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Le régime paléo serait trop riches en protéines, dangereux pour les reins et absurde selon la dernière chronique de Sciences et Avenir…

© Tim Oun | Unsplash

Coucou CJAMY !

Je dois avouer que je suis un « fan » des chroniques vidéo de Camille Gaubert qu’on retrouve chez Sciences et Avenir (à la télévision aussi, mais je n’en ai pas!)

Par « fan », j’entends que j’apprécie le ton, la forme et les informations présentées.

On a l’impression de découvrir à chaque fois des choses intéressantes… jusqu’à ce qu’un sujet qu’on connaît bien soit abordé.

C’est un peu le syndrome « Elise Lucet », on apprécie les enquêtes jusqu’à ce qu’elle se penche sur notre domaine d’expertise.

Je ferme cette parenthèse avec ce syndrome. On pourrait longtemps, très longtemps en débattre.

Car ici on parle du régime paléolithique.

Une diète présentée comme « une fausse bonne idée » d’après la chronique sous couvert de « science » (1).

Pour les non avertis, le régime paléolithique propose de mimer le régime de nos ancêtres en évitant tous les produits industriels transformés et ultratransformés ainsi que tous les produits laitiers et produits céréaliers.

Oui c’est une diète très restrictive avec laquelle vous devrez oublier de nombreux rayons de votre supermarché préféré.

L’objectif est bien là : vous rapprocher des produits bruts, des fruits, des légumes, des noix, mais aussi des produits animaux.

Les défenseurs du régime avancent la qualité des aliments.

Rapidement, les critiques sont les suivantes :

  1. Comment peut-on suivre le régime de nos ancêtres alors qu’il n’y avait aucune assiette type et que nous n’avons pas vraiment moyen de le savoir avec précision
  2. L’idée de manger selon notre génome et notre ADN « préhistorique » contredit notre capacité adaptive, prenant exemple sur la digestion du lactose, le sucre du lait
  3. Le régime paléolithique contient bien souvent trop de protéines (« jusqu’à 35 % de la ration quotidienne au lieu des 12 % recommandés ») ce qui « fatigue les reins »
  4. Finalement, ce régime nous prive de trop de « sucres » nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme

La longévité des Hommes du Paléolithique est estimée à 70 ans

Si l’homme préhistorique avait bien une faible espérance de vie, on fait souvent l’amalgame avec la longévité, qui elle, était assez exceptionnelle. Je vous présente des travaux uniques qui plaident pour la présence de vieillard pouvant atteindre et dépasser les 70 ans, même à l’âge de pierre !

A lire ici

Paléo : une vraie fausse bonne idée ?

Capture d’écran de la chronique de Camille Gaubert sur le régime paléo.

La diète paléolithique est rapidement devenue très populaire.

Et quand un régime devient populaire, la science s’y intéresse plus facilement. C’est un peu notre chance dans ce cas.

Car on déborde d’études, d’analyses, de commentaires et de débats sur le régime paléolithique et ses effets sur la santé.

On va donc réaborder les points soulevés dans la chronique de Sciences et Avenir, avec un poil d’histoire et une léchouille de recherche scientifique.

L’assiette imaginaire de Cro-Magnon

Est-ce possible de manger comme nos ancêtres d’il y a 30 000 ans ? Non bien sûr que non.

Les défenseurs de cette alimentation ne prétendent pas cela. C’est impossible. La qualité de la nourriture a changé, profondément, et nous ne mangeons absolument pas les mêmes fruits, racines ou légumes de l’époque !

La sélection de l’homme nous a permis d’obtenir des légumes plus comestibles (moins d’antinutriments), plus facile à manger (graines moins grosses) et à cultiver.

L’idée n’est donc pas de manger comme nos ancêtres, mais de se limiter à l’offre qu’ils avaient à l’époque.

Donc exit les produits ultratransformés, les sodas, produits laitiers et céréaliers.

C’est juste un détail.

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2 commentaires
  1. Bonjour Jérémy,

    Il y a un livre intéressant à lire “Ni cru ni cuit” de Marie-Claire Frédéric, journaliste culinaire.
    Ce livre retrace l’histoire des aliments fermentés depuis les temps anciens.

    Dans son livre Marie-Claire Frédéric écrit comment les gènes de l’homme se sont génétiquement modifiés pour produire de la lactase. La fermentation des produits laitiers aurait permis cette évolution “En effet, la fermentation transforme le lactose en acide lactique parfaitement assimilable sans que l’organisme ait besoin de lactase”.

    Il y a également un documentaire à voire sur Arte en ce moment “L’Empire Mongol une autre histoire”. Le cheval est un des éléments de base de cette civilisation et le lait de jument fermenté un des aliments de base très nourrissant de ce peuple.

    1. Bonjour François,

      Merci de ton commentaire. Le sujet de la lactase et sa digestion dans l’espèce humaine m’a particulièrement intéressé.

      En fait, nous sommes tous capables de synthétiser de la lactase durant l’enfance pour digérer le lait maternel. Le sevrage entraîne l’arrêt de cette synthèse et donc théoriquement de la consommation de lait une fois à l’âge adulte. Sauf que l’homme, en s’éloignant de l’équateur a dû affronter des climats plus froid, et notamment moins ensoleillé avec moins de vitamine D synthétisable par le corps. On remarque ainsi que l’exposition au lait de vache riche en vitamine D a entraîné la sélection des individus capables de synthétiser cette lactase (c’est une forme d’annulation du sevrage, biologiquement parlant) permettant ainsi d’assurer des apports plus correct en vitamine D, notamment. Ce sont bien ces individus dans les contrés du nord qui ont été favorisé par la sélection naturelle.

      A cela, on ajoute bien sûr l’éclaircissement de le peau qui vient conjointement de l’appauvrissement en vitamine D de l’alimentation avec l’agriculture, (mais compensé par le lait et la sélection des individus capables de le digérer) et d’une meilleur synthèse de la vitamine D par le soleil dans ces latitudes moins exposé.

      La fermentation permet justement d’outrepasser les barrières physiologiques et enzymatiques de certains individus, et n’entraînent donc pas vraiment de sélection en faveur d’une digestion de la lactase. Mais la fermentation est un processus naturel qui permet de conserver des aliments et de créer de nombreux nutriments très intéressant pour la santé (et le goût !)

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