Accéder à des enquêtes de santé exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

Après la diabolisation des graisses, la chasse aux sorcières se porte sur les glucides. Les sucres seraient le coupable idéal, avec l’insuline en grand chef d’orchestre. Mais tout cela est-il bien justifié ?

© Markus Spiske | Unsplash

Des vilaines graisses aux méchants glucides

À chaque période de notre histoire, une nouvelle chasse aux sorcières commence.

Nous ne pouvons pas nous empêcher de vouloir trouver un coupable. Un seul et unique responsable de tous nos maux.

De l’épidémie d’obésité et de diabète, en passant par les cancers et tous les problèmes d’immunité…

C’est beaucoup plus simple d’avoir une cible.

Un bouc émissaire.

Si les graisses ont pendant longtemps été clouées au pilori, on s’est rendu compte que la qualité et le type des graisses étaient des paramètres majeurs.

Je réalise que c’est désormais la même chose pour les glucides, qu’on qualifie abusivement de « sucres ».

Le pain, c’est du « sucre ».

Les pâtes, c’est du « sucre ».

Les fruits, c’est du « sucre ».

Les généralités et les raccourcis ne sont jamais de bonnes conseillères. Et j’ai moi-même plongé tête baissée avec un manque de recul dans cette mouvance anti-sucre excessive.

Car la nuance est importante.

Les pics de glycémie et d’insuline sont importants, mais n’expliquent pas tout. Comme toujours, la nuance est importante. On va retracer l’histoire mouvementée de liaison sulfureuse entre les glucides et notre santé.

La suite vous intéresse ? 

Alors abonnez-vous pour découvrir cette enquête inédite et soutenir un site d'information 100% indépendant. Des articles et analyses qui changent la vie.

N'oubliez pas, si c'est gratuit, c'est vous le produit ! Dur à Avaler ne bénéficie d'aucune subvention publique ni privée sans le moindre annonceur publicitaire !

Soutenez l'investigation indépendante !

Déjà inscrit ? Remplissez le formulaire ci-dessous.

Téléchargez vos enquêtes exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

8 commentaires
  1. Réflexion très intéressante qui montre que des questions comme “obésité” et “diabète de type 2” restent ouvertes, ce qui explique l’échec fréquent de régimes restrictifs. La chronobiologie aurait aussi certainement son mot à dire…

  2. Je suis de celles et ceux qui portent attention à tout ce qui rentre dans leur estomac, sans pour autant renoncer à la gourmandise. J’ai beaucoup apprécié cet article qui replace les facteurs individuels au centre du sujet. Il me conforte dans l’idée de continuer à manger comme je le fais depuis des années déjà : beaucoup de légumes et de fruits, de la viande et du poisson, des œufs de mes poules, seulement le midi, peu ou pas de produits transformés et aussi peu de restaurants. Du chocolat, du bon si possible… du miel de châtaignier de mon petit producteur préféré, et de bons gâteaux maison, peu sucrés, avec du muscovado ou un sucre complet…Les diktats de la mode, qui font la fortune des nutritionnistes et des chirurgiens plasticiens, continueront à faire leur beurre sans moi…Quand je vois des femmes de mon âge, et même souvent bien plus jeunes, avec leurs visages figés et leurs bouches comme des pneus, je me dis que je préfère mes quelques rides, et les 2 ou 3 kg que ma gourmandise favorise, avec la bonne humeur engendrée par le plaisir d’une “bonne bouffe” en famille ou des amis, autour d’une grande salade et d’un plat de pâtes aux fruits de mer… et une bonne mousse au chocolat maison… accompagnée de grands verres d’eau entre des éclats de rire… arrive un moment où il faut savoir dire stop à tous ceux qui nous font tourner en bourrique avec des préconisations qui changent à la vitesse de la girouette.

  3. L’alimentation est un sujet bien complexe pour déterminer quel régime est le meilleur. Le livre “The personalized diet” démontre également que l’IG d’un aliment peut varier du tout au tout d’un individu à l’autre, le pain blanc présenté comme ayant un IG élevé ne l’est pas pour certaines personnes.
    Je pense que ce qui est le plus important c’est la qualité nutritive de l’alimentation, sa teneur en vitamines, minéraux, oligo-éléments et macro-nutriments indispensables au bon fonctionnement du corps.
    Il faut revenir à une alimentation “originelle” basée sur des aliments très nourrissants en micro et macro-nutriments et sans pesticide et autres produits chimiques.

    1. Bonjour François,

      Merci de ce commentaire et de votre confiance pour ce travail avec votre récent abonnement :) !

      Oui, c’est clair que l’alimentation est un sujet extrêmement complexe. L’IG est un outils intéressant, qui peut aider, dans certains cas mais pas dans d’autres, et qui ne doit pas être utilisé seul. Il a des défauts.

      Vous avez donc bien raison : il est important d’essayer d’éviter les calories vides, et ce sont surtout les produits ultratransformés. Faire soi-même la cuisine le plus souvent est dans la majorité des cas une garantie que l’on va apporter des calories pleines à son organisme.

      Par alimentation originelle, vous voulez dire “paleo” ?

      Au plaisir de vous lire.

  4. Bonjour Jérémy,

    Par alimentation originelle j’entends l’alimentation issue du monde “sauvage”, c’est à dire ce que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs mangeaient. Il est intéressant de lire le livre du Docteur Weston Price récemment traduit en français “Nutrition et dégénérescences physiques”. Ce dentiste américains, en 1930, était persuadé que l’alimentation était à l’origine de la formation des caries dentaires. A 60 ans il vend son cabinet et parcours la planète pendant 10 ans à la rencontre des peuples ancestraux qui ont conservé leur alimentation originelle. Ces peuples n’ont pas ou très peu de caries et ont des développements physiques harmonieux et vigoureux (visages et corps) et sont forts et plein d’énergie. Cela influence également leur esprit puisque la prison n’existe pas dans ces sociétés, il n’y en a pas besoin. L’alimentation de ces sociétés est très souvent basées sur les protéines et les graisses animales qui sont la base de leur régime, les légumes, céréales et légumineuses n’étant pas ou peu ou moyennement présents en fonction de la latitude où vivaient ces peuples. Pour s’approcher de cette nourriture originelle le Dr Weston Price conseil de consommer des protéines et graisses animales provenant d’animaux sauvages ou bien d’animaux élevés en étant nourrit selon le régime de leur espèce c’est à dire à l’herbe pour ce qui est des ruminants. Les céréales, légumineuses et légumes racines doivent être fermentés pour être comestibles. Le livre de Sally Fallon Morell, présidente de la Weston Price Fundation, “Nourishing diets” présente très bien la façon dont ces peuples ancestraux ce nourrissaient. Le peuple des aborigènes d’Australie est tout simplement le peuple béni des dieux, tellement il vivent dans le respect de leur environnement. Aujourd’hui l’homme “moderne” s’est complètement coupé de son lien à la nature et est incapable de comprendre et ressentir son environnement. Les animaux sauvages ou d’élevages nourris à l’herbe sont riches en micro et macro nutriments directement assimilables et avec une teneur en oméga 3 importante car ces animaux suivent leur “régime” originel. C’est la raison pour laquelle on conseille de manger des petits poissons riches en gras (sardines, harengs, maquereaux) car ils sont riches en oméga 3 directement assimilables par le corps humain. Ce sont des animaux sauvages, les poissons d’élevage sont à bannir.

    1. Il est clair que notre alimentation moderne industrielle pose de nombreux problèmes. Je connais bien les travaux du Dr Price, qui a participé au démarrage de ce blog a le nourrir avec des observations intéressantes. J’ai écrit un article sur les caries (que je dois mettre à jour).

      Aujourd’hui j’ai une vision un peu plus nuancée, quand bien même j’ai écrit de nombreux articles sur les bienfaits démontrés d’une alimentation “paléolithique” sur la santé. On parle surtout d’une alimentation riche en végétaux, fruits et produits non ou peu transformés, avec l’absence de produits laitiers et céréaliers.

      Le régime méditerranéen est aussi un modèle très étudié avec de nombreux bienfaits qui comprends les céréales, fromages, produits laitiers et charcuteries (même avec de l’alcool) mais en privilégiant la qualité et la raison, avec peu de transformation des produits. Je pense que c’est la clé.

      Car n’oublions pas que les fruits et les légumes apportent autrement plus de nutriments que la viande (quand bien même cette dernière en apporte beaucoup). La densité nutritionnelle des fruits, légumes et certains tubercules (mais peut-être davantage pour les calories là) est très importantes. Les tribus de chasseurs-cueilleurs d’aujourd’hui en consomment relativement beaucoup, y compris le miel dont il ne rate jamais la récolte quand ils tombent sur un nid, tellement l’apport calorique est important et vital.

      Je trouve finalement peu de données sur l’alimentation traditionnelle des Aborigènes Australiens, mais on peut s’imaginer que cela se rapproche des modèles déjà bien décrit dans le monde : des produits animaux, végétaux, fruits, etc… Aucune ultra-transformation des produits. Des aliments riches en calorie et en nutriment, avec des équilibres plus profitable à l’organisme en effet.

      J’ai pu personnellement rencontrer des aborigènes, ils ont une philosophie de vie assez incroyable et pacifique mais n’oublions pas qu’ils sont aussi responsable de l’extinction de plusieurs espèces de mammifères géants. En fait l’espèce humaine a minutieusement éteint les espèces les plus grosses et “faciles” à chasser, avec l’exemple le plus typique et connu des Mammouths (mais tellement d’autres, comme les tortues et autres herbivores en Australie). Je dis tout cela pour équilibrer le discours, car la chasse a toujours fait partie de notre mode de vie, passée, avec des conséquences extrêmement importantes sur la survie même de ces espèces.

      Je pense que l’on peut s’épanouir avec une alimentation moderne en faisant attention à ne pas se faire avoir par les sirènes de l’agroindustrie. Elle nous rend quand même un sacré service. Il faut voir les travaux de Stephan Guyenet dans son ouvrage “Hungry Brain” sur les tribus traditionnelles : ils mangent souvent la même chose, c’est plutôt fade et sont un peu “blasé” avec des moyens de cuisson rudimentaire qui compliquent beaucoup la vie. Mais ils n’ont pas vraiment le choix.

      Aujourd’hui nous avons le choix, peut-être un peu trop, et c’est aujourd’hui un exercice délicat que de faire ce tri !

  5. Bonjour Jérémy,

    Merci pour ces riches informations.

    Dans son livre Sally Fallon Morell décrit la manière dont les aborigènes ont façonné leur environnement pour le rendre nourricier tant au niveau des animaux (réserves de poissons dans les rivières en laissant des passages pour que le poisson remonte aussi la rivière pour les tribus en amont, immerger des troncs dans l’eau pour que des verres s’y développent) qu’au niveau des végétaux en brûlant des parcelles bien délimitées pour favoriser la repousse d’espèces végétales qu’ils consommaient. Des greniers à grain ont été retrouvés par les premiers colons, les aborigènes cultivaient donc les céréales.

    Effectivement cette alimentation est certainement monotone surtout comparée à la notre. Il faut effectivement apporter de la nuance à tout cela.

  6. bonjour
    concernant la variabilité individuelle de l’IG, ne pourrait on postuler différentes hypothèse sur l’origine de cette variabilité observée dans un panel de personnes :
    – variabilité de la réponse des individus, et on peut imaginer pleins de causes potentielles (non mutuellement exclusives) variabilité dans l’absolu entre individus, variabilité pour un même individu (en fonction du moment de la journée, de leur état physiologique, de la vitesse de la prise alimentaire, de ce qui a été consommé en même temps …)
    – variabilité liée à l’aliment lui-même : degré de transformation notamment ( ce qui inclut l’effet matrice, mais pas que)
    – variabilité liée à ce qui accompagne l’aliment : effet des accompagnements

    bref, rien d’étonnant à trouver une variabilité, que les résultats qui présentent des stats sur un panel homogène d’individu masquent

    bref, on en arrive à manger de tout, varié, pas trop transformé, lentement, en savourant et pas trop !

    mais c’est bien d’arriver à prouver scientifiquement que cette vieille maxime n’est pas dépourvue de valeur

Répondre à Bernard Bel Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tous les commentaires sont soumis à modération à priori. En postant un avis, vous acceptez les CGU du site Dur à Avaler. Si votre avis ne respecte pas ces règles, il pourra être refusé sans explication. Les commentaires avec des liens hypertextes sont sujets à modération à priori. La partie commentaire d'un article réservé aux membres peut être accessible à tous, mais les commentaires des internautes non inscrits n'ont pas vocation à être publié. Merci d'émettre vos avis et opinions dans le respect et la courtoisie. La partie commentaire sera automatiquement fermé 30 jours après publication de l'article.