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Dans la jungle des recommandations alimentaires, le concept de « l’alimentation vivante » se base sur la consommation quasi-exclusive de végétaux, légumes, fruits ou graines et sur l’exclusion de tous les aliments jugés comme « morts ». Parmi ces aliments morts, les produits industriels y trouvent une place de choix mais également tous les produits d’origine animale. Faut-il réellement écarter tous les produits d’origine animale sur la base de ce concept ?

Ces aliments morts… à éviter

Le concept gagne en popularité et de nombreux sites internet, pages Facebook, groupes de discussion, formations et stages fleurissent pour nous expliquer les bases d’une alimentation vivante. Cette mode alimentaire fait donc logiquement la différence entre les aliments dits vivants qui regroupent tous les fruits, les légumes, les graines (germées ou non), et les légumineuses de tous les aliments dit “morts”.

Vous l’aurez donc bien compris, tous les aliments morts sont principalement d’origine animale, ce qui inclut toutes les viandes, charcuteries, poissons, œufs, produits laitiers mais également tous les produits industriels transformés. La chaire animale étant le symbole ultime de cette catégorie puisque provenant d’animaux morts… Simple à comprendre n’est-ce pas.

Bref tout ce qui est peut-être rangé dans la catégorie « végétale » avec les fruits à coques, les fruits secs sont des aliments “vivants”, alors que de l’autre côté, nous avons des aliments dit morts principalement carnés et industriels.

Bien souvent, et cela tombe sous le sens, l’alimentation vivante est assimilée à une diète végétarienne ou semi-végétarienne mais surtout végétalienne avec l’exclusion obligatoire des produits animaux.

Donc selon le concept, tous les aliments d’origine animale n’auraient aucune raison d’être ingéré en tant qu’aliment, car générateur de maladie et non adapté à notre physiologie (à voir ici les arguments des uns et des autres) ; ainsi que les aliments industriels qui ne représentent que des calories vides, bourrés de sucre, de gras et des pires additifs de l’industrie agro-alimentaire.

S’il y a du bon dans ce concept, il y a aussi du moins bon qui n’est pas forcément soutenu par un cortège d’études scientifiques mais plutôt par des raisonnements spirituels bancals…

Les oeufs sont-ils vraiment “morts” ?

Aussi étrange que cela puisse paraître, tous les produits animaux ne sont pas logés à la même enseigne. Les apôtres du manger vivant, comme Irène Grosjean sur qui j’ai écrit une enquête, estiment que l’oeuf n’est pas vraiment mort, ni vivant. L’oeuf serait au milieu d’un concept mystique hasardeux, mort-vivant, en quelque sorte.

Dans des vidéos accessibles sur la plateforme YouTube, Irène Grosjean la “papesse du cru” comme on l’appelle, fustige les produits animaux, mais aussi les céréales qui apportent des “colles” aux intestins, mais autorise la consommation d’oeuf, de temps en temps, si votre survie était en jeu.

En réalité, il n’y pas vraiment de logique biologique ou physique derrière ce concept d’aliments “vivants” ou “morts” mais des considérations holistiques impénétrables…

Les bons points du concept « vivant »

Dans l’alimentation vivante, les produits industriels transformés de type snacks, plats préparés, soupes instantanées (un article critique sur elles ici), biscuits, gâteaux en prennent pour leur grade… et c’est tant mieux !

Je m’évertue à dire dans ces colonnes que la plupart des produits disponibles dans les grandes surfaces sont loin d’être l’idéal pour être en plein forme physique et mentale [1] [2].

Loin d’être des poisons toxiques, ce genre de produits contient généralement beaucoup de sucre (il est méchant le su’-sucre ?), caché sous différentes formes (sirop de fructose-glucose, aspartame), des matières grasses peu recommandables (hydrogénées ou saturées en excès par exemple), du sel et toute une ribambelle d’additifs, colorants et conservateurs pouvant altérer notre immunité [3]

A la limite, on pourrait dire que le corps réagit bien et qu’il s’y fait. Ok, mais le problème vient également du manque de nutriments essentiels, de vitamines, de minéraux, et d’oligo-éléments pour assurer un fonctionnement correct de l’organisme sur le long terme.

Alors bien sûr, l’alimentation vivante fait la part belle aux fruits et légumes. Sur ce point-là, je ne peux qu’être d’accord et enfoncer le clou une fois de plus pour qu’au moins la moitié de nos assiettes soient remplies de végétaux (comme le conseille l’école de santé publique de Harvard…)

L’alimentation vivante vous invite également à manger des noix, des amandes et toutes sortes de petits fruits à coques que l’on ne mange pas souvent, et qui pourtant, sont bien souvent associés à une meilleure santé [4] [5]

En bref, l’alimentation vivante prône un retour en grâce des végétaux, avec moins d’industriel, de fast food, et ça c’est une bonne chose. En revanche, il y a des points franchement moins convaincants…

Les mauvais points du concept « vivant »

L’alimentation vivante vous exhorte d’éviter tous les produits « morts », tels que ceux définis plus haut dans ce billet. Et là, pour moi, ça coince.

Est-ce qu’on œuf ou un morceau de viande rouge est un aliment mort ?

Certains sites spécialisés sur « l’alimentation vivante », tels que « Manger Vivant », affrontent régulièrement les assauts des puristes de l’alimentation vivante qui ne tolèrent absolument pas d’intégrer des produits animaux « morts » dans cette diète.

Pourtant, des recherches basiques sur la table Ciqual de l’Anses nous indique noir sur blanc que les produits animaux (viandes rouges ou blanches, abats, œufs, laits, beurres) contiennent de nombreux éléments intéressants pour le corps humain, avec des vitamines, des matières grasses, du fer, et des minéraux en tout genre.

Des recherches plus poussées, notamment centrées sur l’étude de certains régimes alimentaires (comme celui d’Okinawa, de la diète Méditerranéenne ou Paléolithique) nous poussent à croire que la consommation de produits animaux est associée à une bonne santé générale…

Ainsi, et pour faire écho au régime Paléolithique que l’on aime plutôt bien sur le blog (ici je l’aime fort, et là encore plus fort), une récente méta-analyse publiée en août 2015 confirme les bienfaits de cette diète sur plusieurs composants du syndrome métabolique [6].

Le régime Paléolithique, ou Paléo pour les intimes, se base sur la consommation de nombreux végétaux, tubercules, produits animaux et notamment sur l’exclusion des produits céréaliers et laitiers.

En 2014, une synthèse scientifique fait un bilan des bienfaits attendus du régime Okinawa sur la santé, et démontre qu’il est associé avec une amélioration de nombreux composants physiologiques et d’une meilleure santé  [7]. Ce régime se base sur de nombreux principes (que je vous invite à découvrir ici), mais également sur la consommation raisonnable de produits animaux, comme de l’agneau, des produits de la mer, etc.

Nous avons aussi le fameux et célèbre régime Méditerranéen ou Crétois qui ferait miroiter une meilleure santé cardio-vasculaire, moins de risques de cancers, et moins d’inflammations. Ce régime se base entre autre sur la consommation très raisonnable de produits animaux, poissons, œufs, laits (surtout de chèvre ou de brebis) et de viandes.

Un certain nombre d’études indiquent bien que ce régime est associé avec une amélioration de nombreux composants physiologiques et une réduction de nombreux risques, pourtant basé sur la consommation d’aliments « morts » selon le concept visé de ce billet. [8] [9] [10] [11] [12]

Les limites du concept

S’il y a bien une chose qui ressort de cette courte analyse, c’est le seuil de consommation de certains produits, et notamment animaux.

Dans les diètes que j’ai présentées, la consommation de produits animaux restent raisonnables et parfois très limitée. Je réitère donc ma position qu’une petite consommation de produits animaux de qualité est selon moi associée avec une bonne santé. Sur ce point, je ne peux que rejoindre l’Organisation Mondiale de la Santé qui conseille de limiter les apports en viande rouge et surtout en viande transformée.

Evitez les produits industriels très riches en calories et pauvres en éléments intéressants pour la santé est également un point très intéressant du concept « d’alimentation vivante ».

Mais surtout, n’oublions pas que l’ensemble de ces diètes se basent aussi sur des repas pris ensemble et à table, sur une consommation modérée de vin rouge, sur un bon ensoleillement pour la vitamine D, le tout saupoudré de la pratique régulière d’une activité physique.

PS: des légumes cuits à la vapeur sont-ils des aliments “mort-vivants” ? Vous avez quatre heures ; ) 

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43 commentaires
  1. On ma’ même sortie le truc des aliments “vibrants” et ceux non vibrants :-) Bien sure ça venais d’un gourou de secte moderne trendy

    Perso je vous suis, une alimentation carnée modérée et de qualité

  2. La nourriture vivante serait adapté aux circonstances vivante auxquelles nous vivons mais la je parles dans dans un environnement comme la jungle les bois ou encore la forêt… Bref, elle serait vivante car adapté sur le moment en pleine nature…

  3. Manger Vivant approuve ! Effectivement dès qu’on parle d’un œuf au plat ou d’un bout de viande on se fait attaquer par nos amis végan ^^

    Merci de nous avoir cité, je ne m’y attendais pas en lisant cet article ! :)

    J’ai justement comme projet d’écrire un article complet pour différencier les vrais aliments “morts” et les autres.

    Perso j’aime bien dire : Alimentation vivante, alimentation survivante et alimentation morte ;)

  4. Comme dans beaucoup de domaines, vive la modération, et attention aux interdits !!
    Et je me demande toujours pourquoi on étudie pas les métabolismes et santé des populations qui se nourrissent exclusivement de protéines animales pour étayer certains propos contre le végétarisme radical (parcequ’ils vivent bien…), mais là aussi, les idéaux et lobbies…y en a dans tous les camps ;-)

  5. La naturopathie et l’hygénisme, deux courants qui utilise terme (qui n’est en rien un concept) de nourriture vivante mangent des oeufs et proposent simplement de réduire la consommation de viande.

    Tu as fait une erreur de base que tu combats pourtant en d’autres occasions : La viande est intéressante parce qu’elle apporte ceci et cela. Bien. Mais quand on parle d’un aliment, il ne faut jamais oublier d’aligner ce qu’il peut nous apporter avec ses défauts.

    Je ne t’apprendrai pas que la viande est un aliment difficile et long à digérer, qu’il génère beaucoup d’acidité, qu’il gène la digestion de l’amidon et qu’il contient des doses de pesticides très importantes (pour la viande non biologique). Ainsi les nutriments qu’il contient sont souvent mal assimilés.

    Historiquement, c’est un aliment très utile lorsque l’on manque de fruits et de légumes, ça oui. Et une dernière choses, d’après mes sources, l’alimentation traditionnelle d’Okinawa apporte justement peu de protéines animales.

    1. Salut JBV, l’objectif de cet article n’était pas de discuter des bienfaits et des méfaits généraux d’un aliment ou d’une catégorie d’aliments en particulier. J’ai écrit plusieurs articles qui détails plus précisément les désavantages et les avantages de la consommation de produits animaux. L’objectif de cet article était plutôt d’éclairer le débat sur l’alimentation vivante, morte et sur les concepts un peu brumeux qui gravitent autour.

      La consommation de viande devient beaucoup moins problématique dès lors qu’elle est maitrisée, que les quantités ne sont pas énormes et que cette consommation est associée a un mode de vie sain: une activité sportive régulière, des légumes et des fruits en abondance, des méthodes de cuissons plus ou moins respectueuses, etc, etc. La question des pesticides se posent également pour les fruits et les légumes, et notamment toutes les personnes qui peuvent consommer de très grandes quantités à travers des jus ou autres.

      Pour ta dernière remarque sur le régime d’Okinawa, c’est bien ce que je dis dans l’article. La plupart des régimes démontrés comme bon pour la santé sur du long terme associent de la viande et autres produits animaux mais en quantité modérée. C’est un point essentiel, où l’on se rejoins tous les deux :)

    2. “Je ne t’apprendrai pas que la viande est un aliment difficile et long à digérer”

      C’est un mythe répété à la manière d’un meme : voir ce long article

      http://www.gnolls.org/1444/does-meat-rot-in-your-colon-no-what-does-beans-grains-and-vegetables/

      ou encore un gars bien mal en point http://roarofwolverine.com/archives/412

      (ce n’est pas un plaidoyer pour manger beaucoup de viande, mais là, quand on relit un mensonge ad vitam aeternam, ça finit par faire réagir
      Ce n’est pas non plus un plaidoyer contre les légumes et les légumes secs…)

    3. bonjour, je rejoint mon ami JBV sur la viande, je suis moi nutritionniste et spécialisé dans l’alimentation vivante, et partage l’avis de JBV, de plus la consommation de nos jours n’est pas recommandée parce que la viande actuelle n’a plus rien avoir avec le produit originel, et de plus la quasi totalité des gens sont en acidose tissulaire et la consommation de viande n’est pas l’aliment à privilégier car il y a plus de négatif que de positif, l’alimentation vivante n’exclut pas la consommation de produits animaux tels que les laits fermentés comme le kéfir, les fromages au lait cru de brebis et de chèvre comme le beurre au lait cru, de même pour les œufs le blanc ne sera pas consommer et le jaune gobait cru, maintenant certains dises sur les œufs que passé trois jours ils devenait toxique, bref l’alimentation vivante en pratique n’exclut pas les produits animaux mais pas dans les quantités que nous connaissons et les recommandations actuelles s’adresse a une population en acidose c’est presque tout le monde donc tous les aliments acidifiants ne sont pas à l’honneur c’est une évidence, mais pour les gens en bonne santé il n’y aucun problème de consommer une petite quantité de produits animaux aucun, merci pour cette article qui montre bien comment sont interprétés les informations .

  6. Il fut une époque ou l’on pensait que la vie était dans le mouvement et donc dans les êtres mobiles. C’était avant que l’on comprennent beaucoup d’autres choses… On regarde aussi sur l’échelle du temps et oui le monde végétal se meut…

    On ne peut pas dire qu’une viande est morte, l’animal oui, mais pas sa viande, on peut même dire que son don devient “indépendant”.

    Tout dépend le degré que l’on veut accorder à la vie, mais je crains qu’en arrachant une carotte de terre, privée de minéraux et de l’eau vitale, on puisse la considérer comme morte, mais pas sa chair…

    On ne peut pas suivre un raisonnement pour un être vivant et pas un autre.

    Si par concept, si on entend par là qu’une nourriture est propice à la vie et l’autre non, je crois qu’il faut choisir son vocabulaire.

  7. Merci pour ton article mais je crois que tu confond 2 choses bien différentes car tu dis que en gros l alimentation vivante et non vivante equivaut a une alimentation omnivore ou vegetalienne. Pour moi la grande différence se fait entre le cuit et le cru. Le cru c vivant et le cuit c mort. Don oui pour une abondance de fruits et légumes frais et crus même en jus. Des que c cuit c plutot devitalisant même si tu n aimeras pas trop ce mot. Donc de fait si c cuit on a tendance à exclure les produits animaux sauf les oeufs peut être. Merci

  8. J’approuve.
    Merci pour cet article qui fait bien la part des choses.
    Manger d’un côté un morceau de poulet bio d’un poulet nourri avec des oméga 3 et d’un autre côté consommer des “nuggets” ou un poulet nourri aux oméga 6 inflammatoires (maïs par exemple) ce n’est pas la même chose.
    Gaëtan

  9. Bonjour à tous et merci pour cet article !
    En tant que Diététicienne-Nutritionniste, suite aux commentaires précédents je précise que manger cru n’est pas forcément adaptable à tous les organismes et ce ce fait une cuisson vapeur est une excellente alternative à la conservation des vitamines et des sels minéraux !
    En ce qui concerne l’alimentation vivante : effectivement l’alimentation industrielle est une alimentation qui, ayant subit des transformation n’a plus beaucoup de valeur nutritionnelle et c’est cette alimentation qui est malheureusement sur la table d’une majorité de personnes aujourd’hui; Et ceci génère bien des maladie nutritionnelles !
    Il est donc important de mettre le plus possible dans son alimentation des aliments frais et de saisons!
    en ce qui concerne l’alimentation vibrante : oui on peut mesurer les vibrations énergétiques d’un aliment avec l’antenne de Lecher, et on s’aperçoit que par exemple une pomme coupée avec un couteau perd de ses qualités vibratoires et de ce fait va apporter moins d’énergie aux cellules; et après quelques heures si on prend la moitié d’une pomme coupée qui a attendue dans la coupe à fruits la pomme n’émet plus de vibrations donc elle est devenue un aliment mort !
    D’où l’intérêt de consommer très vite les végétaux que nous achetons à condition qu’ils n’aient pas faits les étales et les frigos !! et cela malheureusement pour ceux qui habitent en ville nous ne le maîtrisons pas !
    à bientôt

  10. Bonjour,
    Je me disais en lisant le titre aussi, que l’alimentation vivante n’est pas forcément le végétalisme. Je mange vivant, mais je consomme un peu de produits animaux; j’en ai besoin; j’avais tenté des cures végétariennes, à un moment de ma vie où je n’étais pas bien du tout (je suis fibromyalgique), et je n’ai jamais été aussi mal qu’ensuite. J’ai pourtant une alimentation variée, riche en végétaux frais (crus ou cuits doucement), de saison, issus de maraîchage de proximité (mon potager ou les maraîchers du coin), un tout petit peu de produits carnés (de haute qualité, pareil, venant d’élevage de proximité, en bio). J’ai lu Okinawa de Curtay, guérir de Schreiber, Seignalet, le régime portfolio d’Anne Dufour, notamment. Et finalement, je me retrouve tout à fait dans leurs conseils (je nuancerais pour Seignalet, cependant, sur la provenance et la qualité du froment et des laitages); j’ai donc juste ajouté des produits fermentés en plus grande quantité, des épices dans tous mes plats (et qu’est-ce que c’est gastronomique), en plus des herbes que j’utilisais déjà beaucoup. Tout ça peut être gastronomique et pourtant excessivement digeste. Je vais mieux depuis que j’ai déménagé et arrêté le boulot (il devait vraiment me ronger de l’intérieur,). Je traverse les épidémies de gastro-entérite sans souffrir de quoi que ce soit; Mon immunité se porte plutôt bien; J’ai aussi perdu du poids (c’était donc bien le stress, et le cortisol qui avaient provoqué mes déboires). Donc, ne pas confondre aliments vivants et végétalisme, ce n’est pas tout à fait la même chose. D’autant plus, qu’à la lecture “de “ni cru, ni cuit” de Marie-Claire Frédéric, j’apprends plein de choses sur l’histoire de l’humanité et les aliments fermentés. On fermente même des viandes et du poisson (je doute que j’apprécierais forcément, hein) . Merci pour vos excellents articles! Pour mieux comprendre la vie dans nos tripes, voir là : https://lejournal.cnrs.fr/articles/microbiote-des-bacteries-qui-nous-veulent-du-bien

  11. Le fait d’avoir déménagé vous à peut-être aussi éloigné d’un lieu pathogène !…Qui ne vous “bouffe” plus de l’intérieur. Combien ont leur lit posé sur un cours d’eau ou un croisement de lignes magnétiques qui toutes les nuits …leur nuit ! et continue quand ils sont malades et restent au lit !

    Les œufs font partie des aliments vivants par nature et destinés à cela ! les protéines du blancs sont un peu plus difficiles à digérer crues mais cuisent à 68° !

  12. tout comme le fruit cueilli il le reste un “certain temps” qui dépends des conditions de stockages et si la racine à été conservée ( pour la salade !)
    Un œuf n’a pas ce problème ! mais fini lui aussi par mourir comme les ovules et les spermatozoïdes aussi !
    Les graines de plantes ont, elles aussi un pouvoir de germination limité dans le temps …
    Un steak haché ou un paquet de farine, non !

    1. Pour le paquet de farine, ça dépend encore. Si c’est une mouture à l’ancienne, avec meule de pierre, et donc, que les graines n’ont pas été cauffées, il reste des enzymes très intéressantes pour la santé (il faut que la

      1. Oups, le commentaire est parti avant d’être terminé et relu! Je reprends donc : Pour le paquet de farine, ça dépend encore. Si c’est une mouture à l’ancienne, avec meule de pierre, et donc, que les graines n’ont pas été chauffées, il reste des enzymes très intéressantes pour la santé : il faut que la mouture soit fraîche (moins de 3 mois), bien entendu! On peut faire au levain (le meilleur, mais il faut une farine vraiment de qualité, et assez riche en fibres, et pas que du blé, le seigle sera bienvenu;, les ferments poussant tout seuls, dans un environnement adéquat)… Bref, plus on s’éloigne de ce qui se fait “naturellement” et lentement, plus on perturbe notre équilibre aussi. Il n’est pas normal de se sentir bien dans un monde qui est en déséquilibre!

  13. Aliment vibrant la première fois que j’entends cette formule
    mais elle doit être bien exacte car prenons l’exemple des fruits que l’on cueille sur ses arbres comme papayes, mangues et ananas puisque l’époque de la mangue étant là nous l”avons en abondance et c’est une vrai jouissance physique et morale que d’en manger à satiété
    chacun d’entre nous est bien différent je peux vivre qu’avec des légumes des fruits mes pois d’angole et deux congel.plein de mangues mais quand je sors que je suis chez des amis que je reçois jamais je n’imposerai ce modèle ça ne regarde que moi même et comme je suis grandement pas sérieuse je m’absouds moi même quand je fais un pas de travers et à l’apéro amandes noisettes côtoient bière ou autre ………… et je m’en réjouis
    je pense qu’il ne faut plus utiliser des termes forts comme aliments vivants ou aliments morts le café n’apporte rien et bien tant pis je l’aime je pourrai bien entendu m’en passer mais voyons la vie autrement
    aliment vibrant c’est très joli pour la viande il faudrait utiliser le terme aliment savoureux car tous ceux qui mangent beaucoup de viande la mange pour son gout varié et encore cet adjectif n’est pas vraiment bon car ça pourrait inciter à en manger
    de toute façon je suis contre l’abattage des animaux donc voilà et c’est ainsi depuis toujours
    bien à vous tous de Calédonie

  14. Bonjour,

    En ce qui me concerne, sur un registre purement sémantique, je ne peux m’empêcher de me sentir floué par l’utilisation de mots comme “mort” ou “vie” lorsque nous ne parlons plus d’organismes, mais d’aliments.

    En tant que biologiste et amoureux de philosophie, il me semble, et je peux me tromper, que ces mots (et concepts référents) ne sauraient tout simplement pas s’appliquer à autre chose qu’une unité organique, un organisme.
    Je ne vais pas dérouler ici tout une réflexion sur le concept de mort ou de vie. Cependant, sur le registre strict des faits et de la science, le concept même de mort, de vie ou de vitalisme est plus que bancal quelque soit la matière organique dont nous parlons.
    Je doute d’ailleurs que qui que soit puisse réellement DEFINIR ce qu’est la mort. Pour un animal passe encore, pour un végétal c’est déjà plus délicat, mais pour un bout d’animal, c’est tout simplement de la fraude sémantique.

    L’utilisation de ces mots dans le registre alimentaire ne relèverait-elle pas plutôt d’une posture émotionnelle, ou d’un parti pris idéologique ou métaphysique? Si oui, alors qualifier un morceau de viande cru, cuit, ou fermenté de “mort” serait complètement vide de sens et s’apparenterait à de la manipulation émotionnelle, délibérée ou non.

    Petite boutade réservée aux audacieux : et si les concepts de vie et de mort n’étaient qu’un préjugé hérité d’une vision archaïque, certe intuitive, mais sans aucune réalité?
    Et si pour avancer sur le sujet, il nous fallait laisser tomber cette possible vieille perception et les mots qui vont avec? La Science avance, point de raison que la sémentique en reste au même point.

    Cordialement,

    Joël

  15. Je ne peux pas partager votre point de vue. À partir du moment où un végétal n’est plus nourri, qu’il soit arraché ou coupé, il meurt. Tous les végétaux que nous mangeons sont morts ou parfois presque quand ils ont été cueillis récemment, sauf à les “brouter” en plein champ ou dans le jardin !
    Un jardinier professionnel m’a fait cette réflexion quand je lui demandais pourquoi il était impossible qu’une plante verte en pot survive dans ma cuisine, toutes dépérissaient et finissaient par crever si on ne les changeait pas de pièce … je m’en souviendrais toujours tant ça m’a marqué : “C’est parce qu’elles ne supportent pas de voir tous ces légumes morts et de les entendre crier quand ils ne sont pas tout à fait morts et qu’on les fait souffrir en les épluchant”.
    Je préfère donc manger de la viande car je suis sûr que la côtelette que je mets dans la poêle est bien morte et ne va pas hurler parce que l’huile est trop chaude …

  16. FAUX !
    Mon épouse élève des plantes magnifique dans notre cuisine /salle à manger et toutes les boutures qu’elle fait sont mises à raciner sur la fenêtre au dessus de l’évier ( côté intérieur pour être au chaud !
    Quand au salades qui redémarrent je l’ai vu bien des fois …
    Amitiés de jardinier Breton …

  17. Bonjour,
    Je ne comprends pas pourquoi vous n’avez pas affiché mon commentaire.
    Des explications seraient les bienvenues.
    Cordialement,
    Joël

    1. Bonjour Joel,

      Votre commentaire est bien là, j’ai du le valider manuellement car il a été malencontreusement placé dans les “indésirables”. Un faux-négatif qui arrive rarement. Vous devez savoir que tous les commentaires sont publiés sur le blog, je fais une modération à posteriori, mais parfois mon plugin pinaille… ;)

      Au plaisir

  18. Convaincu des bienfaits de l’alimentation vivante mais amateur de viande, j’achète des poussins au marché du coin (plus bio tu meurs) qu’une fois à table je commence à attaquer d’un bon coup de dent encore tout piaillants et j’en mange la chair crue en prenant garde bien sûr aux organes douteux (intestins, etc). Je vous prie de croire que ça oblige à mastiquer, excellent pour la dentition et la salivation.
    J’ai également un aquarium plein de petits poissons que je prélève régulièrement pour les gober vivants, drôle de sensation quand ça passe dans l’oesophage (ça se débat un peu) mais aussitôt tombés dans les sucs gastriques ils meurent, et pas avant ! – fraîcheur et état de vie garantis jusqu’à l’extrême limite !
    Pour les tortues de Floride c’est un peu plus compliqué, le fait de dépiauter leur carapace les tue avant la première bouchée, mais je ne désespère pas de trouver une technique permettant de les extraire de leur coquille sans provoquer leur décès immédiat.
    Je me prive malheureusement de viande rouge, la seule fois où (ayant un petit creux en passant près d’une pâture) j’ai essayé de croquer un bout de vache celle-ci s’est mise à ruer furieusement à mon grand détriment. Mais les petits animaux ne posent aucun problème.
    Pour information je pète de santé et j’aime à croire que cette pratique est plus humaine que de laisser ces petites bêtes s’ennuyer dans des cages ou des bocals à longueur de temps.
    Bien à vous.

  19. Bonjour à tous, je prends le train en marche. Tous ces commentaires sont intéressants. Le point de départ de l’article ne donne pas à mon sens un critère essentiel à la compréhension de la nourriture vivante ou morte. Et même, cela pourrait induire des non sens. Pour la naturopathie, manger un aliment, ce n’est pas que des protéines, lipides, glucides, oligoéléments, vitamines. C’est surtout un aliment ayant une charge ENERGETIQUE car tout ce qui se trouve sur cette terre est irradié par les rayons solaires, cosmiques. Pas de vie possible sans irradiation cosmique, pas d’homme sur terre sans soleil. L’alimentation crue est l’idée que la nourriture possède cette charge irradiée. Que cette énergie qui a nourri l’aliment, nourrira à son tour la personne qui la mangera. Cette irradiation cosmique, on l’appelle également force vitale ou encore, principe de vie. J’ai lu cette boutade dans un commentaire entre la pomme de terre crue et cuite laquelle est vivante et laquelle est morte ? Et bien, les 2 sont vivantes, mais à des degrés différents. Les fruits et légumes sont dits vivants car ils ont reçu beaucoup d’énergie cosmique qui leur ont permis par la captation des rayons du soleil de transformer à leur tour le CO2 en O2, les rayons du soleil en chlorophylle et de fabriquer à leur tour une multitude de molécules à partir des minéraux à leur pied. Souvent l’on parle d’aliment mort, comme les viandes animales, ou les plats cuisinés car, même s’ils ont encore en eux des nutriments intéressants pour l’homme, leurs charges énergétiques sont proches de zéro, soit dit autrement, peu riche en énergie vitale (dû aux transformations des matières, au raffinage, aux congélations etc.) . Comment mesure-t-on l’énergie vitale ? On est à la lisière de la science et de l’ésotérisme. Côté science nous avons la biochimie de Vincent qui renseigne sur un certain nombres de paramètre comme le pH (le facteur magnétique), le Rhô (le facteur diélectrique) et le Rh2 (le facteur électrique). On s’est amusé par exemple à photographier des fruits ou des humains pour voir leurs degrés énergétiques : ce sont les photographie Kirlian. Et avant tous ces moyens, il y avait le pendule ! Je comprends bien que beaucoup se demande si j’ai picolé… Eh bien non, de tout temps une question à traverser notre histoire humaine : – Qu’est ce qui fait que l’on est vivant et surtout en bonne santé ? On pourrait répondre que c’est grâce aux divers nutriments que nous absorbons, ceux mentionnés ci-plus haut. Mais cela suffit-il pour faire éclore et entretenir la vie ? Non et déjà, 5 000 ans avant JC, la médecine chinoise entrevoyait la place de l’énergie cosmique comme cheville ouvrière de la vie (je pense aux méridiens, au cycle Ko par exemple).
    Je m’arrête là. Cher Dur à avaler, merci d’avoir aborder ce sujet qui à mes yeux ne montre qu’un aspect des choses et qui en même temps devrait tous nous interpeller sur le fait que même si la science avance, il reste encore énormément de choses à comprendre et à aborder. Ce n’est pas pour autant que cette notion d’énergie dans les aliments (pour le sujet qui nous concerne) doit être mis de côté. A une époque pas si lointaine, n’a-t-on pas soutenu mordicus que la terre était plate ? Il faut du temps à la science pour démontrer les phénomènes… Et aussi, toutes les réponses, ne se trouvent pas sur le web non plus, ni dans les études médicales. Je crois qu’il faut faire soi-même l’expérience : Si pour certains, boire du coca et manger un cheese burger représente un plaisir, une sensation de satiété comme d’être comblé d’énergie : tant mieux ! Pour moi, la pomme cueillie sur l’arbre et croquée dans la foulée, sans entreprendre des milliers de kilomètres, sans pesticide, sans traitement phytosanitaire ni traitement de toute sorte, même si elle est moche, difforme et même s’il y a un locataire à l’intérieur (un vers), me comblera beaucoup plus que le cheese machin. mais hélas, aujourd’hui, il est plus aisé de croquer dans un cheese machin en tendant le bras que de trouver un pommier sain. Alors, oui, l’alimentation crue a cruellement tout son sens à notre époque…

    1. Bravo ! Bien dit et bien expliqué !
      Nos grands-parents, et avant, l’avait compris, nos scientifiques ont tout cassé et dépenssé bEAUCOUP d’argent pour faire BEAUCOUP de mal !

      1. Oh que oui !
        Bouh les méchant et mauvais scientifiques ! Que la Science est vilaine, la source de tous les maux ici bas.
        La sagesse des anciens était si grande et si fabuleuse ! Ahhh, c’était le bon vieux temps….

        Affligeant…
        Non mais sans blagues…

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