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Ce poison nommé croquette
Ce Poison Nommé Croquette est l’enquête exclusive et inédite de Dur à Avaler sur l’industrie Pet food, les croquettes, les boîtes humides, les friandises, les vétérinaires et les élevages. Cette enquête retrace l’évolution de nos animaux domestiques et surtout l’évolution de leur alimentation, en lien avec leur physiologie et leur capacité métabolique.
On revient sur les principales composantes d’une croquette, et le laxisme qui intervient dans ce secteur. L’industrie Pet food française, européenne et internationale se régule elle-même faute de moyen et de temps de la part des gouvernements. Cela nous amène dans des situations incroyables où le taux de glucides n’a pas besoin d’être affiché sur les paquets de croquettes, car généralement très élevés. Certains fabricants utilisent des conservateurs suspectés d’être cancérigènes, comme le BHA et le BHT, ou encore du sucre.
On retrouve malheureusement dans la vaste majorité des croquettes du commerce (Royal Canin, Fido, Hills, Pro Plan, Whiskas, Friskies, Virbac, etc.) des sous-produits animaux et végétaux, des céréales de remplissages en grande quantité, car ces dernières sont bon marché et apportent beaucoup d’énergie à la ration. Peu de fabricants (comme Atavik, Amikinos, Orijen, Taste of the Wild, Carnilove, Acana, etc.) utilisent des ingrédients nommés et propres à la consommation humaine. Des abats de qualité, des morceaux de viande et peu de glucides pour des carnivores qui ont des capacités physiologiques très limitées (surtout le chat qui est incapable de détecter le goût sucré).
Ce Poison Nommé Croquette est une enquête édifiante dans l’univers des vétérinaires et des écoles de formation, où les grandes compagnies comme Royal Canin et Hill’s ont les portes grandes ouvertes pour y dispenser des cours magistraux obligatoires, organiser des soirées sponsorisées et même être en charge de certains modules de nutrition cliniques. La transparence est quasi-inexistante dans ce milieu. L’enquête bénéficie d’un excellent retour de la profession vétérinaire et de nombreux propriétaires d’animaux de compagnie. Elle a été citée dans le journal Libération, mettant en avant le manque de transparence dans le domaine et les nombreux conflits d’intérêts des experts qui s’expriment sur ce sujet.