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Artémisia, une plante magique qui aurait délivré la Chine du paludisme sans générer la moindre résistance. Cette plante est aujourd’hui sacrifiée sur l’autel de la rentabilité pharmaceutique pour en extraire un seul composé, alors qu’elle serait naturellement plus efficace et moins toxique que n’importe quel médicament en vente contre le paludisme. Un scandale qui condamnerait tous les jours de centaines de milliers de personnes dans le monde.

Près de 500 000 morts par an dans le monde

La malaria ou le paludisme a touché en 2016 près de 216 millions de personnes selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’Afrique est le continent le plus sévèrement touché avec 90 % des cas de paludisme.

C’est un moustique de la famille des anophèles qui transmet la maladie, un parasite (principalement Plasmodium falsciparum en Afrique) qui entraînera au bout d’une dizaine de jours de la fièvre, des maux de tête, des nausées, pouvant aller jusqu’à une détresse respiratoire, des atteintes cérébrales et la mort.

La malaria tue. Elle a été responsable de plus de 445 000 décès en 2016, dont l’immense majorité toujours en Afrique. Depuis 2010, ce sont plus de 3 millions d’Africains qui en sont morts. Les adultes peuvent développer une certaine immunité à force d’entrer en contact avec le parasite pendant des années, mais les enfants n’ont pas cette possibilité; ce sont les principales victimes du paludisme.

15 pays d’Afrique subsaharienne sont les plus durement touchés par la malaria et concentrent rien qu’à eux plus de 80% des cas et des décès dans le monde. Un drame vécu au quotidien par tous les habitants du Nigéria, de la République Démocratique du Congo (RDC), du Ghana, du Mali ou encore du Burkina Faso.

Pour les aider à affronter le moustique et le parasite, l’OMS et d’autres organisations internationales déploient des moyens considérables autour de trois piliers :

  • la distribution de moustiquaire imprégné
  • l’épandage d’antimoustique (corporel ou pour de vastes étendues)
  • la distribution de médicaments antipaludéens

On pourrait rajouter le développement d’un vaccin, mais les promesses qu’il apporte sont plus que discutables, et les risques sont bien présents.

En fait, pour l’OMS et de nombreux acteurs publics ou privés de la santé, c’est bien le manque d’accès aux traitements antipaludéens qui pose problème.

Sauf que ces traitements entrent en concurrence avec l’utilisation traditionnelle et brute de la plante Artemisia annua – à l’origine même des traitements antipaludéens – qui serait capable de traiter et de guérir le paludisme à moindre coût. Cette plante serait plus efficace que les traitements actuellement disponibles, sans le moindre effet secondaire, mais ça ne plaît pas du tout à l’industrie pharmaceutique et à toutes les entités qui font de la malaria un véritable business.

La valse des médicaments

Avec près de la moitié de la population mondiale exposée au paludisme, le nombre de clients potentiels pour l’industrie pharmaceutique est colossal. Le nombre d’antipaludéens en vente reflète ce marché florissant : plus d’une trentaine de médicaments sont commercialisés ou l’ont été.

Aujourd’hui, ce sont les fameux ACT (Artemisinin-based Combinaison Therapy), des polythérapies médicamenteuses qui associent deux molécules dérivées de l’artémisinine (artesunate, artemether, dihydroartemisinin, etc.), extraite de la plante Artemisia annua, qui sont à la base de la lutte contre le paludisme et l’émergence des résistances aux monothérapies.

Car l’histoire de la lutte contre le paludisme est parsemée d’échecs à cause de la résistance du parasite aux médicaments existants… les uns après les autres.

La quinine est le symbole du succès de l’industrie pharmaceutique contre le paludisme… mais aussi de son échec. Cet alcaloïde issu des quinquinas d’Amérique du Sud, les “arbres des fièvres” dit-on, a permis de lutter efficacement contre la maladie, avec des effets secondaires parfois redoutables, du moins pendant un moment. Aujourd’hui les résistances des souches de malaria sont telles que l’OMS ne recommande l’utilisation de la quinine que dans certains cas de malaria sévères ou chez la femme enceinte avec toutefois la priorité donnée aux dérivées d’artémisinine.

La chloroquine ou nivaquine développée par Sanofi, qui était jusqu’à récemment l’arme de référence contre le paludisme, plus efficace et mieux tolérée que la quinine, est aujourd’hui mise sur le banc de touche à cause des nombreuses résistances observées, notamment au Cambdoge.

Même chose pour la méfloquine, commercialisé par Roche avec le Lariam, et le Fansidar dont l’efficacité décroît progressivement à cause des résistances naissantes et grandissantes, sans parler des graves risques neuropsychiatriques du Lariam popularisé par Stromae.

Quelle est la cause de ces échecs successifs ? C’est l’utilisation répétée d’une seule molécule contre le paludisme qui a créé à terme de nouvelles souches résistantes de Plasmodium. Le phénomène est bien connu, il est dramatique et préoccupant, surtout pour les populations touchées par le paludisme qui en souffre directement.

Elles en souffrent puisqu’il est désormais recommandé de suivre aujourd’hui des polythérapies, ou des combinaisons d’au moins deux différentes molécules, des ACT, pour lutter efficacement contre la malaria et éviter l’émergence de résistance. Les ACT contiennent des dérivés de l’artémisinine, une molécule elle-même isolée de la plante Artemisia annua, originaire d’Asie du Sud-Est.

On doit cette découverte à plusieurs scientifiques chinois, surtout Youyou Tu qui réalisa l’extraction de l’artémisinine à froid entre 1967 et 1971. La découverte de cette molécule n’est donc pas récente, mais cette grande dame à reçue pour ce travail le prix Nobel de médecine en 2015.

Sauf que ces traitements sont 5 fois plus chers que les précédents, parfois plus toxiques, et ne permettent pas aux habitants des pays les plus pauvres et les plus nécessiteux de se payer le traitement salvateur.

Comme les ennuis n’arrivent jamais seuls, les pays d’Afrique sont également frappés par un commerce illégal de médicaments antipaludéens, au point qu’un médicament sur deux pourrait être contrefait. Des médicaments sous-dosés, totalement ou moins efficaces ou bien plus dangereux que les originaux sont mis en vente dans les pharmacies du continent. C’est la double peine pour les malheureux qui réussissent à avoir l’argent nécessaire pour se protéger.

Le remède qui pousse dans les savanes africaines

Il n’y aurait pas de scandale si les Africains n’avaient pas à leur disposition un remède naturel, qualifié d’extrêmement efficace contre le paludisme par ces défenseurs, et qui permettrait même d’en guérir sans entraîner la moindre résistance. Une simple infusion ou un thé aussi efficace que les meilleures polythérapies et sans effet secondaire, qui dit mieux ?

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25 commentaires
  1. Bravo pour cette étude . Encore une fois Bigpharma prouve qu’on a rien à foutre de la santé des gens . Il faut faire du fric . Avec l’aval de toutes les instances politiques bien sûr , OMS , Ministères de la Santé etc… . Braves gens réveillez vous et réagissez .

  2. Merci pour cet excellent boulot, mais tu as oublié Tu…

    Je veux dire Tu Youyou, chercheure chinoise qui a près de 85 ans a été distinguée du Nobel de Médecine en 2015 pour ses travaux d’une vie sur les capacités thérapeutiques définitivement insurpassables d’artemisiana annua.

    Le problème avec Madame Tu c’est que depuis son Nobel plus personne ne l’a vu vivante, claquemurée quelque part en Chine. Je voulais en réaliser un article pour l’aimsib mais tu m’as coupé l’herbe sous le pied Jérémy, tu dégaines trop vite…

  3. Bonjour, j’ai apprécié cet article sur artemisia dont j’avais qq notions.
    L’utilisation d’une plante à moindre coût pour faire bénéficier aux malades démunis est enthousiasmante, mais j’ai trouvé votre argumentaire un peu trop partial (et oui il faut bien des commentaires contradictoires).
    Déjà j’ai noté plusieurs arguments fallacieux comme l’appel à la tradition ou l’appel à l’exotisme (l’utilisation d’un remède par un peuple exotique depuis des milliers d’années n’a pas de valeur de preuve en médecine mais peut faire office “d’usage traditionnel”). Ensuite citer un ou deux sujets qui ont ingéré la plante puis ont guéri correspond à une étude de cas (appel à l’émotion du lecteur aussi), de très faible niveaux de preuve, si c’est publié bien-sur. Il faut tjrs se méfier avec les termes “plante magique” ou “miraculeuse”, svt éloignés de la réalité après coup.
    L’artemisia n’est pas recommandée car reposant sur un faible niveaux de preuve (les essais cliniques que vous citez), jusqu’à preuve du contraire et les sociétés savantes/autorités sanitaires réviseront leurs reco lorsque de nouveaux essais convainquants seront publiés.
    L’implication néfaste des laboratoires pharmaceutiques pourrait être taxée de procès d’intention alors que le déploiement de leurs stratégies thérapeutiques (moustiquaire incluses) à grandement diminué l’incidence du paludisme (mais oui ça brasse des millions…). Ces grands groupes sont loin d’être des idiots et trouveront de toute façon un moyen de rentabiliser la vente d’artemisia (d’autant plus qu’il faudra la purifier pour en préparer des extraits standardisés, on fait pas sa sauce dans son jardin; des formes intraveineuses devront être développées aussi).
    Vous citez très justement le coût financier d’un essai clinique bien mené, ainsi que les longues/coûteuses démarches de relectures/reviewing mais qui sont tout à fait classiques de la recherche scientifique et même salutaires à l’établissement de protocoles robustes et non truqués.
    Vous parlez de l’essai en RDC avec emphase alors qu’il n’a pas encore passé le peer reviewing et n’est donc pas publié dans une RCL ! Par ailleurs parler de “preuve irréfutable” en recherche médicale est très maladroit (cf Karl Popper).
    J’espère sincèrement que l’essai clinique du Dr Cornet-Vernet aboutira, et que l’OMS retrouvera un regain d’intérêt dans l’artemisia.

    1. Salut Katro_orion, j’apprécie le commentaire qui soulève de bonnes questions. Il est vrai que l’article mélange des évidences scientifiques publiées dans des JCL ou RCL (journaux ou revues à comité de lecture pour les non initiés) avec des arguments plus historiques comme la fameuse éradication du paludisme réalisée il y a 2 000 ans. Cet argument là n’est pas une preuve scientifique, c’est une piste historique qui a minima montre que toutes les instances internationales auraient dû s’intéresser à cette plante depuis bien longtemps, dans son ensemble. Je suis un fervent défenseur de l’Evidence Based Medicine (EBM) mais parfois, l’histoire est riche d’enseignements pour comprendre un tableau plus vaste et mesurer l’ampleur d’un problème international : car ici on parle de milliers de personnes qui souffrent et meurent d’une maladie qu’ils pourraient soigner à moindre coût.

      Je me permet de réagir sur les quelques exemples de personnes soignées par la plante qui correspondent à des études de cas. Vous avez raison, c’est un appel à l’émotion bien entendu mais, comme je l’ai écrit, qui a été “gravé dans le marbre de la science”, une manière pour moi de dire que ces résultats ont été publié dans un JCL. C’est la référence n°6 publiée dans le journal Phytomedecine, un bon journal. Donc l’appel à l’émotion est ici une réalité scientifique, qui est selon moi justifié. Ce n’est pas seulement un récit historique ou une histoire de comptoir.

      Concernant l’impact des laboratoires pharmaceutiques, on pourrait effectivement les taxer d’un procès d’intention et que ce serait quelque part mériter. Mais factuellement, c’est surtout la fondation Bill & Melinda Gates et les aides internationales publiques qui sont responsables des dons de moustiquaires par exemple. Pour l’incidence de la maladie, justement, on pourrait parler d’une absence de stratégie thérapeutique puisque toutes les précédentes molécules ont montré une résistance à cause d’une monothérapie et d’une mauvaise utilisation des combinaisons : c’est malheureusement toute la difficulté de la situation africaine avec une population trop pauvre pour acquérir les médicaments ACT et qui est soumises à un commerce illicite de faux médicaments. Le challenge est total, d’où l’indignation face à deux plantes qui ont démontré, au moins historiquement, leur efficacité.

      L’essai clinique mené il y a quelques années en RDC a bien passé les étapes du peer-reviewing. Il est en révision, c’est à dire qu’il a été accepté pour publication par le journal, j’ignore lequel aujourd’hui mais probablement chez Phytomedecine. Pour avoir publié quelques papiers personnellement, je sais comment ça fonctionne, les auteurs sont donc la phase de correction ou “révision” comme je le dis dans l’article, avant la publication officielle dans le journal (ça signifie qu’il y a eu avant une “minor” ou “major” revision). J’espère que c’est plus complet désormais.

      Pour la “preuve irréfutable”, je ne suis moi non plus pas trop partisan du terme et je me rends compte que j’ai légèrement changé le sens de ma phrase après mes corrections. J’avais écrit au départ “une preuve qu’ils estiment comme irréfutable” en référence aux témoignages dans les documentaires et la presse. Je suis d’accord qu’il faut prendre avec précaution le poids d’une preuve scientifique que je dézingue moi aussi facilement de mon côté en fonction des sujets.

      Finalement, oui, l’artémisia n’est pas recommandé car reposant sur un faible niveau de preuve. Des preuves de mauvaise qualité selon moi, mais c’est un point que j’ai pris l’habitude d’observer durant mes analyses de la littérature scientifique : souvent, il est facile de créer une nouvelle pratique/ou en attaquer une avec des preuves faiblardes, en revanche, il est beaucoup plus difficile de changer une pratique/la défendre même si les preuves sont de meilleurs qualité. J’en prend pour exemple le cas des stents dans le traitement de l’angor stable (un autre sujet passionnant).

      Nous aurons dans un court à moyen terme au moins deux publications internationales réalisé sur 1000 et 600 par personnes par des instituts internationaux notamment qui pourront apporter un crédit scientifique indispensable à la plante. J’espère, comme vous, que ces études suffiront à faire bouger les lignes car on ne peut pas décemment se baser sur un RCT mené sur 19 personnes pour discréditer une plante (ou n’importe quoi d’autre). Au plaisir

      1. Merci et d’accord pour votre réponse. Ah je serais intéressé d’en savoir davantage sur les doutes que vous soulevez sur l’indication de stenting dans l’angor stable (angor stable sévère résistant au traitement médical bien conduit, et d’autres situations sévères).

      2. C’est pas nouveau, c’est l’étude ORBITA. En clair un coronarien stable ne gagne rien à se faire stenter, le milieu cardiologique a prestement glissé ces résultats sous la moquette car cela remettait drastiquement en question les habitudes (et les rentrées financières…)

  4. Bonjour Jérémy. Effectivement il y avait bien longtemps que je n’avais eu de vos nouvelles. C’est donc avec plaisir que que je suis allé regardé de quoi il retournait. Cet article est très intéressant et édifiant sur le fonctionnement et la mainmise de Bigpharma sur notre santé. Je me permets d’en faire le relai et partager votre article sur Facebook, ma page : Fafou Du Sud – ” Secrets du monde économique et politique ” où je traite de sujets divers sur la géopolitique, la géoéconomie et la santé, qui sont des sujets très ( trop ) souvent interconnectés. – Il faut à tout prix que toutes ces magouilles financières et ces manipulations de l’information au détriment de notre santé, de notre liberté et de notre avenir se sachent. Il est grand temps de changer ce monde où seul le profit fait la loi. Merci encore pour cet excellent article et au plaisir de vous lire sur d’autres sujets. Cordialement.

  5. Et bien moi j y crois à cette plante les labos n existent pas depuis très longtemps on voit sur le site de l association qu’ elle est réellement efficace alors je vais en prendre pour me rendre au camnodge

    1. de Pédrini
      Beaucoup trop de questions sur les études scientifiques en rapport avec Artémisia Annua,si vous attendez après les Français pour avoir des vérités,vous risquez d’attendre encore très longtemps.
      Nous sommes toujours mieux servi par nous-même,parole d’Hermite.
      Prendre ces graines et faire ses propres semis et basta.
      Simples et efficace,radical.
      J’offre les graines et la méthode pour réaliser sa propre plantation.
      La technique de grand-mère pour réaliser l’ensemble de ses dérivés d’une simplicité déconcertante.
      Nous pouvons élargir la discussion sur centredelaferme@gmail.com
      de Pédrini

  6. j’ai beaucoup apprécié cet article très professionnel et complet; Nul n’est besoin de milliers de preuves et de morts pour comprendre que la nature est là , comme nous, qui sommes issus de la nature ;aucun médicament ,le plus médiatisé possible, le plus reconnu par les scientifiques et les plus grands laboratoires, aucun médicament ne guérit!!! il fait disparaître les symptômes, mais tant que la cause du problème n’est pas résolue, la maladie est toujours quelque part cachée au fond de nos entrailles, surgissant un jour où l’autre, même sous d’autres formes;Je crois plus à la raison du commun des mortels, qu’à toutes ces “soi disant”têtes pensantes qui ne font que mépriser la vie pour le pouvoir et l’argent; (entre nous qui ne servira pas à grand chose puisque ils ne sont pas éternels eux non plus )

  7. Il me fait rire Krato_orion avec sa prudence de mauvais aloi et le “procès d’intention” que Jérémy intenterait à Big Pharma en suspectant ces firmes de tout faire pour étouffer l’utilisation de l’armoise.

    Les vietnamiens ont gagné la guerre contre les américains parce qu’ils ont stoppé la malaria dans leurs rangs en important des quantités astronomiques d’armoise de chez leurs voisins chinois, des villages entiers dans toutes les zones d’endémie sont auto-traités par leurs propres tisanes et les résultats sont si bluffants que les firmes poussent les pharmaciens locaux à détruire leurs champs pour ré-imposer leurs anti-amariles chimiques, toxiques et peu efficaces…

    Non Big Pharma ne trouvera jamais le moyen de faire mieux que la plante car l’Annua possèdent plusieurs dizaines de molécules anti-amariles actives en même temps ce qui explique que le Plasmodium n’a jamais réussi à développer de résistance contre ses effets thérapeutiques.

    Il faut évidemment se lamenter de ce que la toxicité au long cours de cette plante soit hélas peu ou pas étudiée, seul vrai frein pour en recommander l’utilisation en traitement préventif…

    1. Je préfère la prudence, sinon on accuse aisément de ne pas l’être (scandale qui explose à la figure).
      Argument intéressant pour la guerre du Vietnam, cependant le contexte est très différent en temps de guerre où l’utilisation de la plante réputée devient un pari tactique.
      Antiamariles chimiques, bah oui comme les plantes et nous-mêmes, toxiques oui si mésusage mais aussi car tout médicament à des effets secondaires indésirables, inefficaces non puisque démontrés dans des essais cliniques.

  8. Je vends de l’artemisia depuis longtemps.
    Je me suis fait taper sur les doigts car au final de mes conférences ( à Paris lors des salons de médecines naturelles ) je montrais la photo et je parlais de Mme Youyou .
    Merci pour votre article qui apporte le l’eau à mon moulin avec vos références.

  9. de Pédrini

    Malheureusement il reste interdit de vendre de l’Artémisia Annua en France,la Belgique la classe comme plante dangereuse dans son arrêté Royal de 1997 et 2017.Nous devons donc en conclure que tous ceux qui utilisent cette plante risque de mourir ou sont déjà mort.
    Suite à une enquête sérieuse sur le sujet,aucun mort à ce jour,des milliers de vies sauvée,des malades qui ont améliorés leurs état de 80% de mieux être.
    Je fais partie de ces personnes qui utilisent Artémisia Annua,Lyme.Je ne suis pas expert scientifique,ni médecin et ne donne aucune posologie,chaque individu reste différent.
    Mais il ne faut pas rester indifférent à cette plante,car l’Artéminisine est une chose,mais les autres composants sont indispensables lors de son utilisation,Lyme,Cancer ETC..
    L’intérêt de cette plante est de bloquer l’angiogenèse tumorale,la condition pas de sucre ni de viande rouge.
    je ne vend rien,j’offre des graines à ceux qui veulent devenir leur propre herboriste.
    A ceux qui veulent constituer une grainothèque et échanger gratuitement des graines.
    Je suis fatigué de lire toutes ces désinformations sur cette plante quasi miraculeuse.
    Pauvre France,pauvre médecine,Hippocrate doit se retourner dans sa tombe au vu et dire de tous ces hypocrites incapables.
    Pendant de ce temps là,les gens continuent de souffrir et de mourir,il serait temps de se réveiller et de planter ses propres graines.
    de Pédrini
    centredelaferme@gmail.com

  10. Bonjour,
    Je trouve votre article intéressant, mais je suis surprise que vous présentiez “Artémisa”, comme vous le dites, comme une plante qui n’existe qu’en Afrique et en Asie du Sud-Est, alors que l’artemisia annua, c’est tout simplement l’armoise qui pousse dans nos campagnes, quand les pesticides n’éradiquent pas tout. Du reste, il existe un grand nombre d’armoises et pas seulement la variété”afra”.
    Alors, bien sûr, en fonction du lieu et des conditions de pousse, la composition moléculaire ne doit pas être la même… et comme on a a asséché bon nombre de nos marais, peut-être y a-t-il moins d’armoise sauvages. Il serait intéressant ainsi de connaître la composition moléculaire des plantes venant d’Asie et d’Afrique pour les comparer avec celles qui se sont naturalisées en Europe occidentale. Mais ce serait quand même bien de signaler que “l’Artemisia”, qui est le nom botanique, donc latin, est tout simplement de l’armoise, que cela existe chez nous… et que nous nous en servons.
    Par ailleurs, on parle soit de paludisme ou de malaria, mais je rappelle que paludisme vient de “palus, paludis”, ce qui en latin signifie “marais ou marécage”… Paludisme ou fièvre des marais, c’est la même chose, alors que le terme de malaria s’appuie sur une origine erronée de la maladie. En effet, malaria est la contraction de “mala aria”, qui signifie “mauvais air”. Le lien avec les marécages avait bien été fait, enfin surtout avec leur odeur, mais pas celui avec les moustiques. D’où l’emploi plus sérieux de paludisme…
    Ca ne change pas le problème de l’armoise aux propriétés non reconnues officiellement, mais je crains fort que cela ne soit jamais reconnu, tout simplement parce que la politique se cache derrière la finance : or M. Gates n’est pas un humaniste. Qu’il ne croit pas dans le pouvoir des plantes, ça, j’en doute, même si ses collaborateurs l’ont écrit; sinon, toutes les plantes qui ont été interdites d’emploi, comme le thuya occidentalis, par exemple, sous couvert d dangerosité, ne le seraient pas (même s’il l’est, mal employé) Les médicaments allopathiques font chaque année un nombre ahurissant de morts au travers de leurs effets secondaires multiples et qui les retirent de la vente ou convoque leurs fabricants pour modifier les orientations ?
    Je commence à penser que l’allopathie est une énorme impasse médicale, mais une juteuse affaire financière qui pousse les chercheurs des laboratoires à nous soigner chèrement, sans jamais vouloir nous guérir. Cf. Les réunions marketing de Lehmann Bros pour un gros labo qui cherchait comment faire plus de profit (?!)
    Je pense que la seule solution pour l’armoise commune (annuelle) est de diffuser l’information de toutes les manières possibles. C’est au moins l’avantage d’internet et de cette plante qu’il faut juste cueillir et faire infuser. Elle pousse, à mon avis, près des lieux qui posent problème… Enfin, je l’espère ! Mais évitons également la razzia, comme avec la fleur de calendula ! Certains lieux de pousse ont été désertifié par l’arrachage systématique ! Parce qu’il y a beaucoup de gens sans scrupule aucun… ou sans conscience de leurs actes. Continuez à relayer vos infos. Merci, en tous cas.

  11. Encore un bel article très intéressant et rempli de pragmatisme.
    Ecoeuré des fondations et autres supercheries du genre pour se refaire une image de bon samaritin.

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