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Covid-19
Le COVID-19 est le nom de la nouvelle maladie qui s’est fait connaître dès 2019 en Chine, où les premiers sont apparus dans la ville de Wuhan, la désormais célèbre province d’Hubei.
Le “C” fait référence à la grande famille des coronavirus que l’on nomme de cette manière à cause de la présence de protéines spéciales à la surface du virus qui forment des couronnes. Tout simplement. La maladie COVID-19 est donc le résultat d’une infection virale par le SARS-CoV-2.
SARS signifiant an anglais les syndromes respiratoires aiguë sévère et regroupent les affections de la gorge qui toucheront a terme les poumons, entraînant des détresses respiratoires et parfois la mort.
Le Covid-19 est extrêmement contagieux. Il possède une très forte affinité pour les cellules humaines expliquant notamment sa propagation à l’échelle de la planète et la pandémie que nous vivons depuis le début de l’année 2020. Fin mars, nous avons plus de 330.000 cas à travers le monde, et probablement 5 à 10 fois plus non répertoriés, avec plus de 15.000 morts (surtout en Italie, dans la province d’Hubei et en Espagne).
>> Beaucoup de rumeurs circulent à la suite de cette pandémie. Découvrez ici un article synthétique sur les principales et les pires rumeurs du net sur le COVID-19.
La mortalité du virus SARS-CoV-2 n’est pas encore connue avec précision, mais elle varie entre 0.5 et 5% en fonction des pays et des situations sanitaires. Les derniers travaux tablent pour une mortalité supérieure à celle de la grippe saisonnière, qui s’articulera autour d’un chiffre de 1%, très probablement. Une mortalité qu’il faudra revoir à la baisse, car le nombre de contaminés est très élevé, mais peu sont dépistés.
>> À lire ici une analyse scientifique sur la mortalité du Covid-19, et si on peut parler de lui comme une “grosse grippe”.
A l’origine de la propagation du virus dans le monde, les chauves-souris. Ces animaux sont des réservoirs importants de nombreux virus, dont les fameux coronavirus. De précédentes épidémies ont été initiées par les chauves-souris avec un passage par un hôte intermédiaire puis à l’homme.
Par exemple le virus NIPAH est le fruit d’une action négative de l’homme sur son environnement, avec la déforestation de l’habitat de nombreuses espèces frugivores de chauves-souris qui ont élu domicile dans des élevages extensifs ou semi-extensifs de porcs. Les déjections et les fruits contaminés relâchés sur les porcs ont permis le fameux saut d’espèce, puis chez l’homme par la manipulation et la consommation de ces animaux.
Pour le COVID-19, l’histoire est la même, seuls certains paramètres changent. Les chauves-souris ont manifestement pu transmettre le virus chez le pangolin, qui sert ici d’hôte intermédiaire, et qui est consommé pour se chaire appréciée des classes moyennes et aisées chinoises, mais pour ses écailles qui intègrent la pharmacopée chinoise.
À cela on peut rajouter les conditions d’hygiène déplorable des marchés d’animaux sauvages à Wuhan et les conditions de stress terrifiantes des animaux pour favoriser les transmissions de virus chez l’homme. On parle des zoonoses.
Cette pandémie était donc attendue, et d’autres pourront bien sûr venir au cours des prochaines décennies avec l’accentuation des comportements à risques.
Aujourd’hui les pays du monde entier établissent des mises en quarantaines de 14 jours contre ce virus, découvrez ici pourquoi cette période devrait manifestement être rallongée pour endiguer efficacement la propagation du virus.