autophagie

L’autophagie, termes à la mode, pour parler d’un mécanisme naturel de notre organisme : la dégradation des cellules et autres protéines malformées qui encombres notre environnement cellulaire. Ce processus est très répandu dans le monde du vivant : on le retrouve chez les mammifères bien entendu, mais également chez les plantes, les moisissures, les levures, etc.

On retrouve l’autophagie chez de très nombreux groupes d’espèces, car ce sont les mêmes pressions qui ont été exercées : la privation de nourriture. Ceci implique nécessairement des applications importantes et intéressantes de la restriction calorique et du jeûne en lien avec l’autophagie.

Deux prix Nobel de médecine ont été décernés sur l’autophagie. D’abord avec le français Christian de Duve dans les années 70 puis avec le japonais Yoshinori Ohsumi en 2016. Tous les deux ont participé à faire connaître l’autophagie et développer la recherche scientifique sur ce processus biologique.

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L’autophagie attire beaucoup l’attention des chercheurs du monde entier, car elle semble être défaillante chez des personnes malades, notamment atteintes de troubles neurodégénératifs telles que Parkinson (maladie en lien avec le diabète), Alzheimer ou Huntington.

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De fait, l’autophagie intéresse beaucoup pour traiter ces maladies pour lesquelles nous n’avons aucun traitement efficace. Car l’on sait que certains processus de l’autophagie sont perturbés chez des patients atteints d’Alzheimer par exemple. Ce qui ouvre des pistes thérapeutiques pour essayer d’apporter des solutions pour des maladies gravement incapacitantes.

On retrouve un intérêt de l’autophagie dans le traitement du cancer ou d’autres problèmes qui peuvent toucher tous les organes du corps (comme des fibroses). Mais là aussi, les recherches sont encore balbutiantes.

Tout reste à faire et tout reste à découvrir concernant l’autophagie. Car si les promesses thérapeutiques semblent nombreuses, il y a aussi des risques de vouloir activer, ou suractiver, l’autophagie dans le développement et l’aggravation de plusieurs maladies.