Accéder à des enquêtes de santé exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

statine-cholesterol-even-lorgeril-arteres

Réaction “scientifique” sur la polémique des statines

Les statines. Ces médicaments hypolipémiants font parties des plus vendu au monde, et rapportent des millions d’€ aux sociétés pharmaceutiques qui détiennent les brevets. La titanesque société pharmaceutique Pfizer a généré plus de 125 millions de $ de bénéfices en 15 ans avec son médicament vedette, le Tahor ou l’atorvastatine (en France).

Les statines ont été inventées pour faire diminuer le cholestérol, dont l’excès dans l’organisme serait dangereux pour la santé cardiovasculaire. Le principe de ces hypocholestérolémiants est de faire baisser le cholestérol sanguin afin de limiter son dépôt dans les artères , et d’éviter ainsi l’obstruction des artères, les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux (AVC).

Pourtant, ces médicaments sont sous le coup de la polémique – comme beaucoup d’autres – et des voix s’élèvent contre la prescription abusive de ces médicaments jugés par certains comme inutiles et dangereux.

Michel de Lorgeril, cardiologue et chercheur au CNRS, se bat au quotidien contre l’industrie pharmaceutique et le monde médical partisan des statines. Il a publié de nombreux ouvrages et publications scientifiques afin de démontrer le caractère dangereux et inutiles de cette gamme de médicaments.

Le pneumologue Philippe Even a également publié des ouvrages qui vont dans le sens du docteur de Lorgeril. Ces ouvrages mettent à mal la prescription des statines en prévention primaire (sans avoir eu d’accident cardiovasculaire) mais également secondaire (après avoir eu un accident cardiovasculaire). Toujours selon M. Even, seul les personnes atteintes d’hypocholestérolémie familiale devraient prendre des statines, pour tous les autres, il faut améliorer son hygiène de vie (activité physique, alimentation, tabagisme, etc.)

Le message de ces médecins résolument à contre-courant effraie une partie du monde médicale qui craint – à tord ou à raison – que de nombreux patients arrêtent leur traitement aux statines.

C’est à ce titre qu’une équipe de cardiologue français vient de publier une étude grave, qui nous parle de milliers de morts à cause de l’arrêt d’un traitement aux statines (1). Des milliers de morts ? Pour de vrai ? Non ! Absolument pas. Mais attardons-nous un moment sur cette étude française.

Even débouté par une étude française

6 médecins signent une publication « Evaluation de l’impact de la récente polémique sur les statines en France » dans le journal Archives of Cardiovascular Diseases. Dans leur étude, les médecins ont d’une part interrogé des patients si oui ou non ils désiraient arrêter leur traitement aux statines, et ont d’autre part estimé le nombre de mort théorique si on extrapolait leur résultat à toute la population française.

L’idée peut faire sourire, mais les médecins chercheurs ont réussi à démontrer que si 1/3 des patients sous statines en France arrêtaient leur traitement à cause de cette polémique (soulevé par les docteurs Even et de Lorgeril), ce serait près de 5.000 « évènements cardiovasculaires majeurs dont 1159 décès » qui arriveraient tous les ans.

Autrement dit, la polémique du pneumologue et du cardiologue réuni pourrait être la cause de 1.200 morts par an, en France. C’est grave, suffisamment grave pour que les médias et autres sites spécialisés s’emparent de l’affaire et nous en parlent.

Futura Science, le Quotidien du médecin, le Point, le Nouvel Observateur ou encore Allo docteurs dépeignent cette polémique sous un angle globalement similaire : la polémique sur les statines a encore de beaux jours devant elle !

Et pourtant, si je vous disais que cette étude était fortement discutable. Si je vous disais que cette étude tentait d’étouffer une polémique favorable à la santé des patients. Si je vous disais que vous avez été encore une fois manipulé et abusé par une information limitée.

Et vous savez quoi, je vais vous dire tout ça, et en détail.

Où sont les déclarations des conflits d’intérêts ?

Il y a quelque de chose de choquant dans tous ces articles de presse, aucun conflit d’intérêt des médecins interrogés ne sont mentionnés. C’est à croire qu’il n’y en a pas ! Or, la loi oblige les professionnels de la santé d’avertir le public de leurs possibles conflits d’intérêts avec des sociétés à but lucratif.

L’article de Futura Science fait intervenir M. Ferrières, qui nous indique que d’un « point de vue scientifique, les conclusions de ce travail [l’étude des 6 cardiologues français] démontrent le rôle des statines dans la prévention contre ces pathologies. »

Malheureusement pour Futura Science, M. Ferrières n’est pas exempt de conflits d’intérêts avec l’industrie pharmaceutique. Dans un article paru au mois de mars de cette année dans le Nouvel Observateur, nous apprenions que M. Ferrières du service de cardiologie au CHU de Toulouse a « travaillé avec la plupart des industriels du médicament qui fabriquent des statines ». Rien que ça.

Mais ne nous arrêtons pas là. Dans un papier publié en 2012, M. Jean Ferrières nous indique très clairement avoir reçu des bourses et des honoraires de conférenciers de la part des sociétés AstraZeneca, Genzyme, Merck, Novartis et Servier (2). Sur ces 5 sociétés, 3 d’entre elles (AstraZeneca, Merck et Novartis) commercialisent des statines, la rosuvastatine, la simvastatine et la fluvastatine respectivement.

Bien alors, elle est où cette déclaration de conflits d’intérêt chère équipe de Futura Science ?

Pour l’article du Quotidien du médecin, c’est le même constat. L’équipe du Quotidien du médecin a choisi de faire parler deux auteurs de l’étude française en question, M. Nicolas Danchin et M. Etienne Puymirat.

C’est également mal choisi pour cette équipe de journaliste car les conflits d’intérêts existent bel et bien pour ces deux messieurs. Dans la partie « déclaration des conflits d’intérêts » de la publication française, nous apprenons que M. Danchin a reçu des honoraires en tant que consultant et conférencier par les sociétés suivantes :

AstraZeneca, Bayer, BMS, Boehringer-Ingelheim, Daiichi-Sankyo, Eli-Lilly, GSK, MSD, Novartis, Novo-Nordisk, Pfizer,Roche, sanofi-aventis, Servier and The MedCo.

La plupart de ces sociétés commercialisent bien entendu des statines. Pfizer avec le Tahor (Lipitor chez nos amis outre-atlantique), Novartis avec le Lescol, Aventis le Vasten, Sanofi le Lodales, BMS (pour Bristol Myers Squibb) l’Elisor et MSD (Merck) avec le Zocor.

Encore une fois, où sont les déclarations publiques d’intérêts dans l’article du Quotidien du médecin ?

Etienne Puymirat suit de près son collègue des hôpitaux de Paris, avec des liens (en tant que consultant et conférencier) pour les sociétés AstraZeneca, Bayer, Daiichi-Sankyo, Eli-Lilly et Servier.

Vous l’aurez compris, l’étude française qui met en garde les patients et le monde médicale contre l’arrêt des statines n’est pas indépendante du tout. Sur les 6 auteurs, les 2 auteurs principaux ont des liens très nombreux avec les plus grandes sociétés pharmaceutiques qui commercialisent des statines.

Mais ce n’est pas tout. Dans cette première partie, je vais également vous parler du journal, Archives of Cardiovascular Diseases, dans lequel le papier a été publié.

Un journal qui roule pour l’industrie ?

Toutes les recherches scientifiques doivent être publiées dans des journaux à comité de lecture (peer review) afin d’en valider la méthodologie, les résultats, les interprétations et permettre ainsi aux autres domaines d’activités (professionnels de la santé, experts de santé, etc.) de se servir de ces résultats pour en tirer foule de recommandations.

Ainsi, pour faire valider leurs travaux de recherches, notre équipe de cardiologues français ont choisi de publier leurs résultats dans la première revue française de cardiologie.

Selon un site anglo-saxon qui classe les journaux scientifiques internationaux, Archives of Cardiovascular Diseases, n’est qu’à la 86ème place dans le domaine de la cardiologie.

Pourquoi nos médecins chercheurs français n’ont-ils pas publiés leurs résultats majeurs dans des journaux plus prestigieux comme Circulation ou European Heart Journal ?

Vous allez voir que ce n’est pas un hasard du tout, et que l’industrie pharmaceutique apparaît comme par enchantement. Top départ.

L’éditeur-en-chef de cette revue, M. Cohen, est malheureusement lié à l’industrie pharmaceutique qui commercialise des statines. M. Cohen a travaillé en 2013 avec les plus grandes sociétés de la statine, comme Pfizer, Novartis et BMS.

Ensuite, l’un des deux éditeurs adjoints, Yves Juillière, est également extrêmement lié à l’industrie pharmaceutique. M. Juillière exerce depuis au moins 2011 (selon le site de la Société française de cardiologie) des activités de conseil et de consultant auprès de toutes les grandes sociétés pharmaceutiques qui commercialisent des statines.

M. Juillière exerce également des actions de communications pour les sociétés AstraZeneca, Sanofi Aventis, BMS, Servier ou encore pour Merck. Nous apprenons finalement que l’éditeur adjoint du journal qui publie notre étude française a reçu des avantages en nature de la part de ces sociétés, et qu’il est également sous contrat de recherche avec ces mêmes sociétés.

Dans le conseil éditorial de la revue Archives of Cardiovascular Diseases, 2 personnes sur 9 (messieurs Ferrière, déjà interviewé plus haut, et Garot) notoirement liés à l’industrie pharmaceutique.

Pour terminer cette incroyable liste de conflits d’intérêt au sein même d’un journal scientifique médical, le comité scientifique de ce journal est lui aussi gavé de médecins dans les petits papiers de l’industrie.

Nous noterons par exemple l’incroyable présence de M. Danchin, l’un des auteurs de l’étude française qui remet en cause la polémique sur les statines, qui est je vous le rappelle étroitement lié à l’industrie pharmaceutique.

Après une analyse rapide des personnalités françaises présentes dans ce comité scientifique, 11 sur 24 (français) sont liés à l’industrie pharmaceutique avec des grands noms des conflits d’intérêt, tels que M. Bruckert et M. Steg.

Pour conclure, il convient de connaître qui détient le journal Archives of Cardiovascular Diseases (qui a l’air d’être plus que jamais lié à l’industrie des statines). J’apprends que c’est la société française de cardiologie (SFC) qui est à l’origine de la création de ce journal en 2008.

Bien entendu et au risque de ne pas vous surprendre et de vous dégoûter encore plus, l’ensemble du bureau (avec au moins le président, la présidente sortante, le vice-président et quelques secrétaires) est lié à l’industrie pharmaceutique qui commercialise des statines.

Bien entendu, nous retrouvons encore et toujours les mêmes noms. Ne soyez pas surpris d’apprendre que le président de la SFC fait également partie du comité scientifique du journal Archives of Cardiovascular Diseases, tout comme Mme Derumeaux.

Ne soyez également pas surpris d’apprendre que le vice-président de cette société liée à l’industrie pharmaceutique est l’éditeur adjoint de notre journal de cardiologie français classé 86ème mondial.

A la lumière de ces conflits d’intérêts et de ces révélations, vous comprenez maintenant pourquoi les auteurs de notre étude française ont naturellement choisi ce journal, et pas un autre !

Conclusion

Dans cette première partie, ma foi très théorique, la proximité des auteurs de l’étude en question, du journal qui publie cette même étude, et l’association (SFC) qui la vulgarise avec l’industrie pharmaceutique me paraît choquante et malsaine.

Les médecins, disent-t-ils, voulaient réagir rapidement après la polémique lancée sur les statines pour aider les patients et les médecins dans le doute. Est-ce réellement le cas, ou était-ce plutôt pour limiter les pertes de chiffre d’affaire ?

2ème et 3ème Partie

Dans la suite de cette polémique, je vous proposerai une 2ème partie sur l’étude des références scientifiques utilisées par nos médecins chercheurs. Vous verrez qu’ils n’ont pas choisi n’importe quelles études (décidemment !) pour appuyer leur propos.

Finalement, dans une dernière partie nous nous attaquerons à l’étude en elle-même, avec tous les biais et les erreurs statistiques qui décrédibilise fortement sa portée.


Notes et références

  1. Saib A, et al. Evaluation of the impact of the recent controversy over statins in France: The EVANS study. Arch Cardiovasc Dis (2013)
  2. Puymirat, E., Simon, T., Steg, P. G., Schiele, F., Guéret, P., Blanchard, D., … & Danchin, N. (2012). Association of Changes in Clinical Characteristics and Management With Improvement in Survival Among Patients With ST-Elevation Myocardial Infarction Improved STEMI Survival. Jama, 308(10), 998-006.

Téléchargez vos enquêtes exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

21 commentaires
  1. J’étais en traitement contre le cholestérol (HDL 0,35 LDL 1,88), j’ai arrêté le traitement de mon propre chef sans en parler à mon médecin. Je ne suis pas mort et je me porte très bien.

  2. Je crois que je vais me lasser de cette stratégie web de l’antiphrase pour les titres d’articles de blog. N’ayant pas lu l’article de Souccar en entier sur Facebook j’ai vraiment cru qu’il faisait mea culpa. J’imagine ne pas être le seul.

  3. Merci Jérémy pour vos articles qui nous aident beaucoup . Continuez; Je suis diabétique depuis l’age de 23 ans. depuis 2 ou 3 ans, ma cardiologue insiste pour me faire prendre du Tahors mais je ne suis pas ok. nous nous disputons à chaque visite.J’ai 60 ans et je veux vivre encore longtemps pour profiter de mes 2 adorables petites-filles ET SANS TAHORS.

    1. Bonjour Monsieur, profité bien de vos adorables petites filles ! On peu guérir du diabète par l’alimentation en trois mois . Un livre existe d’ailleurs je crois que c’est “Guérir du diabète par l’alimentation ” . J’espère que cela vous sera utile . J’aimerai savoir si un jour vous l’appliquer ce qu’il en ai . Merci . –Germaine–

  4. gros travail
    je suis trés admiratif
    une vraie enquête
    des faits rien que des faits – je vais essayer de relayer cet article tellement édifiant

    continues ton travail d’enqueteur Jeremy
    nous avancerons grace à des personnes comme toi
    j’essaie de faire le même travail auprès de mes proches (famille amis collègues)

    je viens d’envoyer le lien de cet article à une collègue qui prend des statines qui lui provoquent insomnies et tachicardie… mais qui a tellement de mal (comme nous tous) à dire non à son médecin

    Pouzmine

  5. J’ai lu 3 livres du Dr. DE LORGERIL, il explique aussi le conflit d’intérêts concernant les tests qui ont permis de commercialiser les statines. IMPRESSIONNANT.

    J’ai arrêté les statines d’une manière nette et je me retrouve sans sciatiques, tendinites, sans douleurs dans les muscles etc BIZARRE, non?

    Il me reste à faire une petite visite auprès de mon médecin traitant, une visite de courtoisie quoi^^

  6. Bien intéressant cet article, merci à Jeremy.
    Le jour où les conflits d’intérêts auront disparus, nous, patients, pourrons être enfin éclairés de façon objective !!

  7. Ca serait interessant de voir si ces medecins se prescrivent a eux-memes ces statines.
    L’argent ‘achete’ vraiment les consciences: je viens de voir une offer d’emploi pour un ‘toxicologue’. Employeur: un fabricant de cigarettes… Je connais un generaliste, non fumeur, qui a des actions de cette compagnie dans son portfolio, parce qu’ils payent des dividendes genereux…

  8. Merci Jeremy, merci mille et mille fois.
    Il y a déjà plus d’un an que j’ai réussi à convaincre mon mari d’arrêter les statines. Il devenait très nerveux et agressif, lui qui normalement est un beurre, dormait mal, souffrait de crampes terribles. Tout cela disparu. Nous avons, sur les conseils de mon homéopathe, mis en place un nouveau protocole : le matin, une goutte de vitamine D et une poignée d’amandes, le soir une gélule de Krill, une pomme avec la peau et une poignée de noix. Il doit faire des examens de contrôle bientôt. J’ai hâte de connaître les résultats. Je te tiendrai au courant.
    De plus après avoir lu ton article sur la nourriture de nos animaux, j’ai regardé les ingrédients de ce que je donnais à notre chatte. J’ai immédiatement commandé des croquettes Origen. D’ailleurs mer à la personne qui a diffusé cette info. La chatte fait un peu la g…. Je suppose que le sucre lui manque ! Elle s’habituera…
    Encore merci. Continue. Tout ceci est vraiment effrayant et pathétique mais il vaut mieux savoir.
    MERCI.

  9. Beau boulot ! Depuis le début, je trouve que cette polémique autour des statines est mal comprise avant même d’être mal perçue.

  10. Bonjour,je suis abonné à differents lettres de JM.Dupuis et Dc Hertoghe et j’en tire les plus grands bienfaits.
    Depuis peu j’ai decouvert Dur à Avaler,c’est un bon boulot que vous faites tous car vous touchez
    le point sensibles avec les conflits d’intérèts,la corruption est vraiment partout chez ces gens-là.
    J’aimerais vous parlez d’une autre affaire qui vient de m’arriver,il sagit des bèta-bloquants ou
    si je n’aurai pas arrèter cette médicamentation,ça aurait pu mal tourner pour ma personne.
    Depuis que j’en parle,je trouve beaucoup de personnes qui ont été victimes de cela.
    qu’en pensez-vous?Avant d’en parler plus longuement,j’aimerai connaitre votre avis à ce sujet,
    les effets secondaires vont etre longs à me défaire de ce poison.Cordialement. M.Dumur.

  11. Merci pour cet article: ça fait 1 an et demi que j’ai arrêté le tahor …pourtant, j’ai du mauvais cholestérol mais tellement de douleurs partout à cause de ce médicament…mais je n’arrive pas à faire baisser mon cholestérol…

    1. Corinne, ça n’est pas grave du tout! Par contre, il faut absolument avoir une activité physique journalière (20 mn de marche par ex) et une alimentation équilibrée (à voir avec un diététicien, ne pas se fier à des conseils glanés au petit bonheur) . Lisez les bouquins de Lorgeril. J’ai moi même fait un infarctus, avec rechute sous statine; j’ai développé un diabète; après l’arrêt des statines, mes taux de glycémie et d’hémoglobine glyquée sont redevenues normaux. Je n’ose pas dire que mon diabète est guéri, mais ça me fait des médicaments en moins, donc mon foie va mieux! Et mon cholestérol qui a grimpé après l’arrêt du traitement (effet rebond) est un peu redescendu, en restant un peu hors norme, mais je ne m’en préoccupe pas, car je me porte largement mieux qu’avant.

  12. Le Telegraph (quotidien britannique conservateur) a recemment publie l’article suivant:
    http://www.telegraph.co.uk/health/healthnews/11201669/GPs-refusing-to-prescribe-statins.html
    Au Royaume Uni, les generalistes ont des objectifs a atteindre, et sont remuneres en function de leurs resultats. NICE (le tres mal nomme National Institute for Care and Excellence) leur enjoint de prescrire des statines a 40% de leurs patients adultes… Certains refusent, comme l’explique l’article.

  13. Lorsque vous converser avec des hauts placé par exemple des responsables de l’ industrie pharmaceutiques, des hommes/femmes politique, ou bien des médecins (m’aide saint). Regardez les droits dans les yeux sans chercher a provoquer et allez directement au cœur du sujet auquel vous voulez une réponse. Si cette réponse ne vous convient pas, préparez une autre question sous un angle différent en rapport avec un sujet tout aussi important… Si la réponse ne vous convient toujours pas avec le bon sens que vous y avez mis, prenez les dispositions nécessaire pour ne plus leurs donner l’argent qu’ils méritent… L’honnêteté finit par se ressentir soyez en sur… :)

  14. Merci beaucoup pour votre argumentaire. Ceci démontre bien l’immense pouvoir des industries pharmaceutiques entretenant des liens avec des médecins qui sont donc “corrompus”.
    C’est vraiment choquant d’apprendre tout cela.
    Hâte de lire la suite également!

Répondre à Jumaux Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tous les commentaires sont soumis à modération à priori. En postant un avis, vous acceptez les CGU du site Dur à Avaler. Si votre avis ne respecte pas ces règles, il pourra être refusé sans explication. Les commentaires avec des liens hypertextes sont sujets à modération à priori. La partie commentaire d'un article réservé aux membres peut être accessible à tous, mais les commentaires des internautes non inscrits n'ont pas vocation à être publié. Merci d'émettre vos avis et opinions dans le respect et la courtoisie. La partie commentaire sera automatiquement fermé 30 jours après publication de l'article.