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Ma réponse à l’équipe de Femme Actuelle

Un lecteur du blog m’a contacté il y a peu pour me demander si j’étais intéressé de lire un article du magazine Femme Actuelle sur les bienfaits du lait chez la femme enceinte. Il n’en fallait pas plus pour recevoir toute mon attention, et je n’ai pas été déçu !

J’ai donc lu avec intérêt cet article sur le lait et les femmes enceintes (cliquez ici pour le lire) et c’est avec une certaine surprise que j’ai découvert les nombreuses idées reçues de l’article, les raccourcis improbables et les recommandations incomplètes de professionnel de la santé.

J’ai donc décidé d’envoyer une réponse à toute l’équipe éditoriale de la catégorie « Santé » de Femme Actuelle, afin de rétablir des faits historiques, scientifiques et nutritionnels majeurs qui ont été soit ignorés, soit malmenés dans un article très incomplet.

Je vous propose donc aujourd’hui de lire mon courrier électronique adressé ce jour à l’équipe de Femme Actuelle.

*

*   *

« Bonjour à toute l’équipe de Femme Actuelle et plus particulièrement à l’équipe « Santé » dont l’une de vos coordinatrices web, Mme Mottez, est l’auteure d’un récent article sur « les vertus du lait pendant la grossesse. »

Dans ce court article de Mme Mottez, les produits laitiers (PL) ou les laitages apparaissent sous leur plus beau jour où tout n’est que bienfaits. Il est tout à fait exact que les PL sont des aliments intéressants dans un régime alimentaire (apports en protéines, glucides, lipides, enzymes et vitamines) et ils font partie de nombreuses traditions culinaires ancestrales, qui sont bien souvent associées à une excellente santé.

Cependant, cette consommation de PL est aujourd’hui fortement remise en question. Des ouvrages majeurs et de nombreuses publications scientifiques attestent d’une polémique violente sur les bienfaits et les dangers des laitages sur notre santé. Il est donc malheureux que l’article, « les vertus du lait pendant la grossesse », ne présente à aucun moment une quelconque mise en garde sur n’importe quel aspect de la consommation des PL.

Je vous propose donc de confronter l’article de votre équipe de la rubrique « Santé » aux publications scientifiques les plus récentes et aux théories les plus sérieuses sur les liens qui existent entre laitages et santé de la femme enceinte et du nourrisson.

Rappel des points-clés de l’article

Pour commencer cette critique constructive, je vous propose de redécouvrir les points majeurs soulevés par Mme Mottez, soutenu ou non par des études scientifiques.

  1. Les bienfaits des laitages sur la santé des nouveau-nés et des futurs adultes sont prouvés (j’imagine scientifiquement ?)
  2. Les femmes enceintes qui consomment peu de PL donnent « généralement » naissance à des bébés plus petits avec un système immunitaire plus faible (2 points sont soulevés ici, d’une part la taille des enfants et d’autre part l’efficacité du système immunitaire en fonction de la consommation de laitages)
  3. Il est important de consommer plus de laitages durant la grossesse car le calcium (contenu dans ces laitages) « favorise la croissance du fœtus ».
  4. Les besoins journaliers en calcium d’une femme enceinte est de 1000 mg.
  5. Une supplémentation en vitamine D est « quasi systématique » pour les femmes enceintes.

Reprenons point par point ces affirmations.

Les femmes enceintes qui consomment beaucoup de laitages n’ont pas des enfants plus résistants que les autres

Malheureusement, il n’existe à ce jour pas de preuve formelle que les femmes qui consomment le plus de PL donnent naissances à des bébés avec un meilleur système immunitaire par rapport aux petites, et aux non consommatrices.

Ceci étant dit, j’ai pu trouver deux publications traitant du régime alimentaire des femmes enceintes et de l’occurrence de certaines maladies de peau, respiratoires ou autres chez les nouveau-nés.

La première, publiée en 2010 par une équipe de japonais, a démontré que les enfants dont les mères avaient le plus consommées de laitages avaient moins de « respiration sifflante » que les autres (1). Le résultat des chercheurs n’est pas exceptionnel, et perd quelque peu de son éclat quand on apprend que 2 auteurs sur 4 (dont le premier auteur de l’étude) ont été payés par l’industrie laitière nippone (lien bas de page).

La seconde étude n’a trouvé aucun lien entre les PL consommés chez la femme enceinte sur des maladies respiratoires, de l’asthme et autres symptôme atopique du nouveau-né (2). Seules la consommation de pommes et de poissons ont montré une protection contre les allergies cutanés et les phénomènes d’asthme.

Les femmes enceintes qui consomment beaucoup de laitages n’ont pas des enfants plus grands que les autres (ou si peu)

Plus grand peut-être… Mais plus gros c’est sûr !

Pour appuyer ce point, Mme Mottez cite une étude scientifique publiée en 2013 qui a suivi l’évolution de la taille et du poids à la naissance (et 20 ans plus tard) de 800 bébés Danois en fonction de la consommation de PL de leur mère durant la grossesse (3).

Bien entendu, cette étude démontre bien une association positive entre la consommation de PL et la taille et le poids des nouveau-nés. En revanche, l’article de Mme Mottez ne mentionne pas les différences entre le groupe qui consomme très peu de PL et celui qui en consomme beaucoup…

Ces chiffres sont pourtant très intéressants à mettre en avant car ils relativisent énormément la portée de cette consommation de PL durant la grossesse. En effet, les enfants dont les mères consommaient beaucoup de laitages ont été en moyenne plus gros de 113 g et plus grand de 0.6 cm, ce qui correspond à une augmentation de 3 % et 1 % de plus, respectivement.

Il est également important de montrer aux lecteurs, mais surtout aux lectrices de Femme Actuelle, que les auteurs de l’étude n’ont trouvé aucune association entre les grosses consommatrices de laitages versus les petites consommatrices avec tous les bio-marqueurs relevés chez les jeunes adolescents (poids et taille à la naissance, taille, indice de masse corporel, taux d’IGF-1 et d’insuline).

Que dit la science sur cette association taille-poids-PL ?

J’ai réalisé une recherche bibliographique sur le moteur de recherche Web of Knowledge afin de trouver l’ensemble de la littérature scientifique récente sur le sujet abordé dans l’article de Mme Mottez.

L’idée reçue selon laquelle plus une maman enceinte consomme de PL et plus celle-ci aura de chance d’avoir un grand bébé n’est même pas supporté solidement par des preuves scientifiques.

Une équipe de scientifiques scandinaves ont ainsi réalisé en 2012 une review (= un point sur les preuves scientifiques sur un sujet donné) sur les effets d’une consommation de PL par les femmes enceintes sur la taille et le poids des nouveau-nés (4).

Les auteurs ont sélectionné les meilleures publications scientifiques des 10 dernières années. 33 papiers ont donc été sélectionnés puis analysés et ne permettent pas aux chercheurs de conclure solidement sur un lien entre la consommation de PL de la femme enceinte et le poids et la taille du nouveau-né.

L’équipe scandinave conclue que cette association est « limitée » mais « suggestive ».

Quoi qu’il en soit, l’article cité par Mme Mottez ne parle en aucune manière d’un lien entre l’état de santé des nourrissons et la prise de PL durant la grossesse de leur mère.

On peut donc se poser légitimement la question : sur quelles bases scientifiques Mme Mottez peut soutenir son idée, selon laquelle les petits bébés seraient plus fragiles que les grands (au moins, au niveau immunitaire) ?

Une étude scientifique publiée en 2007, par une équipe de l’université d’Aarthus au Danemark, nous apporte des éléments de réponses très intéressant (5).

Ces chercheurs ont réalisé un suivi sur plus de 50 000 mères et leur enfant pour établir les liens entre le poids et la taille des bébés et la consommation de laitages des mamans durant la grossesse.

Au-delà du fait que les auteurs trouvent une association entre ces variables, ils pointent également du doigt que les mamans qui consomment le plus de PL ont 50% de risques en moins d’avoir un « petit bébé » (small-for gestational age), en deçà des valeurs normales.

Ces mêmes mères qui consomment le plus de PL ont également 59 % de risques en plus d’avoir un « gros bébé » (large-for gestational age), au-delà des tailles et poids moyens.

Il est intéressant de noter que les auteurs ne mettent en avant aucun risque pour la santé des « petits bébés » tandis que les « gros bébés » ont des risques accrus d’obésité, de cancer du sein et même d’une baisse de l’espérance de vie (6-9).

L’étude citée en 2013 ne confirme pas l’intérêt du calcium dans la constitution du capital osseux de l’enfant

Dans le 2ème et dernier paragraphe de Mme Mottez, une nutritionniste consultée pour l’occasion nous indique que « cette étude confirme l’importance du calcium dans la constitution du capital osseux de l’enfant, et cela dès la vie in utero ».

Sans remettre en cause le rôle fondamental du calcium dans le développement normal du fœtus, l’étude citée par Mme Mottez ne confirme absolument pas ce rôle (et ce n’est pas le but de l’article).

Faut-il 1000 mg de calcium pendant la grossesse ?

Cette question fait référence au point 3 et 4 soulevé par Mme Mottez et la nutritionniste qui incite à la consommation de laitages pour assurer une bonne croissance du fœtus, jusqu’à 1 g de calcium par jour pendant la grossesse.

Avant toute chose, il est intéressant de remettre en question la quantité de calcium minimum recommandée pour les femmes enceintes. J’ai publié il y a plus d’un an, une enquête sur tous les conflits d’intérêts des experts de l’Agence nationale de sécurité alimentaire et sanitaire (ANSES) en charge d’établir ces recommandations en calcium.

Dans cette enquête j’ai démontré à travers l’analyse des déclarations publiques d’intérêts (lien bas de page) des experts que sur les 33 membres du comité « nutrition humaine », 26 étaient liés à l’industrie laitière.

En matière d’indépendance on fait mieux, et cela relativise beaucoup ce fameux gramme de calcium par jour (surtout quand son origine doit venir des PL).

Ce chiffre est d’autant plus à relativiser et à sous-estimer, qu’une alimentation plus équilibrée riche en légumes, en fruits, et modérée en viandes ou en céréales peut faire baisser jusqu’à deux fois ce même besoin en calcium.

Dans son dernier livre « Lait, mensonge et propagande », Thierry Souccar réalise un calcul intéressant sur les besoins en calcium théorique. Ainsi, une alimentation plus équilibrée qui met en avant les aliments naturels les plus riches en calcium avec des biodisponibilités jusqu’à deux fois plus élevées que les PL (lien bas de page) limite les « fuites » de calcium dans l’urine.

Cette alimentation permettrait de rapporter ces besoins en calcium à 540 mg par jour. Une consommation trop élevée en sel, boissons gazeuses, en protéines animales couplée avec des facteurs de risque tels que le tabagisme et l’inactivité physique augmente physiologiquement les besoins en calcium.

Par ailleurs, il est intéressant de rappeler aux lectrices de Femme Actuelle que l’OMS elle-même ne prend pas en compte la consommation de PL (lien en bas de page) pour établir les risques de fractures osseuses, qui sont pourtant intuitivement (et largement rabâché par l’industrie laitière) liés au développement et à la santé osseuse avec leur calcium.

Pour conclure cette partie, il est selon moi dangereux pour la santé d’une femme enceinte (et son enfant) de combler ses besoins en calcium par les seuls PL. Je ne détaillerai pas ici les principaux risques pour la santé d’une consommation excessive de PL (j’invite les lecteurs à acheter et lire des ouvrages de référence sur ce sujet) mais je vais tout de même porter votre attention sur quelques publications scientifiques.

En 2009, une étude réalisée sur plus de 1300 femmes enceintes démontre qu’une consommation excessive de PL peut entraîner une prise de poids excessive durant la grossesse (10). Cette étude démontre bien entendu le rôle protecteur d’une alimentation équilibrée et d’une activité physique régulière.

Finalement, des études scientifiques ont démontré le caractère « polluant » des PL, qui peuvent contenir certains produits toxiques (des polluants organiques) et se retrouver chez la femme enceinte et son futur bébé (11-15).

Les principales limites de l’article sur les vertus du lait

Malheureusement, l’article de votre équipe « Santé » présente de nombreuses limitations et raccourcis parfois faux qui ne prennent pas en compte les dernières publications et ouvrages sur ce sujet.

  • Le raccourci selon lequel plus un enfant sera grand plus il sera en meilleur santé n’est pas soutenu pas des preuves scientifiques. L’exemple suédois est plus qu’intéressant à ce propos. En effet, les suédois sont les plus gros consommateurs de PL au monde, mais également les plus grandes personnes de la planète. Au-delà de ces deux records, ils ont également un 3ème record,  mais moins glorieux, celui du nombre de fracture du col du fémur.
  • Le système immunitaire des nouveau-nés n’est pas amélioré avec une forte consommation de PL durant la grossesse. La science ne s’est pas intéressée sérieusement à cette question. En revanche, des pistes indiqueraient plutôt un caractère douteux (apport de polluants, risque d’obésité pour la mère et le futur enfant, etc.) et potentiellement dangereux d’une consommation excessive de PL.
  • Les besoins en calcium d’une femme enceinte peuvent être facilement revus à la baisse (jusqu’à 2 fois plus bas) et supportés par une alimentation équilibrée, riches en crucifères et pauvres en aliments acidifiants (sodas, protéines animales, sel, pain blanc, etc.) Votre article ne met absolument pas en avant les végétaux riches en calcium qui participent à tout point de vue à la bonne santé d’une femme enceinte et son futur enfant.
  • Le dernier point sur la vitamine D n’est pas choquant en lui-même. Il est juste navrant d’inciter à une supplémentation systématique avec des produits de synthèse tandis qu’une exposition régulière (il faut en avoir la possibilité et la motivation) au soleil suffirait à couvrir les besoins journaliers.

Pour conclure cette critique, il faut bien garder à l’esprit que mon travail est hautement critiquable, autant sur le choix des publications que j’ai effectué et sur l’interprétation que j’en ai faite. Ceci dit, mon travail permet de peindre un tableau plus réaliste et plus en phase avec la réalité scientifique et nutritionnelle du moment que votre article qui ne cite qu’une seule référence scientifique (et dont tous les résultats ne sont pas mentionnés).

Je prie de croire à toute l’équipe de Femme Actuelle que ce présent courrier a été écrit en toute bonne foi, et dans le respect des prises de position de chacun.”

A la lumière de cet article, toutes les femmes enceintes soucieuses de leur alimentation pourront se renseigner davantage auprès de spécialistes éclairés, et des nombreux ouvrages qui ont brillamment soulevés et débattu sur notre consommation de produits laitiers.


Notes et références

– Les liens d’intérêts des auteurs nippons (http://www.erj.ersjournals.com/site/misc/statements.xhtml)

– Conflits d’intérêts de l’équipe d’experts de nutrition humaine de l’ANSES (http://www.dur-a-avaler.com/os-secours/)

– Liens vers les biodisponibilités en calcium d’aliments divers (http://www.dur-a-avaler.com/la-verite-sur-la-biodisponibilite-du-calcium-alimentaire/)

– Questionnaire de l’OMS sur les risques de fractures de la population française (http://www.shef.ac.uk/FRAX/tool.aspx?country=12)

  1. Miyake, Y., Sasaki, S., Tanaka, K., & Hirota, Y. (2010). Dairy food, calcium and vitamin D intake in pregnancy, and wheeze and eczema in infants. European Respiratory Journal, 35(6), 1228-1234.
  2. Willers, S. M., Devereux, G., Craig, L. C. A., McNeill, G., Wijga, A. H., El-Magd, W. A., … & Seaton, A. (2007). Maternal food consumption during pregnancy and asthma, respiratory and atopic symptoms in 5-year-old children. Thorax, 62(9), 773-779.
  3. Hrolfsdottir, L., D. Rytter, et al. (2013). “Maternal milk consumption, birth size and adult height of offspring: a prospective cohort study with 20 years of follow-up.” European Journal of Clinical Nutrition 67(10): 1036-1041.
  4. Brantsaeter, A. L., A. S. Olafsdottir, et al. (2012). “Does milk and dairy consumption during pregnancy influence fetal growth and infant birthweight? A systematic literature review.” Food & Nutrition Research 56.
  5. Olsen, S. F., T. I. Halldorsson, et al. (2007). “Milk consumption during pregnancy is associated with increased infant size at birth: prospective cohort study.” The American Journal of Clinical Nutrition 86(4): 1104-1110.
  6. Sorensen HT, Sabroe S, Rothman KJ, Gillman M, Fischer P, Sorensen TI. Relation between weight and length at birth and body mass index in young adulthood: cohort study. BMJ 1997;315:1137.
  7. Michels KB, Trichopoulos D, Robins JM, et al. Birthweight as a risk factor for breast cancer. Lancet 1996;348:1542–31.
  8. Samaras TT, Elrick H, Storms LH. Birthweight, rapid growth, cancer, and longevity: a review. J Natl Med Assoc 2003;95:1170–83.
  9. Ahlgren M, Melbye M, Wohlfahrt J, Sørensen TI. Growth patterns and the risk of breast cancer in women. N Engl J Med 2004;351:1619 –26.
  10. Stuebe, A. M., E. Oken, et al. (2009). “Associations of diet and physical activity during pregnancy with risk for excessive gestational weight gain.” American Journal of Obstetrics and Gynecology 201(1): 58.e51-58.e58.
  11. Papadopoulou, E., Vafeiadi, M., Agramunt, S., Mathianaki, K., Karakosta, P., Spanaki, A., … & Kogevinas, M. (2013). Maternal diet, prenatal exposure to dioxins and other persistent organic pollutants and anogenital distance in children. Science of The Total Environment, 461, 222-229.
  12. Pedersen, M., Halldorsson, T. I., Autrup, H., Brouwer, A., Besselink, H., Loft, S., & Knudsen, L. E. (2012). Maternal diet and dioxin-like activity, bulky DNA adducts and micronuclei in mother–newborns. Mutation Research/Fundamental and Molecular Mechanisms of Mutagenesis, 734(1), 12-19.
  13. De Mul, A., Bakker, M. I., Zeilmaker, M. J., Traag, W. A., Leeuwen, S. P. V., Hoogenboom, R. L., … & Klaveren, J. D. V. (2008). Dietary exposure to dioxins and dioxin-like PCBs in The Netherlands anno 2004. Regulatory toxicology and pharmacology, 51(3), 278-287.
  14. Darnerud, P. O., Atuma, S., Aune, M., Bjerselius, R., Glynn, A., Grawé, K. P., & Becker, W. (2006). Dietary intake estimations of organohalogen contaminants (dioxins, PCB, PBDE and chlorinated pesticides, eg DDT) based on Swedish market basket data. Food and Chemical Toxicology, 44(9), 1597-1606.
  15. Tard, A., Gallotti, S., Leblanc, J. C., & Volatier, J. L. (2007). Dioxins, furans and dioxin-like PCBs: occurrence in food and dietary intake in France. Food additives and contaminants, 24(9), 1007-1017.

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41 commentaires
  1. Passionnant et tellement juste.

    Comme le dit si bien le Professeur Henri Joyeux qui est chirurgien, cancérologue, et surtout l’un des meilleurs spécialiste dans le domaine de la nutrition : « Les facteurs de croissance du lait de vache sont destinés à nourrir le veau, et nous ne sommes pas des veaux ! Un veau prend environ 350 kl par an, un enfant humain environ 4 kilos par an ! Tout est dit !!

    Sans compter les nombreux polluants chimiques, pesticides, résidus médicamenteux et d’hormones que l’on trouve dans le lait de vache. Mes enfants n’en consomment pas, et se portent bien mieux que la plupart de leurs camarades de classe enrhumés et grippés à longueur d’année !

    Personnellement j’ai totalement arrêté il y a déjà pas mal de temps, et les résultats sur mon état général sont tout simplement exceptionnels.

    Le lait de vache c’est terminé !

    1. A une époque ou je faisais des rhumes, otitis, sinusites, maux de gorge a repetition, mon ORL avait suggere de diminuer voire arreter de boire du lait: j’en buvais 250ml a 500ml par jour, sur les conseils de ma rhumato (qui ne me voulait aucun mal, bien au contraire) qui m’avait trouve la densite osseuse en calcium (calcium bone density) d’une femme 20 ans plus agee que moi. Je regrette maintenant de n’avoir pas essaye plus tot: c’est peut etre l’effet placebo, mais ca marche, j’en suis a ma premiere rhino seulement depuis cet ete, malgre un rythme crevant, les transports en commun, et la gym 10-12 heures par semaine :)

  2. Bonjour,
    Malheureusement les femmes enceintes sont la cible d’un nombre incalculable de conseils et d’injonctions parfois assez farfelus, et souvent peu justifiés.
    Donc merci pour cet article qui remet les choses à leur place et devrait convaincre quelques pénibles de “lâcher la grappe” aux femmes enceintes.
    Pour ma part, consommant peu de produits laitiers, j’ai quand même réussi à donner naissance à une enfant de bonne taille (51 cm), et rarement malade jusqu’ici (3 ans).

  3. Merci Jérémy de votre engagement et de cet article qui a le mérite de rétablir une certaine balance. Reste à voir si le magazine Femme Actuelle va répondre ???!!!

  4. Je suis d’accord avec toi sur beaucoup de choses mais concernant ton paragraphe sur la vitamine D.

    Premièrement la molécule même “de synthèse” est identique à celle trouvée dans la nature, le problème pour les vitamines de synthèse vient en général des vitamines B.

    Ensuite quand tu parles de possibilité, il y a une impossibilité d’apports en hiver de novembre à février chez la population située dans l’hémisphère nord si il n’y a pas supplémentation.

    1. Meme probleme pour moi: je vis bien au Nord de la Loire et je bosse en sous-sol du lundi au vendredi, sans pause dejeuner. Le samedi et le dimanche, c’est un peu difficile de caser des bains de soleil, entre la laverie, le supermarche, le boucher, le marchand de fruits et legumes, le ménage et la gym… sans compter que je vis en apart et mon voisin d’en face est un voyeur… Ce qu’il me faudrait, c’est une piscine exterieure chauffee pres de chez moi mais la plus proche est a 1h30 de train!

      1. Pour la synthèse de vitamine D il faut des longueurs d’ondes en dessous de 313 nanomètre donc vous trouveriez même une piscine que ça ne servirait pas à grand chose en hiver.

    2. Merci de ton commentaire Olivier !

      J’ai deux questions:

      1. Tu penses que la période de 4 mois sans apport en vitamine D serait préjudiciable pour une femme enceinte ? Je veux dire par là que ce sont des conditions naturelles, et que peut-être ce passage “à vide” n’impacte pas réellement les niveaux ou bien le futur état de santé de la femme et du bébé ?

      2. Est-ce que tu penses que durant cette période une exposition au soleil durant les jours de beaux temps ne permet pas de maintenir une dose “correcte” de vitamine D ?

      1. Je suis d’accord avec toi par rapport au fait que ce sont des conditions naturelles mais la déficience en vitD ne l’est probablement pas, j’avais lu sur la variation de l’état de santé du bébé en fonction de la période conception estivale ou hivernale.
        Mais je me demande, si on prend les choses d’un point de vue ancestral prendre un complément de vitamine D fortement dosé est tout sauf naturel par rapport à l’exposition régulière au soleil peau plus ou moins nue.
        Maintenant ce à quoi il faut penser “ancestralement”, c’est à un certain type de compensation alimentaire hors avec une diminution de la disponibilité des plantes venait probablement une augmentation de la consommation de produits animaux, protéines animales, graisses animales et organes. Les deux derniers étant les sources principales de vitamine D et A dans ce cas là.

        En fonction de notre latitude supérieure à 42°, en hiver il n’y a que trop peu d’UVB ou pas du tout et la fenêtre d’exposition déjà en été est de 4h et tombera fatalement dans les heures de travail (hormis si nous sommes en congé, bien entendu).

        Je pense que ce n’est pas tant les 4 mois qui sont préjudiciables que notre mode de vie sur toute l’année qui est inadéquat. L’exposition au soleil peau nue a peut être lieu 2 semaines à 1 mois dans l’année chez la majorité des gens (si on pense aux gens qui ont les moyens de partir en vacances et/ou qui s’exposent au soleil dans leur jardin si ils en ont un et ont des transats (si on rajoute en plus le fait qu’il ne faut pas avoir mis de la crème solaire et la pollution, ça fait beaucoup de conditions)).

        Pour enfin répondre à ta première question j’ai l’impression que le passage à vide de (4 à on va dire 8 mois (pour les plus optimistes)) sera préjudiciable pour le bébé comme pour la mère, que ce soit au niveau du poids de naissance, risque de bébé mort né, d’infections ou virus de toutes sortes.

        Je pense effectivement que même durant les jours de beau temps ce sera insuffisant pour maintenir des niveaux sanguins correctes et c’est si les niveaux sanguins suffisent à démontrer toute l’utilisation que le corps peut faire de la vitD, ce dont je doute et pour la femme enceinte il faudra logiquement un surplus pour le bébé.

  5. Merci Jérémy pour ton courage.
    Malheureusement c’est ce courage qui à manqué à beaucoup d’éminents érudits de la science pour nous éclairer faces à tous ces mensonges mercantiles que nous subissons au quotidien.
    Merci pour ton courage.
    Bravo !!!!!

  6. LES BOISSONS VÉGÉTALES

    Les boissons végétales telles que la boisson à base de riz complet sont une bonne alternative aux boissons lactées.
    http://www.soy.fr/boissons-biosoy.html#tabs-33-3

    Si on veut ajouter du calcium il existe des boissons au riz et calcium végétal bio telles que :
    http://www.webecologie.com/Boissons-au-riz-et-calcium-vegetale-bio-p-4209-c-729_668_671.html

    Le calcium d’origine végétale provient d’une algue (lithothamnium calcareum) .
    http://www.nutri-naturel.com/algues/514-lithothamne-en-poudre-200g-3700292871414.html
    « Le lithothamne est particulièrement riche en magnésium, et renferme 19 oligo-éléments (sodium, fer, phosphore, potassium, manganèse, carbonate de calcium, iode…), de la vitamine C, des phytohormones et des acides aminés (proline, lysine), de l’acide aspartique et glutamique ainsi que des alginates. »

    « Le lithothamne est une algue riche en sels minéraux et oligo-éléments facilement assimilable qui reminéralisent l’organisme. Le squelette calcaire du lithothamne constitue une source de calcium. De par sa composition basique, cette algue joue un rôle important dans le soutien et l’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE de l’organisme »

    L’EQUILIBRE ACIDO-BASIQUE

    La stabilité du pH sanguin est vitale pour l’organisme. Le sang doit être à pH neutre, c’est à dire jamais acide.
    L’organisme régule le pH du sang avec des composés alcalins : CALCIUM, potassium, magnésium.
    (Le pH est la mesure du degré d’acidité d’un liquide : pH plus petit que 7 le liquide est acide comme par exemple l’acide chlorhydrique , pH plus grand que 7 le liquide est basique, comme par exemple la soude caustique, pH = 7 ni acide, ni basique).

    Les acides gras (graisses), les acides aminés (protéines), les vitamines (acide ascorbique…), la fermentation des sucres : acide lactique dans les fromages, vinaigre (acide acétique)…sont acides (!)
    Les aliments acidifiants :
    – produits laitiers riches en petit lait (yaourt, fromage blanc…)
    – fromages forts
    – céréales (farine blanche, pain blanc, riz blanc,…)
    – sucres blancs et roux et tous les aliments avec du sucre ajouté………….
    – sel ajouté
    – viandes, charcuterie, poissons gras, crustacés
    – chocolat
    – alcool fort et vin (surtout blanc)
    – boissons contenant de la caféine

    Note : La fermentation du sucre du raisin abouti normalement au vinaigre. Pour obtenir de l’alcool éthylique il faut arrêter la fermentation au bon moment avec du soufre.
    S’il n’y a plus de sulfites dans le vin en bouteille, la fermentation se poursuit et le vin évolue en vinaigre de vin.
    Il y a des sulfites dans la quasi-totalité des vins. Certains producteurs en rajoutent plus que d’autres.

    L’équilibre acido-basique :
    http://www.ponroy.com/conseils-sante/bien-etre-vitalite/equilibre-acido-basique

  7. @ Hélène:

    Hélène, c’est idem pour moi. J’ai écrit un article dans lequel je relate ces faits là (http://www.dur-a-avaler.com/1-an-minimum-pour-changer-de-regime-sinon-lechec-est-garanti/).

    J’ai commencé personnellement ma transition alimentaire par la suppression du lait de vache que j’ingurgitais à tord et à travers au petit-déjeuner et au goûter. C’est bien simple, à la Fac, j’avais une capacité respiratoire de 2% pour le nez et mon allergologue n’y croyait pas et pensais à un dysfonctionnement de l’appareil. Pourtant je suis sportif.

    Tout comme toi, j’étais un spécialiste des rhino-pharyngite allergique chronique qui me pourrissaient la vie et ma flore intestinale. C’est bien simple, depuis cet arrêt de lait de vache (au départ c’était total, après modéré) vers 2006-2007, je n’ai plus jamais refait une seule sinusite, rhino-pharyngite… bilan médical à l’appui. L’effet placébo est peut-être là mais pour moi ce fut radical, et salvateur !

    il faut aussi dire que je suis beaucoup plus prévoyant, je me fais des lavement à l’eau de mer (ou un mélange préparé ou à défaut des sérums physiologiques) dès que j’ai le nez pris, je fais des infusions citron-miel, etc. Bref, tout cela joue bien entendu, mais le facteur déclencheur, dans mon cas, c’est bien le lait. Je me retrouve beaucoup dans ton témoignage en tout cas !

  8. Bonjour jeremy

    Etant asthmatique depuis ma petite enfance j’ai changé de régime alimentaire depuis 4 mois environ. Je suis passé au régime sans gluten et surtout sans lait.

    Aujourd’hui je viens de repasser un EFR (exploration fonctionnelle respiratoire) et mes résultats sont meilleurs que 6 mois auparavant. Tout cela sans suivre le traitement de fond indiqué par le pneumologue à base de corticoïdes.

    Et l’effet le plus notable ressenti en quelques semaines est la disparition des symptômes d’état grippal, pourtant je ne me couvre que légèrement. Peut être est ce dû aussi à ma supplémentation quotidienne en vit D.

    Merci pour ces articles forts instructifs.

  9. La vitamine D

    Il existe une dizaine de facteurs D que l’on désigne globalement sous le nom de vitamine D.
    les spécialistes ne mettent en lumière pour l’instant que la D2 (ergocalciférol) et la D3 (cholécalciférol).
    « Les « facteurs d’initiation » ou facteurs de démarrage sont des protéines qui assistent le ribosome pour le démarrage de la traduction de l’ARNm en protéines. Cette étape cruciale permet à la machinerie cellulaire de reconnaître le bon codon de démarrage et de se caler ainsi sur le message à traduire. »
    L’organisme métabolise et stocke de la vitamine D inactive (25-hydroxy-cholécalciférol) dans le foie.
    L’organisme est prévoyant et il n’en faut pas des tonnes, le corps utilise environ 5000 UI de vitamine D par jour = 125 μg = 0,125 mg/jour,
    soit 23mg en 6 mois (23 milligramme ou 0,023 gramme).

    La vitamine D inactive (25-hydroxy-cholécalciférol) provient:
    – d’un apport endogène qui est la synthèse de la vitamine D3 (cholécalciférol) par les cellules de la peau à partir de dérivés du cholestérol sous l’action des rayons UVB (*)
    – d’un apport exogène à partir de l’absorption de vitamine D contenue dans l’alimentation :
    . de la vitamine D2 (ergocalciférol) d’origine végétale, par exemple dans les germes des graines ou les graines germées crues. Les vitamines sont détruites par la chaleur dès 40°C.
    . de la vitamine D3 (cholécalciférol) d’origine animale.
    L’huile de foie de morue est un complément nutritionnel dérivé du foie de la morue (poisson) extrait à froid. Cette huile est l’une des sources les plus efficaces d’acides gras oméga-3 et une excellente source de vitamine A et vitamine D.
    Je ne suis pas certain qu’il reste beaucoup de vitamines D ou autres dans les morceaux de cadavres de vaches (beefsteak) après une cuisson à 160°C ou plus, ni dans le lait UHT stérilisé à 140 – 150°C.
    D’autre part le lait maternel contient 20 UI de vitamine D par litre, le lait frais de vache en contient le double, ce qui est normal car le veau pèse 45kg à la naissance et 90kg à 2 mois, alors que le nourrisson ne pèse guère plus de 3kg à la naissance et 6kg à 6 mois.

    L’équilibre phospho-calcique :
    Les concentrations de calcium et de phosphore dans le sang doivent normalement être maintenues dans l’organisme à un taux constant. Pour maintenir cet état “d’équilibre phospho-calcique”, l’organisme a trois types de mécanismes de régulation du métabolisme phospho-calcique :
    – La sécrétion d’hormones spécifiques, notamment la parathormone (PTH), les dérivés de la vitamine D3, la calcitonine et la phosphatonine.
    – La réabsorption ou l’élimination par le rein du calcium et du phosphore
    – Les échanges avec l’os, principale source de calcium et de phosphore.

    La parathormone (PTH) est une hormone hypercalcémiante et hypophosphatémiante sécrétée par les glandes parathyroïdes.
    La vitamine D active ou calcitriol (1,25 dihydroxy-cholécalciférol) est une hormone hypercalcémiante et hyperphosphatémiante,
    La calcitonine qui est hypocalcémiante et hypophosphatémiante est une hormone sécrétée par certaines cellules de la thyroïde.
    La phosphatonine synthétisée dans l’os est hypophosphatémiante.

    La vitamine D inactive (25-hydroxy-cholécalciférol) activée en présence de l’enzyme 1-alpha-hydroxylase est hydroxylée par les reins en vitamine D (1,25 dihydroxy-cholécalciférol) qui est la véritable vitamine D.

    La vitamine D inactive seule n’a aucune action sur les métabolismes et l’équilibre phospho-calcique.
    Un apport supplémentaire de vitamine D inactive est la même chose que d’apporter un camion de brique pour construire une maison sans maçon et sans architecte.

    Une carence en vitamine D3 ?

    1. Les aliments manufacturés ne contiennent naturellement aucunes vitamines. Si on ne mange que ces aliments il est normal d’avoir une carence en vitamines et pas seulement en vitamine D.
    Tous ces aliments très bons au goût et très bien emballés, dopé par la pub et les conseils de grands spécialistes sont inutiles et apportent seulement un excès de calories.
    Il y a 1,4 milliards de personnes en surpoids et 500 millions d’obèses dans le monde (dont 300 millions de femmes). Le surpoids concerne près de 40 millions d’enfants de moins de cinq ans (estimations OMS de 2011).
    Et pourtant il existe mille et un régimes pour maigrir, payants ou gratuits.

    2. Les statines prescrites à des millions de personnes sont des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase cellulaire qui contrôle la synthèse du cholestérol et des hormones stéroïdes or la vitamine D3 est une hormone stéroïde.
    Il est normal que les millions de personnes soumises à un traitement prolongé de statines aient des carences en vitamine D3, mais également des carences en hormones sexuelles (qui sont aussi des hormones stéroïdiennes) puisque les hommes sont impuissants tant qu’ils prennent des statines.

    Les laboratoires pharmaceutiques et l’industrie laitière inventent des histoires pour effrayer les personnes influençables et encore en bonne santé (femmes enceintes…) et leur faire acheter toutes sortes de produits chimiques totalement inutiles.
    Aucune preuve de leur inefficacité ou toxicité ne pourra être établie au bout de 10 ans.
    Alors tant pis si vous n’êtes plus en bonne santé et que vous avez dépensé beaucoup d’argent pour rien.

    (*) Note : la relation entre les rayonnements UV et le cancer de la peau sont bien connus des scientifiques. Les niveaux de rayonnement ultraviolet sont de plus en plus élevés à cause de réduction de l’effet protecteur de l’ozone atmosphérique.
    Les crèmes solaires ne filtrent pas les UVB et n’ont aucune efficacité si elles sont appliquées en couche mince.
    Quand je séjourne au bord de la mer méditerranée, je me baigne uniquement en fin d’après-midi après 5 heures et ne reste jamais plus d’une heure. Je croise les touristes à peau blanche venu passer la journée et qui repartent avec une peau violacée. Cet été je ne les ai jamais vu revenir un deuxième jour.

  10. Il n’y a effectivement pas de bonne source alimentaire, le beefsteak est un morceau de muscle quasiment dépourvu de graisse, le peu qu’on risquerait de trouver se situerait dans la graisse et il faut penser au côté thermolabile des vitamines.

    L’huile de foie de morue serait déséquilibrée entre ses apports en vitamine A et D, la deuxième étant présente en quantité très réduite par rapport à la première.

    Pourquoi n’y aurait il pas de maçon et d’architecte, il y a métabolisation par le foie et transformation en la forme active par les reins, à moins d’un problème de foie ou de rein ou de problème d’absorption intestinale en amont, je ne comprends pas cette intervention de votre part.

    Les laboratoires pharmaceutiques mettent plutôt des bâtons dans les roues au développement de suppléments de vitamine D qui ne dépend pas forcément d’eux. Quant à l’industrie laitière elle prêche en général pour le calcium sans grand intérêt pour la vitamine D ou au mieux un intérêt minime et nouveau.

    Vous vous trompez les crèmes solaires filtres les UVB et pas les UVA.

    1. 1. La vitamine D

      La vitamine C est démodée. Il faut donc renouveler la panoplie et mettre une nouvelle vitamine à la mode, la vitamine D.

      Avec plus de 2 600 études en 2011, la vitamine D est la championne toutes catégories de la recherche scientifique et chaque étude apporte son lot d’effets inédits.

      Les maladies qui apparaissent en cas de carences en vitamines D sont le rachitisme et l’ostéomalacie.
      Le rachitisme est une maladie connue depuis fort longtemps. Vers 1645 des médecins anglais l’ont décrite et codifiée.
      Le rachitisme apparaît chez les enfants entre 6 mois et 2 ans. Il touche principalement les os, d’abord le crâne puis les membres avec des déformations, des fractures.
      (Ou ai-je mis la boîte de vitamine D ? C’est horrible, je vais avoir des enfants rachitiques si je ne prend pas tout de suite mes vitamines)

      L’ostéomalacie se manifeste chez les adultes par des douleurs osseuses et musculaires.

      Plus de 80% de la vitamine D est produite par le corps (la production endogène d’origine cutanée). Bien que classée dans la catégorie des vitamines, la vitamine D n’est pas une vitamine. D’un point de vue fonctionnel, c’est une hormone.

      La vitamine D active n’agit pas seule. L’organisme secrète d’autres hormones spécifiques, notamment la parathormone (PTH), la calcitonine et la phosphatonine qui agissent sur les concentrations de calcium et de phosphore dans le sang. Ces concentrations doivent être maintenues dans l’organisme à un taux constant.

      Un apport en vitamine D seul est totalement déséquilibré et perturbe l’équilibre phospho-calcique, c’est à dire :
      – La réabsorption ou l’élimination par le rein du calcium et du phosphore
      – Les échanges avec l’os, principale source de calcium et de phosphore.

      On prend des hormones pour se doper.

      La vitamine D a des effets secondaires : hypercalcémie ou hyper calciurie.

      2. Le lait de vache :

      Dans le lait maternel, il y a 300mg/l de calcium et 200mg/l de phosphore,
      dans le lait de vache il y a 1250mg/l de calcium et 1000mg/l de phosphore.

      Le rapport calcium sur phosphore est de 1,5 pour le lait maternel et seulement de 1,25
      pour le lait de vache. Il y a trop de phosphore dans le lait de vache par rapport à la quantité de calcium.
      Le phosphore absorbé avec la nourriture est éliminé presque exclusivement par le rein pour maintenir la phosphatémie dans ses normes (0,8–1,3 mmol/l).
      Chez les patients en insuffisance rénale la mortalité cardiovasculaire est
      étiologiquement liée à l’hyperphosphatémie ( taux excessif de phosphates dans le sang)
      http://www.medicalforum.ch/docs/SMF/2012/2021/fr/fms-01097.pdf

      L’eau minérale CONTREX contient 468mg/l de calcium, HEPAR 549mg/l de calcium et le lait de vache 1250mg/l de calcium. Or il est déconseillé de consommer des eaux trop minéralisées : « Au quotidien, il vaut mieux privilégier les eaux faiblement minéralisées !»

      1. On a pensé que la vitamine D pouvait avoir tout comme la vitamine C des applications multiples, il est donc parfaitement logique qu’on l’étudie de manière intensive.

        Alors après forcément il y a des dérives marketing auxquelles on échappe pas.

        J’ai déjà lu ce que vous m’envoyez mais j’ai aussi lu des choses qui contredisent les idées de base, par exemple cet extrait de Dunnigan à propos d’une étude traitant l’ostéomalacie et le rachitisme :

        “Where UVR is limited by latitude and urbanization, the prevalence of privational rickets and osteomalacia is determined by dietary factors. Limited UVR is necessary but insufficient to induce ‘cases’ of privational rickets or osteomalacia unless the diet deviates from the Western omnivore pattern. This diet is characterized by high intakes of meat, fish and eggs, and low intakes of high-extraction cereals. The Western omnivore diet provides complete protection from privational rickets and osteomalacia from infancy to old age at the low levels of dietary vitamin D intake which characterize the largely unfortified British diet and at the levels of casual exposure to UVR experienced in the high latitudes of the UK. An omnivore Western diet will not prevent hypovitaminosis D at very low or zero UVR exposure levels; by inducing mild secondary hyperparathyroidism this may contribute to the risk of type two osteoporosis in old age. As the dietary pattern moves from omnivore to vegetarian, rachitic and osteomalacic risk rise synergistically with falling exposure to UVR (Fig. 1). UVR exposure levels associated with Asian rickets and osteomalacia in the UK are similar to the casual daylight exposure levels of a substantial proportion of the urban white population. Dietary risk factors for privational rickets and osteomalacia are independent of the low vitamin D content of most foods and appear to result from interactions between constituents of animal foods (predominantly meat and meat products) and the intermediary metabolism of endogenously-synthesized vitamin D.”

        Plus de 80% est endogène et produite par le corps, parfait, mais pour qu’il y ait production il faut une exposition au soleil et dans le cas contraire il faut trouver une alternative. Vous savez, faire des copier-coller de théorie déjà bien connue sur la vitamine D ne sert pas à grand chose en plus on se demande à quelle fin vous voulez arriver.

        La vitamine D participe à l’équilibre phosphocalcique et une carence devrait participer à un déséquilibre. La parathormone agit comme stimulateur de la production de la forme active de vitamine D. Il me semble que vous confondez surplus de vitamine D qui peut avoir un effet hypercalcémiant et revenir à des variables physiologiques normales.

        Vous avez parlé de toxicité, mais il y a déjà des études qui ont été faites sur la vitamine D où on a administré des doses colossales de vitamine D par jour (jusqu’à 150 000 UI si mes souvenirs sont bons) sans qu’il y ait ni hypercalcémie, ni hyper calciurie, ni hypervitaminose. Je vais donc modifier votre phrase la vitamine D à des doses monstrueuses au delà du million probablement est hypercalcémiante etc.

        Personne ne vous demande de vous exposer au soleil de manière déraisonnée mais on peut s’exposer jusqu’à 20 minutes entre 12h et 16h par exemple sans attendre de se chopper un coup de soleil ou de devenir simplement rouge, histoire de faire le plein de vitamine D et ensuite d’aller sous un parasol ou autre et de ressortir à une heure à laquelle il n’y a plus de risque.

      2. Pour la vitamine D j’ai plutôt tendance à croire Chris Masterjohn que Alain :

        http://www.westonaprice.org/blogs/cmasterjohn/2013/12/18/an-ancestral-perspective-on-vitamin-d-status-part-1-problems-with-the-naked-ape-hypothesis-of-optimal-serum-25ohd/

        http://www.westonaprice.org/blogs/2010/12/16/is-vitamin-d-safe-still-depends-on-vitamins-a-and-k-testimonials-and-a-human-study/

        Bon bref.
        C’est plus compliqué que ça, Olivier doit le savoir, mais la vitamine D a des super copines qui savent la raisonner.

      3. LES VITAMINES D

        1, « On a pensé que la vitamine D pouvait avoir tout comme la vitamine C des applications multiples, il est donc parfaitement logique qu’on l’étudie de manière intensive. »

        Les vitamines D (D1, D2, D3, D4…) ne sont pas des vitamines mais des hormones.
        Je n’ai pas la prétention de vous l’apprendre, vous le savez mieux que moi.
        Il existe une dizaine de facteurs D désignés globalement sous le nom de vitamine D.

        Le 25-hydroxy-cholécalciférol (vitamine D inactive) provient de la synthèse du cholécalciférol (vitamine D3) par les cellules de la peau à partir de dérivés du cholestérol sous l’action des rayons UVB.

        Le 1,25 dihydroxy-cholécalciférol (vitamine D active) ou calcitriol est une hormone hypercalcémiante ET hyperphosphatémiante,

        La « maladie » de la vache folle est due à une overdose d’hormones administrées aux vaches élevées en batterie.
        Toutes ces études sur les hormones sont destinées au dopage des vaches pour la production de lait et au dopage des veaux pour la production de viande.

        Pour financer ces milliers d’études il faut vendre quelques millions de boîtes de comprimés qui ne servent à rien. Avec un grand renfort de pub et de publications scientifiques, ça marche bien.

        Le seul problème est que ces comprimés de produits de synthèses chimiques peuvent avoir des « effets indésirables » à plus ou moins long terme.
        Cependant Il suffit de retirer le produit du marché avant qu’il ne soit plus rentable et d’en inventer un autre.

        2, « La vitamine D participe à l’équilibre phosphocalcique et une carence devrait participer à un déséquilibre.» 

        Le calcitriol (1,25 dihydroxy-cholécalciférol ou vitamine D active) intervient dans l’ ABSORPTION du calcium ET du phosphore par les intestins, ainsi que dans leur REABSORPTION par les reins, sous l’influence de la PTH (parathormone).
        Le calcitriol (vitamine D active) est une hormone hypercalcémiante ET hyperphosphatémiante.

        Les concentrations de calcium et de phosphore dans le sang doivent impérativement être maintenues à un taux constant dans l’organisme.
        Le calcitriol ou vitamine D active est hyperphosphatémiant et agit en sens contraire à l’élimination du phosphore par les reins.
        « L’HYPERPHOSPHATEMIE ( taux excessif de phosphates dans le sang) est directement endothélotoxique et FAVORISE LES CALCIFICATIONS ARTERIELLES ET VASCULAIRES.
        L’hyperphosphatémie stimule également l’hormone phosphaturique FGF-23 et la parathormone (hyperparathyroïdie secondaire) et inhibe de ce fait l’activation de la vitamine D en calcitriol.
        La mortalité cardiovasculaire des patients en insuffisance rénale est
        étiologiquement liée à l’hyperphosphatémie. »

        Plus de détails dans l’étude de Andreas Bock (Département Nephrologie, Hôpital cantonal, Aarau)
        http://www.medicalforum.ch/docs/SMF/2012/2021/fr/fms-01097.pdf

        LE LAIT ET LES VITAMINES D

        Les concentrations de calcium et de phosphore dans le sang (dans le plasma) doivent être maintenues à un taux constant dans l’organisme.
        L’organisme secrète des hormones spécifiques pour maintenir l’équilibre phospho-calcique dans le sang (tout comme la sécrétion d’insuline et de glucagon pour maintenir la glycémie constante).
        La calcémie (concentration du calcium dans le sang) normale chez l’adulte est comprise entre 2,1 à 2,6 mmol/litre ou 85 à 105 mg/litre),
        La phosphatémie normale (chez l’homme de 50 ans) se situe entre 22 et 41 mg par litre ou 0,7 à 1,3 millimolle par litre.
        La concentration en calcium est trois fois plus élevée que la concentration en phosphore dans le sang d’un adulte.
        Le rapport calcium sur phosphore est de 3 chez un être adulte ( ou l’inverse 30% de phosphore pour 100% de calcium)

        Dans le lait maternel, il y a 300mg/l de calcium et 200mg/l de phosphore,
        Le rapport calcium sur phosphore est de 1,5 pour le nourrisson (ou l’inverse 60% de phosphore pour 100% de calcium).

        Dans le lait de vache il y a 1250mg/l de calcium et 1000mg/l de phosphore.
        Le rapport calcium sur phosphore est de 1,25 pour le veau ( ou l’inverse 80% de phosphore pour 100% de calcium) .
        Le lait de vache contient TROP DE PHOSPHORE par rapport au calcium et la concentration en calcium elle-même est trop importante pour l’organisme humain : quatre fois plus de calcium dans le lait de vache que dans le lait maternel.
        Le veau a une croissance trois fois plus rapide que le nourrisson. Le lait de vache contient tous les nutriments nécessaires aux apports alimentaires du veau. A 6 mois le broutard pèse 400kg et le culard 1,3 tonnes.
        Le nourrisson double son poids de naissance en 6 mois. Ni l’enfant, ni l’adulte ne doublent leur poids tous les 6 mois et encore moins tous les 2 mois comme le veau.
        Le lait de vache est inadapté aux besoins nutritionnels et énergétiques de l’adulte, de l’enfant et du nourrisson.
        Le lait de vache est inadapté à l’alimentation humaine.

        La vitamine D active (calcitriol) est une hormone HYPERPHOSPHATEMIANTE et hypercalcémiante.
        Un apport de vitamine D favorise l’HYPERPHOSPHATEMIE due à la consommation quotidienne de lait de vache et de produits laitiers qui contiennent TROP DE PHOSPHORE.

        LE LAIT ET LE SEL

        La concentration de sel dans le sang participe à la pression osmotique du milieu intérieur, maintien l’excitabilité musculaire cardiaque, assure la répartition de l’eau dans l’organisme et participe à l’équilibre acido-basique.
        Les besoins physiologiques de l’organisme sont de 4 g de sel par jour.

        Le lait de vache contient 9g de sel par litre.

      4. J’ai recherché l’étude de Andreas Bock (Département Nephrologie, Hôpital cantonal, Aarau) qui figurait sur le lien :
        http://www.medicalforum.ch/docs/SMF/2012/2021/fr/fms-01097.pdf
        Ce lien est brisé.

        J’ai recherché : medicalforum.ch

        La réponse de Google :
        Swiss Medical Forum
        http://www.medicalforum.ch/‎Traduire cette page

        Il est possible que ce site ait été piraté.

        Das «Schweizerische Medizin-Forum» ist die meistgelesene medizinische Fortbildungszeitschrift der Schweiz und veröffentlicht fortbildungsorientierte Beiträge …

        Les pages en français du forum médical suisse ont disparu. Il ne reste que les pages en allemand.
        La gestapo de la dictature agroalimentaire veille et est bien armée.

      5. LES CREMES SOLAIRES, LES UVA ET UVB

        « les crèmes solaires filtrent les UVB et pas les UVA.»

        Effectivement les crèmes solaires font obstacle au bronzage de la peau et à la synthèse du cholécalciférol (vitamine D3) par les cellules de la peau.
        Les crèmes solaires ne filtrent pas les UVA dont l’effet carcinogène est certain.
        Une étude sur les méfaits du soleil (novembre 2013) :
        Auteur : Alain CLAUDY, Service de Dermatologie, HEH
        Hôpital Edouard Herriot –
        http://www.chu-lyon.fr/web/2809

        « Personne ne vous demande de vous exposer au soleil de manière déraisonnée mais on peut s’exposer jusqu’à 20 minutes entre 12h et 16h par exemple sans attendre de se chopper un coup de soleil »

        « …les vacances en bord de mer amènent à s’exposer au soleil de façon très différente.
        Il ne s’agit plus d’expositions régulières sur des zones limitées du tégument mais d’expositions de courte durée, brutales sur toute la surface du corps non préparé et concernant une partie de plus en plus importante de la population. Les enfants participent également à cette folie de l’exposition solaire puisque l’on a tendance à considérer que des enfants bronzés sont des enfants sains, beaux et heureux. » (Alain CLAUDY, Service de Dermatologie, HEH)

        Les crèmes solaires vous empêcheront peut être d’attraper un coup de soleil, mais ne feront qu’augmenter le risque de cancer de la peau.
        Vous pensez vraiment que les personnes qui viennent passer une semaine au soleil veulent repartir blanc comme des lavabos ?

        Il semblerait que vous n’allez pas souvent à la plage dans le sud.

      6. Vous devriez faire le tri dans ce que vous écrivez au lieu d’être aussi redondant.

        Vous me parlez de dermatologie et je suis tout à fait d’accord avec vous, les gens ont des comportements à risques parce que ce qui compte avant tout c’est l’apparence et on ne se préoccupe que rarement d’un problème potentiel mais plutôt d’un problème quand il est là.

        Quand je vais en vacances à la plage j’essaye d’avoir un comportement raisonnable sans non plus rentrer dans la paranoïa. Mais pour moi on sort quand même du débat d’une certaine manière.

    2. « Vous vous trompez les crèmes solaires filtres les UVB et pas les UVA. »

      C’est exact : les crèmes solaires filtres les UVB et pas les UVA.
      Les crèmes solaires empêche le bronzage de la peau qui est la protection naturelle contre le rayonnement solaire, mais ne protège pas des rayons ultra-violet qui provoquent un vieillissement accéléré de la peau. Ce vieillissement accéléré de la peau est à l’origine des cancers de la peau de plus en plus fréquents : en France 1000 cancers de la peau de plus chaque année.

      Hôpital Edouard Herriot – Les méfaits du soleil
      http://www.chu-lyon.fr/web/2809

      « La pathologie dermatologique liée au rayonnement solaire s’est plus modifiée dans les dernières décennies qu’au cours des 20 siècles précédents.

      On pourrait penser que la meilleure façon d’éviter tout ces ennuis serait d’appliquer une crème anti-solaire le matin avant d’aller à la plage. Les écrans solaires dits “totaux” sont actuellement considérés à tort aussi efficaces que les vêtements. Si ces produits sont capables de stopper efficacement les ultraviolets de courte longueur d’ondes responsables des coups de soleil, ils protègent en revanche beaucoup moins contre les ultraviolets de plus grande longueur d’ondes dont l’effet carcinogène est certain. Le fait de pouvoir s’exposer sans prendre de coup de soleil grâce aux crèmes anti-solaires permet donc de subir beaucoup plus fortement les effets néfastes des ultraviolets cancérigènes. »

      Cet été j’allais à la plage tous les jours en fin d’après midi. Je croisais les touristes à peau blanche venu passer la journée et qui repartaient avec une peau violacée, malgré les crèmes solaires qu’ils utilisaient généreusement. Je vous confirme que je ne les ai jamais vu revenir un deuxième jour.

  11. Enfin si j’ai fait une erreur, il y a le saumon rouge et d’autres poissons gras, mais en consommé tous les jours dans les quantités nécessaires serait déraisonnable pour des raisons faciles à imaginer.

  12. Il est vrai sylvain que je suis resté assez bien sur la vitamine D et que comme toujours ce n’est pas le seul facteur à prendre en compte.
    Ca augmente les besoins en vitamines A effectivement et je me rappelle de la mise en garde de lanutrition.fr sur l’huile de foie de morue à cause de la quantité de vitamine A trop importante et ça m’est resté en tête, toute la communauté Low Carb donne comme recommandation 1 cuillère à café d’huile de foie de morue. Stéphane Guyenet parle plutôt d’une demi cuillère.

    Je viens de lire les articles et j’ai encore pas mal de lecture à faire, si on en croit les témoignages de certaines personnes dans les commentaire sur les articles de Chris Masterjohn, il donnerait plutôt raison à Alain, mais un témoignage d’une personne hypersensible à une petite dose de vitamine D n’est pas représentatif de la réaction d’une population et quand il parle d’une multiplication par 20 du risque de pierres aux reins chez les sauveteurs, ils ont une exposition au soleil pendant toute la journée. Cependant ça m’a appris pas mal de choses, surtout dans les infos liées à la paléontologie, j’avais lu sur la vitamine K, le soja, le lait, le cholestérol, le végétarisme surtout sur ces sites mais très très peu sur la vitamine A et D.

    On peut se demander par la suite si il vaut mieux avoir une déficience dans les 3 qu’un surplus d’une vitamine sur une autre. Je me tire peut être une balle dans le pied dans les commentaires précédents, enfin en tout cas je vais poursuivre ma lecture.

    1. Tout à fait.
      Il faut juste éviter d’être hyper affirmatif, sans doute. C’est un domaine où on a des connaissances, mais également des approximations, des trous dans les théories (et la pratique n’en parlons pas). Je me méfie des certitudes absolues assénées comme une leçon de biologie.
      Je dois écrire à ce propos (huile de foie de morue) car mon avis a évolué, plus nuancé. Ni absolument bien, ni absolument mauvais, ça dépend du contexte :)

  13. En tout cas je ne sais pas ce que tu en penses, mais je trouve que c’est très compliqué d’obtenir un apport ne serait ce que correcte en vitamine A et peut être encore plus en vitamine K par l’alimentation en considérant les sources animales comme étant les meilleures.

  14. Le natto ne faisant pas très envie, le beurre de vaches nourries à l’herbe ne courant pas les rues non plus, les légumes à feuilles vertes étant composés de K1 avec le persil au top de la liste dans les condiments, ça ne laisse pas grand chose comme alternatives.

    1. La vitamine A je serais tenté de dire que la plupart des gens font des stocks lors des fêtes avec le foie gras…idem pour K2 (celui d’oie étant encore plus chargé)
      Pour la K2 je regarderais certains fromages…un peu de mimolette par exemple (mon filleul y est accro, je suspecte qu’il y trouve son compte pour cette raison, étant donné sa pauvre diète)

      Sinon document intéressant : http://gestionsante.free.fr/vitamine_k.htm

      Le problème c’est que la forme nattoesque de vitamine K2 (mk7) est la plus efficace sur le long terme, alors qu’il faut un apport plus régulier pour la forme animale (mk4).

      Pas d’autres choix que d’investir les marchés, interroger les éleveurs…

  15. Le foie gras est le seul type de foie et même d’abats que j’apprécie c’est aussi pour ça que je dis que c’est compliqué car en dehors des fêtes ma consommation est très très mince.

    Les fromages je suis d’accord aussi mais le ratio K2/ poids/coup est pas excellent.

    Je me posais la question du Miso mais j’ai pas réussi à trouver d’infos sur la quantité de K2 présente dedans, même si j’imagine qu’on doit être à un niveau intermédiaire par rapport au natto, ça reste une supposition.

    Trouver du natto et en manger avec parcimonie (beaucoup de parcimonie, vu l’aspect atroce de la chose, faut essayer que ça reste un instant dans l’estomac^^). J’ai acheté de l’huile de foie de morue mais j’ai pas envie d’investir en plus dans des gélules de ghee de vaches nourries à l’herbe ou quelque chose de cet acabit).

  16. Bonjour Jérémy,

    Merci pour cet article. Il est cependant un peu culpabilisant pour une femme comme moi, qui boit très peu de lait d’ordinaire mais énormément depuis le début de ma grossesse. Du coup, l’article m’a un peu stressée :/ Que me conseilles-tu ?

    D’avance merci !

    Léria

  17. Bonjour,
    Je suis dans le même cas que Léria!
    je ne m’y connais rien en lait de vache ni vitamine D mais ce que je sais, c’est que certaines personnes mange sans gluten, d’autres ne peuvent vivre sans le gluten. Donc, on n’est pas pareil. Moi, le lait de vache, j’en bois un bol par jour depuis mon enfance et là je suis enceinte et j’augmente un peu la quantité. Depuis, je n’ai jamais été hospitalisé, ni malade! Mes analyses sanguines sont top. Bref, scientifiquement prouvé que le lait n’est pas bon pour l’humain, peut-être qu’il y en a! Mais ça a toujours été bénéfique pour moi.
    De toute façon, rien n’est plus bon à manger sur cette terre.

  18. Bonjour,

    Merci pour cet article qui remet les choses à leur place et devrait convaincre quelques pénibles de laisser les femmes enceintes tranquilles.

    Ma femme ne consomme que peu de produits laitiers et ça ne l’a pas empéchée d’avoir de jolis enfants.

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