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Boire du vinaigre (de cidre ou autre) permet-il de perdre du poids, d’affiner sa silhouette et d’améliorer des marqueurs métaboliques importants comme la glycémie ou l’insuline ? Si l’on entend de tout sur le net à ce sujet, on ne sait plus quoi penser ni ce qu’on peut croire. C’est tout l’objectif de cette enquête la plus complète sur les bienfaits du vinaigre. 1ère Partie.

La guerre contre les kilos en trop

Le surpoids et l’obésité sont les épidémies silencieuses de notre époque moderne. L’origine est multiple, complexe avec de la génétique, du comportemental, des influences extérieures, et notre propre cerveau qui meurt d’envie de terminer ce paquet de biscuit !

Avec autant de personnes en surpoids ou en obésité (c’est un français sur deux aujourd’hui), et toutes les implications sur la santé, il est normal que le vinaigre attire autant l’attention, vu ses promesses alléchantes pour se débarrasser de kilos en trop.

  • Mais est-il bien légitime, ce vinaigre, pour remplir cette mission ?
  • Ces bienfaits sont-ils exagérés ou scientifiquement démontrés ?

C’est le premier volet de cette enquête imposante et inédite sur l’intérêt thérapeutique du vinaigre.

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9 commentaires
  1. C’est intéressant de voir qu’en France métropolitaine (région fortement productrice de vinaigre de vin), dans le milieu “bio/naturel” on ne parle que du vinaigre de cidre… Il me semble que c’est dû au fait que la plupart des recommandations sont issues d’Amérique du nord, où l’on trouve plus de pommiers que de vignes. Car je ne suis pas certain que les deux vinaigres aient des propriétés nettement différentes.

    Les résultats en termes de perte de poids me font rire : 2 kilos en 12 semaines ! Il ne me faut pas plus de 4 jours pour perdre (ou gagner) deux kiilos. Et j’en ai perdu 7 (de manière stable) au bout de 4 mois en soignant “les microbiotes” (méthode Donatini https://leti.lt/stv7), comme 8 ans plus tôt avec la chrononutrition quand mon problème était l’insulinorésistance.

    Des variations de 1 ou 2 kilos peuvent tout simplement être dues à de la rétention d’eau ou, sur le long terme, à une modification de la masse musculiare (pas mesurée ici). Cela dit, je verse toujours quelques gouttes de vinaigre (de vin) sur les œufs au plat du petit-déjeuner, ce qui est loin des 30 ml infligés à ces pauvres victimes ! ;-)

    1. Bonjour Bernard,

      Oui, tu as bien raison sur le poids. Sur des personnes obèses d’environ 74 kg, c’est très faible comme en atteste les variations infimes sur l’IMC. Des résultats dont on peut se poser de la pertinence clinique comme tu le dis si bien !

      1. Par contre, j’avais oublié de le mentionner, j’ai trouvé cet article remarquable pour son analyse méthodique de la littérature scientifique !

  2. Il était utile de prendre la voie rigoureuse pour montrer à quel point on rêve en survalorisant les produits que l’on croit miraculeux. Merci de l’avoir fait.
    Cet enthousiasme pour le vinaigre de cidre ne repose à ma connaissance sur aucun argument biologique, le seul effet étant d’acidifier le bol alimentaire ce qui pourrait réduire l’assimilation de l’amidon, et réduire ainsi artificiellement la charge glycémique du repas avec les même conséquences qu’un alimentation à charge glycémique basse mais probablement pas le même niveau de bénéfice général.
    —————-
    Voici le petit commentaire que j’en ai fait dans le livre Nutrition Santé Essentielle, l’historique étant de mon point de vue éclairant.
    DEFOREST CLINTON JARVIS, médecin de campagne américain du Vermont, a publié en 1958 un livre sur la médecine populaire et les vieux remèdes populaires (Folk Medicine : A Vermont Doctor’s Guide to Good Health) qui a eu un grand succès.
    Le vinaigre de cidre y occupe une grande place, doué d’une capacité de guérir un nombre incroyable de maux. La conséquence est que ce vinaigre est particulièrement apprécié aux États-Unis, et que de multiples sources, y compris francophones, continuent à relayer ses multiples vertus, en proposant les cures vinaigre de cidre + miel du Dr JARVIS. On trouve même du vinaigre de cidre en gélules pour maigrir ou se régénérer !
    Le vinaigre Uberti, proposé par la société française du même nom, surfe sur cette vague en associant un vinaigre de cidre à divers extraits végétaux.
    Cependant, les seules propriétés du vinaigre de cidre validées sont générales aux vinaigres, et sa composition n’est pas très différente de certains autres (vin notamment). Elles sont avant tout la conséquence de l’acidité qui réduit la charge glycémique du repas associé. On retrouve cela, à apport égal d’acidité, dans le jus de citron.
    Le vinaigre de cidre concentre-t-il les vertus bénéfiques de la pomme comme cela est parfois indiqué ? Pourquoi, dans ce cas, le vinaigre de vin ne concentrerait-il pas les propriétés favorables du raisin ?
    La réputation du vinaigre de cidre est née, comme beaucoup de produits miraculeux, de la croyance d’un thérapeute qui s’est focalisé sur ce produit pour expliquer des bénéfices observés dans sa pratique. Ce processus de généralisation à partir d’une expérience est une source d’erreur bien connue, à l’origine de multiples affirmations qui se contredisent et embrouillent la connaissance. C’est pour éviter ce type d’erreur que la démarche scientifique établit des protocoles qui évitent les erreurs de ce type de généralisation.
    On peut apprécier le vinaigre de cidre pour son goût, pour sa disponibilité en produit biologique, et cela est déjà bien. On peut aussi croire aux produits miracles, pour soi, sans pour cela diffuser une information qui n’est que la propagation de sa propre croyance ou de celle de quelqu’un d’autre.

    1. L’historique que vous evez publié est très intéressant, révélateur de la tendance, en Europe, à importer sans discernement les recommandations en provenance d’Amérique du Nord. On pourrait d’ailleurs citer, dans la même catégorie, le rejet systématique de tous les “produits laitiers” dans des pays où la production artisanale de fromages affinés est très peu développée, et hors de prix pour les consommateurs.

      J’ai lu des articles intéressants sur votre site, et notamment la présentation de votre livre https://sante-nutrition.eu/nutrition-sante-essentielle-livre/ que, franchement, je n’ai pas les moyens d’acquérir malgré son intérêt pour les sujets abordés. Une version numérique serait bienvenue !

  3. L’historique est souvent éclairant pour démystifier un produit soi-disant miraculeux, et on trouve souvent le fait d’avoir focalisé sur un produit, une technique, ou une théorie alors qu’il y avait au départ une personne avec une approche globale (et notamment un relationnel thérapeutique) dans laquelle ce que l’on a retenu n’a pas le même effet thérapeutique dans un autre contexte. L’hypnose éricksonienne, la nutrition Kousmine, la théorie de Hamer sont des exemples particulièrement marquants.
    ——–
    Pour les livres techniques qui ont demandé un très gros travail pour que tout soit vérifié, je ne souhaite pas pour le moment de format numérique, qui se retrouveront tôt ou tard dans des circuits d’échange gratuit. Le format papier, malheureusement couteux en papier et transport, reste la seule manière de valoriser le travail. Je peux juste proposer un tarif réduit sur demande personnelle motivée via le site.

  4. Bonjour,
    Je me permets de réagir en tant que service qualité de l’entreprise Mondial Uberti.
    Effectivement les effets mis en avant par les études scientifiques sont attribués au vinaigre en lui-même, qu’il soit de vin ou de cidre. Pour notre marque, nous valorisons uniquement le vinaigre de cidre étant donné qu’il s’agit de notre ingrédient principal. Le vinaigre de cidre est plus doux et donc plus approprié à une consommation sous forme de cure à boire.

    Il s’agit d’une démarche que nous avons depuis plus de 40 ans, Louis Uberti ayant été un des précurseurs sur le sujet. Nous nous basons sur des études scientifiques comme par exemple :
    Ebihara, Kiyoshi, et Akira Nakajima. « Effect of Acetic Acid and Vinegar on Blood Glucose and Insulin Responses to Orally Administered Sucrose and Starch ». Agricultural and Biological Chemistry, vol. 52, no 5, mai 1988, p. 1311‑12. Taylor and Francis+NEJM, https://doi.org/10.1080/00021369.1988.10868833.

    Xibib, Sun, et al. « Risk Factors for Oesophageal Cancer in Linzhou, China: A Case-Control Study ». Asian Pacific Journal of Cancer Prevention: APJCP, vol. 4, no 2, juin 2003, p. 119‑24.

    Brighenti, F., et al. « Effect of Neutralized and Native Vinegar on Blood Glucose and Acetate Responses to a Mixed Meal in Healthy Subjects ». European Journal of Clinical Nutrition, vol. 49, no 4, avril 1995, p. 242‑47.

    SI vous souhaitez échanger davantage sur la thématique, je ne peux que vous inviter à nous contacter directement.

    1. Bonjour au service qualité de l’entreprise Mondial Uberti !

      Un honneur de vous avoir.

      Je ne réagirais que sur les références scientifiques, car c’est un peu mon domaine.

      La première source est une étude relativement vieille (scientifiquement parlant, elle a mon âge !) faite sur 6 rats. Non pas que les études sur les rats soient intrinsèquement mauvaise, mais nous avons aujourd’hui de nombreuses études chez l’homme, dans des conditions contrôlés, en aveugle et randomisation. C’est mieux pour défendre son propos.

      La seconde étude avance que les plus gros consommateurs de vinaigre ont un risque plus faible d’avoir un cancer de l’oesophage. Des résultats forts sympathique en apparence, mais l’étude est dite de “cas-contrôle”, c’est donc la méthodologie la plus fragile à notre disposition pour évaluer l’effet de notre alimentation sur la santé. On préférera (dans l’ordre) les études rétrospectives, puis les études prospectives observationnelles pour se rapprocher des essais cliniques. L’effet positif du vinaigre mis en avant dans cette étude (que je ne nie pas, faudrait l’explorer plus en détail, et ce sera le cas) ne se retrouve quand chez les plus gros consommateurs avec plus de 40 g de vinaigre par semaine. C’est finalement très peu. C’est en réalité la seule et unique étude sur ce sujet. Je n’ai rien trouvé d’autre qui ferait une analyse de la consommation de vinaigre.

      Mais on peut s’étonner que cette étude n’ait pas pris en compte les deux ou trois facteurs les plus importants dans le risque d’avoir un cancer de l’oesophage : le tabagisme, l’alcool et l’indice de masse corporelle. C’est assez grave de ne pas avoir tenu compte de ces paramètres. Il y a peut-être moins de fumeurs et de buveurs chez ceux qui mangent le plus de produits avec du vinaigre. On ne sait pas vraiment et c’est bien ça le problème avec ce genre d’étude.

      J’ai toutefois des études épidémiologiques prospectives ainsi que des méta-analyses qui associent la consommation de légumes fermentés. Mais on parle ici d’acide lactique et non d’acide acétique. Ces études ne mentionnent pas le vinaigre de manière générale (https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/23026270/, https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S1043067903700240).

      En bref, ce n’est pas forcément le meilleur cancer pour baser un argumentaire solide.

      Finalement, la dernière étude est peut-être la plus rigoureuse. Chez l’homme, elle montre bien un effet dépréciant du vinaigre ou de l’acide acétique sur la réponse glycémique de l’organisme, et une baisse. Cette baisse est au centre de toutes les attentions puisqu’on se demande bien si elle aurait un effet cliniquement mesurable. Baisser, c’est bien, mais est-ce que cela sert à quelque chose ? Difficile à dire, mais les nombreuses études citées dans cette enquête ne plaident pas nécessairement dans ce sens. L’effet serait statistiquement significatif mais cliniquement peu pertinent. De nombreux paramètres biologiques (comme la résistance à l’insuline, la glycémie à jeun ou l’insuline à jeun, ne changent pas avec la consommation de vinaigre).

      Au plaisir

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