L’effet du nouveau régime Novak Djokovik

C’est en lui découvrant une intolérance au gluten (une telle intolérance touche une partie non négligeable de la population. Certains vont jusqu’à considérer qu’environ 1/3 de la population américaine serait touché à un degré plus ou moins élevé) lors d’un test il y a un an, que le nutritionniste du champion de tennis lui a fait transformer radicalement son alimentation, le faisant passer d’un régime riche en sucre (particulièrement en céréales) à un régime sans gluten et sans sucres raffinés. Deux des  caractéristiques majeures du régime Paléo

Depuis un an, Djokovik n’a jamais aussi bien joué, finale de l’US Open, coupe Davis, vainqueur à 4 reprises contre Rafael Nadal et 3eme plus longue série de matchs sans être vaincu de tous les temps. Hasard ou coïncidence?

Le joueur est formel: c’est son nouveau régime alimentaire qui est la cause de son succès.

Comment se priver de pâtes lorsque l’on est sportif?

Comment se priver de pâtes lorsque l’on est sportif de haut niveau, que l’on a donc besoin d’important besoin en sucre pour réussir ses exploits sportifs? Comment supprimer les pâtes et les pizzas lorsque l’on y a été habitué depuis la plus tendre enfance (les parents de Djokovic tenaient une pizzeria). C’est cette équation que Djokovic a dû résoudre, en passant à une alimentation sans gluten, plus riche en légumes et en viandes.

Un sportif, pendant l’effort, consomme beaucoup de glycogène (le réserve de sucre contenues dans les muscles), de ce fait, pendant de nombreuses années et aujourd’hui encore, on conseille aux sportifs d’avoir une alimentation riche en sucre, particulièrement en « sucre lents ». Pourtant, supprimer le pain et les pâtes ne semblent pas nuire à Djokovic, bien au contraire. Cette thèse est d’ailleurs soutenue par des medecins du sport, tel que le docteur Stéphane Cascuas, médecin du sport et nutritioniste, qui écrivait dans l’équipe:

«Cette impossibilité (ou difficulté) à digérer la protéine du blé peut avoir de lourds effets. L’alimentation hyper céréalière qu’on propose aux sportifs actuellement n’est probablement pas très adaptée. Aujourd’hui, certains prônent d’ailleurs un retour à l’alimentation paléolithique (viande, poisson, œufs, fruits, légumes), quand nous étions des chasseurs-cueilleurs, en partant du principe que notre patrimoine génétique digestif n’est pas adapté à l’ingestion d’autant de céréales. La fameuse «pasta party» qui précède les grosses épreuves d’endurance n’est donc pas forcément une bonne idée.»

Et les autres sportifs?

Andy Murray et Sabine Lisicki, également intolérant au Gluten, on changé leur mode d’alimentation dans la foulée de Djokovic.  Murray avoue un nombre important d »amélioration (perte de poids, meilleur sommeil, meilleure récupération). Sabine Lisisky, elle, se retrouve à la surprise générale en demi-finale de Wimbledon.

D’autres coach, medecin et entraîneurs poussent leurs athlètes à suivre un régime Paléo ou proche du régime Paléo. Le Dr Jean-Jacques Menuet médecin du sport, Nutritionniste du sport nous dis que :

« En résumé, et c’est vraiment mon expérience de terrain, une alimentation pauvre en gluten augmente les moyens de défenses immunitaires, aide à lutter contre les allergies, et surtout optimise la digestion : moins de ballonnements, digestion plus rapide, moins de soucis digestifs pendant l’effort. Je constate vraiment ces effets sur le terrain ; par exemple sur le dernier Tour de France j’ai mis 3 des 9 coureurs de « mon » équipe à une alimentation pauvre en gluten ; bien sûr  ils n’ont pas fait 1-2-3 du Tour (malheureusement…), mais ils ont réellement noté des résultats satisfaisants.»

Sinon, vous pouvez aussi essayer le Régime Kinder Bueno que ne cesse de recommander Jo-Wilfried Tsonga, mais on ne garantit pas le résultat. 

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8 commentaires pour L’effet du nouveau régime Novak Djokovik

  1. Ping : 2 Mois sans Gluten, puis réintroduction. | Dur à Avaler

  2. Ping : [Actu] Tsonga ne carbure pas aux Kinder Bueno! | Paléo Lifestyle

    • Julien dit :

      La consommation calorique de Phelps vient, contrairement à ce qui est annoncé dans le reportage, non pas parce qu’il est endurant (même un marathonien ne brûle pas autant de calories par jour) mais parce qu’il passe des heures par jours dans le bassin d’une piscine.

    • Julien dit :

      Je profite de la remarque que mimer les habitudes des champions (que ce sot un programme nutritionnel ou un programme pour prendre de la masse musculaire, ou augmenter ses capacités physique) est souvent une fausse bonne idée:
      – La charge d’entraînement d’une personne dont c’est le métier et qui ne consacre sa vie qu’à ça n’est pas tout à fait la même que celle d’une personne qui bosse 35h à côté.
      – Si quelqu’un est un champion dans son domaine, c’est une combinaison d’habitude (entraînement), de planning et d’avantage génétique qui fait ça réussite, vous n’avez ni le même planning, ni le même potentiel génétique.
      – Certains vont jusqu’à dire que les grand sportifs réussissent « malgré » leurs méthodes d’entraînement et leur alimentation, et non à cause. Quand on un un potentiel plus élevé que les autres, et l’environnement qui permet de s’entraîner, cela suffirait à faire la différence.
      – Enfin, les grands sportifs ont des objectifs de performance et non de santé et de forme (voir les problèmes de dopage, qui est l’aboutissement de ce principe).

      Mimer plutôt les habitudes des gens à votre niveau qui ont réalisé des changements fulgurant en quelques années, c’est plutôt de leur côté qu’il faut regarder.

      • edu dit :

        Merci beaucoup pour le réponse. Mais ce que voulez-vous dire est k tous les athlètes d’élite est d’origine génétique?

      • Julien dit :

        Un des livres de Maxwell (outliers, dont je recommande à n’importe qui la lecture) s’intéresse à l’élite et au succès et il nous éclaire pas mal sur le sujet. En fait, et l’on pourrait s’étendre sur le sujet, la réussite est due à une combinaison de prédisposition (génétique par exemple), de travail (entraînement, nutrition) et d’opportunité, qui, composé sur plusieurs années, crée un écart hallucinant entre le 100m de Mme Michu pour attraper son bus et le 100m de Powel.
        Disons pour simplifier le propos, dans le cas du sportif, qu’un très léger avantage découvert jeune (et souvent due à un léger avantage génétique) va faire sortir un sportif du lot. Il est un peu meilleur que ses potes du club de foot. Du coup, l’entraîneur aura tendance à faire plus attention à lui, à lui faire jouer tous les matchs (et mettre les moins bons sur le banc des remplaçants) ce qui creuse encore l’écart entre lui et les autres, il est détecté et passe en sport étude: il a des horaires spécialement amménagé pour pouvoir mieux s’entraîner, contrairement à ces potes qui eux ne s’entraînent qu’une fois par semaine au club du village. En sport étude, il aura plus d’entraînement, des stages avec des entraineurs de meilleur renommé, une émulation avec les meilleurs joueurs de la région, ce qui va encore une fois creuser l’écart entre lui et le type lambda.
        A force de composition, un écart dramatique se crée ainsi, un peu comme les intérêts composés. Celui qui investit depuis vingt ans aura un retour sur intérêt beaucoup plus important que celui qui économise 2 fois plus mais sur 10 ans (bon tout dépend des taux, mais c’est l’idée, faites le calcul avec 5% de rendement).
        Donc il ne suffit pas d’avoir le patrimoine génétique d’un champion, pour réussir (ce n’est pas en mangeant des chips devant nrj12 que l’on devient médaille d’or Olympique), par contre, un léger avantage génétique à un moment donné suffit à « passer le palier » qui vous fait entrer parmis les meilleurs.

        Une petite anecdote/question venant du livre de Maxwell justement. Une étude d’une fédération américaine (la NFL je crois) s’était aperçu qu’une très grande partie des joueurs

      • Julien dit :

        Un des livres de Maxwell (outliers, dont je recommande à n’importe qui la lecture) s’intéresse à l’élite et au succès et il nous éclaire pas mal sur le sujet. En fait, et l’on pourrait s’étendre sur le sujet, la réussite est due à une combinaison de prédisposition (génétique par exemple), de travail (entraînement, nutrition) et d’opportunité, qui, composé sur plusieurs années, crée un écart hallucinant entre le 100m de Mme Michu pour attraper son bus et le 100m de Powel.
        Disons pour simplifier le propos, dans le cas du sportif, qu’un très léger avantage découvert jeune (et souvent due à un léger avantage génétique) va faire sortir un sportif du lot. Il est un peu meilleur que ses potes du club de foot. Du coup, l’entraîneur aura tendance à faire plus attention à lui, à lui faire jouer tous les matchs (et mettre les moins bons sur le banc des remplaçants) ce qui creuse encore l’écart entre lui et les autres, il est détecté et passe en sport étude: il a des horaires spécialement amménagé pour pouvoir mieux s’entraîner, contrairement à ces potes qui eux ne s’entraînent qu’une fois par semaine au club du village. En sport étude, il aura plus d’entraînement, des stages avec des entraineurs de meilleur renommé, une émulation avec les meilleurs joueurs de la région, ce qui va encore une fois creuser l’écart entre lui et le type lambda.
        A force de composition, un écart dramatique se crée ainsi, un peu comme les intérêts composés. Celui qui investit depuis vingt ans aura un retour sur intérêt beaucoup plus important que celui qui économise 2 fois plus mais sur 10 ans (bon tout dépend des taux, mais c’est l’idée, faites le calcul avec 5% de rendement).
        Donc il ne suffit pas d’avoir le patrimoine génétique d’un champion, pour réussir (ce n’est pas en mangeant des chips devant nrj12 que l’on devient médaille d’or Olympique), par contre, un léger avantage génétique à un moment donné suffit à « passer le palier » qui vous fait entrer parmis les meilleurs.

        Une petite anecdote/question venant du livre de Maxwell justement. Une étude d’une fédération américaine (la NFL je crois) s’était aperçu qu’une très grande partie des joueurs étaient du début de l’année, à votre avis, pourquoi?

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