Un grand maître de Qigong dit être capable de neutraliser des cellules cancéreuses grâce à sa force vitale, le Chi. Des études scientifiques soutiennent ses dires. Alors, peut-on soigner les cancers avec l’esprit ?
Le Chi et le « Docteur Miracle »
Et si nous pouvions soigner le cancer grâce au pouvoir de l’esprit ? Après avoir parlé du pouvoir de nos intentions sur la formation des cristaux et de la moisissure du riz, on va s’intéresser à l’énergie vitale et à sa force de guérison.
Vous le savez bien, mais le cancer concentre de nombreuses théories plus ou moins sérieuses pour essayer d’en venir à bout.
On peut citer les plus connues, comme la vitamine C à haute dose ou l’urine qui pourrait avoir des effets spectaculaires, uniquement d’après des témoignages difficiles à authentifier et des études discutables.
D’autres pistes sont prometteuses.
Le régime cétogène ou la privation de glucides dans l’alimentation, en faisant la part belle aux matières grasses, soulève de nombreuses interrogations.
Des études positives et négatives sérieuses s’affrontent avec des incertitudes importantes, principalement à cause d’un manque d’essais cliniques chez l’homme.
Les souris de laboratoire restent les principaux cobayes. Et nous ne sommes pas vraiment des souris.
Les études in vitro sont bien souvent très prometteuses, mais nous ne sommes pas des boîtes de Pétri non plus.
Mais c’est aujourd’hui la force de l’énergie vitale qui va nous intéresser, qu’on appelle « chi » dans la culture chinoise et japonaise, et qui relie tous les êtres entre eux.
Le Chi circule dans notre corps à travers les méridiens, et son utilisation pourrait corriger des états perturbés créant des maladies, et notamment le cancer.
C’est justement ce que défend le docteur chinois Yan Xin, grand maître en Qigong, qui nous prévient être capable de détruire des cellules cancéreuses avec la force de son esprit.
Et la maîtrise du Chi.
Le plus étonnant dans cette affaire, c’est que la démonstration a été scientifiquement faite, et publiée dans plusieurs revues scientifiques, passant le fameux « peer-review » ou le relecture par les pairs.
Alors, est-ce que le Chi peut détruire les cellules cancéreuses et soigner de nombreux malades ? C’est ce qu’on va essayer de découvrir ensemble, avec les travaux du Dr Yan Xin et les réactions de nombreuses autres personnalités scientifiques.
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1 commentaire
J’ai assisté à une conférence donnée par Yan Xin en 1987. L’intérêt pour le Qigong commençait à se répandre en Chine, surtout auprès d’une jeunesse qui avait grandi dans une totale ignorance de la culture traditionnelle de ses ancêtres. Le Grand Maître Yan Xin (c’est ainsi qu’on le nommait en chinois) déplaçait les foules et remplissait les stades. Je me trouvais à Hohhot, en Mongolie Intérieure, et je suis allé l’écouter avec des amis, dans un stade justement. La conférence durait toute une journée et les billets n’étaient pas donnés. Mes amis considéraient comme un prodige le fait qu’il puisse capter l’attention de son auditoire au point qu’ils ne ressentaient pas la faim et n’avaient même pas besoin d’aller aux toilettes.
À plus de 35 ans de distance, maintenant, je ne suis plus capable de me souvenir en détail de ce qu’il a dit, mais je me souviens qu’il parlait beaucoup, se répétait beaucoup aussi, et qu’après une heure ou deux, on en était encore aux présentations préliminaires de ce qu’il s’apprêtait à nous révéler.
À un certain moment, il a fait une démonstration des pouvoirs que lui donnait son Qi (prononcer Tchi) en tenant un fil électrique d’une main, une ampoule électrique de l’autre, puis il demandait à quelqu’un d’actionner l’interrupteur pour faire passer le courant. L’ampoule s’allumait, évidemment, et lui-même continuait de parler comme si de rien n’était. Cette petite expérience était annoncée, préparée et expliquée pendant à peu près une heure.
Finalement je suis parti au bout de quatre heures je crois, peut-être cinq, sans avoir su le fin mot de l’histoire.
L’impression que j’en avais retirée était que Yan Xin était bien un maître en effet, un maître du spectacle et de l’illusion.