Après la diabolisation des graisses, la chasse aux sorcières se porte sur les glucides. Les sucres seraient le coupable idéal, avec l’insuline en grand chef d’orchestre. Mais tout cela est-il bien justifié ?

© Markus Spiske | Unsplash

Des vilaines graisses aux méchants glucides

À chaque période de notre histoire, une nouvelle chasse aux sorcières commence.

Nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir trouver un coupable. Un seul et unique responsable de tous nos maux.

De l’épidémie d’obésité et de diabète, en passant par les cancers et tous les problèmes d’immunité…

C’est beaucoup plus simple d’avoir une cible.

Un bouc émissaire.

Si les graisses ont pendant longtemps été clouées au pilori, on s’est rendu compte que la qualité et le type des graisses étaient des paramètres majeurs.

Je réalise que c’est désormais la même chose pour les glucides, qu’on qualifie abusivement de « sucres ».

Le pain, c’est du « sucre ».

Les pâtes, c’est du « sucre ».

Les fruits, c’est du « sucre ».

Les généralités et les raccourcis ne sont jamais de bonnes conseillères. Et j’ai moi-même plongé tête baissée avec un manque de recul dans cette mouvance anti-sucre excessive.

Car la nuance est importante.

Les pics de glycémie et d’insuline sont importants, mais n’expliquent pas tout. Comme toujours, la nuance est importante. On va retracer l’histoire mouvementée de liaison sulfureuse entre les glucides et notre santé.

Après la diabolisation des graisses, la chasse aux sorcières se porte sur les glucides. Les sucres seraient le coupable idéal, avec l’insuline en grand chef d’orchestre. Mais tout cela est-il bien justifié ?

Des vilaines graisses aux méchants glucides
À chaque période de notre histoire, une nouvelle chasse aux sorcières commence.

Nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir trouver un coupable. Un seul et unique responsable de tous nos maux.

De l’épidémie d’obésité et de diabète, en passant par les cancers et . . .

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2 commentaires
  1. Réflexion très intéressante qui montre que des questions comme “obésité” et “diabète de type 2” restent ouvertes, ce qui explique l’échec fréquent de régimes restrictifs. La chronobiologie aurait aussi certainement son mot à dire…

  2. Je suis de celles et ceux qui portent attention à tout ce qui rentre dans leur estomac, sans pour autant renoncer à la gourmandise. J’ai beaucoup apprécié cet article qui replace les facteurs individuels au centre du sujet. Il me conforte dans l’idée de continuer à manger comme je le fais depuis des années déjà : beaucoup de légumes et de fruits, de la viande et du poisson, des œufs de mes poules, seulement le midi, peu ou pas de produits transformés et aussi peu de restaurants. Du chocolat, du bon si possible… du miel de châtaignier de mon petit producteur préféré, et de bons gâteaux maison, peu sucrés, avec du muscovado ou un sucre complet…Les diktats de la mode, qui font la fortune des nutritionnistes et des chirurgiens plasticiens, continueront à faire leur beurre sans moi…Quand je vois des femmes de mon âge, et même souvent bien plus jeunes, avec leurs visages figés et leurs bouches comme des pneus, je me dis que je préfère mes quelques rides, et les 2 ou 3 kg que ma gourmandise favorise, avec la bonne humeur engendrée par le plaisir d’une “bonne bouffe” en famille ou des amis, autour d’une grande salade et d’un plat de pâtes aux fruits de mer… et une bonne mousse au chocolat maison… accompagnée de grands verres d’eau entre des éclats de rire… arrive un moment où il faut savoir dire stop à tous ceux qui nous font tourner en bourrique avec des préconisations qui changent à la vitesse de la girouette.

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