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Une étude française vient donner raison aux défenseurs de la vitamine D contre le Covid-19. Avons-nous raté un traitement efficace depuis trop longtemps ? Enquête.

© Leohoho | Unsplash

Vitamine D : Les « complotistes » avaient raison !

La dernière étude du CHU d’Angers fait jaser sur les réseaux sociaux et dans la presse (1). Et pour cause, elle démontre le rôle central de la vitamine D pour éviter que les personnes très âgées ne décèdent du Covid-19.

Depuis sa publication officielle dans un journal reconnu et de qualité (Plos One Medicine), on ne cesse de lire que les fameux « complotistes » étaient dans le vrai depuis le départ, et que le Gouvernement a sciemment caché un traitement efficace.

Il y avait donc une solution simple, peu coûteuse et surtout sans danger pour protéger les plus fragiles. Ceux qui ont le plus souffert de la pandémie de Covid-19.

Il n’en fallait donc pas moins que de vieilles interviews et déclarations de politiciens ou professionnels de santé réfutant l’efficacité de la vitamine ne refassent surface.

La Pr Karine Lacombe est l’une des personnalités les plus visées… à tort. Dans une interview donnée, il y a deux ans au micro de Jean-Jacques Bourdin sur BFM TV, la médecin parle de l’absence d’efficacité de la vitamine D en prévention. En prophylaxie avant d’avoir attrapé le satané virus. Mais passons ce petit détail.

De retour sur l’étude qui fait la une de la presse médicale et mainstream français, elle affiche de solides bases.

C’est un essai clinique contrôlé et randomisé mené dans plusieurs centres hospitaliers de France. Les fameux RCT en anglais pour randomized clinical trial qui représentent le standard le plus haut en recherche clinique.

Il y a eu un peu plus de 250 participants âgés en moyenne de 88 ans, avec 58 % de femmes et de 42 % d’hommes. Plutôt bien équilibré donc, et avec un échantillon intéressant.

Mais il y a des gros, mais. Car même si nous avons affaire à un essai clinique randomisé publié dans une bonne revue, les détails et limites ne doivent pas être passés sous silence.

C’est justement ces points critiques de l’étude qui ont été mis de côté. L’emballement médiatique n’aidant pas. On va revenir sur les détails de l’étude explosive du CHU d’Angers, et de son auteur principal, le docteur Cédric Annweiler, un fervent défenseur de la vitamine D.

La miraculeuse vitamine D contre le covid

Explosif : manquer de vitamine D multiplie par 11 le risque de mourir du covid en soin intensif.

Dans les entrailles de l’étude angevine

Aucune n’est parfaite. Cela n’existe pas. Certains sont meilleurs que d’autres. On retrouve parfois des limites ou biais extrêmement sérieux qui peuvent totalement invalider une autre. Dans d’autres cas, c’est moins lourd.

Bref, il faut mettre dans la balance les points forts et les points faibles.

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3 commentaires
  1. Peut être que PLoS One n’est pas si fiable, en tout cas c’était la question déjà posée en 2010 par Hervé MAISONNEUVE dans rédactionmedicale.fr en 2010 : “Est-ce qu’un journal d’accès gratuit qui publie plus de 5000 articles par an, avec un droit payé par les auteurs d’environ 1300 $ par article, et un taux d’acceptation de 70 %, peut-il nous assurer de la qualité des articles sélectionnés”.
    Ça date un peut, mais visiblement la question reste posée.
    https://www.redactionmedicale.fr/2010/08/plos-one-a-un-facteur-dimpact-de-4351-pour-le-meilleur-ou-pour-le-pire

    1. Bonjour Catherine,

      Merci de ce commentaire. C’est un véritable sujet, soulevé un peu rapidement par M. Maisonneuve. Je pense que dans notre cas (l’étude sur la vitamine D), l’étude n’est pas mauvaise justifiant de ne pas être publiée. Au contraire, c’est une étude correcte mais avec des limites importantes. Le principal problème vient selon moi de la lecture des résultats et de l’études par les journalistes et comment ils en parlent. Le problème est surtout-là.

      Mais il est vrai que nous pourrions discuter de la fiabilité de Plos One. De mémoire, Science n’avait pas réussi à piéger Plos One avec des articles bidons vantant des traitements contre le cancer. Le peer-reviewing avait pour ce test fonctionné pleinement. Coup de chance ? En tout cas, chaque étude doit être analysé dans le détail, sans miser aveuglément sur la réputation du journal.

      A vous lire.

  2. Je suis également surpris par la focalisation sur la supplémentation et le peu d’attention porté aux taux sériques de D3. Dans mon “étude” (2 participants !) sur des personnes âgées déficientes (moins de 30 ng/mL) il a fallu une supplémentation de 50 000 UI par semaine pour dépasser 45 ng/mL, mais cela pendant 6 mois. Par la suite nous sommes passés à 50 000 UI tous les 15 jours pour maintenir les taux à 60 ng/mL, vérifié sur plusieurs années.

    Il est clair que si la supplémentation n’a été faite qu’une fois, les taux sériques (encore une fois, chez des personnes âgées) avaient pu diminuer nettement au bout de 3 ou 4 semaines, ce qui pourrait expliquer la perte d’efficacité de la protection.

    Mais ce n’est qu’une petite partie du problème car il est recommandé d’associer la vitamine D avec de la vitamine A, de la K2, du magnésium, et probablement d’autres minéraux…

    Bref, cette étude a fourni du boulot à quelques étudiants en biologie, c’était peut-être le principal objectif ! ;-)

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