bien même une journée la veille c’est bien de ne boire qu’une soupe ou un smoothie et le lendemain on entreprend son jeune puis le 3 eme jour on reste cool avec la nourriture pour ne pas brusquer son corps.
    Merci pour cet article comme d’hab super sujet très bien écrit
    Bonne continuation

  13. jeuner n’est pas quelque chose d’exceptionnel et dangeureux comme on le crois si c’est pas fait n’importe comment.
    Personnellement j’ai déjà fait plusieur jeune dont un jeune sec de 48h pour nettoyer la lymphe ( sans manger ni boire, mais il ne faut pas le faire plus longtemps) suivit directement d’un jeune humide de 3 jours soit 5 jours .Le plus dur c’est en effet entre le 2 eme et le 3 eme jour quand e corps n’a plus de rien dans l’intestin et qu’il doit prendre sur les réserves,mais une fois ceci fait on a une super pêche! presque plus besoin de dormir, et même au sport on arrive a se donner à fond , j’ai été capable de faire 2 heures de muscu par jour durant tout le jeune

  14. J’ai plusieurs expériences de jeûnes, trois en groupe avec randonnée sur une semaine et au moins deux fois seule dans des semaines normales (travail). J’ai de bons souvenirs de tous, avec des bémols en ce qui concerne ma préparation insuffisante pour pouvoir suivre le groupe quand les randos étaient très longues (25km), mais aussi pour le travail où j’ai remarqué une baisse intellectuelle: tête vide, + de difficulté à réfléchir et à retrouver des informations connues. En positif, mais pour moi assez étonnant, c’est mon interêt accru pendant ces jeûnes pour le spirituel (besoin de moment calmes, de méditation, sensations de planer lors de voyage mental…). Mes souvenirs sont positifs mais je ressens une reluctence de mon corps à les recommencer. Et je ne sais pas bien revenir doucement à une alimentation “normale” du coup cela se passe de façon cahotique et je n’ai aucun bénéfice sur le long terme pour diminuer mon surpoids conséquent.

  15. J’ai fait un jeûne de sept semaines ( uniquement de l’eau ) un autre de quatre semaine ( idem ) deux autres de trois semaines …disons qu’un jeûne ne s’installe vraiment qu’au bout d’une semaine , la période la plus délicate est la reprise alimentaire ,il ne faut pas forcer le jeune ,écouter la faim qd elle est revenue , commencer la reprise par des fruits ( oranges..) , quant a la satisfaction tirée d’un jeûne tant physiquement que psychiquement ça relève de l’ineffable ..a lire absolument avant et pendant un jeûne le livre de Shelton : le jeûne

  16. De la part de la maman de Jérémy je trouve Léa très très courageuse
    en effet elle a déjà une hygiène de vie remarquable et de plus elle pratique le jeûne
    quel bel exemple à suivre part tout le monde je l’admire
    Il est vrai que quand on est jeune vivre sainement alterner jeûnes et vie sportive et trépidante a été réalisable même de notre époque mais vient la vie réelle et elle vous “mange” conjoint, enfants, vie professionnelle, vie sportive, le temps passe trop vite les bonnes intentions d’antan disparaissent cause fatigue, négligence etc… et il faut arriver après la retraite pour se remettre à tout cela une fois libérée de tant de “choses” ; tout cela pour dire que même avec couches biberons 10 heures de travail etc…. il ne faut pas abandonner et continuer la vie un esprit sain dans un corps sain la devise du naturisme philosophie pratiquée par nous depuis les années 60.

    1. Merci ! Tous ces compliments me font très plaisirs et me flattent mais c’est vrai que je n’ai pas tant de mérite que ça, pas de famille à gérer et encore aidée financièrement par mes parents…
      A bientôt !
      Léa

  17. Bonjour à tous et bravo à Jérémy pour cet excellent blog !

    Je suis la maman de Léa et le jeûne dont elle vous parle, nous l’avons fait ensemble et se fut une très belle expérience partagée.
    Et je suis tellement d’accord avec Monique !
    C’est bien vrai que notre vie quotidienne ne nous laisse que très peu de temps pour nous occuper un peu de nous même, quand on travaille et qu’on a 3 petits garçons, un mari, une maison, un chien, des chats, des poules, un petit potager… on fait souvent au plus rapide et au plus pratique et ce n’est pas forcément au mieux pour sa santé. On a plutôt envie de s’affaler devant la télé et de prendre un gros thé au lait plein de sucre avec des “sao” ou des petits biscuits, que d’aller faire son heure de sport quotidienne.
    Et il faut se creuser la tête pour faire manger des légumes aux enfants qui vous réclament des pâtes au fromage et du jambon. Et quand en plus on finit les assiettes des gosses et qu’on se remet à table avec son mari pour ne pas qu’il mange tout seul, alors là c’est le bouquet !
    On a parfois le moral dans les chaussettes quand on monte sur la balance et qu’on a encore pris un kilo.

    Et c’est là que le miracle du jeûne se produit.
    Comme Léa, je pratique le jeûne depuis un an et malgré ma vie quotidienne assez chargée,
    j’essaie de jeûner pendant 5 jours, assez régulièrement.
    Ces parenthèses de 5 jours me sont devenues indispensables tant elles m’apportent de bienfaits physiques et psychiques comme le disait plus haut Frédéric.
    De plus vous n’imaginez pas le temps que l’on passe à faire les courses, préparer les repas,
    prendre ces mêmes repas, faire la vaisselle… Tout ce temps libéré que l’on peut utiliser à autre chose (lire, écouter de la musique, prendre un bon bain chaud, coudre, tricoter, bricoler, peindre, se promener, envoyer des commentaires sur internet, méditer, se reposer et que sais-je encore…) tout ce qu’on n’a jamais le temps de faire !
    C’est vrai, il faut voir la chance d’avoir un mari qui prend le relais et qui comprend et accepte
    cette nécessité de jeûner. Mais on peut quand même le faire sans cette aide. C’est plus difficile mais tout à fait possible même en travaillant.
    Et j’vous dit pas la pêche d’enfer lors de le reprise alimentaire !

    Et pour Livredor, j’ai perdu 18 kilos, très régulièrement, en un an. Ça fait 30 ans que je me bas avec mon poids et j’avais entrepris la démarche de me faire poser un anneau gastrique car je commençais à avoir des problèmes de santé (obésité, tension artérielle forte, cholestérol, triglycérides).

    Longue vie au blog !

    PS : Fin valab ton article ma fille !

    1. Bonjour sandrine de tina
      Moi je viens de faire un jeune de 3 jours et j’ai l’intention de faire 6 jours je veux vraiment perdre de poids avant tout car c’est mon cauchmare Depuis que j’èté enfant, Depuis que j’ai commence le jeune je commence a perdre mais mon autre cauchmare c’est la peur de reprendre quand j’arrete le jeune sachant bien que je mange sain et j’ai l’intention de contenuer avec les jus fruits légumes et crudite. Est ce que vous pouvez me dire ce que vous avez fais pour ne pas reprendre?
      Merci a vous tous

  18. Hello

    Cela me fait plaisir de lire ceci. J’ai fait mon premier jeûne il y a moins d’un an, c’était l’hiver dernier, d’une durée de 4 jours seulement. Tout en pratiquant du ski et en allant au travail cela m’a permis de me retrouver et d’écouter mon corps et c’est vrai que le plus dur est bien le troisième jour. Du coup, j’ai envie de le refaire après avoir lu cet article mais il faut que je me prépare en ne mangeant que très peu les jours précédent le jeûne.

    A recommander à quiconque …

    Merci

  19. Merci beaucoup Pour ce passionnant témoignage Léa ! Et je ne veux que confirmer ce que tu as dit. :)

    J’ai moi-même fait un jeûne sur 7 jours et je me souviens du fameux 3ème jour, le plus difficile. Mais après, quelle sensation de légèreté ! J’ai d’ailleurs complété les jours restants sans problème (et pourtant je travaillais assez intensément en radio-TV).

    Ce que j’ai bu pendant ce jeûne ? De l’eau mais pas de jus, de bouillons, ni de thés, juste autre chose. ;)

  20. Bonjour à tous.

    De mon coté j’ai longtemps était intrigué par le jeune. J’ai même eu la chance de rencontrer dans les Andes un chaman qui jeûner 1 fois l’an durant 40 jours.
    Je pense que j’avais les mêmes questions que tout les ignorants sur le sujet, les mêmes peur…

    Etant depuis plus de 10 ans un adepte des monodietes d’automne via le raisin (en moyenne 5 à 7 jours ; Maxi 10 jours), je sentais qu’il me manquait quelques choses pour aller plus loin dans mon corps, mon esprit et que la nourriture pouvait être se frein.
    En octobre 2012 durant ma monodiète (7 jours) j’ai visionné le reportage suivant : le jeune pour se soigner : http://www.youtube.com/watch?v=B4H8iPGqYlw
    Pour Jérémy qui semble aimer les preuves scientifiques ce sera du pain bénit. Tu pourras faire suivre au journal (cité dans ton article sur le jeune) et aux personnes qui font des commentaires négatifs sans rien avoir expérimentés. Les parties pris et les labo pharma et tout leur lobbies ne vont pas aimer du tout…
    Et là, suite à ce reportage, j’avoue que j’ai été bluffé et hyper motivé pour enchaîné monodiète et jeune dans la foulée. Comme Léa je ne me suis pas fixé d’objectif, une gestion au jour le jour me semblait plus pertinente. Je pense que nous sommes tous différents et que nos corps réagissent de façon différentes face à des situations équivalentes. Les gènes, l’histoire personnelle, l’environnement perso et pro, le caractère……
    Après ma monodiète, j’ai opté lors du premier jour du jeune pour un lavage des intestins en passant par le haut jusque vers le bas. La méthode indienne s’appelle : shank prakshalana.
    D’autres ont recours à l’hydrothérapie du colon fait par un pro, ou un auto lavement… Le but étant d’éviter les problèmes de nausées, mal de tête, qui sont du aux toxines accumulées dans le colon.
    Malgré cela le jour 2 a été le plus dur, mal de tête intermittent, coup de pompe, la faim, + une douleur que j’avais depuis quelques semaines dans les lombes, qui avait qusiment disparu avec la monodiète, est ressorti plein pot…
    Le jour trois fut une libération, je n’avais plus faim, les idées claires, le corps léger, envie de faire plein de chose… Puis les jours 4 et 5 une patate d’anthologie, levé tôt, couché tôt, du sport avec modération, plus de douleurs… euphorique à des moments avec une sensation de liberté énorme et l’impression d’avoir des journées plus longue et mieux remplie. je me suis arrêté là pour des raisons professionnelles, avec l’envie de renouveler l’expérience.
    Il ne faut pas ce tromper, un jeune comme une monodiète ça se prépare en douceur et on reprends l’alimentation en douceur. Par exemple pour 6 jours de monodiète ou de jeune, il faut 3 jours avant et après sans produit d’origine animale, pas d’alcool thé ou café et 1 jour avant et après uniquement des fruits et légumes riches en fibres. (Local et BIO SVP, sinon ça n’a plus de sens)
    Les effets positifs de ces 2 pratiques sont énormes mais nous mettons quand même une claque au fonctionnement de notre corps et il faut le préparer, amont et aval.
    Je pense même que l’idéal serait de ne pas travailler et être consacré à soi et aux siens.
    Enfin ayant des connaissances à médecines chinoises traditionnelles (MTC), je pense que le jeune devrait être pratiqué de mars à fin juillet. L’énergie étant alors montante. Idéalement mars, avril qui sont les périodes les plus propices aux techniques de nettoyages (saison Foie/ Vésicule Billaire puis Rate/Estomac). On tape moins dans les réserves du corps énergétique.
    Pour les monodiètes des fruits de saison, local et bio.
    La raisin est idéal à l’automne (septembre), car de saison et il à pour but de nettoyer les intestins et la peau, hors en MTC l’automne correspond au Gros Intestin et au Poumon (en lien avec la peau).
    C’est tout de même bien foutu la nature…
    Pour la perte de poids attention !!! si elle est trop rapide et abondante il y a des risques de Ptôses (= descente d’organe), en particulier sur les reins.
    Bon vent et surtout bon jeune à vous !

    1. Merci pour ton témoignage Will, et pour le documentaire :-). Je ne l’avais pas vu, il est vraiment intéressant, et comme il complète bien les discussions que j’ai pu avoir avec certaines personnes à propos du jeûne, je leur ai envoyé le lien… en espérant qu’ils le regarderont !

  21. Bonjour,
    Curieuse de nature (sic), le jeûne m’interpelle, m’intéresse, ma fascine depuis déjà quelques années… Je n’ai pas encore “sauté le pas”, mais je tenterai un jour … On en entend parler en bien (notamment par Thierry de lestrade, etc) et en mal (diététiciens, médecins) … Pour ma part, je ne suis vraiment pas contre, si c’est occasionnel et encore moins depuis que j’ai vu le reportage de Thierry de Lestrade… Avez-vous le nom d’une randonnée “jeûne”, recommandable … MERCI !!
    Audrey

  22. Bonjour,
    Je suis naturopathe Heilpraktiker hydrothérapeute du côlon et j’organise une trentaine de stages de jeûne & randonnée par an.
    Bravo et merci à Léa de ce témoignage. Sa démarche est juste et j’encourage tous vos lecteurs à essayer progressivement de se défaire de l’alimentation systématique. Faire confiance à son corps, l’écouter et vivre sereinement le temps que chacun jugera utile et nécessaire. Pas de dogme, pas d’idéologie, juste vivre selon ses propres choix et aspirations.
    Si vous me donnez l’autorisation, je mets votre lien (interview de Léa) dans notre page “témoignages”.
    Cordialement,
    Christian Boniteau
    06 81 108 104

  23. C’est intéressant de voir à quel point chaque expérience de jeûne est unique. J’ai eu envie d’essayer il y a quelques mois suite à la lecture d’expériences positives.

    Je me suis beaucoup renseignée et j’ai fait les choses dans les règles de l’art : une semaine de descente alimentaire, 5 jours de jeûne à l’eau et au thé, une semaine de remontée alimentaire.
    Le premier jour : facile. Le deuxième, comme fièvreuse. Et les autres jours jusqu’au 5ème, je suis restée très faible, blanche, avec un mal de dos (reins ?).

    J’étais partie pour une semaine, mais j’ai préféré stoppé le jeûne à ce moment là, n’en voyant pas les bénéfices. Du coup, je m’interroge : est-ce que j’ai mal fait quelque chose ? Est-ce que le jeûne, ce n’est pas pour moi ?

    Mais c’est vrai que ne plus avoir à penser à la nourriture (course, cuisine, vaisselle) libère un temps important pour faire bien d’autres choses !

  24. avec le jeûne il y a un problème qui n’est jamais abordé : On dit que cela donne une belle peau mais que devient-elle si la perte de poids est rapide ? La peau ne risque-t-elle pas de s’effondrer au niveau des joues ou de la poitrine ?

  25. Je vient de lire cette article j’ai déjà pratiquer des jeûne plus ou Mons Long et pratique tous les dimanche une non alimentation
    Mais la,pour des raisons de perte d’emploi j’ai pris 3 kg ce reportage ma redonner l’envie de fair un jeùne merci
    Et que Lea repose en paix

  26. Bonjour, je viens de faire un jeune de quatres jours, j ai craqué à 16H00 le 4EME jour en faisant le jardin, j ai mangé des 4 5 fraises des bois une tartine au miel avec du pain au cerale et 4 gorgées de lait 2 de jus d orange, a noter que je suis bloqué depuis un mois suite à une fracture du genou. Je ne sias pas si je vais continuer juqu à dimanche, j avais comme objectif 7 jours. en tout cas c etais une super experience, si quelqu un peux me dire si je peux reprendre le jeune ou non ce serait cool merci.

    1. Salut David,
      comme personne n’a répondu à ta question, je me permets de le faire, mais c’est peut-être déjà trop tard… ?
      A mon humble avis, tu peux reprendre un jeûne commencé ainsi à n’importe quel moment, si j’ai bien lu mon petit Shelton non illustré.
      Le plus important me semble de respecter la procédure d’entrée et surtout de sortie du jeûne, avec une reprise progressive de l’alimentation sur environ trois jours pour sept jours de jeûne, si on veut faire ça prudemment.
      J’ai pour ma part fait un jeûne intégral “à l’eau” sept jours durant, et j’ai perdu environ 6-7 kilos de poids. (passé de 75 à 68kg, pour 1m78). Ayant repris une alimentation équilibrée, j’ai dû mettre 6 mois à retrouver mon poids antérieur.

      1. ah, et évidemment cela n’aura pas le même effet de “finir” le jeûne par une durée de trois jours que de recommencer le jeûne pour une période de sept jours sans discontinuer.
        Cordialement.

  27. Bonjour et merci à Léa et à vous tous pour vos commentaires.

    Pour ma par j’en suis à non deuxième jeûne. Le premier a duré 7 jours. J’en suis au 5ème jour du deuxième.

    Pour faire passé la difficulté des premiers jours ( ressentie lors du premier jeûne). J’ai suivi les conseil du reportage d’Arte.

    J’ai donc décidé de faire un avant jeûne :

    – boire énormément d’eau ( entre trois et quatre litres ) les 4 jours précédent le jeûne.
    – ne manger que des aliments facile à digérer ( salade, racine, viandes hachés, purée, carrotte , radis …) la semaine précédent le jeûne.
    – réduire les quantités

  28. Progressivement.

    De ce fait j’ai pu continuer la pratique du sport pendant le jeûne. (30 min par jour), aller au travail, et faire du sport plus intensément le Weekend.

    Je n’est pas ressenti de fatigue et d’étourdissement comme lors de mon premier jeûne.

    Un amis qui pratique le jeûne depuis un peu plus longtemps fait des double période de jeûne de deux fois 5 jours entrecoupé d’une journée fruits. Il s’octroie des jus de fruit à volonté pendant cette journée avant de reprendre un jeûne de 5 jours.

    Es ce une bonne méthode ? Et dix jours sont ils de trop?

    (Désolé pour le double message. Erreur de manipulation, ah ces smartphones !!!)

    Bonne journée à tous!

  29. Tres, tres interessant. Je me demandais toutefois a quelle periode de son cycle menstruel Lea jeune. J’ai toujours ‘the munchies’ avant mes regles (j’arrive a rester paleo en me bourrant de chocolat et de noix) et je ne me vois pas jeuner a ce moment la. En revanche, juste avant la periode d’ovulation, je me vois bien jeuner 2-3 jours… Sauf qu’en ce moment je fais du sport presque tous les jours, y compris du kayak et du deriveur!
    Comme le souligne Sandrine, le jeune permet d’avoir un peu plus de temps libre. J’apprecie aussi d’avoir une cuisine nickel, pas de poubelle a sortir le soir, ni de vaisselle a laver, ni de visites au supermarche pour se reapprovisionner en salade! Ca permet aussi de faire des ecos, car le regime paleo est tout de meme plus onereux que le regime ‘sad’.
    Le plus interessant, c’est de rompre la ‘dependance’ a la visite quotidienne (ou pluri-quotidienne) au supermarche. Au boulot, mes collegues sortent acheter des sandwiches tous les midis. Re-visite le soir avant de rentrer chez soi, et bien sur le weekend courses pour la semaine…. Quand je vivais en coloc, j’avais tres peu de place dans le frigo/congelateur, donc je devais passer au supermarche presque tous les jours, quelle perte de temps!

  30. Bonjour et merci pour tout ces commentaires probants

    Je suis moi-même au 6 eme jour de jeûne : je pense aller jusqu’à 7
    avec uniquement eau + un jus de citron sans pulpe et bouillon de légumes
    j’ai ressenti la phase de faiblesse et de nausées mais elle semble se prolonger

    Je ne suis pas encore dans la phase “légère” de bien-être
    peut-être est-ce dû au fait que je n’ai pas effectué de lavement le 1er jour

    quelqu’un a une idée ?
    merci

    1. Bonjour Zorro,
      Voici mes commentaires issus de mon expérience personnelle du jeûne et de mes conseils en tant que naturopathe :
      – les faiblesses constatées et la crise d’acidose sont moins importantes voire inexistantes quand on se nourrit sainement tout au long de l’année (pas de produits issus de lait animal, pas ou très peu de céréales mutées ou contenant du gluten et consommer les aliments le plus cru possible)
      – pour le jus de citron, bien qu’il soit de nature alcaline, il peut être acidifiant pour certaines personnes, tout dépend de leur tempérament

      D’une manière générale, il est bien de préparer un jeûne, physiquement et mentalement et de prévoir sa durée, mais il m’arrive aussi de me mettre à jeûner du jour au lendemain quand mon corps m’envoie un signal du type mal de gorge ou mal à l’estomac et dans ce cas je jeûne jusqu’à disparition des symptômes (4 à 6 jours dans mon cas).

      Pour finir, je dirai qu’une réflexion sur le jeûne s’accompagne toujours d’une réflexion globale et approfondie sur la nourriture, quantité, qualité, quand doit-on manger…

      Bonne continuation à vous
      Geneviève

  31. Un long jeûne ? 6 jours ?! On ne peut pas parler d’un long jeûne avant au-moins 21 jours. J’ai moi-même fait de nombreux jeûnes de 3, 7, 10, 14, 21, 40 jours. À l’eau. Tout ce qui s’ajoute, ce n’est plus un jeûne. Mais un régime. Au mieux, une cure.

  32. J’ai vécue des année en Allemagne, et le jeûne et beaucoup plus connus que j’ai nous.
    Il y a même une clinique très réputé en Bavière dirigé par le Dr. Helmut Lützner.
    Moi même un jour dans la semaine je jeûne. Une fois par an je jeûne 7 jours.
    Un jour avant le jeûne faut mangé light. Soupe de légumes, légumes cuit et fruit.
    Les trois premier jours que de l’eau minimum 1,5 litre par jour.
    Les autres jours, jusqu’au 7eme jour je prend le matin un grand verre de jus de pruneau, pour nettoyé et soutenir les intestin entre temps de l’eau.
    Le soir un verre de jus de pruneaux ou une tasse de thé vert.
    Après le jeûne au 8eme jour pas question de manger de la viande, des frites. On commence a se nourrir avec une soupe, un bouillon un jour après une purée avec de la salade.
    J’ai 60 ans après mon jeûne mon médecin me fait une prise de sang pour voir une évolution.
    Il est toujours étonnée depuis 10 ans de ma pratique de voir les résultat…
    Les médecins et médicament ne me connaisse pas. Jamais mal a la tête, pas de mal au dos, ni rhumatisme..et en jeûnant je continue le travaille, ma natation…La seule chose les 7 jours je me couche avant 23h..ne regarde pas de télé..et méditation….

  33. Je suis à mon 5è jour de jeûne que je veux cesser demain….mais j’étais incapable de me mettre à l’eau uniquement ,alors j’ai pris le jus de citron-sirop d’érable-gingembre en boisson suggéré sur un site.J’aurais bien aimé m’en tenir à l’eau seulement mais ma crainte était de tomber en hypoglycémie !!!!!! Reste que c’est tout de même difficile mais la prochaine fois j’essaie à l’eau seulement car je suis convaincue que ce sera plus bénéfique .Ma période sera alors moins longue je crois mais le témoignage de Léa m’a fait beaucoup réfléchir à ce sujet.Je ne me donnerai pas d’objectif et j’irai comme je le sens……. Merci Léa

  34. Je suis à mon 4eme jour de jeune. Je pensais à la base le faire une douzaine de jour ou plus, et tant que je continue de me sentir bien je pense que je vais m’y tenir.
    Depuis aujourd’hui je me sens beaucoup mieux. Je suis allé marcher 2h cet aprem, et la je reviens d’un footing de 6km après une courte séance de corde à sauter et muscu..
    Je n’ai ressenti aucun vertige, aucun malaise, sinon bien sur j’aurai arrêté ma séance quelle qu’elle soit.
    J’avoue que j’ai mangé et bu comme un sac le week end dernier, et j’ai donc mangé mon dernier repas et fumé ma dernière cigarette dimanche soir. Oui j’ai arrêté de fumer en même temps que de manger. Et franchement c’est magnifique! Je ne bois que de l’eau et quelques tisane, et quelques thés rooibos (non excitants) pas de sucre, absolument aucun aliment ou jus de fruit.
    Je voudrais juste réagir sur deux points : le premier concerne justement les excitants qui sont à éviter pendant le jeune : alcool et café en tête, mais thé, tabac également.. même si la cigarette pourrait être tentante comme béquille pour combler la faim… Continuer de fumer pendant un jeune est un pur non sens.
    Le second point est que j’ai entendu plusieurs fois qu’il ne fallait justement pas rester calme pendant un jeune, hormis peut être les 2e et 3e jour ou l’état physique ne permet pas trop d’activité. Mais au moins se balader un peu.
    Sinon les autres jours, il faudrait avoir une activité comme de la marche rapide 2h ou 3h, puis des jeux de reflection, de la lecture, de l’apprentissage ( une langue par exemple… )
    Pourquoi avoir de l’activité physique? Simplement parce que le corps va éliminer par les émonctoires qui sont le colon, la vessie, les poumons, la peau. Il faut donc s’oxygéner, respirer, mais aussi transpirer pour éliminer les toxines. Et beaucoup boire bien sur. Il ne manque plus que le colon : pour cela il est préférable de commencer un jeune en consommant une solution de sulfate de magnésium, ceci va avoir un gros effet laxatif et va permettre de décharger et de nettoyer une première fois ce qui est logé dans les intestins avant de jeuner.
    Ensuite pour bénéficier totalement d’un jeune il serait apparemment préférable d’avoir recours à des lavements intestinaux tous les jours ou presque. Pourquoi? Eh bien simplement après avoir arrêté votre alimentation, plus rien ne viendra pousser dans vos intestins, il restera alors beaucoup de déchets et toxines coincées qui stagneront dans le colon. Le problème est que ces toxines vont traverser les parois du colon et être simplement remises en circulation dans le sang et les tissus… Donc purification par le jeune oui, mais partielle…
    Il serait aussi recommandé de profiter de massages quasi quotidiens, de sauna, de bains. Après ces conseils sont peut etre plus pour les jeunes de 10, 20 jours ou plus.. Je ne sais pas si c’est nécessaire pour des jeunes courts. Mais certains conseils peuvent toujours être bon à prendre pour profiter pleinement de votre effort et de votre purification et pour vous la rendre très agréable.
    Je laisserai peut être un commentaire à nouveau à la fin de mon expérience.

  35. J AI reussi a tenir 5 jrs mais avec un visage allongé ,comme le mien ,j AI. L air d un cabri aux yeux fatigués.je me sens neuve dns mon corps,mais j AI peur de continué ,parceque mes yeux s enfoncent.un conseil STP pour retaper CE regard fatigué

  36. Bonjour,

    Je voulais savoir si l’idée selon laquelle :’lorsqu’on “prive” notre corps des qu’il recevra à nouveau de la nourriture il va la stocker par peur que cela ne se reproduise’ était fondé.
    J’ai lu que Léa reprend tout ce qu’elle a perdu, donc normal, mais ne repent elle pas un peu plus.
    En soit je sais que le jeûne n’est pas fais pour perdre du poids mais il ne faudrait pas qu’il nous en fasse prendre hihi.

    J’attends vos réponse :)

    Merci

  37. J ai perdu 13 livres en 5 jrs au début le vertige me fatiguait mais j ai tenu.j ai reapri a manger .je me negocie plus mon jus de légume vert.ma peau est superbe et j ai gardé mon poids avec 1 heure de marche quotidiennement

  38. Je reste un peu méfiant.

    Je veut bien croire qu’un jeune de qu’elle que jour soit bon, mais de plusieur jour…
    Je sais pas si ça à de reele bénéfice pour la santée, ni même que mettre notre corps en panique pendant des durées long de plusieur semaine soit saint;

    Faut faire gaffe quand même, c’est pas pour rien qu’on à faim, apres , c’est vrai que à regarder ce qu’on mange, faut bien voire qu’on surconsomme en nourriture, des milliers de kj de trop, peut être à la limite que le jeune permet de rétablilre un certain équilibre.

    Mais un corps, faut l’alimentée, faut le nourrire…

  39. Je suis très intéressé par le jeune depuis plus de 10 ans
    en que entretient de bonne santé .j ai réussi à saute le pas cet
    Été en découvrant la possibilité de faire du jeune alterne ,je fais l
    Lorsque je me sens prête j arrive à faire 2 à 3 jours à l eau et 1
    Jour a sec qui m à dégagée les voies aériennes supérieures.ce
    Site me bouste pour continuer.merci a vous tous d avoir avec
    Moi ce point commun longue et belle vie à chacun

  40. Bonjour et bravo pour ces jeunes ! Beaucoup de personnes n’osent pas passer le cap ^^

    Personnellment, j’ai pas pu dépasser les 24h de jeune : Mes parents seraient trop inquiets !
    J’étais malade (Une bonne gastro qui m’a fait me vider de tous les aliments avalés) et ma mère m’a donc conseillée de ne rien manger pendant 24h pour affaiblir la maladie (Bah oui, les vilains petits microbes mangent tout ce qu’on mange aussi, donc si on ne mange rien ils vont mourir de faim !)
    J’étais un peu inquiette au départ parce que si je ne mange pas pendant 6h, j’ai une chute d’énergie tellement forte que je crois que je vais mourir sur place avec des nausées et une envie de pleurer… Je n’ai bu que de l’eau et je n’avais pas faim du tout.
    Je me suis dit que ce serait la maladie qui me coupait la faim, mais depuis, j’ai continué à ne manger que un repas par 24h et étrangement je n’avais aucune chute d’énergie, je me sentais légère et bien plus vivante !

    Je reprends la nourriture normale pour voir, et j’ai la sensation que ça m’assome de manger. Quel poison se trouve dans la nourriture pour donner ces sensations aussi agréables quand on arrive à s’en passer?

    J’espère que beaucoup oseront se passer de nourriture pendant quelques jours pour voir les résultats =)

  41. Bonjour, je suis très satisfait de tomber sur cette article et cela me conforte sur le jeune en général. En effet, à force de d’écouter mon propre corps, je parviens à adapter mon corps à toute sorte de nourriture et de quantité à mon propre corps pour tenter de le réparer. Évidemment cette nourriture est biologique et en même temps je parviens à beaucoup moins acheter et surtout mieux me gérer malgré la chronicité. Vous ne me croirais peut être pas mais ma nourriture principale ou du moins la plus adapté, semble être des produits laitiers hyper adapté… Toutefois, il faut toujours se méfier du lactose hyper minutieux lorsque l’ont sait trimbalé un diabète de type 2 sur le long terme etc etc… Sérieusement et cordialement parlant

    Johan

  42. Bonjour,
    Cet article me conforte dans ma volonté de jeûner. En effet je sens mon corps sale, vide d’énergie, bref raplapla. J’ai donc pensé au jeûne pour me purifier (et aussi je l’avoue perdre mais deux kilos en trop…). De plus je souhaite pouvoir réguler mes envies notamment sucrée.
    Je conclurai en disant que ce témoignage est intéressant pour toutes celles et ceux qui s’interrogent sur le jeûne.
    Cordialement.

  43. Bonjour,

    Je travaille pour l’émission C’est mon choix et je souhaiterais discuter avec la jeune fille dont vous parlez.
    Le plateau a lieu ce vendredi en fin de journée et nous prenons tout en charge
    Contactez moi au 0153843049 ou astrid.journaliste@gmail.com

    (nous recherchons des personnes qui jeûnes régulièrement)

    Merci

  44. Bonjour,
    Je viens de rompre mon jeûne au bout de seulement 2 jours! je comptais faire 5 voire 7 jours mais c’est raté.. c’est ma 3ème tentative et j’aimerais comprendre de qui se passe, au bout de seulement 2 jours j’ai commencé à avoir mal aux reins, j’ai résisté 1 journée et 1 nuit (sans dormir). J’ai beaucoup bu et mes urines ont toujours été claires. J’ai donc repris une alimentation depuis hier soir (compote de pomme, et aujourd’hui, pommes, une carotte avec bouillon légumes et kiwi à 17h. Le problème c’est que j’ai toujours mal aux reins et ça commence à m’inquiéter car je ne comprends pas. J’ai déjà jeuner il y a 2 ans (5 jours) avec déjà des pb de douleurs aux reins, et il y a 1 an, j’avais dû arrêter à cause des douleurs similaires ; seulement les douleurs s’étaient arrêtées dès la reprise de nourriture.
    Quelqu’un peut-il m’aider?
    Merci pour un avis rapide

    1. Pardon , je me suis trompée de personne et j’ai envoyé mon commentaire pour Nadine après le commentaire de Sandrine. Donc à lire plus bas…

  45. Bonjour,
    Je suis contente de voir un forum ou y a pas de jugement sur le fait de jeûner.
    Pour ma part je jeûne depuis mardi, je suis mère au foyer, je marche 4 fois par jour 20min pour amener mon fils a l’école . en plus de ça je fais du vélo en appartement.
    Je fais ça pour maigrir car j’en peux plus de mon surpoids . je fais 1m63 pour 85kg.

    J’aimerais poser une question :
    Combien on pert de poids sans manger ?

    Merci d’avance pour vos réponses.

    1. Bonjour Nadine,
      J’espère que ma réponse ne t’arrivera pas trop tard. Il y a un livre à lire pour tout comprendre sur la raison de tous ces problèmes de surpoids dans notre société, à savoir les glucides (ou sucres : céréales pommes de terre etc…).
      “Code obésité” du Dr Jason Fung. Il a une clinique à Toronto au Canada et soigne obèses et diabétiques par le jeûne et une alimentation très pauvre en glucides, presque cétogène.
      Toutes ces personnes perdent du poids régulièrement et ne reprennent pas, à condition évidemment de manger correctement mais attention, pas de régime Basses Calories, peu de glucides mais des bons gras (huile d’olive, de colza, des oléagineux, noix amandes etc…). Il explique pourquoi les régimes ne marchent pas sur le long terme (on reprend tout et même un peu plus en prime !). Une histoire de métabolisme basal qui baisse lorsque l’on suit un régime mais fait le contraire lorsque l’on jeûne…
      Il a aussi écrit “code diabète” et “le grand livre du jeûne”. Des lectures qui donnent espoir en la possibilité d’une société en bonne santé !

  46. Bonjour cendrine
    Pour perdre du poids vous allez en perdre moi aussi je suis a mon 3em jour de jeune et j’ai perdu 2kg moi, mais il y a des gens qui perd 1kg par jour, mais la question qui se pose est: est ce que on va reprendre ces kilos perdu? Et comment faire pour ne pas les reprendre.?
    Merci de nous répondre

  47. Bonjour a tous .

    Me voilà embarqué depuis vendredi soir dans un jeûne sec . J’ai une amie qui m’a donné la possibilité de venir chez elle a la campagne au quatrième jour de jeûne. J’ai travaillé le 3 ième jour et commencer un we (ca aide je dois dire) le troisième jour au travail (en plus le mien est très actif physiquement c’était des impressions un peu de planer et en meme temps être tres present ) bref j ai pu avoir des jours de repos et avoir maintenant des condition calme.

    Je suis déjà végétarien et mange peu de céréales et ai eu un certain nombre d expérience de jour avec un seul repas et des jours séparés de jeûne sec pour des raison religieuses.

    La des ami(e)s me parlais souvent de jus de légumes et j’ai regardé des vidéos de Thierry Casanovas
    Et je me suis dis c est partie … j ai déclencher il y quelque allergie aux pollen l’année dernière sans compter celle aux accariens depuis tout jeune et j ai eu des grosses crises de colères . J’ai senti que j avais besoin de remettre le compteur a zéro.

    Et voilà après deux essais au mois de mais de 24 36h de jeûne sec ou j au pas pu tenir plus je me suis dis ou plutôt je suis tombé comme un évidence une nécessité dans ce jeûne sec.

    Les deux premiers jour on été assez facil et comme on m avais prévenu j ai eu des le début un sommeil plus léger et la durée de sommeil réduite énormément la il est 4h44 du matin réveille depuis 3h et un sommeil très léger.
    Mais je vois ca comme une aventure humaine je suis près a faire des erreurs et à apprendre.
    Et les bienfait du jeûne m’inspirent et me semble juste logique.
    J’ai un peu mal à la tête et surtout au ventre mais c est des sensations qu’il m’arrivait d’avoir sans jeûner.

    Être seul face à soi surtout avec cette difficulté à trouver le sommeil ca laisse de l’espace pour regarder ma vie ou j en suis à 45 ans.

    J essaye de me reposer de bouger un peu comme je suis à la campagne me ballader un peu.

    J’ai envie d’aller jusqu’à 14 jours et reprendre par un un bon jus vert et m’acheter un extracteur de jus.

    Surtout être a l’écoute de mon corps pas d obligation aussi à l’écoute de mes émotions j’ utilise aussi la prière car je ressens cela comme un tour du monde en solitaire seul sur mon bateau besoin de soutiens spirituelle.

    Je ne sais pas si je vais tenir 14 jours… on verra mais très envie.

    Voilà j ai découvert par hasard ce blog car envie de trouver d autres personnes qui on fait des jeûnes sec.

    Peut être a bientôt.

  48. Bonjour.

    Tous ces témoignages m’encouragent à continuer un jeûne que j’ai commencé il y a deux jours. Voilà ma nuit bien écourtée. Je crains de passer la troisième journée qui vient. Il semble que pour une majorité ce soit la plus difficile à vivre. Aussi j’espère tenir le coup . Je me suis fixée 5 jours. Mais je bois un thé le matin et une tisane midi et soir. Pour l’instant, j’ai la forme, je continue ma vie habituelle.
    J’aurais une question. Plusieurs d’entre vous parlent de thé mais pas de tisane. Est-ce mauvais pendant un jeûne ?
    Merci à Léa pour son témoignage et pour blog.

  49. Bonjour a tous
    jeûner pour moi c’est découvrir une autre dimension du corps et de la vie, j’ai commence mon premier jeune a l’eau il y a 2 mois de ça j’ai fait deux jour puis a l’espace de quelque jours j’ai fais un autre jeune de trois jours et c’est vrai que le troisième jours on sens plus de fatigue et on se sent énerver, coléreux mais c’est normal car le corps commence a se débarrasser de ces déchets, mais je ne sais si les autres seront d’accord avec moi mais on jeûnant on commence a sentir les choses d’une façon différente je ne sais pas comment expliquer ça; mais on est plus ouverts a l’univers, je peux dire qu’on est différents et j’ai aime cette sensation; .
    maintenant on est au moi de ramadan et j’en profite pour faire un jeune a l’eau de trois jours par semaine et pour moi le jeune a l’eau c’est jeune sec dans la journée et boire de l’eau le soir .
    oui j’ai perdu du poids ;oui je me sens mieux qu’avant ;
    si vous avez des question n’hésitez pas je serais ravis de vous répondre

  50. Bonjour

    Merci pour ce témoignage et cette occasion de partager sur le jeûne. Je suis au 6 ème jour de jeûne. Samedi, un coup de colère, “ce n’et plus possible, je ne peux plus laisser la nourriture prendre autant de place dans ma vie, il faut que ça s’arrête, je dis stop” je prends la décision avec une amie de commencer un jeûne en janvier.
    Dimanche matin je n’ai pas envie de manger , ni faim…j’allais prendre un petit déjeuner par habitude et y renonce, me disant, ce sera un jeûne partiel.
    Ni faim ni envie de manger aux deux autres repas, ni le lendemain ni les jours suivant….cela fait six jour que ça dure. Je n’en reviens pas, jamais de ma vie je n’ai pu sauter un repas, je mange assez sainement, mais en trop grande quantité..Par contre j’ai du mal à boire .un litre par jour relève de l’exploit …j’ai perdu un kg par jour pendant les 5 premiers jours… puis rien le 6 ème!!
    qu’est-ce qui a changé? Le 5 ème jour, j’ai mis un filet de citron dans mon eau pour boire plus facilement…je ne sais si cela a un rapport ? Je marche entre 5 et 6 km par jour, je suis en pleine forme, juste un peu plus lente le matin.
    je me sens joyeuse et libérée, je sais que je ne mangerai plus de la même façon, je n’élabore pour les mois à suivre que des plats sains, je mange déjà bio sans lactose et peu de viande, mais là rêve de reprendre, passé les premiers jours, un miam aux fruits à la place de pain beurre confiture café.
    Sur un plan psychologique, j’ai l’impression d’avoir complètement dépassé la frustration et ses effets assez pervers de critiquer tout, tous, et trop souvent, malgré les efforts que j’ai pu faire depuis plusieurs années pour essayer de dépasser ça.. j’ai été testée dans le domaine par des amies qui m’ont fait part de différentes expériences ou en temps normal j’aurais pris partie en critiquant en alimentant la querelle sans même m’en rendre compte sur le moment.
    Mon cœur à changé en profondeur, je n’ai plus d’efforts à faire ça ne me vient plus!!!! j’ai compris tant de choses en si peu de temps, que je n’avais même pas réussi à résoudre par une thérapie!!
    Je rends grâce pour ces “effets secondaires” du jeûne .: -)
    Si je me lève demain dans les mêmes conditions ( pas faim pas envie de manger je continue puis les jours suivants….) à suivre
    Merci Léa pour la beauté qui émane de toi à travers ton témoignage et bonne journée à tous

  51. Mr X : Mon métabolisme est trop rapide ! Mon corps a besoin d’être alimenté.

    C’est le meilleur ! mdr

    Excellent témoignage merci et bonne continuation

  52. Bonjour !
    J’aimerais aussi apporter un petit témoignage :
    je fait des jeunes hydriques depuis que j’ai 16 ans.
    J’en ai 28 aujourd’hui.
    J’en ai fait une dizaine environ. Quand j’en ressens l’envie.
    Le plus court fut de 7 jours, le plus long 29 jours.

    J’etais en bonne santé et les améliorations après le jeune ne furent pas miraculeuses mais très bénéfiques :
    – adieu migraines et maux de tête
    – règles moins douloureuses plus sereines
    – palais et gout plus affinés
    – intérêt grandissant pour les saveurs et la composition des aliments, hygiène alimentaire
    – meilleure forme physique et mentale (plus alerte intellectuellement)

    Je ne regrette rien sinon l’omerta du personnel médical, les jugements hâtifs de l’entourage (tu manges pas ? Mais tu vas mourir et t’évanouir !).

    J’évite aussi les séjours en cure «détoxifiante-purifiante-nettoyante-améliorante» à 5000 euros la semaine aux allures de secte et qui ont une vision déformée du jeune.
    Pendant le jeune pas de sport intensif comme à mon habitude mais de la musculation à la maison pour entretenir les muscles.

    La période de préparation (ou on réduit l’alimentation) et la période de réintroduction alimentaire sont aussi importantes que le jeune en lui même.

    Une petite anecdote :
    Quand je suis allée voir à 16 ans mon médecin traitant avec ma mère pour un bilan santé et lui demander son avis sur mon désir de jeuner…il a voulu m’envoyer direct dans un hôpital de psychiatrie pour personnes ayant des troubles de l’alimentation. Même ma mère était choquée….pfff

  53. Je suis aujourd’hui à mon 6eme jour de jeûne et je voudrais pouvoir témoigner qu’on peut le vivre en travaillant, en ayant des charges familiales. J’avais du monde à déjeuner, il y a 2 jours, j’ai cuisiné jusqu’à près de minuit la veille. J’en suis à ma troisième tentative de jeûne un peu plus long que mes jeunes habituels et réguliers d’une journée. Mon jeûne le plus long à été de 10 jours, j’étais en pleine forme et aurait pu continuer sans problème. J’aime ces périodes de jeûne qui, si elles ne me donnent pas plus de temps puisque je ne modifie rien à l’emploi du temps habituel, me libèrent spirituellement. Non seulement je ne dépends pas de la nourriture mais cette absence me rend plus disponible, plus à l’écoute des autres. Curieusement aussi, pour moi qui ait l’habitude de chanter à l’Eglise, ma voix devient plus belle, plus posée, mon chant d’une tout autre qualité. En France, le jeûne est considéré comme dangereux, on n’en est qu’aux balbutiements. L’Allemagne est en effet plus en avance sur nous mais il faudrait parler de la Russie même si en ce moment, on n’en a pas très envie. Ils pratiquent cela depuis très longtemps et à des fins thérapeutiques. Les personnes en souffrance psychiatriques en tireraient un bénéfice important. On parle bien sûr du cancer et d’autres maladies. Je ne suis pas médecin et ne peut donc raisonnablement me prononcer sur le sujet mais il y a une certaine forme de sagesse qui m’a toujours habitée au moment de rhumes, angines ou autres, tant chez moi que chez mes enfants (4)ne pas manger permet au corps d’être libre de digérer la maladie. Il a bien assez à faire comme ça dans ces moments là, pas besoin de lui donner du travail en plus! Et ça marche bien. Évidemment, pas question de faire jeûner complètement un jeûne enfant mais l’apport de bouillons régulier permet de tenir le coup et d’éliminer. C’est aussi une préparation pour progresser dans le jeûne par la suite mais ça n’est pas gagné car la pression sociale et souvent plus forte que l’écoute de son corps. Pour ma part, j’ai commencé à jeûner pour des raisons spirituelles le mercredi des cendres et le vendredi Saint. Mon jeûne du vendredi Saint s’est souvent prolongé jusqu’à Pâques. Cela n’a jamais été compliqué pour moi. Pour ces jeûnes très courts, je ne buvais pas non plus. Par contre, pour mes jeûnes plus long, je bois beaucoup d’eau et suis surprise de voir que pour certains, l’eau prend un mauvais goût. Buvez vous l’eau du robinet? Là, ça ne serait pas étonnant car la qualité de notre eau n’est plus ce qu’elle a été et pour ma part, j’utilise un Berkley pour la filtrer. Il est important d’utiliser une eau pure. Côté alimentation habituelle, je fais attention de manger des aliments le plus sain possibles. J’ai un panier de légumes bio toutes les semaines. Atteinte d’une maladie auto-immune, je ne prends ni gluten ni lactose. Néanmoins, de nature un peu gourmande, j’ai tendance à manger trop de sucres et je sens bien que mon foie est parfois à saturation. Le jeûne me permet de venir réguler mon alimentation et de me stabiliser. A la sortie de l’hiver, au moment du carême, je sens bien la nécessité de m’y remettre et j’aime associer mes besoins physiologiques à mes besoins spirituels. Je suis contente aussi après, de pouvoir remettre mes pantalons serrés du printemps et mes maillots de bain. En tout cas, cela me permet de maintenir mon poids, de travailler sur l’acidité de mon corps et donc de gérer ma maladie auto immune. Je ne vois quasiment jamais de médecin alors que le début de ma maladie avait été très problématique. Le syndrome des anti synthétases atteint les vaisseaux sanguins, les muscles et le tissus pulmonaire. J’étais dans un sale état, ne pouvait ni enfiler un pull, ni monter un escalier. Si j’ai accepté la cortisone pdt un an, j’ai cependant refusé les autres traitements car la lecture des effets secondaires m’en a dissuadée . Le professeur qui me suivait à l’époque était furieux mais au bout de 3 ans, elle m’a dit que j’avais eu raison! Et au bout de 5 ans, plus besoin de me revoir. Ça fait 15 ans et effectivement, comme Hypocrate le conseillait, la nourriture est devenue mon 1er médicament. Je cueille des orties et autres plantes sauvages et en fait des plats succulents et bons pour ma santé. Je reprecise que je ne prends ni gluten ni lactose mais il y a des quantités d’autres aliments absolument délicieux ! Et je jeûne régulièrement. Je suis retraitée depuis le 1er janvier mais très impliquée sur ma paroisse et dans une association’, je n’ai pas le temps de me reposer pendant le jeûne ! Tout cela pour dire que jeûner est possible dans tous les cas de figure. Néanmoins, je suis certaine qu’il est mieux de profiter de vacances et de vivre ce temps très particulier et privilégié pour être pleinement à l’écoute de son corps. Ce que je voulais faire passer, c’est qu’il n’y a pas de fausses excuses pour s’y mettre. On peut tout à fait continuer ses activités normalement. Peut être même que c’est mieux car le fait d’être obligé de faire, permet de se décentrer de soi et du coup, de moins ressentir les effets négatifs du jeûne. C’est amusant d’ailleurs d’être au milieu de gens qui ne soupçonnent absolument pas que je n’ai pas mangé depuis 5 ou 6 jours. Je ne sais pas combien de temps je ferai cette fois-ci. Il est bien évident que si mon corps le réclame, je ne prolongerai pas. Voilà ! Bon jeûne à chacun! C’est un magnifique chemin à la rencontre de soi et qui nous ouvre une grande liberté intérieure et une plus grande écoute des autres

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