Photo credit: Joeri van Veen on VisualHunt.com / CC BY-NC-ND

Bien que je ne sois pas un grand défenseur du petit-déjeuner, je n’ai jamais vraiment abordé la question de sa légitimité au quotidien.

Au travers mes expériences de jeûne intermittent, vous avez sûrement constaté qu’il était possible de vivre sans petit-déjeuner.

J’ai personnellement essayé le jeûne intermittent de 16 heures par jour pendant des mois, sans petit-déjeuner, et je dois dire que je n’y ai vu que du bon et du positif. Autant au niveau énergétique qu’économique.

Mais revenons au sujet de l’article…

Il y a quelques jours, je me suis abonné à un site très général, mais qui dispose d’une grosse partie « diététique et alimentation ».

Je me suis donc abonné au site Consoglobe.com pour avoir un aperçu de la qualité des articles et de sa ligne éditoriale.

J’ai donc été logiquement averti de la parution d’un nouvel article ce vendredi 30 novembre à propos de la légitimité du petit-déjeuner.

Je m’en vais vous conter une horrible histoire…

L’article aux 9 bêtises

J’annonce publiquement que j’attends une réponse de la diététicienne, n’hésitez pas à partager l’article pour être sûr qu’elle puisse le lire.

 Revenons à nos moutons.

Cet article en deux parties a été rédigé par Emma, une « journaliste et diététicienne professionnelle », qui se définit comme une « spécialiste de l’alimentation saine ».

Dans ce long article de 1726 mots précisément, Emma nous indique les bases d’un bon petit-déjeuner équilibré, pourquoi il ne faut absolument pas le rater, quels sont les risques liés à ce comportement et les bienfaits du petit-déjeuner.

Voici les 9 principaux arguments utilisés par Emma, la diététicienne professionnelle (et donc très bien au courant de la situation).

  1. Le jeûne nocturne de 7 à 12 heures épuise fortement toutes les réserves de glycogènes
  2. Le petit-déjeuner est primordial pour éviter l’hypoglycémie dans la matinée, pour faire fonctionner le cerveau et les muscles.
  3. Sauter le petit-déjeuner est associé à de forts risques d’obésité sur le long terme.
  4. Sauter le petit-déjeuner augmente les risques de carences en minéraux essentiels et en vitamines
  5. Une collation composée soit d’un fruit, d’un produit laitier ou un produit céréalier, doit être prise vers 10h du matin après un petit-déjeuner.
  6. Les petits-déjeuners à « l’anglaise » risquent d’apporter trop de protéines.
  7. Prendre un petit-déjeuner est associé avec une meilleure santé cardiovasculaire
  8. Un petit-déjeuner équilibré est composé d’un produit céréalier, d’un fruit, d’un produit laitier et d’une boisson.
  9. Le petit-déjeuner doit faire le plein de sucre lent pour diffuser progressivement l’énergie au cours de la matinée.

Si vous suivez régulièrement mes articles et mes commentaires, vous avez déjà du remarquer les perles, que dis-je, les bêtises de notre diététicienne !

Le travail va être long, mais dans la suite de l’article je discute tous les points énoncés avec un bonus non négligeable à propos des sources de l’article, qui devraient vous faire rire (ou pleurer, cela dépend des gens^^).

La vérité sur le petit-déjeuner

Je vais commenter ces 9 points avec les dernières connaissances sur le sujet. Attention, ça pique (désolé Emma…)

1. Petit-déjeuner et jeûne

Deux question à se poser sur ce premier point.

  • Est-ce qu’une nuit de sommeil de 10 heures peut réduire à néant nos réserves de glycogènes ?
  • Si oui, est-ce c’est grave ?

Ces deux questions sont très importantes, et la science a heureusement des réponses à nous apporter.

Lors du sommeil, notre organisme fonctionne au ralenti. Nul besoin de vous rappeler que nos dépenses énergétiques sont très faibles, et qu’il serait plus qu’improbable que 10 heures de sommeil épuisent l’ensemble de nos réserves.

Sur ce point, je n’ai aucun chiffre à fournir et les rares articles qui s’y risquent parlent de 500 kilocalories dépensées dans la nuit (je ferme cette parenthèse).

Pour répondre, j’ose faire le lien avec mon précédent article sur l’alimentation des sportifs, dans lequel j’y explique que les dépenses énergétiques d’un marathon n’épuisent que 70 à 80 % de nos réserves de glycogènes.

Est-il raisonnable de penser qu’une période de jeûne, pendant notre sommeil, épuise toutes nos réserves à l’image d’un marathon de plus de 40 km ?

Probablement pas. Sûrement pas.

2. Les risques d’hypoglycémie

Rater son petit-déjeuner augmente-t-il vos risques de faire une hypoglycémie dans la matinée ?

Oui, probablement. Mais… de combien ?

Je ne m’amuserais pas à vous donner des chiffres. Chaque personne possède une sensibilité particulière au manque de glucose. Nos cellules ont des sensibilités particulières, et cela dépend énormément du bagage génétique ainsi que de notre alimentation.

Sur ce point, le petit-déjeuner préconisé par la diététicienne se soldera par une très forte augmentation de la glycémie, et de ce fait, une forte décharge d’insuline pour ramener les taux à la normale.

L’une des conséquences logiques, et ignorées de tous, est l’apparition d’une « crise de faim » vers 10-11 heures, exactement au même moment où le taux de glucose sanguin chute grâce à l’insuline.

Ces élévations puis diminutions de la glycémie déclenche des fringales connues de tous, et pour lesquelles notre diététicienne conseille une collation (ce point sera traité plus tard).

À propos du terme « hypoglycémie », notre diététicienne fait l’affreux amalgame entre une réelle hypoglycémie qui se solde par des nausées et parfois un évanouissement, et qui doit être rapidement traitée, avec une hypoglycémie dite réactionnelle, bien moins grave…

L’hypoglycémie réactionnelle a été très bien définie par J-B sur son blog. Une forte sensation de faim, une concentration qui diminue, peut-être des tremblements… Rien de grave, vous êtes frappés par votre vilaine habitude de manger trop de sucre, et surtout avec des index glycémiques trop élevés.

Pour limiter ces accès d’hypoglycémie réactionnelle, vous devez favoriser les aliments à IG bas ou tout simplement faire des petits-déjeuners davantage protéinés.

3. Des sucres lents pour avoir de l’énergie

Emma utilise la vieille et obsolète notion des sucres lents et rapides.

Je cite encore une fois mon dernier article sur les pâtes et les féculents où ces aliments riches en sucres sont injustement catégorisés d’apporter des sucres lents.

Dorénavant, les nutritionnistes éclairés utilisent de nouveaux indices, comme l’index glycémique, la charge glycémique et plus récemment, l’index insulinémique.

Ces indices permettent de mesurer réellement l’impact d’un aliment sur notre glycémie.

Le simple fait d’utiliser les termes “sucres lents ou rapides” déforme le message nutritionnel et pousse inévitablement dans l’erreur un grand nombre de lecteurs.

Afin de mieux choisir vos aliments, reportez-vous à leur index glycémique !

Vous devez savoir que les féculents ne sont pas tous des “sucres lents”. Même s’ils sont composés d’amidon, ils élèvent dangereusement la glycémie, car ils possèdent des index glycémiques élevés.

4. La composition du petit-déjeuner

Le grand classique. Café, verre de lait avec des céréales.

Emma se considère comme “une spécialiste de l’alimentation santé“, alors pourquoi ne mentionne-t-elle pas les cas d’intolérance au gluten et au lactose dans son article ?

Elle promeut la consommation de produit céréalier sans indiquer ou même parler de la présence de gluten, mais également de consommer des produits laitiers sans parler des cas d’intolérance au lactose ou d’allergies.

Cet oubli ou cette omission détruit, pour ma part, toute la crédibilité de la rédactrice et de l’ensemble du message. La suite ne fera que confirmer mes dires…

5. Une collation nécessaire

Dans sa logique parfaitement cadrée, une collation doit être prise dans la matinée pour… pourquoi au juste ?

Pour rien, aucun argument. Il faut prendre un fruit, une barre de céréale ou un fromage à 10h, un point c’est tout.

C’est affreusement logique, car si vous suivez ces conseils au petit-déjeuner, vous allez souffrir d’une hypoglycémie réactionnelle à 10h et vous engloutirez la moindre friandise pour combler cette baisse de sucre.

6. Les petits-déjeuners à l’anglaise apportent trop de protéines

Le fameux petit-déjeuner à l’anglais avec ici du bacon et une omelette.

Dans ce paragraphe, la diététicienne fait le lien délicat entre petit-déjeuner protéiné et gras avec le risque d’obésité et de surcharge calorique.

Cela sous-entend que les petits-déjeuners sucrés classiques (pain beurre confiture) seraient moins dangereux pour notre prise de poids que les petits-déjeuners anglo-saxons.

Difficile de répondre, cela dépend de tellement de paramètres. Pourtant, l’augmentation des rations de sucres est affreusement corrélée avec les épidémies d’obésité que nous connaissons actuellement.

Jamais les quantités de sucres n’ont été aussi importantes contrairement à l’injuste guerre faite aux lipides.

7. Sauter son petit-déjeuner rend obèse

Je m’attaque pour la 1ère fois aux références de l’auteur.

Elle cite un article qui a établi l’association entre surpoids et absence de petit-déjeuner chez plus de 30.000 adolescents [1].

Je me suis procuré cette étude, et j’ai immédiatement envoyé un mail aux auteurs afin qu’ils m’apportent des informations manquantes, et pourtant obligatoires.

Les auteurs d’une étude doivent mentionner la source du financement, qui peut entraîner des biais, mais également les conflits d’intérêts potentiels.

La seule adresse électronique fournie dans l’étude n’est pas valide ou bien incompatible avec le système français, je n’en sais rien.

J’ai donc fait une recherche des auteurs sur internet, et j’ai découvert que l’auteur de l’étude est financée par des sponsors privés et pas n’importe lesquels.

Nestlé, Koffie en gezondheid (industrie du café) ou encore Unilever (industrie agroalimentaire) font partie de l’équipe, à notre plus grand regret.

À propos des résultats, cette étude fait des associations entre deux variables qui ne sont peut-être absolument pas liées. Ici, l’absence de petit-déjeuner est associée avec les plus mauvais comportements (inactivité, tabagisme, etc.) et les IMC les plus élevés.

Il n’y a aucune relation de cause à effet entre l’IMC et le petit-déjeuner. Autrement dit, les auteurs de l’étude ne peuvent en aucun cas dire que manquer son petit-déjeuner est la cause d’obésité (ou ici d’IMC élevé).

Ce genre d’étude, j’en ai des dizaines sous la main [2-4] et elles sont majoritairement financées par l’industrie céréalière, meunière ou même laitière.

À titre d’exemple, l’excellent blog de Pierre Barthélémy nous parle de cette dérive entre association et lien de causalité entre deux variables.

Des chercheurs ont prouvé que les pays qui décrochaient le plus de prix Nobel étaient également ceux qui avaient les plus fortes consommations de chocolat. Les auteurs en déduisent, tout logiquement, que le chocolat et en particulier les phénols qu’ils contiennent améliorent les capacités intellectuelles des chercheurs.

Les auteurs ne démontrent aucun lien de causalité, mais en tirent tout de même des conclusions très arbitraires.

D’autres scientifiques se sont amusés à triturer les mêmes données (que les Nobel et le chocolat) et ont prouvé que les pays qui avaient les plus fortes consommations de chocolat engendraient également le plus de tueurs en séries…. Étrange relation ?

Rien de mystérieux, on peut absolument tout faire dire aux chiffres. Il faut prendre avec des pincettes les associations entre variables contrairement aux liens de cause à effet prouvés.

Dans notre cas, il est plutôt aisé de faire le lien entre la cause (manquer le petit-déjeuner) et la conséquence (l’obésité). Pourtant, n’est-ce pas simplement les personnes en surpoids qui sautent le petit-déjeuner… pour maigrir ?

8.  Le petit-déjeuner est associé avec une meilleure santé cardiovasculaire

La diététicienne affirme ceci :

« …des chercheurs italiens ont montré une association favorable entre la consommation de petit-déjeuner continental et la réduction du risque de maladies cardiovasculaires. »

La source de l’article ?

« Di Castelnuovo et al., étude EPIC, 2010 »

Autant vous dire que je n’ai pas pu retrouver cette référence sur le net. Je ne sais pas s’il s’agit d’une erreur de la part de l’auteur, d’un manque de pertinence de mes recherches ou de la faible visibilité de l’étude.

Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé une étude étrangement proche de celle présentée par Emma, notre diététicienne [5].

Cette recherche étudie les relations entre le petit-déjeuner et des maladies cardiovasculaires, l’auteur M. Di Castelnuovo est présent dans l’étude en tant que 2ème auteur.

On notera également la présence en 3ème auteur de M. C. Melegari qui fait partie de l’institut de recherche contre le cancer de Barilla :

“Barilla Spa, Parma, National Cancer Institute, Milan, Italy.”

Très bien…

Au niveau des remerciements, il y a également de quoi s’inquiéter…

Voici l’extrait complet des remerciements :

The Authors thank the Associazione Cuore Sano (Campobasso, Italy), Instrumentation Laboratory (IL, Milano, Italy), Derby Blue (San Lazzaro di Savena, Bologna, Italy), and Caffe’ Monforte (Campobasso, Italy) for their generous support to the Moli-sani project.

Sources of support:

TheMoli-sani project is supported by an unrestricted grant from Pfizer Foundation (Rome, Italy) and the Italian Ministry of University and Research (MIUR, Rome, Italy), Programma Triennale di Ricerca, Decreto no.1588.

Data analysis presented in this paper was supported by an unrestricted grant from Barilla SpA. Parma. Italy.

Les scientifiques ont donc reçu une bourse illimitée de la part de Pfizer, la société pharmaceutique la plus puissante de la planète qui commercialise notamment les statines inutiles et dangereuses.

On retrouve également un soutien financier illimité de la société Barilla pour l’analyse des données, l’une des étapes les plus stratégiques lors de l’écriture d’une publication scientifique.

Finalement,  de généreux donateurs, comme Derby Blue et les Caff’Monforte, des sociétés qui vendent donc des cafés et des jus de fruits, font partie des financeurs indirects…

Excusez-moi du terme, mais cette étude transpire de conflits d’intérêts et pue la fraude scientifique.

Pour les résultats de l’étude sur les risques de maladie cardiovasculaire, ceux qui prennent le plus de petits-déjeuners ont 3,7 % de risques cardiovasculaires en moins que ceux qui prennent le moins de petits-déjeuners.

Je vous laisse juge et arbitre de ce résultat… sensationnel.

9.  Sauter le petit-déjeuner carence l’organisme

Je fais court, je vous rassure.

Sauter le petit-déjeuner carencerait l’organisme.

Cela veut-il dire que les aliments pris au petit-déjeuner ne pourront jamais être retrouvés dans le reste de la journée ? Donc, tous les minéraux et nutriments qu’ils contiennent seront définitivement perdus ?

Bien sûr que non. C’est le régime occidental en entier qui nous carence. C’est le petit-déjeuner, la collation, le déjeuner et le dîner proposé par les diététiciens, les nutritionnistes et les responsables du PNNS qui nous carencent !

Ne vous faites pas avoir. Une alimentation intelligemment construite vous apportera tous les éléments nécessaires à votre bien-être même si le petit-déjeuner vous fait défaut.

C’est la fin de l’article, il est long, mais il met les points sur les « i », et cela faisait un moment que j’attendais la publication d’un article sur le sujet.

Je vous remercie pour votre lecture attentive, vos commentaires critiques sur mon article et tous les partages sur vos réseaux favoris (qui me font extrêmement plaisir !)

Bon appétit à tous !


Références

(1) Croezen et al. Skipping breakfast, alcohol consumption and physical inactivity as risk factors for overweight and obesity in adolescents  : results of the E-MOVO project. Eur J Clin Nutr. 2009

(2) Deshmukh-Taskar, P.R., et al., The Relationship of Breakfast Skipping and Type of Breakfast Consumption with Nutrient Intake and Weight Status in Children and Adolescents: The National Health and Nutrition Examination Survey 1999-2006. Journal of the American Dietetic Association, 2010. 110(6): p. 869-878.

(3) Barton, B.A., et al., The Relationship of Breakfast and Cereal Consumption to Nutrient Intake and Body Mass Index: The National Heart, Lung, and Blood Institute Growth and Health Study. Journal of the American Dietetic Association, 2005. 105(9): p. 1383-1389.

(4) Albertson, A.M., et al., Consumption of breakfast cereal is associated with positive health outcomes: evidence from the National Heart, Lung, and Blood Institute Growth and Health Study. Nutrition Research, 2008. 28(11): p. 744-752.

(5) di Giuseppe, R., et al., Typical breakfast food consumption and risk factors for cardiovascular disease in a large sample of Italian adults. Nutrition, Metabolism and Cardiovascular Diseases, 2012. 22(4): p. 347-354.

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51 commentaires
  1. Très sympa cet article. Peut-être que cette diététicienne est allée au plus simple pour ce site, ou qu’elle n’a pas eu trop le choix (générer du contenu tout ça tout ça…).
    Ca me rappelle au collège, il y avait l’opération petit-déjeuner un jour : on devait tous arriver une heure plus tôt pour prendre le petit-déjeuner ensemble à la cantine. Céréales (bien sucrées), lait, jus d’orange… et une diététicienne pour nous expliquer ce qu’était un petit-déjeuner équilibré…

    Bref, il y a encore du chemin à faire. Heureusement qu’il y a de plus en plus de voix “dissidentes” !

    Par contre éclaire-moi : qu’est-ce que le PNNS ?

    1. Oui Cécile très probablement. De toute façon la formation de diététicien(ne) est formaté, encadré par l’industrie agroalimentaire.
      Ils ont des séminaires, des cours entiers sur cette façon de manger qui est ma foi obsolète…

      Le PNNS, c’est le Programme National Nutrition Santé. C’est ce programme qui fixe la plupart des recommandations (certaines très mauvaises) et qui est largement critiqué par les sites un tant soit peu indépendant.

  2. Beaucoup de personnes ont tendance à transformer la corrélation (une population mangeant beaucoup de chocolat et ayant beaucoup de Nobel) en causalité (c’est le chocolat qui fait le nombre de Nobel)
    Il y a forcément des éléments inconnus qui expliquent ce résultat (mais le cerveau aime la simplicité)

    Concernant notre toute jeune diététicienne, elle ne m’a pas l’air d’être un don Quichotte, et régurgiter les platitudes diététiques usuelles ne me surprend pas (le cerveau aime les comportement grégaires ;-))

    Heureusement qu’il y a des sites comme le tien pour nous informer

  3. @Cécile
    Tu connais sûrement les publicités alimentaires avec le slogan manger, bouger, pratiquer une activité physique, etc. Et bien le PNNS est à l’origine de tout ça : http://www.mangerbouger.fr/pnns/

    Sinon, j’ai beaucoup aimé l’article. D’ailleurs, sans vouloir être méchant, j’aimerais vraiment que la nutritionniste nous fasse part de sa réponse concernant ton article. Ça risque d’être intéressant. Et personnellement, je pense qu’il doit y avoir pas mal de conflits d’intérêt ou des directives très (trop ?) strictes.

    1. Je ne pense pas qu’elle réponde. D’ailleurs beaucoup de personnes se retrouvent dans son article et il suffit de voir les nombreux commentaires positifs que son article recoit.

      Il y a beaucoup de conflit d’intérêt qui se retrouvent dans la formation elle-même. En effet, les diététiciens sont formatés et je ne connais qu’un seul diététicien qui analyse pertinemment les publications scientifiques pour affiner son analyse de la diététique.

  4. Merci pour cet article.

    En même temps, il faut constater que confondre corrrélation avec causalité est une habitude fréquente sur la paleosphère. Il y a une conférence (sur vimeo) du biochimiste Matt Lalonde, lui-même adepte du paléo, où il essaie de remettre les pendules à l’heure, et dit en substance “si vous présentez les thèses paléo à un parterre de scientifiques de manière aussi conclusive et définitive uniquement sur une base observationnelle, ne vous étonnez pas de ne pas trouver des chercheurs ou des fonds pour mener vos études sur le paleo”.

  5. C’est exactement pour ça que je n’ai pas choisi de suivre des formations sur la diététique générale, car on va m’apprendre à :

    1: Manger peu de protéines
    2: Manger beaucoup de produits céréaliers
    3: Favoriser l’industrie

    Pas de quoi avoir envie de se former…

    Article pertinent et à recommander!!!

  6. Salut J.

    Si tu veux mon avis, et bien tu n’as pas fini de critiquer ce genre d’articles. Y en a à foison sur le net et c’est un combat perdu d’avance que de s’abonner à tel ou tel site sur la nutrition dans le but de pourfendre les recommandations malfaisantes basées sur le lobbying céréalier / laitier / sucrier / etc. Tu dois avoir d’autres chats à fouetter quand-même …

    A+
    J.

  7. Hey James ! :)

    Effectivement, les mauvais articles en nutrition pullulent sur le net et je ne risquerais pas de faire la critique de tout ça !

    En fait, je n’avais jamais traité le sujet du petit-déjeuner et j’ai profité de cet article mauvais pour dispenser mes connaissances ! Ainsi, l’article circule mieux et c’est mieux pour tout le monde !

    C’était un choix stratégique en terme d’attractivité, de partage et d’écriture !

  8. Sur le blog de Paul Jaminet, il y a un article sur Seth Roberts, un psy qui avance, à la suite d’une expérimentation personnelle pour résoudre des problèmes d’insomnie, que le petit déjeuner est en fait néfaste au sommeil et donc à la santé. Au départ, après 10 ans à essayer des tas de trucs pour résoudre ses nuits difficiles, on lui conseille de manger des fruits le matin. Résultat, ses problèmes …empirent. Mais comme c’était le premier truc qui avait le moindre effet sur son sommeil, il décide d’inverser le conseil et de zapper entièrement le petit déjeuner. Il constate alors que son sommeil s’améliore… Il développe ensuite une thérapie sur l’harmonisation des cycles circadiens.

    http://perfecthealthdiet.com/category/disease/schizophrenia-bipolar-disorder/

  9. Bonsoir,
    Je prends un petit déjeuner et un déjeuner, je ne mange pas le soir par contre.
    Le résultat me convient, je suis mince, pas malade et vif d’esprit, le sommeil est bon.
    Slts

  10. J’adore ! Bon alors qu’est ce qu’on mange au petit dej? Un fois qu’on a viré le lait et ses dérivés, les céréales industrielles, le sucre rajouté, le beurre et la confiture, qu’on prend bien soin de ne pas mélanger les fruits au bol alimentaire, et si en plus on est allérgique au gluten? non ce n’est pas une colle c’est juste ma question existentielle du moment! please réponds moi…

    1. ben écoute, tout dépend. Si tu ne peux pas vivre sans ton petit déjeuner alors je te conseillerais de manger un petit déjeuner à l’anglaise avec des oeufs, du bacon, une tomate, un peu de poivron et une salade. Un jus de fruit est un bon complément !

      Sinon tu peux faire un jeûne intermittent et sauter ton petit déjeuner ! : D !

      1. Jérémy répond à Caroline Deknuydt :

        “ben écoute, tout dépend. Si tu ne peux pas vivre sans ton petit déjeuner alors je te conseillerais de manger un petit déjeuner à l’anglaise avec des oeufs, du bacon, une tomate, un peu de poivron et une salade. Un jus de fruit est un bon complément !

        Sinon tu peux faire un jeûne intermittent et sauter ton petit déjeuner ! : D !”

        Et avec cela, j’ai un petit problème^^

        En effet, j’ai beaucoup suivi le blog du Dr. Michel De Lorgeril et j’ai également lu plusieurs de ses livres.

        Et il semblerait que pour la santé cardio-vasculaire (l’étude de Lyon et donc la diète méditerranéenne) il ne faudra pas manger plus que 1 seul repas par jour avec soit viande, soit poisson, soit oeuf.

        Donc si au petit déjeuner on mange bacon et oeufs (selon leur nutritionniste viande est remplacée par l’oeuf ou poisson)…..

        Qu’en dites vous???

      2. Bonjour Françoise,

        J’avais raté ta question. En fait, si je devais faire une réponse plus correct, je favoriserais plutôt l’oeuf au bacon, qui devrait rester un plaisir occasionnel.

        Pour te répondre, c’est pas évident en fait ! Le Docteur de Lorgeril maîtrise bien le risque cardiovasculaire mais personnellement, je pense que tu faire un repas avec des oeufs, et un repas avec soit de la viande ou soit du poisson. Je pense que le tout réside après dans les quantités et la qualité du produit. Entre un steak de qualité moyenne qui prend la moitié de l’assiette, et un tartare de boeuf d’élevage extensif… il n’ y a pas photo.

        Il te faut t’adapter à tes particularité à toi, que je ne connais pas. Mais au petit-déjeuner, un fruit, des amandes, des oeufs, de la salades pourquoi pas, et même du riz complet pour les moins rigides. Personnellement, je n’ai pas de préférence pour le sucré ou le salé. Ah mais j’oubliais ! Un verre de lait cru le matin, c’est juste très bien !

        Si tu as d’autres questions, reviens par ici !

  11. Pour ma part, je conseille la crème Budwig à varier à l’infini et en préférant d’autre laits végétaux maison ou un bon assortiment d’oléagineux au lieu du fromage blanc.
    Pour appuyer Jérémy qui dit que notre alimentation occidentale est ultra carencée, je vous propose de faire le teste sur cette page: http://www.composition-des-aliments.fr/
    Il suffit de s’inscrire et de constituer avec le plus de précision possible ses repas (peu d’aliments ne sont pas représentés). Ce site réunis des données brutes faites sur les aliments en fonction de la cuisson para des chercheurs français et canadiens de divers universités. Avec cet outil on peut vraiment composer des journées “parfaites” pour lutter contre les carences.
    Jérémy tes articles sont géniaux! J’ai bien envie d’en traduire quelques uns pour ma page!

    1. Merci pour le site Flora (et bonne année au passage!)

      Je te remercie pour ton commentaire sur mes articles, et ce serait avec grand plaisir que de voir mes articles traduits sur ton propre blog !

      A très bientôt !

  12. lol lol lol !!! Eh bien effectivement on en revient toujours au même point…. des médecins formés par notre système mondial. à chaque fois que je lis ce genre de truc je me dis nous sommes bien conditionnés par ce “nouvel ordre mondial” autrement dit “les élites de ce monde” dont leur but est de faire fonctionner le business santé. Nous faire vivre et tomber malade avec les années pour faire fonctionner les hôpitaux les pharmaceutiques et compagnie… A nous être humains intelligent de se rendre intelligent et s’ouvrir au vrai savoir.
    J’en profite pour dire que je suis le jeûne intermittent et je ne souffre plus du tout d’hypoglycémie alors que j’y étais sujette à en avoir des faiblesses vraiment désagréables.

    Meilleurs voeux jérémy et merci de nous enrichir de beaucoup de vérité ;)

    1. Salut Elo !

      Félicitation pour ton jeûne intermittent, surtout si cela ta permis de mieux gérer des crises d’hypoglycémies ! bravo à toi et merci de ton commentaire très positif !

      J’ai un article prévu pour expliquer pourquoi les pires conseils en matière de nutrition émanent bien souvent des professionnels, et tu as raison quelque part, il y a une grosse influence des lobbies !

      Meilleur voeux à toi aussi ! (mais au fait, on se connait ou pas ??)

  13. Je suis d’accord avec l’article pour une personne sédentaire. En revanche, pour une personne pratiquant le sport à haute intensité, tout est remis en cause !

    Dans tout les cas, en ce qui concerne les sucres “lent” comme les pâtes, je suis d’accord que c’est complétement obsolète.

  14. Que veux-tu dire par haute intensité ? Un sportif de haut niveau ou juste un bon sportif ? Ce n’est pas la même chose du tout.

    Cet article, enfin mes conseils sont également valables pour un sportif et pas seulement des personnes sédentaires forte heureusement.

  15. Incroyable ! Cet article remet en cause pas mal d’idées déjà faites !! A partager au plus vite !

  16. Bonjour,
    Sans vouloir vous vexer, je trouve vos arguments un peu simplistes et surtout celui du grand méchant industriel de l’agroalimentaire qui manipule les diététiciennes et nutritionnistes comme des petites marionnettes, en finançant, sous disant, leurs études. Renseignez-vous un peu sur les différentes formations et vous vous rendrez vite compte que les lobby de l’agroalimentaire n’ont rien à voir avec l’enseignement de ces professionnels qui est basé sur les recommandations émises par des organsimes complètement indépendants.
    Cela dit, votre blog ne manque pas d’intérêt sur certains articles et je vous en félicite !

    1. Les différentes formations ? Il n’y en a qu’une seule… Celle de diététicien nutritionniste. Tiens récemment, un diététicien nutritionniste a commenté sur le blog et m’a dit que durant sa formation il n’a appris que des conneries. Etrange…

      Ah voilà le commentaire:

      “Bonjour Jeremy,

      Bravo encore pour cet article.
      Je suis abonné depuis qq temps à votre newsletter et, bien que diététicien, je suis tout à fais d’accord avec vous sur tous vos sujets.
      Je vous confirme également que notre formation en diététique (BTS et IUT) est absolument incomplète voir fausse, c’est pour cela que j’oublie tout ce que j’ai appris et me fait ma formation moi même.

      Longue vie à vos articles !”

      Mes arguments sont-ils réellement simplistes ? Surement, simple mais vrai.

  17. Bonjour… merci pour cet article, fort heureusement, nous sommes suivis par une voir plusieurs diététiciennes qui sont pas du tout mais pas du tout comme ça! nous vivons en Belgique, mon fils est diabétique, type 1 depuis fin janvier, et contrairement a ce que je lis, nous devons nourrir notre fils et nous aussi, par des choses complètement inversés, il y a pas de régime ni programme nutritionnel a suivre, il peut manger de tout seulement il faut absolument observer le taux de glucides,lipides, et hydrates de carbonnes proteines sur chaque emballage, par exemple, il peut manger des biscuits si ceux si ont moins de 10gr de glucides par 100gr… et je te dis pas la difficulté que jai pour en trouver!! là dessus on est d’accord elle et moi, on a vraiment mais vraiment bourré de sucre absolument TOUT ce qu’on trouve sur le marché!! et quand on veux un produit genre spécial diabétique, eh bien cest bourré en graisses, cette fois, env le double d’un produit “normal”…
    Nous passons donc notre temps lors des courses a chercher ces produits qui conviennent mieux afin de s’alimenter correctement.
    Ce qui est des protéines, chez nous on préfère le poisson ou poulet, pas de viande rouge, par choix.
    Déjeuné, vu quil prend de l’insuline, forcément là il est obligé de suivre selon les pics “artificiels” d’insuline pendant la journée… et de déjeuner.
    Qu’a t on par contre pour le cas de mon fils en matière d expériences? pour au mieux gérer la glycémie? en et remerciant ;)

  18. Bonjour,
    Merci pour votre opinion. Cependant, pourriez vous me dire quelle est votre formation pour dispenser de tels conseils auprès du grand public?
    En lisant votre article, j’ai l’impression que vous avez un dent contre cette Emma, diététicienne. Pour ma part, j’ai besoin d’un petit déjeuner, que me conseilleriez vous? Faites vous des consultations? Merci pour votre réponse.

    1. Marion, je n’ai aucune formation en diététique, nutrition ou autres. Je me suis auto-formé et je ne fais aucune consultation. Pour ton petit déjeuner, je te dirais que c’est compliqué. Qu’est-ce que tu aimes ? Tu as accès à du lait cru ? Tu peux te faire des oeufs au plat, avec une tomate, un poivron, un fruit, par exemple.

      1. Bonjour Jérémy, je lis avec grand intérêt vos articles. Je suis actuellement en recherche de formation pour devenir diététicienne. Je suis tout de même interpellé par le fait que vous dispensez des conseils en diététique sur votre site sans avoir reçu de formation dans ce domaine. Il me semble que c’est interdit par la loi même si vos conseils ne sont pas dispensés en face à face. D’autre part, comment pouvez-vous critiquer la formation des autres diététiciens sans l’avoir vous-même eu ! Vous n’avez, au final, que le ressenti des personnes et non la réalité. Si je fais comme dans vos articles, je serai à même de douter de votre jugement. Enfin, je trouve que vos conseils sont trop orientés et directifs comme le jeune de 16h : vous félicitez ceux qui l’ont adopté et encouragé les autres à le faire sans apporter la moindre démonstration de son efficacité. Je me renseigne sur plusieurs blogs dont le votre pour me faire ma propre opinion mais je ne pense pas que quelqu’un détienne la recette absolue ou miracle du régime alimentaire parfait ! On doit prendre en compte les gouts et les préférences des gens.

  19. Bonjour Jérémy, je sais que tout le monde te pose beaucoup de question mais j’en ai moi aussi haha! A vrai dire je m’intéresse beaucoup à la nutrition et à la cuisine mais il y a tellement de choses à savoir que je me sens perdue! Du coup je vois ce que je ne devrais pas faire mais je ne sais pas trop quoi manger pour avoir une journée équilibrée et j’ai du mal a beaucoup manger d’un coup je préfère faire plusieurs repas, est-ce mal ?

  20. et aussi je n’ai pas le temps de déjeuner le matin mais j’ai vraiment très faim et c’est dur d’attendre midi , est-ce qu’il y a des aliments que je pourrais manger dans les transports en commun qui m’aideraient a tenir la matinée ? merci d’avance de perdre du temps à me répondre ^^

  21. Bonjour,

    J’ai lu votre article et je l’ai trouvé très intéressant.
    J’ai pu mettre un nom sur une méthode que je pratique depuis FORT longtemps (au moins 10ans) : le jeune intermittent.
    A vrai dire, je le pratique car je me sens mieux en le réalisant !
    En mangeant le matin : tonus ZERO (envie de dormir), sensation d’être barbouillée, et faim encore plus intense vers 10h-11h (selon l’heure de la prise du petit dej) avec d’affreux borborygmes.
    En supprimant le petit dej : la forme, pas de borborygmes, pas de faim exagérée vers 10h-11h.

    Je tiens à vous préciser que toutes les personnes ayant suivie une formation de diététique (DUT génie biologique option diététique dans mon cas) ne sont pas cantonnées à des pensées minimalistes.

    J’ai moi même mon diplôme de diététicienne (2 ans). Il est vrai que durant cette formation, j’ai eu l’impression d’être un mouton à qui l’on essayait de faire ingurgiter des informations, sans preuves concrètes… Je ne dis pas que toute la formation est nulle, mais qu’elle manque d’études (non sponsorisées pas les lobby agroalimentaire).
    Résultats : j’ai poursuivis mes études (3 ans supplémentaires) et je n’exerce actuellement pas du tout dans le domaine de la diététique.
    Cela est en majorité du à l’enseignement reçu qui n’était pas en adéquation avec mon sens de la logique, si je peux dire ainsi.

    Je connais aussi d’autres contacts (issus de la formation de diet que j’ai suivi) qui ont assez mal vécu le bourrage de crane de cette formation et n’exerce pas dans la diététique (à cause des informations fournies qui “clochaient”, selon nous).
    A vrai dire, lorsque ça vous arrive, vous êtes perçues par les autres diététicien(ne)s comme étant comme “la brebis boiteuse-belliqueuse”. Leur mot d’ordre dans ce cas : c’est parce que vous n’avez pas la passion de la diététique, parce que si vous l’aviez, vous auriez tout de suite adhéré à ces recommandations.
    Gros LMFAO pour ma part. La passion pour la nutrition, je l’ai et c’est pour cela que je préfère vivre mes propres expériences sur mon corps et en constater les effets et en adaptant à mes besoins, plutôt que d’appliquer bêtement des information apprises PAR CŒUR qui ne me correspondent pas réellement.
    Aujourd’hui, je ne dis quasiment jamais, que j’ai un diplôme de diététicienne, vous aurez surement compris pourquoi.

    P.S: les pro-diététicienne lisant mon commentaire seront surement choquées comme toujours, mais j’ai l’habitude (^_^)

  22. Je suis infirmière et je côtoie des diététiciennes tous les jours à l’hôpital. Je peux vous dire que leur formation c’est du solide et qu’elles connaissent le corps humain et les pathologies sur le bout des doigts. Leur formation ne s’arrête pas aux recommandations que vous dîtes “formatées par les industries” mais va beaucoup plus loin.

    1. Jeanne, les diét s’y connaissent en pathologies humaines ? Ce sont des médecins ou… ? Je ne crois pas non ! Pour avoir vu, lu, entendu ce qui s’apprend dans les écoles de diets… et bien les connaissances sont loin d’être actualisées scientifiquement et biologiquement.

      Un seul exemple. Les diets apprennent toujours la terrible, et ô combien fausse, notion de sucre lent/sucre rapide avec les féculents, les sucres complexes et les sucres simples. Je ne blâme pour tous les diets qui peuvent faire du bon travail et promouvoir l’équilibre alimentaire quelque part mais tout de même, remettons les choses à leur place !

  23. Super article.
    Pour une fois qu’on parle du “problème” que je rencontre quand je déjeune… En effet, que je petit déjeune (je n’ai jamais faim en me levant mais me force parfois pour être dans la norme) ou PAS j’ai faim à la même heure dans la matinée, donc quand je petit déjeune et que j’écoute ma fringale de 10h30 j’absorbe le double de calories… et je grossis!!!
    Merci pour ces illustrations et bonne route!

  24. Bonjour Jérémy,
    Ton analyse de l’article m’a fait sourire du début à la fin, et me rassure !
    Je remarque exactement les mêmes points que toi dans le discours de la majorité des nutritionnistes et diététiciens..
    Je pense réellement qu’en matière de nutrition, il est préférable de s’en remettre à sa propre expérience, ou peut-être regarder du côté des naturopathes.
    les sacros saints sucres lents, laitages, et autres ont malheureusement encore de beaux jours devant eux.
    J’ai écrit un petit article sur le sujet récemment : http://guillaume-yoga.fr/2015/01/petit-dejeuner-est-il-indispensable/
    Bonne continuation et au plaisir de te lire

    Amicalement

    Guillaume

  25. salut Jérémy,

    Tout dépend aussi de qui lit l’article. §Je vous donne mon exemple: Sportif >15h hebdomadaires, bon niveau.

    Etant un sportif d’endurance, pratiquant marathons, trails, musculation et triathlon, le petit déjeuner m’est indispensable, ainsi que la collation de 10h (post-entrainement).
    Après, attention, il ne faut pas manger n’importe quoi ni dans n’importe quelle quantité!

    C’est toujours la même chose, il faut appliquer ce principe d’or “Evitons les produits rafinés”. Hormis les cochonneries toxiques ( snickers, chips, mms…), il faut éviter les opérations de l’homme sur les aliments au maximum: Pâtes blanches, riz blanc… Tout ca doit s’acheter complet et cru!

    Le mode de cuisson ( basse température>vapeur>bouilli>étouffé>sauté>frit…) est aussi hyper important pour la qualité nutritive de l’aliment ( ca joue même sur l’index glycémique et la quantité/qualité des vitamines et nutriments…)

    Et c’est pareil pour TOUT le reste, autant que faire se peut.

    On ne peut pas donner un régime idéal global car chaque cas est unique. Un sportif aura besoin de collation avant/souvent pendant/après chaque entrainement. Et effectivement, s’il manque une de ces collations ou qu’elle n’est pas prise dans la bonne fenêtre horaire, bah il souffrira de “dénutrition” et récupèrera moins bien…

    Ce que dit cette Dame ne me semble pas complètement débile: Si par exemple on mange des céréales et une pomme en petit déjeuner(7h), il peut être intéressant de virer la pomme ou une moitié pour la manger seule vers 10h, en attendant le repas de 12h30. Le corps pourra alors en tirer un maximum d’éléments de manière isolée, plutôt que de tout manger a 7h (il a les céréales+ le fruit a digérer donc il va “zapper” certaines choses) et arriver a 12h avec une grosse fringale qui va faire manger 20% de plus.

    Je n’ai jamais été aussi sec (attention, je ne dis pas maigre…) que depuis que j’espace les “prises de nutriments”. Et pourtant, je mange plus qu’avant en 3 repas !

    Je pense que cette approche ( apporter au corps les éléments dont il a besoin quand il en a besoin, quitte à multiplier les prises) et la plus efficace pour la santé. Je crois qu’on commence a trouver des experts en micronutrition en France, sujet à explorer…

  26. Bonjour ^^

    Donc, si je suis la logique du recoupement rapide et non réfléchi, les prix Nobel sont des tueurs en série ?

    Merci pour cet article, dommage qu’il faille se battre contre ces personnes qui n’ont que le “moi j’ai un diplôme, je suis plus à même de savoir ce qui est bon pour vous, taisez-vous”…

  27. Bonjour ! Et bravo pour votre blog j’apprends plein de choses. L’article sur le ptit dej est très intéressant mais au final, si comme moi on a faim en se levant le matin,on mange quoi ? Belle journée…ou belle nuit !

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