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Les cas explosent avec des conséquences dramatiques pour les familles touchées. Le TSA ou trouble du spectre de l’autisme semble devenir la norme dans les familles des pays développés. Pourquoi ? A-t-on créé un environnement générateur d’autistes ?

© Caleb Woods | Unsplash

Sommaire

1. L’éléphant dans la pièce

2. L’épidémie silencieuse ?

3. Maudite génétique

4. Environnement « générateur » d’autistes

 – Les vaccins

 – Les écrans

 – La malbouffe et la pollution

 – Les médicaments

 – Trop vieux et trop gros ?

5. Défaillance cérébrale précoce

6. Epidémie de diagnostics ?

7. Ce qu’il faut retenir


Il ne répond pas à son prénom comme les autres enfants et répète inlassablement les mêmes gestes. Des petites différences qui peuvent passer inaperçues au tout début de la vie.

Les enfants vont à leur propre rythme ne dit-on pas ?

Mais en grandissant, le diagnostic redouté ne laisse plus vraiment de place au doute. Si on parlait au départ d’autisme, il s’agit à présent du trouble du spectre de l’autisme ou TSA. Les manifestations sont nombreuses, avec une diversité colossale dans la sévérité et le handicap généré par ce trouble.

La bible des troubles mentaux en 2013 (DSM, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) propose une classification en 3 niveaux :

  • Le premier, « léger » (entre 40 et 60% selon les analyses),  représentant la majorité des personnes TSA. Les individus de cette catégorie vivent en autonomie et peuvent présenter des problèmes dans les interactions sociales ou autres.
  • Le second, qualifié de « modéré » (de 20 à 30% des cas), qui peut nécessiter un soutien substantiel et qui se manifeste par des problèmes marqués de communication, d’interactions sociales.
  • Le troisième, ou « sévère » (10  à 20% des cas), regroupe les formes les plus sévères qui demandent un soutien très important et d’une aide quotidienne pour les actions de la vie courante.

Ces catégories sont loin d’être figées, hermétiques les unes des autres. C’est toute la complexité de ce trouble qui ne bénéfice d’aucune analyse biologique spécifique. C’est un diagnostic clinique délicat, multifactoriel.

Les deux formes les plus sévères présentent la plus forte prévalence de déficience intellectuelle (environ 30%). Elle reste mineure dans les formes légères. On peut même constater l’inverse, avec des capacités intellectuelles parfois hors-norme.

Tous les symptômes qui caractérisent le TSA peuvent varier en intensité et gravité. Ils peuvent évoluer au cours du temps. Ce qui rend les « cases » délicates à interpréter.

Dans les formes les plus sévères, ce trouble va généralement lourdement impacter le quotidien des familles touchées. Le choc du diagnostic est d’autant plus marqué que ce sera pour la vie. Aucun remède n’existe officiellement.

Le DSM aura été un enjeu de taille dans l’évolution de la reconnaissance et du diagnostic de ce trouble.

  • 1980 : le terme d’autisme apparaît dans le manuel de référence DSM-3 dans la catégorie des « troubles envahissants du développement »
  • 2013 : ce n’est que plus de 20 ans plus tard qu’une mise à jour du DMS (5ème édition) qu’on ajoutera la notion de spectre de l’autisme

C’est le pédopsychiatre allemand Leo Kanner qui apportera au début des années 40 une redéfinition clinique distincte du terme « d’autisme ». Il pose d’une certaine manière les bases de ce diagnostic pour décrire le comportement anormal d’une petite dizaine d’enfants qu’il a suivi pendant plusieurs années.

Ses travaux montrent notamment une composante essentielle à garder en mémoire pour la suite de l’enquête : les comportements spécifiques (isolement sociale, comportement stéréotypé, problème de communication) apparaissent dans les trois premières années de vie.

Ces travaux pionniers ont été à la base de la reconnaissance de ce trouble, dont les contours ont largement évolué avec le temps.

L’éléphant dans la pièce

Une chose semble certaine dans l’esprit collectif : jamais nous n’avons eu autant de diagnostics de personnes atteintes de TSA. Une explosion de cas. Une « épidémie » même selon d’autres. Partout, mais surtout dans les pays développés.

Et forcément, ce sujet déchaîne les passions. Comme le sucre dans l’hyperactivité des enfants et le rôle possible des césariennes sur cette question. 

Pourquoi le TSA exploserait-il aujourd’hui ?

Les causes sont-elles identifiées ? A-t-on fait une différence claire entre les influences génétiques et environnementales ?

Justement, l’épigénétique et l’influence de notre environnement a le vent en poupe ces dernières années. Son intérêt dans le déclenchement de problèmes de santé est important. Pourquoi pas pour le TSA ?

  • Est-ce que cela pourrait être lié aux vaccins infantiles, comme Robert Kennedy Jr le laisse entendre ?
  • L’exposition précoce et massive aux écrans, tablettes et téléphones ? Peut-être la malbouffe, la pollution et certains médicaments ?
  • Mais sommes-nous sûrs de la réalité de cette « épidémie » ?

On va faire le point avec les éléments les plus récents et sérieux sur un sujet qui devient de plus en plus important et préoccupant.

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1 commentaire
  1. Super article qui balaye toutes les pistes avec hauteur de vue.

    L’accent doit être mis sur la prévention de 2 gros facteurs qui peuvent être les + facilement maîtrisés : l’âge de la mère et son alimentation pendant la grosesse!

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