Les crèmes solaires sont-elles une panacée pour se protéger des cancers de la peau ? Quelles sont les preuves d’efficacité de ces produits, et sont-ils sans danger ? Bloquent-elles exagérément la synthèse de vitamine D ? Explorez un dossier très complet sur les crèmes solaires et les cancers de la peau.

Onela Ymeri unsplash

Source de vie et de mort

Le soleil est une boule colossale remplie de contradictions. La distance qui nous sépare de l’astre bouillonnant est parfaite pour assurer des températures dans les limites biologiques de milliers d’espèces sur la planète bleue.

Mais il est l’ambivalence même. Car si nous avons besoin de lui pour synthétiser la précieuse vitamine D (ou les plantes pour faire la photosynthèse), ses radiations invisibles peuvent nous déshydrater et nous brûler la peau jusqu’aux développements des certains cancers.

La dose fait le poison.

Protecteur et bénéfique jusqu’à un certain point, le soleil peut entraîner des brûlures, qui surtout pendant l’enfance et l’adolescence, endommageraient d’une manière irréversible la peau faisant le lit des cancers de la peau.

Et aujourd’hui les messages de santé publique sur l’exposition au soleil et les cancers n’auront jamais été autant en confrontation avec ce besoin irrépressible que nous ayons d’avoir un minimum de radiation solaire.

Mais de quel minimum parle-t-on ?

De quel cancer ?

C’est l’objectif de cet article. Découvrir les principaux facteurs qui vont moduler la puissance de l’exposition solaire, et comprendre les impacts positifs ou négatifs en fonction de cette exposition sur notre santé et le risque d’avoir un cancer.

Car nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne !

Deux principaux paramètres vont avoir des conséquences capitales sur votre réaction au soleil :

  • Votre latitude. L’ensoleillement et les rayons solaires seront plus longs et forts si vous êtes proches de l’équateur que des pôles, ce qui change drastiquement les comportements à adopter.
  • Votre peau. On parle du phototype ou de la classification de Fitzpatrick (éponyme du dermatologue à l’origine de ce classement) qui détermine votre sensibilité au soleil avec les peaux claires contre les peaux plus foncées.

La latitude et le phototype de notre peau vont jouer sur notre capacité à bronzer (on parlera de la cruciale mélanine), à attraper des coups de soleil et fabriquer plus ou moins facilement de la vitamine D.

Et pour nous protéger des rayons solaires, nous avons à notre disposition les fameuses crèmes solaires avec l’indice SPF de protection solaire.

Mais si les crèmes solaires sont unanimement recommandées par les dermatologues et les pouvoirs publics, elles accumulent des contradictions, des incertitudes et des risques sur la santé. Car ces dernières bloquent les dangereux UVB… aussi responsables de la synthèse de vitamine D et du bronzage qui protège la peau.

Nous allons donc passer en revue l’efficacité de ces crèmes solaires contre l’apparition des cancers de la peau, mais au découvrir l’impact de ces protections sur la synthèse de vitamine D, et le passage de certaines molécules dans le sang.

Nous allons revenir en détail sur les conditions optimales d’application des crèmes solaires, avec une analyse des indices « SPF » et des recommandations dans ce domaine.

Je vais aussi vous présenter les séduisantes hypothèses historiques sur l’évolution de notre couleur de peau, mêlant l’effet de notre alimentation, d’un brassage génétique et de migration en lien avec l’exposition solaire.

Une enquête extrêmement détaillée sur plusieurs volets pour vous faire découvrir tous les aspects de ce sujet controversé qui nous concerne tous !

Les crèmes solaires sont-elles une panacée pour se protéger des cancers de la peau ? Quelles sont les preuves d'efficacité de ces produits, et sont-ils sans danger ? Bloquent-elles exagérément la synthèse de vitamine D ? Explorez un dossier très complet sur les crèmes solaires et les cancers de la peau.

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Le soleil est une boule colossale remplie de contradictions. La distance qui nous sépare de l’astre bouillonnant est parfaite pour assurer des températures dans les limites biologiques de milliers d’esp . . .

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