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On entend beaucoup d’idées reçues et de critiques sur le régime paléolithique, sans avoir forcément les réponses ou le contre-argumentaire. Voici les réponses aux principales critiques contre le régime paléo.

(c) Freepik

Mythes et légendes sur le “paléo”

Manger comme nos ancêtres d’il y a des centaines de milliers d’années est à la mode !

Et personne ne pourrait dire le contraire !

Les sites internet ou les blogs qui traitent du régime paléo explosent sur la toile depuis quelques années. J’ai personnellement une liste de sites qui sont dans mes favoris, que je suis assidûment, et qui se focalisent entièrement sur cette alimentation particulière (mais pas uniquement).

Mais au-delà des ressources électroniques, des livres en français sont désormais disponibles sur le sujet. Les thématiques sont très vastes : recettes de cuisine, principes de base, sport paléo, les difficultés, la science derrière l’idée, etc.

Le milieu francophone est en train de vivre un véritable virage « paléo » ou une « mode paléo » comme certains pourraient l’appeler, tandis que sa cousine anglo-saxonne connait en ce moment même l’âge d’or du « régime paléo ».

Qui dit âge d’or et popularité grandissante, dit également critiques de plus en plus nombreuses et pointues, et c’est bien là le sujet de cet article.

Sur ce blog, je fais la promotion des hygiènes de vie (alimentation, jeûne, etc.) qui apportent un réel bénéfice pour l’état de santé. Quand je dis « réel », je veux dire scientifiquement prouvé ou bien que le bon sens transpire à 110% de la méthode.

Sur Dur à Avaler, j’ai déjà traité de manière très superficiel le sujet de l’alimentation paléo (pour paléolithique = manger comme nos ancêtres de cette époque), en énonçant les principes de base et en proposant plusieurs étapes de transition vers un régime paléo peu strict à ultra-strict.

Mais aujourd’hui, le régime paléo subit des attaques multiples de la part de nombreux sites, bien souvent anglo-saxons, qui remettent en question certains fondements de l’alimentation paléo.

Je trouve extrêmement curieux que les pontes de cette alimentation (MM Cordain, Sisson, Wolf) n’aient pas pris la peine de répondre. Peut-être qu’ils s’en moquent, mais moi, je vais répondre.

Vous allez donc découvrir la nature de ces attaques, et les réponses les plus honnêtes que l’on peut apporter.

Questions/réponses sur le régime Paléolithique

Plusieurs articles ont été publiés ces derniers mois qui mettent en lumière les limites de l’idée de manger comme nos ancêtres [3].

Certaines critiques sont plus poussées que d’autres, et certaines sources sont plus intéressantes que d’autres, mais toutes les attaques sont bonnes à prendre (surtout pour les réponses.)

Il y a pléthores de régime paléo !

Cette critique suppose que suivre le régime paléo vous obligera à manger de la même manière que n’importe quel autres adeptes du régime préhistorique (= paléo), même à l’autre bout de la planète.

C’est bien ce que nous laisse pense Darren Curnoe, dont l’article a été popularisé par le célèbre site web « I Fucking Love Science » (IFLS). M. Curnoe nous dit ainsi « qu’il n’existe pas un seul mode de vie ou régime alimentaire qui convienne à tout le monde aujourd’hui… »

En réalité, cette critique contre le régime paléo est selon moi une simple méconnaissance des bases de l’alimentation paléo, qui fonctionne au final, comme un régime végétarien.

Il existe de nombreux végétariens sur la planète, mais est-ce qu’ils mangent tous de la même manière ? Surement pas !

Ils respectent les mêmes principes, aucune viande animale, mais libre à eux de manger ce qu’ils souhaitent.

C’est exactement la même chose pour le régime préhistorique ou paléo. Les bases de cette alimentation sont claires et précises. Vous avez une pyramide alimentaire, comme elle existe pour notre régime occidental classique, qui range les grandes classes d’aliments qu’il faudrait consommer en plus ou moins grande quantité.

Je pense qu’il existe autant de régime paléo différent qu’il existe d’adeptes de cette alimentation. Autant certains privilégieront les poissons et les produits de la mer pour les protéines animales, que d’autres préféreront les viandes maigres de gibier.

Si je devais rentrer dans la sphère végétale, pour laquelle le régime paléo fait la part belle, les exemples seraient sans fin, et démontreraient l’incroyable variété que peut offrir ce régime.

Au final, le régime paléo ne dit absolument pas que vous devez manger tel type de viande (si ce n’est les viandes de meilleures qualités possibles, mais c’est du bon sens non ?), à tel fréquence, en association avec tel ou tel légume.

Non, vous devez simplement manger les produits les moins transformés, les plus naturels, et idéalement éviter ceux qui n’existaient pas avant l’ère paléolithique (produits laitiers, céréales, etc.)

L’alimentation de la préhistoire n’existe plus !

C’est un bon point. Enfin ça dépend.

Comment peut-on suivre un régime qui vous impose de manger comme Pierre de l’âge de pierre, si rien de ce que mangeait Pierre n’existe aujourd’hui ?

Cette critique fait probablement sourire tous les adeptes de l’alimentation ou du mode de vie paléo. Pourquoi ? Tout simplement car le principe même du régime paléo n’est pas de manger la même chose que nos ancêtres, car c’est impossible, mais bien une nourriture qui s’en rapproche le plus.

C’est quoi une nourriture qui s’en rapproche le plus ?

Des produits animaux et végétaux les plus naturels possibles. Cela peut passer par des animaux sauvages uniquement (pêche et chasse par exemple), ou par des méthodes d’élevages de qualité (et respectueuse du bien-être, ça va souvent de pair).

Tous les légumes sont les bienvenus, et fortement recommandés si ils sont de saison, même si nous sommes d’accord, probablement très peu de légumes d’aujourd’hui existaient à l’âge de pierre [4].

Manger paléo, c’est donc quelque part du bon sens, tout simplement. Exit les fast-food, exit les produits industriels ultra-transformés et ultra-raffinés présents à tous les apéritifs, exit au final les produits les plus à risques pour votre santé.

Cette critique/attaque/remarque est donc selon moi non-avenue car en inadéquation avec les principes défendus par l’alimentation paléo. On peut devenir une sorte d’homme préhistorique moderne. Un Pierre à la mode quoi !

Nos ancêtres mourraient avant 30 ans

Oui c’est un argument qui revient régulièrement à la charge contre le mode de vie paléolithique.

Alors je vous pose la question, est-ce que vous allez mourir avant 30 ans si vous imitez un homme des cavernes ? Probablement pas (sauf si vous décidez de faire un safari à l’arc dans le territoire de lions d’une savane africaine).

A l’époque, cette très lointaine époque, nos ancêtres ne bénéficiaient pas des progrès de la science moderne et de la médecine, ni d’un environnement (majoritairement) sécuritaire (mais je parle plus pour les pays riches, malheureusement).

Il est maintenant évident que l’espérance de vie extrêmement réduite de nos ancêtres était principalement causée par des taux de mortalité infantile et des adultes très élevés à cause d’un environnement très hostile, des blessures, des infections, des maladies et de toutes les complications possibles.

A cela on peut rajouter les empoisonnements alimentaires, les chutes, les affrontements entre tribus ou membres d’une même tribu… Bref, nos ancêtres ne vivaient pas très vieux selon les estimations de l’espérance de vie.

Pourtant, des études que j’ai déjà mentionnées sur le blog tentent de faire le parallèle entre la survie de tribus contemporaines de chasseurs-cueilleurs et nos ancêtres de la préhistoire. Ces études nous révèlent que les membres de ces tribus atteignaient les 50 ans, assez facilement (sans accès aux soins), et pouvaient atteindre les 60 voire 70 ans, mais certes plus rarement.

Les « vieux » ou les séniors existaient donc très probablement jadis, à l’âge de pierre.

Il est donc difficilement recevable de disqualifier sur le seul critère d’une espérance de vie faible chez nos ancêtres des bienfaits d’une alimentation paléolithique sur la santé [6] [7] [8] [9] [10] [11] [12] [13] [14].

C’est aller contre l’évolution !

Pour cette dernière critique, je me rappelle ce débat que j’avais eu avec une copine sur le régime paléo et l’idée selon laquelle manger comme nos ancêtres serait contraire à l’évolution.

L’idée est séduisante, et des auteurs sur la toile défendent l’idée, avec raison, que l’espèce humaine à poursuivit son évolution depuis le néolithique, il y à 10.000 ans.

Je suis absolument convaincu que oui, et j’accepte les arguments de Darren Curnoe qui nous raconte, preuves scientifiques à l’appui, que nous avons évolué, muté, changé depuis 10.000 ans [15] [16].

On peut donc se poser la question :

Faudrait-il continuer vers la voie de la malbouffe, avec tous les risques que cela comporte [17] [18] [19] [20], afin d’attendre une lente évolution, à travers maladies, obésité, diabète et explosion des dépenses de santé publique, pour finalement observer des adaptations aux excès en tout genre ?

Ceci est ma réflexion personnelle. Mais je ne pense pas qu’une espèce « normale » suive un chemin qui lui est fortement nocif, dommageable et qui dégrade fortement ces chances de survie et de reproduction.

En tout logique, les espèces évoluent, co-évoluent même, de manière à tirer le meilleur de leur environnement afin d’augmenter au maximum leur fitness comme on dit dans le jargon, ou tout simplement leur condition de vie.

L’espèce humaine est à ce titre un cas extrêmement particulier, qui n’hésite pas à dégrader, volontairement ou non, son état de santé, peu importe les conséquences pour la survie de l’espèce.

Selon moi, ce bon à priori en arrière, et à priori contraire à l’évolution, qu’est de se nourrir comme nos ancêtres, serait plutôt salvateur. La diète paléo, au final, c’est du bon sens à l’état pur.

Manger Paléo ?

Après, force est de reconnaître que manger comme nos ancêtres n’est pas donné à tout le monde. Je ne suis pas personnellement ce régime mais je connais nombre d’amis qui l’essayent, l’arrêtent, reprennent, etc. Ce régime attire.

Il faut être conscient que ce régime est très restrictif (supprimer les céréales et les légumineuses tout de même !) mais que les bienfaits pour la santé sont à priori à la hauteur de l’investissement.

Il faut aussi reconnaître que manger paléo, c’est choisir des aliments de meilleure qualité, et donc potentiellement augmenter vos dépenses dans ce domaine. Une étude sur le sujet estime que pour suivre ce régime vous devriez augmenter vos revenus de 9% [21]

aperitifs-crudites-legumes-mayonnaises-prixJe ne suis pas spécialement d’accord avec ces résultats, car les produits naturels reviennent largement moins chers que les produits transformés, comme je le démontre clairement dans un article dédié aux apéros crudités (que je vous recommande chaudement de lire).

Quoi qu’il en soit, et pour conclure, on se rend bien compte que la plupart des attaques et des critiques sur la diète paléo ne sont pas spécialement sérieuses.

La régime paléo est peut-être la mode du moment, qui perdra inéluctablement l’attrait de la population, mais il demeure tout de même un régime santé, à n’en point douter.

Si vous souhaitez connaître les bases de ce régime, et évoluer progressivement vers une alimentation paléo optimale, je vous conseille de lire mon article dédié. 

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21 commentaires
  1. Cher Jeremy ,

    c’est tout a votre honneur de decortiquer les critiques. Il en manque cependant au moins une: il faut manger en fonction de notre mode de vie. Or, les hommes prehistoriques ne vivaient pas dans le confort actuel. Ils depensaient beaucoup de calories et ils avaient froid en hiver.
    Si vous voulez vraiment manger paleo il faudra manger des racines, des feuilles et des insectes avec une portion de viande une fois par mois. Et il faudra vous laisser crever de faim et de froid en hiver.
    Ca risque de ne pas faire beaucoup d’adeptes…

    1. 100% d’accord avec vous.
      Des feuilles, ce ne sera pas difficile, ça s’appellera de la laitue, de la mâche, du pissenlit ou autres.
      Des racines : Radis et carottes feront l’affaire.
      Faire de l’exercice et accepter d’avoir un peu froid en hiver, ça me semble possible. A défaut, on peut parfaitement diminuer l’apport calorique.
      Des insectes ? S’il n’y a que ça… Ou un équivalent, je pense que ça ira très bien, c’est à dire, de la viande en petite quantité.

  2. Article intéressant. Souvent ceux qui critiquent ne connaissent pas bien de quoi ils parlent (et je me met dans le panier, tant qu’à faire).

    La viande a une grande place pour le régime paléo. C’est ce qui me pose problème avec ce régime. D’une part car la qualité de celle-ci, même dans des élevages très bien, est sûrement loin de celle de nos ancêtres. D’autre part car on a aujourd’hui un problème avec la quantité à produire et que si tout le monde devait devenir paléo, ce serait une catastrophe environnementale. Enfin, je n’ai pas réussi à trouver des articles sérieux qui prouvent cette pyramide alimentaire.

    Pour ce qui est de “manger plus sainement”, “moins industriel”, “bio”, y’a pas besoin de devenir un paléo pour ça.

    Une dernière réaction, quand a l’étude qui dit qu’on devrait augmenter ses revenus de 9%. Admettons que ce régime alimentaire soit vraiment plus cher, on ne devrait pas plutôt réduire ses autres dépenses de 9%?

    Merci pour la réflexion!

    1. Bonjour Adénine

      Le régime paléo promeut les produits issus des animaux, donc pas seulement la viande, mais les abats, les œufs, ainsi que le poisson, les crustacés…

      Manger paléo permet de réguler ta faim et sur le long terme, tu manges beaucoup moins.
      D’ailleurs je mange moins de viande que lorsque je ne vivais pas paléo

      Et pour ce qui est d’une “catastrophe” environnementale, je te conseille de visionner ce reportage étonnant sur justement l’introduction de bétail dans un environnement naturel.
      http://vivre-paleo.fr/regime-paleo-sauver-la-terre/

  3. Salut Jérémy,

    Super article, comme d’habitude !

    Un point important est bien celui de la variété : le paléo donne des grandes lignes (éliminer les aliments modernes qui nous rendent malade), après c’est à chacun de faire son cheminement et trouver la pratique du paléo qui lui correspond… et qui est unique !

    Souvent les personnes que je croise sur mon blog ne mangent pas paléo à 100%, mais plutôt à 80-90% : cela veut dire consommer de temps en temps du fromage de chèvre ou de brebis, une crème brûlée au resto ou que sais-je ! Cela n’invalide pas les 80-90% qui sont fondamentalement bons (légumes, fruits, bonnes graisses, …). C’est un cheminement.

    Tant que j’y suis, le paléo n’est pas un régime de carnivores ! Mon entourage est bien plus surpris par les montagnes de crudités ou de légumes cuits qui composent mes repas, que par le bout de viande qui les accompagne :)

    Après je reste convaincu que si quelque chose dérange, interpelle, questionne, alors ça va dans le bon sens. Les “paléovores” ne sont pas plus près d’une vérité nutritionnelle absolue que les autres. Mais si le régime paléo permet d’examiner le contenu de son assiette, de prendre du recul et d’adopter un mode de vie plus sain (paléo ou autre d’ailleurs), alors c’est une bonne chose !

    Sur ce, bonne continuation à toutes et à tous :)

    Sylvain

  4. Merci pour votre article…
    Cela va m’aider, moi qui continue à chercher comment manger le mieux possible ?
    Etant dans la grosse galère de la maladie, je ne sais plus à quel saint me vouer ?
    J’ai tellement peur de mal me nourrir que mon poids chute. Le régime paléo m’attire. J’irai consulté votre article dédié. Vos articles arrivent toujours pour moi à point nommé.
    Merci
    http://monbloganti-cancer.com/

  5. Ok donc
    Le.régime paleo n’existe pas
    Son terme est trompeur car il est impossible de manger comme au paleo pour les raisons citees dans cet article
    Disons donc que.c’est.un régime bio.. tout simplement !
    Bio dans l’essence même du produit, dans son mode de production, dans le respect des personnes qui ont travaillé à cette production, et bien sûr des animaux s’il s’agit de viande, et sans pollution due à l’exportation c à dire local au maximum.. une production de saison… et bannir les produits transformés, raffinés.. je vois pas de différence avec le vrai bio.. le.mot paléo ne rajoute rien en fait.. à moins que l’on n’utilise plus de four à gaz ni électrique et qu’on fasse sécher notre gibier au soleil.. hum lol !
    Bon appétit à vous

    1. Non, les exclusions alimentaires permettent de différencier très nettement le paléo du bio, céréales et légumineuses, laitages, huiles ne font également pas partie du régime paléo stricte.

  6. Bonjour,
    Même si je n’ai pas lu l’article dans son intégralité, néanmoins , je vais m’y attacher 8-) il me semble sur ce que j’ai lu qu’il y a toujours cette notion de “scientifiquement prouvé” ça veut dire quoi exactement ce scientifiquement prouvé, rien…. sauf rassurer les lecteurs ou ceux qui veulent tenter ce genre d’expérience de forme de nourriture….pourquoi pas ! De toute façon le paleo qui sera de mise en Amérique du sud ne sera pas, obligatoirement, le même que celui qui se nourri en Russie ou au Japon ou en Europe ou ailleurs! C’est une assertion des plus incontournables. Si on refuse de tenir compte de ces paramètres, on va inéluctablement vers l’échec. Maintenant, comme je l’ai dis, pourquoi pas? Chacun y trouvera son compte pour autant que cela soit son désir. En plus, depuis +/- 40 ans les cultures céréalières sont polluées par tout les engrais chimiques qui sont déversés sur nos cultures quelle qu’elles soient. Dernier point, ce que je mange moi, ne sera pas nécessairement correct pour une personne qui n’a pas les mêmes informations génétiques qui sont les miennes…Nous sommes tous différents, ce qui est bon pour QQu’un ne le sera pas pour une autre. C’est, me semble t-il, la base de la réflexion au sujet de la “nourriture universelle” Je n’ai pas envie d’être un bouffeur de Mc Do…Je m’en préserve 8-)

  7. voilà beaucoup de grands mots qui font l’impasse sur une notion simple: il n’y a pas de régime paléo.
    au paléolithique, pendant les périodes glaciaires, l’homme avait du mal à survivre avec une végétation et un gibier rares, alors il bouffait ce qu’il pouvait quand il le pouvait: des fruits quand il en trouvait, du gibier quand il parvenait à le tuer, des insectes quand il en rencontrait ….
    il n’a pas choisi un quelconque équilibre alimentaire, mais la sélection a permis la survie de ceux qui avaient, par hasard, adopté le meilleur équilibre alimentaire

    ça ne peut absolument pas s’adapter à notre société , ne serait-ce que parce que les gènes qui ont permis à nos ancêtres de survivre en période de restriction sont aujourd’hui, dans notre société d’abondance des facteurs d’obésité et de diabète

  8. Manger comme nos ancêtres est pour moi un exemple dépourvu de complications. Après si chacun met sont grain de sel a tel ou tel époques de l’histoire ça commence a devenir compliqué. Les animaux ne se prennent pas la tête pour manger au naturel alors je vois pas pourquoi l’homme serait la seul et unique exception bien qu’il est une alimentation tout de même plus varié. Point termine pour ma part. Merci. Je n’attend pas d’applaudissement…

  9. Merci pour cet article.
    Je mange paléo depuis novembre 2013, j’ai perdu 15 kilos de masse grasse. Effectivement, on n’est pas obligé d’être a 100% paléo ce qui est mon cas. Ce qui compte, c’est de supprimer grâce au paléo, des aliments peu recommandables pour notre organisme : sucres raffinés, produits laitiers, gluten, produits industriels…
    Tous ceux qui sont “passés” au paléo le diront : on se porte mieux.

    1. Pour rebondir sur votre commentaire, je dirai que, depuis environ quatre mois, je mange … non pas tout-à-fait “paléo”, mais simplement “mieux” en supprimant un max les produits industriels et tout ce qui est sucre en général (céréales, pain, patates, …, y compris). Je ne mange pratiquement plus que les sucres présents dans les fruits et les légumes.
      Résultat mesuré voici quelques semaines : j’ai perdu dix kilos en quinze semaines !
      Ce n’était pas du tout le but recherché (je cherchais juste à savoir si c’était facile de se passer de sucre !) mais le fait est là, que pour ceux qui ont du poids à perdre, le régime paléo qui consiste entre autre à virer l’industriel et le sucre ne peut que faire du bien !
      Bonne nouvelle : je n’ai pas faim…
      Mauvaise nouvelle : c’est vrai que ce n’est pas toujours facile de ne pas manger de “sucres” (faites-vous donc inviter dans de la famille – surtout si ce sont vos parents de presque 80 ans – et allez leur expliquer que, non, vous ne mangez pas de pain, pas de pommes de terre, … !). Hier, ma mère m’a demandé si je voulais qu’elle me commande l’un ou l’autre plat préparé par le traiteur d’à côté. Dans les trente-et-un jours de ce mois-ci, pas un seul plat du jour ne convient à un régime “sans sucre”, et encore moins à un régime paléo !
      Bon appétit !

      1. @Éric G. Delfosse,

        Comme vous l’écrivez très justement, manger sans sucre consiste à supprimer «un max les produits industriels et tout ce qui est sucre en général (céréales, pain, patates, …, y compris) »

        C’est exactement ce qu’il faut faire dans n’importe quel régime et qui donne d’excellents résultats au bout de quelques mois (pas en 7 jours ou moins !).

        Mais combien de personnes savent vraiment comme vous ce qu’on appelle le sucre ?
        Avant de participer pendant un an à une commission sur le sucre, j’ignorais totalement ce que désigne « le sucre » et aussi ce qu’on appelle des glucides (et je n’étais pas le seul).

        Le sucre (au singulier) désigne le sucre de table industriel, le saccharose qui est un diholoside (ou disaccharide), une molécule formée par deux oses (ou deux sucres simples) glucose + fructose.

        Les termes légaux utilisés sur les étiquettes sont les suivants :

        – « glucides totaux » : spécifie amidon + sucres + polyols
        – « sans sucre » au singulier : spécifie que le produit ne contient pas de saccharose (= sucre ordinaire) sous aucune forme ; il peut cependant contenir d’autres sucres simples comme le fructose par exemple.
        – « sans sucres » au pluriel : spécifie que le produit ne contient aucun des sucres simples : ni saccharose (= sucre ordinaire qui n’est pas un sucre simple), ni fructose, ni glucose, ni galactose.
        – « avec édulcorant(s) » : spécifie que le produit contient un ou des édulcorant(s) autorisés (polyols et/ou édulcorants acaloriques)
        – « avec sucre(s) et édulco­rant(s) » : spécifie que le produit contient à la fois du sucre (au singulier) ou des sucres (au pluriel) et un ou des édulcorants autorisés (polyols et/ ou édulcorants acaloriques).
        C’est clair, non ?

        Vous avez certainement remarqué que selon les termes légaux, un aliment «sans sucre» peut donc contenir du GLUCOSE, du fructose (qui sont des sucres simples) ou n’importe lequel des polyols, et aussi de l’AMIDON qui est considéré comme un glucide et non comme un sucre alors que la macro-molécule d’amidon n’est composée que de molécules de glucose (de 10 000 à 100 000 molécules de glucose).
        Les plantes stockent le glucose sous la forme d’amidon.
        Les humains stockent le glucose dans le foie sous la forme de glycogène.
        Les macro-molécules d’amidon et de glycogène qui sont des homopolymères de glucose (qui ne sont composées que de molécules de glucose) ont une structure semblable.

        La seule molécule qui est stockée sans limite par l’organisme humain parce qu’elle est indispensable au fonctionnement du système nerveux (du cerveau) est le glucose.
        La digestion de l’amidon abouti en quelques minutes au glucose qui est absorbé en priorité dans les 70 premiers centimètres de l’intestin qui mesure 6 à 7 mètres de long. Toutes les molécules issues de la digestion aboutissent d’abord au foie qui est chargé de les transformer.
        Le cerveau a besoin de 5 grammes par heure de glucose pour fonctionner. Tout le glucose en excédent est stocké et jamais éliminé.

        L’index glycémique de l’amidon est 100. C’est l’amidon transformé par la digestion en glucose qui fait monter la glycémie (la concentration de glucose dans le sang) et qui provoque une sécrétion d’insuline qui est l’hormone qui déclenche le stockage du glucose.
        Les farines de céréales sont composées à 85% d’amidon.

        Manger SANS SUCRE « consiste à supprimer «un max les produits industriels » » élaborés avec de l’AMIDON (céréales, pain, …),
        sans oublier de supprimer le fromage qui apporte un excès de graisses qui sont stockées avec le glucose, et les produits laitiers industriels totalement inutiles.
        et également les produits industriels avec du sucre industriel ajouté (sodas, coca, sorbets, …).

        Un apport journalier de micronutriments (vitamines…) et acides gras polyinsaturés est indispensables, en mangeant des crudités (avocat, carotte, chou cru, bananes, …bio de préférence) et des végétaux naturels séchés à basse températures (raisins, pruneaux, figues, baies de goji, …) et des noix de toutes sortes (noix de cajou, amandes, noisettes, …)

        Remarques :

        – Un aliment «sans sucre» (au singulier) : spécifie que le produit ne contient pas de saccharose (= sucre ordinaire) sous aucune forme; il peut cependant contenir d’autres sucres simples (au pluriel) mais il ne peut pas contenir de l’aspartame. Si c’est le cas, il devra se contenter de l’allégation «light».

        – Selon la réglementation dictée par le lobby sucrier, une «confiture sans sucre» n’a pas droit à l’appellation confiture, même si celle-ci est le résultat de fruits confits dans leur propre sucre ou dans du sucre extrait de fruits (concentré de pomme ou de mou de raisin). Les «confitures sans sucre» sont des préparations ou des spécialités 100% fruits et non des confitures.

        – L’insuline est une hormone qui peut être utilisée comme dopage par des sportifs dont les cyclistes et les culturistes. Cette technique est cependant hautement dangereuse, car elle peut exposer à une hypoglycémie dont les conséquences peuvent être sévères et à long terme, elle peut provoquer un diabète de type 2, voire la mort.
        En football l’insuline fut massivement employée dans les équipes espagnoles au cours des années 1990 et au début des années 2000 sans jamais qu’aucun joueur ne soit pris faute de contrôle sérieux. En cyclisme Marco Pantani fut lui aussi testé positif à cette substance en 2002. Le culturisme est aussi une activité où l’emploi détourné d’insuline est présent.
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Insuline

  10. Merci Jérémy pour cet article mais je comprends le silence des auteurs comme Sisson vis à vis des critiques. Elles sont affligeantes de bêtises et ne mérites pas de réponses. Je suis le régime paléo depuis plus d’un an malgrès des difficultés financières. Je préfère dormir sur la paille (un peu comme nos ancêtres d’ailleurs) que de manger du blé par exemple! Les bénéfices pour ma santé sont tellement prodigieux, oui prodigieux, qu’ il ne fait aucun doute que cette alimentation est l’une des meilleurs possible. Et comme je le dis, je ne suis pas riche donc je fait avec les moyens du bord et la qualité parfois laisse à désirer mais tant que tu reste dans la liste des aliments autorisés (je mange aussi du riz!) la maladie, la fatigue fuient ton corps, l’énergie t’inonde! Ta joie de vivre est donc l’argument silencieux et absolu contre les critiques!

  11. Bonjour Jérémy,

    Si vous ne l’avez pas encore fait, je vous conseille vivement de lire “Nutrition and Physical Degeneration” de Weston A. Price. Ce dentiste à fait le tour du monde dans les années 1920-1930 pour étudier les peuples ayant eu le moins de contact possible avec la civilisation afin de découvrir l’état des dents en comparaison avec l’homme “moderne”.

    Il constatera bien vite que

    a) les dents des personnes se nourrissant encore de manière ancestrale sont en parfait état (pas de caries, dents bien alignées et suffisamment espacées, mâchoires bien emboîtées), de même que leur squelette et le reste de leurs organes, et que

    b) il n’y avait aucun point commun entre les régimes alimentaires des différents peuples. Certains ne mangeaient presque exclusivement de la viande et du poisson à l’exception de rares herbes en été (je parle des peuples du grand nord) et d’autres presque exclusivement de fruits et d’herbes (ceux des régions tropicales). Les vachers dans les Alpes suisses consommaient une grande quantité de lait et de fromages. Aucun point commun si ce n’est que ces gens-là ne mangeaient aucun produit raffiné (lait cru, sucre et farine notamment) et quand ils mangeaient un animal, ils le mangeaient en entier, abats compris.

    Un très grand livre, un peu daté sur certains points, mais vraiment une mine d’informations pour ceux qui s’intéressent à l’alimentation ancestrale.

    NB: rien à voir avec le site weston price foundation qui est l’oeuvre d’une association créée par une nutritionniste qui a manifestement profité du nom de l’auteur.

  12. Difficile le régime paléo…
    Les viandes et œufs ( bio ou pas ) d’aujourd’hui sont bourrés d’oméga six qui favorise l’inflammation et la mortalité.
    C’est la grande farce que constitue Venesson et certains adeptes du paléo, ils veulent supprimer le gluten le lait légumineuses mais en échange ils se bourrent d’oméga six…

    Est ce que c’est vraiment mieux ? Vous allez me dire on peut très bien prendre une seule portion de protéines animales par jour, mais dans ce cas là c’est très compliqué de trouver les calories et surtout les protéines avec le régime paléo.

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