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Quand la restauration rapide bat des records

Il n’est pas coutume d’attaquer régulièrement la restauration rapide sur ce blog (un exemple ici). En même temps, c’est un peu facile, tout est malbouffe, des desserts aux burgers, des boissons aux sauces en boîte, et il n’y aurait que certaines salades qui pourraient sortir du lot, et encore.

Mais parfois, la restauration rapide, représentée par les plus grandes marques de la planète (Quick, Mc Do, Burger King, KFC, etc.) innove en matière de malbouffe. Et parfois, impossible d’y échapper, et Dur à Avaler prend l’allure de match de foot, et distribue des cartons rouges, et pas qu’un seul.

Aujourd’hui, l’objet du scandale vous l’avez vu, il est au début de cet article, c’est le nouveau burger de Quick Nouvelle-Calédonie, l’EXTREM GIANT.

EXTREM GIANT = EXTREME MALBOUFFE

Au mois de juin dernier est sortie une nouveauté made by Quick, un burger aux dimensions extra-terrestre, pire, aux dimensions américaines !

2 tranches de pain, ou « bun » dans le langage fast-food, 4 steaks de bœuf, oui 4 steaks de bœuf, 3 tranches de fromage, des oignons, de la salade et la fameuse sauce « GIANT ».

En réalité ce burger est une version améliorée d’un burger déjà existant de la marque, le GIANT, qui ne contient que deux steaks, 2 morceaux de fromage, et qui ressemble fortement à son homologue du Mc Do, le Big mac (très bien descendu par Consoglobe d’ailleurs).

Donc ce burger, ou ce méga burger, vous apportera 700 kCal environs. 700 kCal, pour un homme de 70 kg, c’est 1/3 des besoins énergétiques d’une journée. 1/3 des besoins énergétiques dans un seul burger.

Pour une femme, c’est quasiment 40% des besoins journaliers dans un EXTREM GIANT.

Les calories c’est une chose, mais ce burger contient une bonne dose de sel également. Au moins 1.5 g de sel serait présent dans cette innovation malbouffesque. 1.5 g avec ce seul burger vous rapproche dangereusement, et très rapidement, de la limite physiologique des 6 à 7 g, et de tous les problèmes santés qui vont avec (augmentation de la pression artérielle, des problèmes cardiovasculaires…)

Si l’on prend en compte la consommation moyenne de sel par les français, et notamment la consommation de plats préparés industriels riches en sel caché, ce burger ne sera définitivement pas votre allié santé. A n’en point douter.

L’EXTREM GIANT, c’est aussi 4 morceaux de steaks de 45g chacun, soit 180g de viandes hachées « pur bœuf » selon le fabricant. Souvenez-vous de mon article sur la consommation de viande rouge, et de la limite symbolique des 300g par semaine. Avec un seul burger de chez Quick comme celui-là, vous dépassez déjà la moitié des apports conseillés de viande rouge, en un seul repas.

Et j’imagine que la plupart des français ne sont pas végétariens les 6 autres jours de la semaine, et ainsi d’autres apports en viande rouge viendront surement alourdir un bilan, déjà peu équilibré.

Donc des protéines, du sel et des calories… mais aussi du sucre ! Quasiment 6 carrés de sucre se planquent dans ce burger géant avec 45g environs, probablement présents dans la sauce, et les tranches de pain.

Ne parlons pas des tranches de fromage qui doivent faire partie du pire en matière de produits laitiers et de fromage.

Un mot sur les additifs ? Eh bien non, car la transparence de Quick n’est pas optimale contrairement à Mc Do, et il m’est bien difficile de connaître la liste sans fin des additifs présents dans le pain, la sauce, ou le fromage.

En bref, l’EXTREM GIANT, au risque de ne pas vous surprendre, incarne magnifiquement bien la malbouffe industrielle occidentale, et tous les travers de cette restauration rapide, qui trouvera des clients. Et ça c’est le pire.

L’addition s’alourdit avec un menu

Prendre l’EXTREM GIANT en compte seul n’est quelque part pas réaliste car il s’intègre très souvent dans un menu, classiquement composé de frites et d’un coca. Et là, si on fait les comptes, ça devient sévère pour les artères.

Ainsi, un tel menu vous apportera environ 1200 à 1300 kCal soit plus de la moitié de vos apports quotidiens. Pratiquement 2g de sel et plus de 140g de glucides.

Si l’on rajoute un dessert, ma foi classique, tel un Sunday, on dépasse les 1600 kCal, les 210 de sucres soit plus de 26 carrés de sucre. Une vraie bombe atomique.

Quick, Mc Do, KFC, même combat

Ce burger de Quick n’est pas un phénomène isolé dans la restauration rapide. Le méga mac de Mc Do et bien d’autres viennent alourdir cette offre de malbouffe et de junk food mise à notre disposition.

Ces enseignes, ces politiques nutritionnelles, la qualité des ingrédients, l’équilibre alimentaire invitent tous les clients et consommateurs à déserter les lieux de toute urgence. Et pourtant.

Le génie des chefs de rang du marketing de ces sociétés arrive facilement à faire venir en masse des clients, qui viennent dévorer sans réfléchir, avec faciliter et sans apprécier le pire de la nourriture occidentale.

S’il faut des articles comme ceux-là pour faire réaliser à certains clients que ces temples de la malbouffe incarnent le pire pour la santé, pour la planète et pour les animaux, alors je continuerais à en écrire.

C’est donc un gros carton rouge pour Quick, un EXTREM carton rouge pour un burger totalement hors norme, à contre-courant de toutes les démarches positives pour notre société. Et en plus, d’après les clients déjà consommateurs du burger, il ressemble à rien. Et ça, ce n’est pas une nouveauté.

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26 commentaires
  1. En fait c’est pour les hippopotames, qui ont une mâchoire assez grande pour l’avaler !
    Mais non, même pas, ils sont végétariens … mais c’est fait pour que les consommateurs finissent par ressembler à des hippopotames !

  2. Bonjour Jérémy,

    Ton article est un angle de vue bien réel, ciblé sur l’assiette.
    Pour ma part, je ne peux m’empêcher de penser à l’image marketing qui dissimule une autre réalité, celle du terrain : les “fermes à échelle industrielles” où on fait de l’élevage de vaches, cochons, poulets, lapins, dans des conditions “soit disant d’hygiène”, mais en réalité de productivité.
    On y retrouve très couramment:
    – les animaux ne sortent pas, leur immunité (sans soleil) chute
    – les animaux sont nourris avec “des croquettes ou autres déchets agro-alimentaires”
    Ils sont engraissé parfois même directement avec du sucre (article Santé Nature Innovation sur l’alimentation des vaches !) pour leur faire gagner de la masse de graisse ! Et oui, on vend les bêtes au poids !
    – les animaux ne tiennent même plus sur leurs pattes pour aller à l’abatoire (cf vidéo youtube sur élevage de porcs en Bretagne)
    – les animaux sont sous vaccination, sous dopage hormonal …

    Ha qu’il est beau de dire “viande française” !
    Si on veut de la bonne viande, on est mieux nourri en allant directement à la ferme ! Et là, notre corps n’aura pas besoin de manger 500g par jour, mais 500g peut-être par mois (ou encore moins) car on est mieux nourri. Et nous l’aurons compris : un animal ne s’élève pas en quelques mois d’engraissage et surcroissance (biologiquement modifiée), mais en plusieurs années de bienveillance par des éleveurs respectueux !

    Bravo Jérémy pour ta bienveillance également ;-)

  3. Merci Jérémy, encore un super article sur la malbouffe.
    Que tout le monde prenne conscience que la santé passe essentiellement par la façon de se nourrir et la qualité des produits consommés. Que le pire que les gens puissent faire, c’est continuer à manger ” INDUSTRIEL “. Il faut revenir au local et le plus naturel possible, sans transformation opérée par l’Homme.
    Continuez comme ça, plusieurs d’entre nous vont finir par ouvrir les yeux sur ces ” enseignes à fuir “.

    1. bien sur c’est important de “manger local”, je ne discuterai pas ce point, qui est une des clefs d’un changement alimentaire, mais aussi économique et écologique en général (moins d’intermédiaires, moins de pétrole dans les tranports,on cour-circuite la grande distribution…..)
      Le vrai problème est que les gens n’ont pas les moyens de manger bio, acheter chez le boucher des produits plus fermiers et comme d’habitude ce sont les moins riches qui trinquent.
      Le gaspillage des modes de production est indécent et la nourriture abonde: le problématique est là: comment changer le comportement de toute une nation du bas en haut de l’échelle?

  4. Bonjour,

    Je découvre votre blog aujourd’hui. Bravo, j’aime votre engagement et votre rigueur études à l’appui, c’est comme cela que l’on arrivera à faire évoluer les dogmes de la nutrition et l’alimentation actuelle.
    Je suis bien évidemment d’accord avec vos conclusions le carton rouge est largement mérité pour un sandwich avec 700Kcal et une faible qualité nutritionnelle (fibres, minéraux et vitamines … ou êtes vous ???!!!). On peut tout de même se poser la question de l’engouement pour ce genre de sandwich : impossible d’ignorer que c’est mauvais pour la santé, le prix et la rapidité sont déterminants mais n’expliquent pas tout une salade est rapide et même mac do en propose, l’effet de mode ? qui trouve cela glamour ? Donc quels sont les facteurs qui poussent les jeunes à manger ça ? et comment y faire face ? peut être un prochain sujet …
    Enfin, je me permet de vous questionner sur votre affirmation des 300g de viande rouge par semaine. Je crois qu’il faut être prudent et adapter le discours aux populations cibles : 300g de viande rouge pour un bébé de 1 ans, pour un sportif de haut niveau ou une femme ménopausée, c’est pas la même chose. Je sais bien que vous avez parlé de limite, mais c’est ce que les lecteurs vont retenir. Donc, je vous challenge pour apporter plus de précision à votre propos, vous qui aimez la précision. pour ma part, je propose souvent de varier les sources de protéines. Les protides de bonne qualité ne sont pas que la viande : le poisson, les sous produits animaux, les légumineuses, le soja … et même les algues d’eau douce contribuent à un bon équilibre protéique. Je crois que c’est dans la variété que l’on allie plaisir et santé !

    Au plaisir de vous lire à nouveau.
    Anaïs

  5. Je suis horrifiée par cette publicité que je vois fleurir un peu partout, sachant que dans notre beau pays les cas d’obésité et de diabète ne cessent d’augmenter… C’est le genre de publicité qui encourage à encore plus de débauche alimentaire !!! ;( Merci pour ton blog, Jérémy !

  6. J’apprends plein de choses avec mon fils car les pubs quelles qu’elles soient je ne les regarde ou lis jamais ; cet épisode de gros “machin” inmangeable me rappelle mes mois aux USA en 68 je crois où j’avais découvert ces horribles sandwichs -je demandais une salade- et le soir pour me faire plaisir la famille cherchait la baguette française et du vin français au lieu de boire du lait! avec un repas un peu bizarre sans aucune saveur et à ce propos j’ enregistre car je n’aie pas le temps de regarder la télé sans cesse toutes les émissions de cuisine qui propose des recettes assez interressantes vite faites parfois et qui nous apprennent quantités de petits “trucs” à savoir afin de nous faciliter l’apprentissage de la cuisine
    par contre le summum pour moi c’est la patisserie un art dans toute sa splendeur et je crois que je ferai comme pour un bijou, regarder au lieu de manger! alors que les saveurs ne sont qu’un immense délice au palais, les gâteaux réalisés pa les grands chefs patissier ; rien qu’en regardant la télé je me régale alors que face à un sandwich horrible je fuis……………
    une idée il faudrait que de nouvelles enseignes et ça j’aimerais bien le faire se créent en proposant une alimentation saine généreuse normale bio etc et les gens sauront choisir car il faut laisser le choix et la liberté à chacun il faut simplement qu’à côté d’un “truc” malbouffe évidente il y ait une alimentation rapide mais idéale pour notre bien être physique et psychologique car a t on oublié que la cuisine est un plaisir de la vie et même si manger reste indispensable il faut pouvoir et vouloir bien manger même rapidement
    bonne cuisine pour tout le monde

    1. Bonsoir, Monique.
      Voici … bien des années, j’avais suivi un cours de “cuisine” (en fait, j’ai carrément suivi trois années de cours, avec à la clé un diplôme de cuisine diététique me permettant, par exemple, de devenir chef de cuisine dans un hosto pour y “éditer” des menus selon les pathologies des gens, mais là n’est pas la question).
      Nous formions, déjà alors, le beau projet de monter des restaurants proposant une triple carte.
      – L’une avec un menu “normal” (enfin, normal par rapport à ce que l’on mange habituellement dans un resto).
      – Une seconde avec +/- le même menu mais en version “diététique”.
      – Et le troisième volet de la carte aurait été +/- le même menu, mais en version végétarienne.
      Quand on a vu les sommes “kolossales” qu’il fallait sortir pour mettre ce genre de chose sur pied, nous avons chacun laissé tomber l’idée, et nous nous sommes contentés d’ouvrir des “petits machins” bien ordinaires…
      Bin, dame, c’est qu’il en faut, du personnel, pour arriver à préparer ne serait-ce que dix entrées, dix plats et dix desserts en trois versions !
      Cela dit, je suis d’accord : manger doit rester un plaisir, même quand on mange de manière “diététique”…
      Belle nuit emplie de doux rêves…

      1. Bonjour Eric,
        Dire que mon fils, à l’âge de 5 ans, me dit : “Maman, quand je serais grand, je créerai des Mac Donald Bio pour toi. Comme cela les enfants seront contents pour jouer et toi tu pourras manger avec nous, sans avoir mal au ventre !”

        Effectivement, mon estomac est un bon indicateur : quand il se retourne, je sais immédiatement qu’il y a un cocktail d’ingrédients louches dans la nourriture. Quand j’ai encore faim, deux heures après avoir mangé, je sais que le repas, les légumes étaient pauvres en nutriments. Voir aussi parfois je me sens au ralenti ou à plat … c’est que la nourriture pompe mon énergie, au lieu de m’en donner (typiquement, je sens que le gluten pompe mon énergie) !

        Ha ! doux rêve de mon fils, c’est tellement mignon ;-)

  7. Excellent Jérémy !
    Quick en rajoute une couche et tu enfonces le clou.

    Il m’est arrivé, en revenant de voyage et en attendant plus d’une heure dans une gare le tchouc tchouc qui m’emmène chez moi, de manger un Big Mac avec un verre d’eau en guise de repas du soir.
    Et en arrivant chez moi, et bien j’avais encore faim. Pourquoi ?

    Parce qu’il manque l’essentiel, les nutriments ou métabolites INDISPENSABLES pour l’organisme.

    1) – Publication par l’OMS et la FAO d’un rapport d’experts sur l’alimentation, la nutrition et la prévention des maladies chroniques :
    «Nous savons depuis longtemps qu’une alimentation riche en graisses saturées, en sucre et en sel est mauvaise pour la santé. Or, dans le monde entier, nous consommons de plus en plus d’aliments riches en calories mais d’une FAIBLE VALEUR NUTRITIONNELLE, tout en devenant de plus en plus sédentaires. Tous ces facteurs, sans oublier le tabagisme, sont les principaux responsables de l’énorme recrudescence des maladies chroniques que nous constatons… » (Dr Brundtland)

    http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2003/pr32/fr/

    2) – ANSES : Actualisation des apports nutritionnels conseillés pour les acides gras (Mai 2011) _ Saisine n° 2006-SA-0359, ANC AG

    «Parmi les acides gras polyinsaturés (AGPI), il existe deux familles d‘AG nommées n-6 ou oméga 6 (ω6) et n-3 ou oméga 3 (ω3), issues respectivement de l‘acide linoléique (C18:2 n-6) et de l‘acide α-linolénique (C18:3 n-3).
    Ces deux AG sont « indispensables » car rigoureusement requis pour la croissance normale et les fonctions physiologiques des cellules, mais non synthétisables par l’Homme ou l’animal. En effet, l’acide linoléique et l’acide α-linolénique sont synthétisés chez les végétaux à partir de l‘acide oléique, par les ∆12 et ∆15 désaturases. (page 20 / 323)

    6. DETERMINATION DES ANC CHEZ L’ADULTE
    6.2.1. Acides gras [polyinsaturés] INDISPENSABLES
    a) Acide linoléique
    le besoin physiologique MINIMAL en acide linoléique est estimé à 2 % de l‘AE (apport énergétique), ce qui équivaut à 4,4 gramme/jour pour un apport énergétique de 2000 Kcal/j.
    b) Acide α-linolénique
    le besoin physiologique MINIMAL en acide α-linolénique est estimé à 0,8 % de l‘AE pour l‘adulte, ce qui équivaut à 1,8 gramme/jour pour un AE de 2000 Kcal/j» (page 254 / 323)

    http://pmb.santenpdc.org/opac_css/doc_num.php?explnum_id=11878

    La discrétion sur les acides gras POLYINSATURÉS INDISPENSABLES est de mise.

    Le lait de vache ne contient aucun acide gras polyinsaturé, le veau n’en a pas besoin.
    Les produits laitiers, le fromage, le beurre ne contiennent aucun acide gras polyinsaturé.

    Le germe d’un grain de blé contient des acides gras polyinsaturés. Cependant pour éviter le rancissement de ces acides gras polyinsaturés (matières grasses) qui donnerait un mauvais goût à la farine, le germe est jeté ou vendu à des laboratoires pour en faire des compléments alimentaires.
    La farine blanche ne contient aucun acide gras polyinsaturé.

    La dénaturation des aliments par chauffage à plus de 45°C, par extraction ou transformation détruit tous les acides gras polyinsaturés ainsi que toutes les vitamines, enzymes et oligoéléments qui sont les métabolites, les nutriments INDISPENSABLES au métabolisme, aux transformations et au fonctionnement de tout organismes vivants.

    Une alimentation avec des aliments de faible valeur nutritionnelle conduit à une carence en acides gras polyinsaturés et en vitamines, enzymes et oligo-éléments :

    « Avec l‘emploi de régimes expérimentaux totalement dépourvus de lipides, ces auteurs ont décrit chez le rat des symptômes caractérisant un déficit d‘apport alimentaire en AGPI [acides gras polyinsaturés] : retard de croissance, chute de poils, nécrose de la queue, dessèchement de la peau s‘accompagnant de desquamation, de dermatites et de parakératoses ainsi que de difficultés à se reproduire correctement (stérilité du mâle, augmentation de la durée de gestation, hémorragies à la naissance, mortinatalité importante [expulsion d’un fœtus mort après 22 semaines de gestation]) (Burr et Burr, 1929) (et pour revues Holman (1970) et Holman, (1998)).
    Cette symptomatologie était accompagnée d‘une infiltration lipidique du foie, de dépôts de cholestérol et de triglycérides, d‘une fragilité accrue des membranes cellulaires et d‘une augmentation de leur perméabilité ainsi que d‘une altération des fonctions rénales.»
    (page 24 / 323)

    Le jeûne ne permet pas de combler les carences d’une alimentation composée uniquement par des aliments de faible valeur nutritionnelle, du type EXTREM GIANT.

  8. Bonjour Jérémy et merci pour cet article

    alors la j’hallucine, 4 steaks !!
    j’avais jamais vu

    je suis OK avec toi, et j’ajouterai la question de
    la digestion, je n’ose même pas imaginer ce que
    ça doit être dans l’estomac, chernobil…..
    et un bon mal de ventre

    Olivier

  9. on me fait chier quand je fume ma clope,soit disant “un problème de santé publique”…et on empoisonne tout le monde,au nom du Libéralisme économique…propagande,mensonge et trahison…

  10. quand je fume,je connais les risques…on me les répète assez…ce naufrage ne regarde que moi (d’autant plus que j’ai une mutuelle privée,hors sécurité sociale)…mais qui préviens les clients des “fast food” des risques qu’ils encourent à y manger tous les jours (ou souvent,comme les ados) ? bien au contraire,on encourage toute la famille à s’y rendre,du benjamin au senior !….le coût social est exorbitant,mais chuuut !…ça fait marcher l’économie !

    1. Salut Dominik,

      Quand tu auras ton cancer ( et moi aussi je suis hélas fumeur ) ta mutuelle privée ne servira à rien, c’est pris en charge à 100% par la sécurité sociale.
      Il en est de même pour le diabète causé par la malbouffe. Les mutuelles s’en fichent, c’est considéré comme ALD, donc pris en charge à 100% par la sécurité sociale.

    1. Des études prouvent déjà que la “bouffe Mac Do” modifie le code génétique des personnes addicts.
      De la même façon, aux USA, encore, ils ont démontré le lien entre la “malbouffe” de supermarchés, la baisse d’immunité, et de facto la montée en puissance du fameux “candida albican” … et toutes les maladies de dysfonctionnement cellulaire, liées !

      Ainsi l’autisme serait pour une grande part responsable de la qualité de l’ADN du père, pas uniquement de la mère. Une immunité flinguée par le “mal manger”. Cela produit des gamins “normaux à faible immunité” qui déconnectent vers l’autisme avec les rappels de vaccins vers 18 mois ! (encore une fois, études américaines)
      Le coupable ? Les pesticides et autres cochonneries dissimulées dans toutes les “nourritures de masse”.

      Mal manger, c’est être mal informé sur la qualité des produits.
      “La désinformation tue !” ;-)

  11. Salut,

    Quelle tuerie ce burger.
    Rien que de voir que de tels produits existent me fait penser que la société a un grave problème. Comment pouvons-nous nous éloigner tellement d’une alimentation qui est adaptée à notre organisme.
    La mal-bouffe est vraiment le mal du 21ème siècle. Les problèmes qu’elle entraîne devraient être pris plus au sérieux.

    Enfin, bel article.

    Chris

  12. Hello à tous,

    Je vous vois lancer la charge sur les gens qui mangent chez Quick ou les autres.

    Je lis des “mais comment font-ils pour bouffer ça ?!”

    Avez-vous envisagé un moment peut-être que ces personnes souffrent d’addiction ? Je suis de plus en plus convaincu que la malbouffe agit comme une drogue sur le cerveau. En moins puissant peut-être oui. Mais tout aussi néfaste.

    Pendant des années je ne pouvait m’empêcher de boire du Coca Cola (jusqu’a 2L/jour !) j’ai eu un mal de chien à arrêter. Encore aujourd’hui je dois résister pour ne pas ouvrir une bouteille. Et ne boire qu’un verre est synonyme de défi quasi impossible à relever pour moi.

    … cela me rappelle étrangement les fumeurs ou les drogués. “Juste une clope en soirée” ” juste un buzz”

    Donc oui, c’est de la merde cette bouffe, mais attention à ne pas y aller trop fort quand même. Certains parmi nous font tout leur possible pour s’en sortir et ce n’est parfois pas qu’une simple question de volonté.

    Amicalement,

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