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Cet art millénaire permet de soulager de nombreux problèmes de santé grâce à des aiguilles minutieusement placées sur le corps. Un technique qui rééquilibre nos flux énergétiques, mais qui possèdent aussi des impacts majeurs sur notre organisme. Simple effet placebo ? Méthode miracle ou simple arnaque ? Voici l’enquête la plus complète pour découvrir la vérité sur cette thérapie alternative ultra-répandue !

© Katherine Hanlon | Unsplash

Sommaire de l’enquête

1. Le super pouvoir des aiguilles

2. L’acupuncture sous l’oeil de la science

[Partie réservée aux abonnés 🔒]

 – Terrible migraine

 – Les trois géants

 – Le dos en morceau

 3. La mystérieuse efficacité

 4. Quand le mystère s’éclaircit

 5. Conclusion : le faux-dilemme

Le super pouvoir des aiguilles

Si vous n’avez pas la phobie des aiguilles, vous avez peut-être déjà essayé l’acupuncture. Cet art millénaire, dont les origines s’étirent de la Chine à l’Inde, est connu de tous pour ses effets thérapeutiques bienfaiteurs.

L’acupuncture fait parti de la Médecine Traditionnelle Chinoise avec des maîtres acupuncteurs qui exercent partout dans le monde.

Si elles sont placées judicieusement, les aiguilles entrent en contact avec la peau, mais surtout avec les canaux énergétiques du corps et permettent de changer le flux de Chi qui circule (ne loupez pas notre enquête sur ce maître en Chi qui affirme soigner le cancer avec son pouvoir énergétique).

Nous avons environ 360 points stratégiques sur nos 20 méridiens en lien avec les 5 éléments chinois (le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau) et nos différents organes.

Autant de cibles pour les maîtres acupuncteurs qui peuvent dévier, canaliser et réarranger les flux énergétiques de l’organisme… pour corriger des problèmes de santé.

La base théorique est profondément ésotérique. On parle d’énergie et d’un savoir millénaire transmis par les maîtres pratiquants pour faire disparaître des maladies, des douleurs. Un savoir et une technicité qui affronte le dédain et le scepticisme du monde médical moderne.

Miracle ou arnaque : la vérité sur les ventouses (cupping)

Les ventouses avec ou sans lacération sont de plus en plus populaires pour traiter de nombreuses affections. Mais les doutes ternissent les nombreuses promesses. Lisez l’enquête sur une pratique traditionnelle vieille comme le monde.

Les fondements de l’acupuncture défient ainsi les principes modernes thérapeutiques qui se basent sur un principe actif évalué dans des essais cliniques rigoureux, en aveugle et contre un placebo.

L’idée que l’acupuncture puisse se résumer à un simple effet placebo comme l’homéopathie ou le Reiki fait bondir les maîtres de l’art et tous les patients qui ont bénéficié des effets positifs des séances de piqûre.

Ce n’est pas possible ! Et je dois dire que ce sujet est particulièrement passionnant, et complexe, tellement nous avons d’études sur l’acupuncture. On parle de plus de 6 000 études cliniques où des chercheurs ont essayé d’évaluer l’impact des aiguilles sur diverses maladies.

L’acupuncture sous l’oeil de la science

La liste des problèmes de santé qui ont été soumis à une évaluation scientifique est vertigineuse.

  • La migraine
  • Les douleurs pendant les menstruations
  • L’arthrite rhumatoïde
  • L’épilepsie
  • Les douleurs, chronique ou aiguë, à peu près partout
  • Le syndrome des ovaires polykystiques
  • L’hépatite B
  • L’arrêt de la cigarette
  • Ou encore la dépendance à la cocaïne !

Mais le sujet le plus étudié reste la douleur. On consulte principalement un acupuncteur pour des douleurs au dos ou des migraines persistantes. Le bouche-à-oreille fonctionne très bien pour faire circuler les adresses des maîtres les plus efficaces… et éviter ainsi les charlatans.

Une logique qu’on retrouve avec le Reiki et les coupeurs de feu qu’on sollicite parfois dans certains hôpitaux avec des listes bien précises de personnes vraiment touchées par un don.

Mais le don, qu’ils viennent d’un dieu, d’une prière ou d’un entraînement avec des maîtres, s’évalue très bien. Toutefois, rares sont les maîtres qui osent s’aventurer dans les couloirs exigus de la recherche clinique officielle.

Car souvent, elle fait fondre comme neige au soleil les espoirs. Nous l’avions vu avec les pouvoirs des sourciers pour trouver de l’eau. Tout fonctionne sans cadre méthodologique rigoureux, mais dès que l’on cherche à mettre de l’ordre avec rigueur, les dons s’évanouissent comme par enchantement.

Du côté de l’acupuncture, si nous avons plusieurs milliers d’études cliniques, celles qui respectent les meilleurs critères méthodologiques se comptent sur les doigts de la main.

Car pour évaluer sérieusement l’acupuncture, il faut remplir de nombreuses conditions dont voici les principales :

  • Avoir un groupe contrôle. Ce groupe sera comparé à celui recevant la véritable séance d’acupuncture pour mettre en lumière une différence ou pas.
  • Faire des séances factices d’acupuncture. C’est un principe fondamental, mais le groupe contrôle devra recevoir une vraie fausse séance d’acupuncture. Comment ? Soit en visant des points qui existent vraiment, mais n’ont aucun impact sur cette maladie, soit en plaçant au hasard les aiguilles dans la peau.
  • Suffisamment de participants. Il sera difficile de tirer la moindre conclusion avec peu de participants. Il faut donc des études avec le plus de participants possibles, et dans la mesure du possible, faire des analyses globales (méta-analyse) de ces études pour augmenter la puissance d’analyse.
  • Des auteurs et des sponsors indépendants du monde de l’acupuncture. Car ce monde possède ces propres centres de recherche en soin alternatif avec d’importants moyens financiers pour exister et faire pression. L’indépendance de la recherche est fondamentale.

Sans ce minimum méthodologique, vous pouvez sans risque jeter l’étude à la poubelle, que les résultats soient en faveur ou non à l’acupuncture.

Et encore, vous allez découvrir dans la suite de cette enquête qu’il faut parfois creuser assez profondément dans les entrailles des études pour dénicher des pépites et mieux comprendre certains résultats.

Vous allez découvrir pourquoi l’acupuncture est une alternative qui a sa place dans le monde médical, mais les véritables raisons ne sont pas forcément celles que vous pensez !

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13 commentaires
  1. Je vous conseille fortement d’acquérir le livre de celui qui a introduit l’acupuncture en occident “Soulié de Morant” relaté par Georges Ohsawa , “L’acupuncture et la Médecine d’Extrême-Orient”. vous y trouverez réponses à vos interrogations

    1. Bonjour Astrid,

      Merci de commentaire et du partage de cette référence ! Je vais essayer de l’obtenir pour voir ce qu’il en dit !

      Merci encore de votre soutien et n’hésitez pas si vous avez des questions !

      A vous lire

  2. Encore un article qui laisse perplexe (pour rester soft…). D’emblée, on ne sait pas trop de quoi on parle. Ah oui : l’acupuncture ! Mais de quelle acupuncture parle-t-on ? Il n’y a pas une, mais des acupunctures. J’ai cru lire qu’ici on l’associe à la médecine chinoise. Très bien. Mais la médecine chinoise ne se résume pas à l’acupuncture (la pharmacopée est au moins aussi importante, sans parler de la diététique, des moxas…). Donc quel intérêt d’évaluer “le pouvoir des aiguilles” isolément ? Et surtout, évaluer comment ? Utiliser les mêmes modèles scientifiques que ceux utilisés pour la médecine occidentale ? Ce serait réduire la pratique de l’acupuncture à des protocoles standardisés : considérer, par exemple, qu’on applique le même protocole à tous les migraineux !! ce qui est pratiqué en médecine occidentale, mais n’a aucun sens avec l’acupuncture ou la médecine chinoise, si on parle d’elle ! C’est négliger la différenciation des syndromes, l’individualisation du traitement, etc.

    De toute façon, la “preuve scientifique” n’est pas la démonstration d’une capacité à soigner. Les médecines traditionnelles, fondées sur quelques milliers d’années d’expérience clinique et sur des systèmes théoriques précis et cohérents, ont fait leurs preuves depuis longtemps. Sinon elles auraient disparu avec l’avènement des médecines “modernes” ! Les deux sont utiles et complémentaires. Mais nous avons la prétention de focaliser sur les secondes (qui, rappelons-le, sont impuissantes, voire nocives, dans bien des pathologies) et de faire de la vision scientifique notre seule grille de lecture.

    1. Bonjour Phil,

      Merci de ce commentaire !

      Pour la première partie de ton commentaire, on parle de l’acupuncture au sens large ! Cet article n’a pas vocation à faire un bilan historique de toutes les mouvances et des différentes branches avec toutes les différentes prises en charge particulière et spécifique des différents maîtres ! Dans la réalité, les gens vont simplement voir un “acupuncteur” en vérifiant qu’il a bien un diplôme. Ca fonctionne ainsi, et justement, les études cliniques ont évalué ces maîtres acupuncteurs selon cette méthode : en choisissant des experts avec plusieurs années de pratique.

      Ces acupuncteurs réalisent donc leurs soins tout en accord avec leur pratique, et peut-être celles que tu décris (mais je n’ai pas vérifié) comme l’individualisation. C’est exactement la même chose qu’avec l’homéopathie ! Les études cliniques pouvaient très facilement prendre en compte les principes d’individualisations ! Car on est pas en train d’évaluer l’effet de piquer le point précis en haut à droite au dessus de l’omoplate, mais plutôt la technique utilisée pour soigner la migraine, et d’autres problèmes de santé !

      Donc en réalité, ces travaux répondent plutôt bien à ce qu’on attend d’une évaluation rigoureuse ! Et c’est tant mieux :) Même si il ne faut pas se leurrer, ce n’est jamais parfait car c’est impossible. La médecine occidentale n’a rien à voir avec çe sujet aujourd’hui. Car là on parle surtout de méthode. Une méthode permet d’avoir un cadre rigoureux pour s’affranchir des biais qui nous entoure et qui peuvent faire passer quelque chose de normale comme supernaturel. Heureusement que nous avons cette méthode pour nous aider !

      Par ailleurs, l’ancienneté d’une pratique n’est absolument pas la garantie de son efficacité. Et pour l’acupuncture, comme tu as pu le lire, une certaine efficacité existe pour certains troubles notamment grâce aux phénomènes physiologiques énoncés et à la puissance des effets contextuels ou dit plus vulgairement “placebo”.

      L’homéopathie est la preuve vivant qu’une pratique de plusieurs siècles même sans preuve d’efficacité réelle peut perdurer dans le temps sans le moindre problème. Je veux dire, nous avons toujours des personnes qui pensent que la Terre est plate avec tous les moyens technologiques que nous avons aujourd’hui pour prouver le contraire. Et je ne parle pas des religions… En bref, cet argument n’est pas vraiment recevable en tant que tel.

      Au final, ta conclusion est exactement la mienne : certaines pratiques alternatives ont tout à fait leur place dans une prise en charge intégré et complémentaire avec la médecine classique, dans certaines limites. Je trouve que l’acupuncture réuni des explications biologiques assez intéressantes, avec des risques faibles, pour suffire à être utilisé dans certains cas. Surtout que nous manquons précisément d’option thérapeutique fiable et “moderne” dans ces problèmes de santé (lombalgie, migraine, etc…)

      Au plaisir de te lire.

  3. Depuis plus de 60 ans, je me soigne exclusivement par l’acupuncture, une médecine traditionnelle chinoise ancestrale et prestigieuse. Cette pratique est devenue ma seule et unique méthode de soin. Pour les personnes souffrant d’allergies, comme le rhume des foins, l’acupuncture offre une aide admirable. Contrairement aux médicaments chimiques qui peuvent empoisonner votre corps tout au long de votre vie, cette méthode naturelle est douce et efficace.

    Durant la période des pollens, l’insertion de quatre aiguilles en permanence permet de faire disparaître les éternuements épuisants, offrant ainsi un soulagement significatif.

    L’acupuncture m’a également sauvé d’une fracture au talon d’Achille. Grâce à cette méthode, chaque os a été recollé sans avoir recours à un plâtre ou à une opération. Les aiguilles, placées sur des points stratégiques, ont permis une guérison spontanée.

    Aujourd’hui, à 83 ans, l’acupuncture continue de maintenir ma santé de manière remarquable. Cette médecine traditionnelle a prouvé, au fil des années, son efficacité et son bienfait sur mon bien-être général.

    1. Cher monsieur,

      Merci de ce témoignage dithyrambique pour l’acupuncture !

      Il est dommage que vous n’ayez pas lu l’enquête, vous y aurez découvert comment l’acupuncture peut avoir à la fois un puissant effet placebo mais aussi des effets concrets sur la douleur, en jouant notamment avec notre cerveau et l’influx nerveux ! Vous avez encore de nombreuses choses à découvrir, pour voir au-delà de votre seul et unique expérience.

      Une expérience fort louable, mais pour ne rebondir que sur votre fracture, cette dernière se remet spontanément dans la vaste majorité des cas et sans plâtre… L’acupuncture n’a probablement rien eu de miraculeux de ce côté-là et vous auriez observé la même rémission avec ou sans. C’est là toute la beauté de la méthode scientifique et l’évaluation rigoureuse des observation médicale !

      Mais si l’acupuncture vous fait du bien, alors franchement, c’est ça l’essentiel !

      Pour les médicaments, il y a à boire et à manger : on trouve du très bon et du très mauvais aussi.

      1. Ah, Jérémy ! Juste le choix des mots traduit malgré vous le fond de votre pensée ! Le témoignage de ce Monsieur n’est pas “dithyrambique” (d’un enthousiasme pompeux et excessif), il est juste très positif. Il y parle de sa propre expérience parce que, pour chacun d’entre nous, c’est encore notre expérience que nous connaissons le mieux, sans qu’elle soit pour autant “seule et unique”!

      2. Je trouve au contraire le mot plutôt bien adapté. C’est une éloge, presque excessive. La preuve avec l’expérience de la fracture du talon où la supposé rémission grâce à l’acupuncture n’a pas vraiment de valeur puisque ce genre de facture peut se remettre spontanément sans action particulière du corps médical. C’est là toute la démonstration de l’importance des groupes comparatifs et que nos expériences sont fortement biaisées par notre propre vision et œillère.

        Penser que sa propre expérience a valeur de preuve universelle pour le monde entier est au mieux une grave erreur de méthode et de réflexion, au pire, une affirmation narcissique qui manque cruellement de modestie !

  4. M. Anso,
    S’il s’agissait d’UN éloge, il pourrait éventuellement être excessif…
    De même, si vous teniez à qualifier la rémission, ça devrait être au féminin. Une « supposée rémission » serait correct dans la forme, mais bien prétentieux dans le fond. La diversité et la complexité des traumatismes du pied ne permettent pas, à vous ni à moi, de savoir exactement ce dont il s’agit, ni d’évaluer si cela nécessitait immobilisation, chirurgie ou si la guérison spontanée était possible. Nous n’avons pas les éléments pour en juger. Le médecin chargé de ce patient était mieux placé pour le faire.

    « Penser que sa propre expérience a valeur de preuve universelle pour le monde entier » serait en effet grotesque. Heureusement, personne n’y songe ici. Que sa propre expérience soit celle que chacun d’entre nous connaît le mieux et peut donc évoquer aisément, c’est une évidence. Elle n’a pas pour autant valeur de preuve universelle.

    Vraiment, quel dommage de ne pouvoir lire ici de propos plus constructifs…

    1. Chère Marie-Claire,

      Pour une lectrice qui demande des propos plus constructifs et qui me reprend sur le féminin/masculin sur des mots, c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité, si vous me permettez :)

      Votre passage sur la fracture de ce monsieur me ravit au plus au point car pour une fois, j’y vois enfin une note de bon sens et d’esprit critique. Nous ignorons en effet tout de la vie de ce monsieur et encore plus de sa fracture. Donc, par définition et en suivant votre propre logique présentée ici, ce témoignage n’a aucune valeur puisqu’il nous faudrait absolument tout vérifier pour en attestant l’authenticité et mesurer tous les facteurs de confusion.

      Votre remarque me fait donc extrêmement plaisir ! L’absence du moindre éléments factuels et objectifs sur la vie de ce Monsieur nous empêche tout simplement d’en extraire la moindre information fiable ou valable. On pourrait penser que ce monsieur possède une génétique très avantageuse pour n’avoir jamais eu besoin de médecins. Son cas particulier… reste donc un cas particulier. Et on doit être encore plus sceptique quand une personne nous dit que telle thérapie est génialissime et qu’elle peut virtuellement tout guérir. Car l’acunpuncture n’a démontré aucune efficacité pour traiter l’asthme ni les problèmes de rhinites allergiques.

      Ceci étant dit, j’attend depuis un certain temps des réponses constructives à mes interrogations suites à vos commentaires. Heureusement, j’ai de la patience à revendre. Surprenez-moi !

  5. C’est étonnant de constater à quel point la médecine conventionnelle se montre souvent sceptique envers les médecines parallèles. L’acupuncture, par exemple, est une pratique beaucoup plus ancienne que la médecine moderne telle qu’elle est généralement pratiquée aujourd’hui. Il existe des acupuncteurs qui travaillent également dans des hôpitaux lorsque la médecine conventionnelle ne parvient pas à aider les patients. Il est essentiel que la médecine s’ouvre davantage aux approches alternatives, dans le but de soigner et d’aider les personnes.

    Si les médecins adoptent une attitude sceptique dès le départ, il sera difficile de faire évoluer la médecine vers de nouveaux horizons. Lorsque la médecine traditionnelle échoue, de nombreux patients se tournent vers les médecines alternatives dans l’espoir de trouver un soulagement et une guérison. De plus, la médecine moderne est souvent soumise à des contraintes de temps, ce qui peut amener les médecins à ne pas prendre le temps d’écouter attentivement leurs patients.

    Chers médecins, soyez plus ouverts à d’autres pratiques médicales ; votre approche n’est pas nécessairement celle que tout le monde préfère. Il existe d’autres alternatives qui pourraient compléter et enrichir les soins que vous prodiguez. En favorisant un dialogue ouvert entre les différentes pratiques, nous pourrions offrir aux patients une approche de santé plus holistique et bénéfique.

    1. Le scepticisme n’est jamais une mauvaise chose. C’est une sorte d’hygiène mentale ou d’auto-défense intellectuelle pour éviter de croire n’importe quoi. Il est important de savoir faire preuve de scepticisme et d’esprit critique.

      L’ancienneté de la pratique n’est pas une garantie de l’efficacité de la pratique. Elle perdure, comme de nombreuses autres pratiques perdurent sans que la méthode scientifique n’ait pu démontrer une efficacité certaine. Des personnes estiment toujours aujourd’hui que la Terre est plate, malgré l’immensité des preuves que nous avons. Cette théorie existera toujours, et elle ne sera pas davantage vrai dans 3000 ou 30 000 ans.

      Je vous rejoins intégralement sur le besoin de la médecine conventionnelle à prendre davantage de temps avec les patients. D’avoir une approche plus humaine, empathique et sincère avec son patient. Une approche qui peut passer par l’utilisation de médecine alternative et complémentaire. Pourquoi pas. Cela n’est pas exclu ni interdit, bien au contraire. Un médecin doit pouvoir utiliser tous les leviers, même des pratiques qui se limitent à des effets placebo, pour aider son patient et lui proposer une qualité de soin accepté par tous.

      Pour l’acupuncture, c’est légèrement différent puisque son effet est assez bien démontré pour la gestion des douleurs, quand bien même cela ne durera pas très longtemps. La pratique peut soulager et participer à aider des patients à mieux gérer des douleurs. Donc, pourquoi pas ? Si ces patients peuvent se le permettre avec de bonne mutuelle et un budget qui avec. Car oui, ces spécialistes alternatifs sont souvent hors de prix, et les dérives sont aussi possibles. On vous promet de guérir tout et n’importe quoi en manipulant les énergies… et parfois en dénigrant à outrance la médecine conventionnelle.

      Une médecine qui n’est pas irréprochable, bien au contraire. Je dénonce allégrement ses largesses et ses travers, mais elle possède aussi des avantages certains dont nous avons tous pu bénéficier, de près ou de loin.

      Cette ouverture doit donc être mesurée, et savamment orchestrée pour éviter les dérives. C’est toute la complexité de la chose. Nous aimerions que les médecins conventionnés puissent avoir autant de temps d’un homéopathe, mais le secteur de la santé est en souffrance avec des salaires ridicules pour l’effort à fournir. Ce sont les patients qui en payent le lourd tribut.

      Il ne faut pas oublier que quand les choses deviennent sérieuses et graves, on termine souvent aux urgences en bénéficiant des avancées médicales modernes. Rares sont les personnes qui vont appeler leur maître acupuncteur pour gérer des infarctus, des fractures ouvertes avec des hémorragies.

      Il est aussi important de savoir raison garder et de rester nuancé dans ses propos.

      PS : le bisou magique fonctionne extrêmement bien pour soulager instantanément les enfants. Pourtant, ce bisou ne changera en aucune façon la trajectoire de la guérison du bobo, il va simplement jouer sur l’état d’esprit de l’enfant et dans une certaine mesure sur la réception de la douleur. Donc pourquoi s’en priver ? :)

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