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Alors qu’un nouveau traitement arrive dès la rentrée pour lutter contre les bronchiolites chez le nourrisson, un nuage d’incertitudes plane sur les nombreuses promesses thérapeutiques.

© Alexander Grey | Unsplash

Le miracle nommé Beyfortus

Le gendarme du médicament a donné son feu vert pour l’utilisation d’un nouveau traitement contre les infections par le virus respiratoire syncytiales, ou le fameux VRS, responsable de dizaines de milliers d’hospitalisations de très jeunes enfants tous les ans.

Le nirsévimab ou Beyfortus de son nom de marque a été mis au point conjointement par le laboratoire Sanofi et AstraZeneca.

C’est un anticorps monoclonal neutralisant qui permettrait de protéger pendant 5 mois les nouveau-nés les plus sensibles des infections saisonnières de VRS durant l’hiver, et de toutes les conséquences sur la santé du bébé et sur le système hospitalier.

Surtout des cas épidémiques de bronchiolites.

Car d’une seule et même voix, les sociétés savantes et la plupart des professionnels de santé recommandent sans sourciller ce nouveau traitement qui couvre un besoin couvert par aucun médicament.

Une injection unique quasi « miraculeuse » pour désengorger les services d’urgences pédiatriques qui affrontent des vagues éprouvantes de détresses respiratoires, avec son lot de décès.

Ce désengorgement des services d’urgence bénéficierait à tout le monde. Aux soignants surchargés, aux parents en détresse, et à la société d’une manière générale qui prend en charge tous ces cas.

Mais de l’autre côté, ce traitement suscite aussi des débats… sur sa redoutable efficacité qui serait sévèrement exagérée.

Certaines personnalités des sphères alternatives parlent ouvertement de risques graves pour la santé en l’absence du moindre bénéfice.

Entre les commentaires dithyrambiques d’un côté, et catastrophiques de l’autre, où se trouve la vérité sur ce traitement disponible dès la rentrée en France ?

Est-il si « miraculeux » que ça ? Ou vraiment dangereux ?

Les avis positifs des sociétés savantes sont-ils rigoureux et impartiaux, sans conflit d’intérêt ?

On va décortiquer tout ça, alors n’oubliez pas de vous connecter à votre espace abonné ou de vous abonner pour lire cette enquête.

Les bronchiolites au tapis ?

Les bronchiolites sont les conséquences d’une infection au VRS. Mais ce virus n’est pas le seul responsable des épidémies de bronchiolites qui surchargent les services d’urgences.

En fait, on estime plutôt mal les cas de bronchiolites causés par le VRS oscillant entre 60 et 90 % des cas. La fourchette est large. On ne séquence pas nécessairement tous les cas pour avoir des mesures fiables et à jour.

L’une des plus récentes études sur ce sujet en France parues en 2021 précise l’impact des hospitalisations des jeunes enfants à cause du VRS entre 2010 et 2018.

Les hospitalisations à cause des VRS chez les nourrissons de moins d’un an représentent 28 % des cas, contre seulement 10 %  pour les enfants âgés de plus d’un an.

On observe la même tendance pour les hospitalisations en soin intensif – pour les cas les plus graves – avec 4,2 % et 0,5 % des cas pour les nourrissons de moins et plus d’un an.

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