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L’ivermectine serait au centre d’un scandale de grande ampleur : L’OMS, à travers Unitaid, aurait fait modifier les conclusions d’une étude internationale pour discréditer l’ivermectine. Révélation sur ce complot dont l’origine est fallacieuse et honteuse.

Capture d’écran d’une illustration prise sur Twitter montrant les liens complexes d’influences entre les auteurs, Unitaid et l’OMS.

Scandale international sur l’ivermectine !

Nul besoin de vous présenter cet antiparasitaire archiconnu du milieu vétérinaire qui est au centre de toutes les attentions contre la Covid-19.

Pourquoi ? Car des études préliminaires en laboratoire ont montré l’efficacité de l’ivermectine contre le SRAS-CoV-2 responsable de la Covid-19.

Depuis ces premières analyses in vitro positives, des études cliniques plus ou moins rigoureuses apportent des résultats contradictoires.

Tantôt positifs, tantôt négatifs… Les débats font rage sur ce médicament peu coûteux, extrêmement bien connu avec peu de risques et une efficacité qui est pour certains redoutable contre la Covid-19.

Malheureusement, pour quiconque avec un bagage scientifique suffisant pour décrypter les études scientifiques, ce sujet se heurte à la faible qualité des études positives sur l’ivermectine.

Ces études sont bien souvent non contrôlées, sans placebo, sans aveugle ni randomisation. Bien souvent ces études sont publiées dans d’obscurs journaux (des revues prédatrices parfois), ou toujours à l’état de prépublication, non vérifiées par les pairs donc.

Pourtant, l’ivermectine pourrait marcher.

Elle pourrait être efficace.

Les signaux sont là, fragiles et discrets, mais ils sont bien là.

Sauf que la prudence dans l’interprétation d’études fragiles, souvent rétrospectives où les biais d’analyses s’accumulent, est de mise. Cette prudence est salutaire, nécessaire, quand bien même nous avons affaires aux fameuses études cliniques randomisées (RCT), elles aussi soumises aux biais méthodologiques et manipulations diverses et variées.

Une prudence dans l’interprétation qui aura été l’origine de la toute récente accusation contre l’OMS, qui serait responsable d’avoir torpillé l’étude la plus prometteuse pour entraver l’autorisation de l’ivermectine contre la Covid-19.

On va revenir sur la naissance d’un complot, d’une accusation gravissime, où certains sites internet et associations (France Soir, Bon sens) et médecins (comme Gérard Maudrux) font la démonstration des pires méthodes d’investigations journalistiques.

J’ai pu interroger tous les protagonistes à l’origine des graves accusations faites contre l’ OMS et surtout Unitaid, une agence de santé internationale hébergée par elle.

Les résultats de cette enquête sont explosifs. Sans surprise, France Soir et le site partisan helvète Ivermectine-Covid partagent de concert des informations non vérifiées avec des interprétations outrageuses de la réalité.

Ce n’est pas leur coup d’essai.

Ivermectine : la nouvelle chloroquine torpillée par Big Pharma ?

L’antiparasitaire quasi gratuit, connu de longue date et accessible partout serait extrêmement efficace à n’importe quel stade de la maladie Covid-19. L’ivermectine remplace pour ainsi dire l’hydroxychloroquine. Avons-nous enfin le remède miracle ou répétons-nous les mêmes erreurs du passé ?

La méta-analyse de la discorde

Après les déboires avec l’hydroxychloroquine, on entend de plus en plus parler de l’ivermectine pour traiter efficacement les malades atteints de Covid-19.

Les études positives s’accumulent.

Impossible de l’ignorer.

Des médecins, des associations, des groupes Facebook partagent les résultats de ces études, et invitent à sérieusement considérer cet antiparasitaire, aussi bien en prophylaxie qu’en phase précoce ou tardive.

L’antiparasitaire cumule tous les avantages, et expose à peu de risque. Il est aussi peu coûteux. Des éléments qui nous rappellent étrangement l’hydroxychloroquine.

Ces éléments ont été suffisants pour que le groupe Unitaid s’empare du sujet et missionne une équipe de plus de 40 chercheurs à travers le monde pour faire une revue de la littérature sur ce sujet.

L’objectif est clair : déterminer si l’ivermectine est efficace. À quel stade, pour quelle posologie et quels risques fait-elle courir aux patients.

Unitaid, c’est une importante organisation de santé qui finance des recherches pour accélérer le développement de nouveaux traitements contre de nombreuses maladies, spécialement pour les pays en voie de développement ou pauvres.

L’OMS est d’une certaine manière liée à Unitaid, puisque cette dernière est hébergée par l’OMS.

Les financements d’Unitaid viennent surtout des états, comme la France, le Royaume-Uni, la Norvège ou encore le Chili. La controversée Fondation Bill & Melinda Gates fait aussi partie des soutiens financiers (de la collaboration Cochrane aussi).

Le 20 janvier 2021, la revue de la littérature et méta-analyse impulsée par Unitaid sort finalement à l’état de prépublication, où le docteur Andew Hill du département de pharmacologie et de thérapies de l’université de Liverpool se retrouve être l’investigateur principal et le correspondant.

Le Dr Hill est présent sur les réseaux sociaux. Il a un avis plutôt optimiste et positif sur le rôle de l’ivermectine contre la Covid-19. Il est au cœur de ce complot et de ces accusations.

Car cette méta-analyse n’a pas été bien accueillie par les groupes et associations pro-Ivermectine.

Pourquoi ? Car si les analyses groupées sont positives, avec des bénéfices mis en évidence, les conclusions demeurent elles prudentes et très réservées, n’invitant pas à autoriser le médicament et appelant à conduire de plus grandes et rigoureuses études (lire l’étude ici).

Principalement à cause de la faiblesse des études analysées.

Autrement dit, il est impossible (du moins au moment de la prépublication de l’étude) de recommander l’autorisation de l’ivermectine pour traiter la Covid-19.

Cette conclusion, défavorable à l’ivermectine, a eu l’effet d’une bombe chez tous les partisans de l’ivermectine et du Dr Hill, qu’il pensait acquis à la cause de l’antiparasitaire.

Quand Unitaid souhaite enterrer l’ivermectine

Les conclusions de cette méta-analyse ne passent pas.

Vraiment pas.

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4 commentaires
  1. Encore une fois, consultez les nombreux pays utilisant l’Ivermectine, ils n’ont pas plus de morts que chez nous en France. Je connais des médecins qui la prescrivent avec un bon succès dans la Covid.

  2. Excellente mise au point !
    Il y a tant de choses à vérifier, ce pourrait être un boulot à temps complet, bien que rémunéré seulement par des invectives et menaces, et dans l’ensemble fortement déprimant…
    Merci donc pour ce travail de trouble-fête… :-)

  3. Hill va publier une nouvelle metanalyse en retirant elgazar et Niaee, le résultat est couru d’avance, effeicaité nulle ou presque pour l’Ivermectine, il a bien fait d’être prudent. J’approuve à 100% votre analyse de l’affaire. Malheureusement les propagateurs de désinformations sont légions , à commencer par Henrion Caude, Malone, Maudrux bien sur, Peronne , Montagnier, et même Raoult en un peu plus roué mais quand meme lourdement anti science, il n’y a vraiment pas de quoi être fier. Et comment se fait il que cela se propage aussi facilement et durablement?

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