Véritable antioxydant et anti-âge naturel, l’eau enrichie en hydrogène est une véritable star du bien-être. Mais loin des projecteurs se cache un juteux business qui use et abuse habilement de la recherche biomédicale.

Sommaire
De l’hydrogène pour rajeunir
C’est une boisson en vogue dans les milieux alternatifs et naturels. L’eau enrichie en hydrogène ne cumule que des bienfaits en l’absence du moindre risque pour la santé.
Il faudra juste casser sa tirelire pour se procurer les boissons déjà préparée et enrichie du précieux atome d’hydrogène ou bien vous équiper d’une machine qui injecte l’hydrogène !
Pour les adeptes des billes de céramique que nous avons déjà amplement discutés ici, vous avez aussi la possibilité d’acheter des « billes de céramique hydrogène » !
Les promesses ?
- Combattre le stress oxydatif
- donner un coup de fouet au système immunitaire
- mieux hydrater les cellules de notre corps (on parle d’une meilleure oxygénation cellulaire)
Ce dernier point n’est pas sans nous rappeler la vaste enquête menée sur le Bol d’Air Jacquier qui promet les mêmes bienfaits… en l’absence d’études sérieuses et rigoureuses.
Vous pourrez également bénéficier d’effet anti-inflammatoire, de lutter contre les diarrhées ou encore les reflux gastro-oesophagiens !
Bref, que du bonheur !
Les scientifiques s’intéressent à cette boisson réputée magique depuis longtemps. On a la chance d’avoir une flopée d’études cliniques sur des sujets variées pour se forger un avis critique.
- Des études sur des cancéreux et les effets secondaires des chimiothérapies
- Sur la santé bucco-dentaire et les maladies parodontales
- Chez les sportifs et la récupération musculaires
- Ou encore sur l’anxiété et l’humeur
Bol d’air Jacquier : entre promesses et désillusions
Les promesses du Bol d’Air Jacquier de mieux oxygéner son corps pour augmenter sa vitalité et son bien-être s’appuient sur des bases scientifiques fragiles. Un vernis scientifique que l’on décortique dans l’enquête en français la plus complète sur cette technologie découverte dans les années 40.
Trop beau pour être vrai ?
Comme vous n’êtes pas des lapins de trois semaines, vous devez vous poser des questions.
Mais comment cela peut-il bien marcher ? Quelles sont les preuves ? Que valent-elles ?
En fait, on ne retrouve aucun (ou bien trop peu) article critique constructif sur cette eau hydrogénée ou d’éventuelles billes de céramiques magiques.
C’est la première enquête en français aussi complète sur ce sujet.
100 % indépendante, clair et avec des pointes d’humour.
Tout passe mieux avec l’humour n’est-ce pas ?
Car on va découvrir ensemble que les études scientifiques derrière les bienfaits vantés partout sur le net sont très fragiles, et largement surinterprétées par les auteurs, et les revendeurs d’eau enrichie en hydrogène.
Elles sont bien souvent préliminaires, même extrêmement préliminaires, avec des résultats principalement négatifs et parfois des différences qui émergent !
Ce sont ces différences qui vont être mises en avant.
Car oui, les scientifiques adorent les résultats positifs. Les éditeurs des revues scientifiques aussi d’ailleurs, et c’est un gros problème. On parle du biais des résultats positifs plus favorablement publié dans les revues que les résultats négatifs.
Vous voyez le problème ? On perd beaucoup de signaux négatifs, car ça n’intéresse pas les éditeurs qui ont une démarche mercantile.
Ils ont un business à faire marcher.
Mais je m’égare.
On va rentrer dans le vif du sujet. La suite est réservée aux membres alors n’attendez plus pour faire partir de l’aventure !
Véritable antioxydant et anti-âge naturel, l’eau enrichie en hydrogène est une véritable star du bien-être. Mais loin des projecteurs se cache un juteux business qui use et abuse habilement de la recherche biomédicale.
ACTE I : Suivez les rats de laboratoire... et l'argent !
De l’hydrogène pour rajeunir
C’est une boisson en vogue dans les milieux alternatifs et naturels. L’eau enrichie en hydrogène ne cumule que des bienfaits en l’absence du moindre risque pour la santé.
Il faudra juste casser sa tirelire pour se procurer les . . .
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Quoi de neuf chez les rats de laboratoire ?
Ces histoires commencent toujours avec des rats de laboratoire.
C’est la base de l’expérimentation clinique. C’est rapide, peu coûteux, et très pratique pour avoir rapidement des autorisations et des résultats.
Et c’est en 2008 qu’une première équipe japonaise jette un premier gros pavé dans la mare de l’eau riche en hydrogène.
Une boisson suspectée d’avoir un effet antioxydant dans l’organisme grâce à cet hydrogène.
Ces scientifiques avec Shigeo Ohta à la manœuvre (retenez bien ce nom) ont bien montré qu’une boisson enrichie en hydrogène permet bien de multiplier par 4 à 5 la concentration en hydrogène dans le sang des souris.
Il fallait vérifier cela.
Mais l’étude parue dans un journal sous la coupe du géant Nature va beaucoup plus loin. Ils ont aussi fait des analyses biologiques de certains marqueurs du stress oxydatif et ont fait passer des tests cognitifs et physiques à nos souris.
Mais là, c’est un peu ce qu’on appelle la foire à la saucisse. Car il est relativement facile de faire émerger des résultats positifs, sur des marqueurs un peu obscurs, sans que cela ait la moindre pertinence clinique.
Vous voyez où je veux en venir ? Par exemple, si je vous dis qu’on a montré une augmentation statistiquement significative de la mémoire de 2 points avec l’eau riche en hydrogène ?
Vous allez me répondre que c’est bien ! Mais sur une échelle de 40 points, par exemple, c’est cliniquement très discutable.
Les chiffres, c’est bien, mais il faut toujours revenir au cœur du sujet : les patients.
Mais pour notre étude, comme je le disais, on trouve de tout. Des résultats positifs face au stress pour des tâches de reconnaissance… mais aussi l’absence du moindre effet sur la forme et la force musculaire ou bien en l’absence de stress.
Vous piochez ce qui vous intéresse en gros. D’ailleurs les auteurs ont choisi de ne montrer aucun graphique négatif sur les expériences physiques. Rien ne fonctionne… on met alors le tout dans les annexes.
C’est pratique.
Et on parle de 40 souris. 10 dans chaque groupe.
Donc seulement 10 souris soumises à l’eau riche en hydrogènes sans stress. C’est peu, très peu.
Ce nombre de participants poserait problème dans un essai clinique chez l’homme.
Quoi qu’il en soit, c’est une première piste, préliminaire, qui ne permet pas de conclure quoi que ce soit en termes de santé chez l’homme.
On regrettera aussi l’absence totale de surveillance des effets secondaires. Perte d’appétit, de poids ou autre chose… On part un peu du principe qu’il n’y a que des effets positifs à démontrer, sans essayer d’évaluer les risques.
Mais ce genre d’étude peut avantageusement servir d’autres intérêts… plus pécuniaires.
Suivez l’argent…
Mais tout se complique un peu plus avec cette étude, et ce sujet de manière générale, puisque le chef de cette équipe de recherche nipponne, Shigeo Ohta, possède d’autres casquettes bien plus problématiques.
Il fait partie du comité scientifique de la société Blue Mercury… qui commercialise de l’eau en bouteille enrichie en hydrogène.
Des boissons gracieusement données pour le bien de l’étude.
On apprend aussi que cette société a donné de l’argent à l’institut de recherche… Sans donner plus de détail. Et nous savons que l’argent du sponsor entraîne généralement davantage de résultats positifs qu’une étude indépendante.
Shigeo Ohta fait également partie d’une organisation à but non lucratif, le Molecular Hydrogen Institute (MHI).
Un groupe dont l’objectif est clair et assumé : faire la promotion des bienfaits de l’hydrogène, et agir sur l’opinion publique, politique et scientifique pour valoriser ce domaine de recherche.

Mais le docteur Ohta ne s’arrête pas là.
Il est en réalité l’auteur de plus de 40 publications sur ce sujet depuis 2007-2008.
Un travail suffisamment sérieux et intéressant pour être le détenteur d’un brevet d’une boisson riche en hydrogène pour prévenir ou traiter les troubles cognitifs légers et la démence.
Une boisson qu’il commercialise avec sa société Mitos basée au Japon.
Le chercheur et business japonais a donc tout intérêt à produire des résultats scientifiques positifs et prometteurs.
Des résultats qu’il pourra exploiter comme arguments commerciaux afin de vendre son eau enrichie en hydrogène.
Mais nous avons justement beaucoup à dire sur les publications de Shigeo Ohta. En particulier ses essais cliniques chez l’homme, âprement discuté dans la communauté scientifique.
On a aussi la chance d’avoir des études indépendantes, qui permettent de mieux nuancer et d’évaluer avec plus de précision l’effet réel de ses compléments en hydrogène.
Des souris de laboratoire à l’homme
Pour résumer les paragraphes précédents, nous venons de voir que :
- Les études préliminaires sur les souris sont très moyennes
- Les chercheurs extraient souvent un ou deux résultats positifs sur des dizaines d’autres négatifs
- Des intérêts économiques forts sont en jeu avec des sociétés savantes et privées qui tirent des bénéfices de l’eau enrichie en hydrogènes
- Des chercheurs sont très actifs sur la scène scientifique afin de prouver les bienfaits de ces boissons
Il n’y a rien de vraiment surprenant jusque-là.
On observe la même chose dans l’agro-industrie avec les produits laitiers ou encore dans l’industrie pharmaceutique avec bon nombre d’exemples divers et variés.
Nous allons voir ensemble plusieurs cas de promesses thérapeutiques en lien avec des travaux scientifiques.
Car ces études sont le nerf de la guerre. On est contraint de les regarder dans le détail pour en mesurer toute la portée.
Sus au diabète !
Et si boire de l’eau enrichie en hydrogène pouvait changer le cours de cette maladie épidémique et galopante des sociétés industrialisées ?
En voilà une belle promesse ! Surtout que le diabète (celui de type 2) est délicat à prendre en charge. On doit bien souvent s’occuper du poids, de l’alimentation, des habitudes de vie, mais aussi des médicaments.
L’étude en question nous vient encore une fois du pays du soleil levant (1). Un essai clinique randomisé et contrôlé avec un placebo.
Une excellente chose.
Mais avec seulement 30 diabétiques. C’est peu, mais pas trop mal quand même.
Les chercheurs ont évalué la consommation de 900 ml d’eau enrichie en hydrogène (contre la même quantité d’eau standard) par jour pendant 8 semaines.
On mesure tout. Le glucose et l’insuline circulants à jeun, le cholestérol, le LDL ou encore le LDL et notamment le fameux indice HOMA-IR ou l’hémoglobine glyquée (HbA1C) spécifiques au diabète.
Au final, les auteurs concluent que « ces résultats suggèrent que la supplémentation en hydrogène de l’eau pourrait avoir un rôle bénéfique sur la prévention du diabète de type 2 et la résistance à l’insuline ».
Ils semblent assez sûrs d’eau, et en viendraient même à recommander de commencer la thérapie immédiatement !
Les résultats n’invitent pourtant pas du tout aux mêmes conclusions… et je ne retrouve aucun lien d’intérêt avec cette industrie.
Car sur les 14 paramètres mesurés, dont les plus importants cités plus haut, seulement deux sont positifs. Parmi ces deux paramètres, un seul semble intéressant, avec le LDL, mais uniquement une fraction particulière.
Une baisse de 6 %.
La consommation d’hydrogène dans l’eau n’a eu aucun effet sur l’insuline et le glucose à jeun, ni sur l’hémoglobine glyquée ou sur l’indicateur HOMA-IR.
On ne retrouve aucun effet non plus sur l’inde de masse corporel, sur la pression artérielle (systolique et diastolique) ni sur les triglycérides.
Je ne sais pas comment il est possible à la lumière de ces résultats manifestement décevants d’avoir des conclusions aussi positives.
Cela restera pour moi un mystère, surtout en l’absence d’intérêt déclaré.
Sus aux cancers !
Minute papillon ! On se calme, je ne parle pas ici du traitement des cancers, même si certains pourraient largement s’y essayer.
On parle plutôt de l’ajout d’hydrogène dans l’eau chez des patients atteints de cancer, mais traité, pour en mesurer les effets sur la qualité de vie et l’évolution du cancer.
Autrement dit, c’est en complément d’un traitement conventionnel.
L’étude en question est pionnière dans ce domaine. Les chercheurs – encore des japonnais – ont administré de l’eau enrichie en hydrogène à des malades d’un cancer du foie avec ou sans métastases (2).
Le design de l’étude est correct, mais on reste sur une étude préliminaire avec peu de participants. Seulement 49.
C’est plus gênant, mais on ignore si la répartition aléatoire par randomisation a été bien faite. Les auteurs présentent une table pour chaque participant sans nous montrer les données cliniques entre les groupes.
C’est super gênant en fait.
Car les groupes sont peut-être différents et rien ne permet d’affirmer le contraire dans cette étude.
L’étude montre que la consommation d’eau enrichie n’a eu aucun effet, ni bénéfique ni négatif, sur l’évolution de la maladie.
En revanche, on remarque des améliorations sur certains paramètres de la qualité de vie.
On réalise que les participants ayant bu de l’eau avec de l’hydrogène ont ressenti une meilleure qualité de vie que les autres… Mais uniquement durant la première, la quatrième et la sixième semaine de l’étude !
Les deux groupes étaient comparables le reste du temps ! Les écarts-types sont importants et soulèvent d’importantes questions sur la généralisation des résultats.
Cette consommation d’eau avec de l’hydrogène a manifestement permis de réduire la perte d’appétit et les problèmes de goût.
Rien malheureusement sur les nausées et les vomissements.
Les participants devaient boire de l’eau standard ou enrichie pendant 6 semaines à raison de 2 L par jour au maximum. Ils devaient eux-mêmes placer et replacer les barres de magnésium dans les bouteilles pour générer l’hydrogène.
Nous ne savons en réalité même pas quelle quantité d’hydrogène (ou d’eau !) a été réellement ingérée par les participants.
C’est un gros point noir.
Deux résultats intriguent sur la capacité de l’eau enrichie en hydrogène à protéger l’organisme d’un stress oxydatif. Deux paramètres, le dROMS et le BAP, ont évolué favorablement avec l’eau enrichie.
Des résultats qui pourraient bien montrer un effet protecteur biologique sur des marqueurs précis, avec un effet plutôt mitigé sur la qualité de vie des participants. Mais sans le moindre effet sur l’évolution de la maladie.
Des résultats à prendre avec des pincettes puisqu’ils n’ont pas été corrigés (du moins pour le dROMS) avec la CRP qui est un facteur confond classique (3).
Si ces indicateurs restent intéressants, l’interprétation peut changer en fonction de la maladie, des participants, du sexe, de l’âge…
Dans notre cas, on constate surtout que l’eau enrichie permet bien d’améliorer ces deux indicateurs sans impact clinique significatif sur la maladie.
L’étude peut en réalité remettre en question cet indicateur pour cette maladie précisément. Il faudrait des études cliniques supplémentaires avec davantage de participants pour mieux estimer ces effets.
Mais dans le cas d’une absence d’effet indésirable alors pourquoi pas ?
La fontaine de Jouvence
Boire cette eau riche en hydrogène pourrait-il être une forme de fontaine de Jouvence ?
On pourrait presque y croire avec les résultats d’une étude nipponne chez des personnes en bonne santé (4). L’objectif était de faire le pont entre la qualité de vie de jeunes participants et le niveau d’inflammation du corps.
On suppose que l’hydrogène va lutter contre le stress oxydatif et réduire l’inflammation des tissus permettant ainsi d’améliorer la qualité de vie.
C’est ainsi qu’une petite trentaine de participants ont joué le jeu de la recherche scientifique.
Une étude qui respecte les canons du standard doré : un essai clinique contre placebo, en double aveugle et avec répartition aléatoire des participants (randomisation).
Les participants devaient boire 600 ml d’eau avec ou sans hydrogène pendant une période de 4 semaines.
Pendant ce temps nos scientifiques évaluent toute une batterie de paramètres psychologiques, cognitifs avec des tests, mais aussi biologiques avec des biomarqueurs (dont nos fameux dROMS et BAP).
Si on s’en tient à la conclusion des auteurs, ces derniers nous précisent que leurs résultats suggèrent que « l ‘eau riche en hydrogène peut renforcer la qualité de vie par des effets qui augmentent les fonctions du système nerveux central impliquant l’humeur, l’anxiété et la fonction nerveuse autonome. »
Pourtant, on tombe un peu de sa chaise quand on regarde les résultats présentés dans le tableau général !
Pourquoi ? Car la quasi-totalité des analyses est négative.
L’hydrogène dans l’eau n’aura eu aucun effet sur :
- la fatigue
- la dépression
- la qualité du sommeil
- les fonctions cognitives
- les biomarqueurs biologiques (CRP, dROMS, BAP et OSI)
On peut difficilement faire une étude aussi négative.
Loin du miracle, la déception
On réalise au terme de cette enquête que les bienfaits supposés des boissons enrichies en hydrogène sont fragiles, préliminaires et largement mis en avant par des sociétés savantes et des chercheurs qui en tirent un bénéfice financier.
La majorité des signaux sont négatifs.
On n’observe aucune différence entre les groupes qui prennent de l’eau avec ou sans hydrogène sur virtuellement tous les paramètres possibles et imaginables.
Il y a cependant des signaux qui pourraient mériter des approfondissements.
Les travaux sur les cancéreux en font partie. Un signal positif significatif, mais cliniquement léger pourrait exister pour réduire les effets indésirables d’une chimiothérapie.
Un signal à prendre avec des pincettes puisque l’étude en question n’a pu mettre en avant de différence significative sur l’évolution des cancers.
Mais améliorer la qualité de vie des malades n’est pas à prendre à la légère.
D’autres études devraient être conduites pour élucider l’effet réel avec plus de participants, et une méthode rigoureuse (placebo, aveugle, randomisation).
Car l’effet de l’hydrogène sur l’organisme est sur le principe logique. Il pourrait bien agir en tant qu’antioxydant et réduire le stress oxydatif de l’organisme.
C’est un poil différent dans la réalité où l’on constate que l’augmentation de la concentration d’hydrogène dans le corps est transitoire.
Il n’y aura plus vraiment d’hydrogène détectable seulement une heure après avoir bu votre boisson à hydrogène.

L’effet est quand même extrêmement court pour espérer avoir un impact sur notre organisme. Il faudrait alors en boire très régulièrement pour maintenir une concentration plus élevée d’hydrogène dans le sang.
En conclusion, et devant l’imposante communication sur ces boissons, avec un coût relativement exorbitant, et en l’absence de bénéfice clinique clair et démontré, il n’y a pas vraiment d’intérêt pour boire cette eau bien particulière.