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Europe1 a été récemment le théâtre d’une propagande déraisonnée et maladive de la consommation de lait de vache. Ce travail a été assuré par le très célèbre Jean-Michel Cohen, médecin nutritionniste et véritable recordman des apparitions et des bourdes radio-télévisées.

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Le titre de l’émission ne laissait déjà planer aucun doute sur le contenu de l’émission, « Quel est le meilleur lait pour la santé et comment bien choisir ? », et après 4 écoutes, on reste toujours scotché par les énormités et les approximations du professionnel. Revenons encore une fois sur la très polémique consommation de lait, avec plus d’indépendance et d’objectivité que M. Cohen.

Les horribles « jus végétaux »

La première partie de l’émission est consacré à démolir plus ou moins injustement la qualité et le bien fondé des laits végétaux (soja, amande, noisette, ou riz), comparés aux laits animaux.

M. Cohen n’hésite pas une seule seconde à définir les laits végétaux comme « scandaleux » faisant fonctionner l’imaginaire des consommateurs à cause des adjonctions de vitamine D et calcium pour se rapprocher des laits animaux.

M. Cohen n’étant plus à une contradiction près, il semble oublier que certaines marques produisant du lait de vache utilisent ce genre de pratiques, et enrichissent avec de la vitamine D et du calcium le fameux breuvage lacté.

On ne peut encore une fois que constater le manque d’objectivité du médecin, toujours étrangement en faveur des produits laitiers.

Dans la suite de l’émission, M. Cohen n’en démord pas sur l’importance de la consommation de lait de vache, allant jusqu’à invoquer des peines de maltraitance pour tous les parents qui oseraient donner des laits végétaux à la place de la sainte potion animale.

Selon le médecin, remplacer du lait de vache par des « jus végétaux » serait une « erreur nutritionnelle », mais comment peut-on être autant dans le faux ?

Pour n’importe quel nourrisson, le seul lait idéalement adapté reste celui de la mère. Point barre. Remplacer le lait maternel par du lait de vache est tout aussi dangereux que de le remplacer par du lait de soja. Les « laits » qui ne sont pas conçus pour les nourrissons, qu’ils soient d’origine animale ou végétale, n’ont rien à faire dans le biberon de votre bambin.

De fait, les boissons « maternisées » à base de lait de soja sont toutes adaptées pour les nourrissons, et ont fait la preuve de leurs innocuités et de leurs fiabilités dans le développement de milliers d’enfants [1].

Le lait de vache obligatoire

Dans la suite de l’émission, M. Cohen invoque l’importance du calcium dans le lait de vache pour notre santé et surtout pour celle du sportif, de la femme enceinte et de l’enfant.

Au-delà des recommandations aberrantes, mais surtout exagérées, en calcium pour entretenir fictivement la santé osseuse, M. Cohen est persuadé que l’homme doit manger tout ce qui l’entoure.

Plus généralement, l’homme devrait consommer du lait animal car celui-ci est présent dans son environnement, s’appuyant sur des théories de chaîne alimentaire fumeuse dont il ignore manifestement tout. D’après M. Cohen, refuser de manger une « partie de son environnement briserait son harmonie »…

Mais l’homme doit-il réellement manger tout ce qui l’entoure du fait de son régime alimentaire omnivore ? Produits laitiers, produits industriels, et toutes les aberrations nutritionnelles qui existent ? Surement pas.

Malgré toute la volonté de M. Cohen, il ne pourra jamais revenir sur le fait que l’homme a survécu sans produit laitier pendant des millions d’années : de la femme enceinte, en passant par le nourrisson jusqu’à l’âge adulte.

Pendant des millions d’années, le squelettes osseux s’est construit et maintenu idéalement, dans un contexte alimentaire exclusivement composé de végétaux, de tubercules, de noix, de fruits, et de produits de la chasse et de la pêche.

Les produits laitiers sont apparus très récemment dans notre quotidien (il y a 10.000 ans) en bouleversant des phénomènes physiologiques. Si l’homme semble bien s’adapter à ces perturbations alimentaires (capacité de synthétiser de la lactase après sevrage), il n’empêche que 70% de la population mondiale est incapable de le faire.

Nous avons aujourd’hui un recul suffisant, autant d’un point de vue scientifique que médicale, pour affirmer que l’exclusion du lait de vache (et de tous les produits laitiers) n’est absolument pas préjudiciable pour la santé d’un nourrisson, d’une femme enceinte ou d’un sportif.

Récemment, une analyse globale de la littérature scientifique indique que l’alimentation végétalienne (sans produits laitiers) n’aurait aucune conséquence grave pour l’état de santé de la maman et du fœtus en croissance [2].

D’autre part, le célèbre régime « paléo » qui propose de se nourrir de produits naturels d’avant l’apparition de l’agriculture et de l’élevage, donc sans lait, est un véritable succès pour la santé des adeptes [3].

Mais M. Cohen semble perdre tout bon sens nutritionnel et scientifique quand il s’agit de parler du lait, et cela est d’autant plus intriguant quand on prend connaissance des nombreux liens qu’il entretient avec l’industrie laitière.

Dans une récente enquête que j’ai réalisée, j’ai tenté de rassembler les preuves de cette complicité. Nestlé, Danone, Danio ou Danacol… A la télé, en interview ou en publicité… M. Cohen n’hésite pas à faire la promotion des produits laitiers très probablement avec des contreparties financières.

Malheureusement, les propos tenus par M. Cohen doivent être pris avec beaucoup de méfiance. La suite de l’argumentation ne peut que nous y inviter.

Le lait, un aliment naturel et non transformé ?

Dans l’émission, le médecin nutritionniste nous parle du lait de vache comme d’un Graal alimentaire.

Selon lui, il serait complètement « naturel, non transformé, sans adjonction et bénéficiant d’une appellation très contrôlée ».

Passons le fait que le terme « appellation très contrôlée » n’existe pas, le lait de vache que vous achetez en supermarché est le résultat d’une intense transformation, qui éloigne terriblement ce produit de celui tout droit sorti du pis d’une vache.

Je m’étends plus largement dans un précédent article pour énumérer les nombreuses transformations que le lait subit, et qui dégradent considérablement sa qualité. C’est bien pour cette raison que le lait peut être enrichi avec certaines vitamines, et du calcium (soulignant par ailleurs les contradictions permanentes du docteur).

La considération animale est également un point majeur à en prendre en compte lors de vos achats. Acheter, c’est voter pour des pratiques parfois abominables dont la production de lait industriel fait partie. Mais si vous vous orientez vers du lait cru, produit avec respect pour les animaux, vous serez inévitablement taxés de bobos écolo bio par notre nutritionniste national. Déception.

Du lait ? Pourquoi pas

Finalement, le discours le plus objectif et rationnel à ce sujet serait d’inviter les consommateurs à la modération.

Non, le calcium du lait n’est pas indispensable pour vos os, et non vous ne risquerez pas de vous effondrer en mille morceaux si vous arrêtez d’en boire [4] [5].

Si vous tolérez le lait, alors vous pouvez parfaitement vous orienter vers une consommation « normale » [6], d’environ 1 à 2 produits laitiers par jour, comme le suggère le sérieux site Lanutrition.fr et l’école de santé publique de Harvard.

En revanche, si la consommation de lait, ou d’autres produits laitiers, rime avec douleurs et souffrances, alors vous pouvez vous en passer.

Quoi qu’il en soit, renseignez-vous sérieusement sur la problématique du lait, sans prendre en compte les avis démesurés de certains spécialistes.


Références et notes

[1] Setchell K. Assessing Risks and Benefits of Genistein and Soy. Environ Health Perspect. 2006 June; 114(6): A332–A333

[2] Piccoli, G. B., Clari, R., Vigotti, F. N., Leone, F., Attini, R., Cabiddu, G., … & Avagnina, P. (2015). Vegan–vegetarian diets in pregnancy: danger or panacea? A systematic narrative review. BJOG: An International Journal of Obstetrics & Gynaecology, 122(5), 623-633.

[3] Manheimer, E. W., van Zuuren, E. J., Fedorowicz, Z., & Pijl, H. (2015). Paleolithic nutrition for metabolic syndrome: systematic review and meta-analysis. The American journal of clinical nutrition, 102(4), 922-932.

[4]  Lanou AJ, Berkow SE, Barnard ND. Calcium, dairy products and bone health in children and young adults: a re-evaluation of the evidence. Pediatrics 2005;115: 736-43

[5] Winzenberg T, Shaw K, Fryer J, Jones G. Effects of calcium supplementation on bone density in healthy children: meta-analysis of randomised controlled trials. BMJ 2006 doi: 10.1136/bmj.38950.561400.5

[6] Une consommation totalement en inadéquation avec le PNNS.

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46 commentaires
  1. Bonjour Jérémy,

    JM Cohen toujours au meilleur de son art :)

    Je te rejoins sur le dernier paragraphe : après tout, si les produits laitiers sont bien tolérés, pourquoi pas ?

    Pour découvrir sa tolérance aux produits laitiers, le plus simple reste de les sortir de son alimentation pendant 3 semaines au moins, puis de les réintroduire progressivement.

    Si une personne fait l’essai de supprimer les produits laitiers pour voir si elle se sent mieux, elle peut derrière commencer par réintroduire les fromages de chèvre et de brebis (au lait cru).

    En effet la plupart des gens digèrent mieux les laits de brebis et de chèvre.

    Si ça se passe bien, cette personne peut passer au lait de vache. Les laitages au lait cru (beurre cru, crème crue, fromages…) sont toujours à privilégier car mieux assimilés.

    A bientôt,
    Sylvain

    1. Sylvain,

      La production de lactase va diminuer voire cesser. Et ne reviendra pas tout de suite à son point initial lors de la réintroduction. Aussi, le corps ne s’adapte pas seulement à la digestion du lactose, de façon générale il s’habitue ou se déshabitue aux aliments dans tout ce qu’ils comportent.

      D’autre part, lorsqu’on retire un aliment, on retire souvent ce qui va avec, incluant par exemple des plats préparés du commerce avec une foule d’ingrédients potentiellement problématiques, du sucre raffiné… Et on comble le vide avec autre chose, qui manquait peut-être, comme des légumes verts riches en vitamine C, en vitamine K…

      Puis il y a l’effet placebo ou nocebo.

      C’est compliqué.

      Je ne pense pas que les laits de brebis et de chèvre soient nécessairement mieux digérés, ça dépend.
      Ni que les nutriments du lait cru soient mieux assimilés ou absorbés. Les bactéries par exemple peuvent jouer un rôle dans l’absorption des nutriments, mais on peut toujours faire fermenter le lait pasteurisé. Enfin, le lait cru n’est pas toujours préférable, évidemment il peut être contaminé.

  2. Bonjour, je suis un consommateur de lactase de lait de vache bio… Ma génétique se réajuste. Je consomme de type paléolithique. Ces gens gens las ne se rendent pas comptent du mal qui font… Je suis pas vraiment seul mais un peut quand même…

    A bon entendeur industriel…

  3. Bonjour, je suis le régime paléo – à 100% – depuis 15 ans. 15 ans ans produit laitier et 15 ans sans produits céréalier (sauf rarement quand je suis invitée). 15 ans sans consommer du beurre, du fromage, des yaourts…

    J’ai adoptée cette manière de me nourrir quand j’ai appris que je suis porteuse d’une maladie auto-immune rare et potentiellement mortelle. Cette maladie ne s’est jamais déclarée, elle reste “endormie”, je n’ai aucune atteinte. Je reste persuadée que sans le régime paléo, je serait déjà handicapée, voire pire.

    Je suis âgée de 62 ans et je ne suis pas atteinte d’ostéoporose, ni même d’ostéopénie, pourtant habituelle à mon âge, même quand l’on consomme des produits laitiers.

    Donc Mr Cohen (ou un autre), peut raconter ce qu’il veut, pour moi ce n’est que du vent.

      1. Guillaume, je ne suis pas végétarienne, je consomme donc de al viande et vu poisson, des oeufs, des fruits de mer et des crustacés, des oléagineux, des légumes et des fruits.

        Il m’arrive, de temps en temps, de consommer des légumineuses, pas très souvent car ce n’est pas paléo.

        J’évite des températures trop hautes, donc pas de cuisson au four, sauf à 180°, pour diminuer la réaction de Maillard et des acrylamides.

        Pas de sucre ajouté, pas de sucre, hormis des fruits.

        Pas de plats tout prêts, pas de produits raffinés, sauf si je suis invitée et que je ne peux pas vraiment refuser… mais on me connaît et on n’insiste pas.

        Je précise que mon alimentation est bien plus riche et de meilleure qualité que l’alimentation d’un “citoyen moyen”. Ma manière de manger a affiné mes goûts, amélioré mon odorat et m’a appris à reconnaître la provenance des aliments rien qu’à leur goût.

        Je ne me prive en rien et ne ma plains pas.

        Avec le temps, j’ai perdu le goût des aliments ne faisant pas partie de mon mode d’alimentation, en sorte que si je suis malgré tout amené à consommer un aliment “non autorisé” tel une pâtisserie, par exemple, je me sens écoeurée, je n’aime pas. Un fruit me fait bien plus de plaisir.

      2. Guillaume je me nourris de la façon paléo (pour des raisons de santé), donc pas de lait ni produit laitier et pas de céréales.

        Et ça fait 15 ans…

        J’ai bientôt 63 ans je me porte comme un charme, je fais du sport….

  4. Il est certain que si le lait de vache n’est pas indispensable à la santé, il est cependant important que consommer des aliments riches en calcium comme certains légumes et tubercules sans oublier les oléagineux et les légumineuses ! En tant que Nutritionniste je reçois tous les jours des personnes qui sont perdues par ces message du lait ou sans lait! Et qui se demande quoi faire,,, Donc attention de ne pas donner des messages excessifs car tout le monde n’est pas végétariens !
    en ce qui me concerne je prône effectivement la modération et toujours les sensations de bien-être pour mes patients
    à bientôt
    Marie-Christine

    1. A ce compte-là on peut chercher une sensation de bien être en se saoulant ou en mangeant des truffes et du caviar arrosés de champagne à un prix fou

      Pas besoin d’être végétarien pour ne pas s’empoisonner avec du lait-canada dry , mais il est vrai qu’une première prise de conscience peut en amener unr autre.

      Ne serait-il pas logique et cohérent pour une nutritionniste éclairer de recommander ,vivement le végétarisme … et un livre de succulentes recettes végétariennes qui donnent une sensation de bien-être ?

      1. malheureusement la plupart des nutritionnistes et diététiciens sont formatés et prône le lait de vache et ses dérivés.
        J’ai assisté à une conférence l’an passé destinée aux seniors animée par une nutritionniste. Celle-ci conseillait aux seniors de consommer chaque jour un verre de lait ! j’ai pris la parole, j’ai comment à émettre ma contradiction vis-à-vis de son discours : elle m’a immédiatement aboyé : “ha ! encore une ayatollah ! bah ! je n’ai pas insisté ! c’est peine perdue !

    2. Marie-Christine,

      Les oléagineux et les légumineuses dans leur globalité ne sont pas riches en calcium, certains de ces grains le sont, par exemple les haricots blancs.

      Aussi, d’un point de vue nutritionnel, le lait ne se résume pas à son contenu en calcium, loin de là, et il peut être la source principale de plusieurs autres nutriments importants. Ne parler que du calcium renforce à mon sens la perception que le lait est LA source de calcium (par défaut), et occulte le risque (potentiel) d’autres carences chez les gens qui cessent de consommer cet aliment.
      D’ailleurs, alors qu’on associe le lait au cancer de la prostate, et indépendamment de la consommation de lait, qu’on associe le calcium au cancer de la prostate, il sera assez ironique que des hommes voulant prévenir ce cancer en freinant leur consommation importante de lait cherchent à maintenir de mêmes apports calciques relativement élevés avec leur nouveau régime s’il s’avère que de tels apports calciques favorisent effectivement le cancer de la prostate.

  5. Cher Jeremy,

    Comme vous le rappelez d’entrée de jeux et dit en d’autres mots: le lait de vache, c’est pour les veaux.
    Tout médecin un tant soit peu conséquent vous dira que passé un certain âge, le lait est moins bien toléré sur un plan enzymatique.
    J’ai eu l’occasion de lire plusieurs études rapprochant la consommation de lait et le risque de cancer de la prostate.
    Ainsi, ce type de pathologie n’aurait pas été courant en Chine il y a 30 ans, car le lait n’était pas habituellement consommé.
    Depuis que les chinois ont la possibilité de vivre en occident, de plus en plus adoptent notre alimentation dont le lait. Depuis, ces populations sont statistiquement autant exposées que nous. statistiquement.
    J’ajoute qu’autour de moi, beaucoup malheureusement ont disparu avec ce cancer. Et beaucoup aussi consommaient ÉNORMÉMENT DE LAITAGE, DONT DU LAIT EN GRANDE QUANTITÉ.
    J’ai depuis arrêté toute consommation de laitage sous toutes ses formes et substitué le lait de soja que je prépare tous les jours façon chinoise (ma femme est chinoise). Fanchement, je ne m’en porte pas plus mal depuis.
    J’ignore s’il y a un lien de cause à effet, mais mon PSA a diminué pour la 1er fois cette année. J’espère que ça va continuer.

  6. Bonjour à tous et toutes , cet débat relativement récent ,de la consommation des produits laitiers et du lait de vache en particulier , ne parvient pas à évoluer car les bonne vieilles habitudes sont littéralement ancrées dans l’inconscient collectif .
    Cette consommation de lait , systématiquement imposée dans les écoles par un homme pourtant intelligent , Pierre Mendes France ( ministre d’état sous René Coty ), était aussi la reconnaissance du monde paysan soutenu par le gouvernement . C’est l’époque où on incite les paysans à s’endetter pour faire du rendement , du ” beaucoup” bourré de pesticides , fongicides pendant que les anciens restent dubitatifs devant tous ces ” progrès” .
    Donc depuis la 2ème guerre mondiale , le lait , le blé sont des enjeux polithiques , économiques colossaux .
    Y a qu’à voir la taille des rayons de lait

  7. Marie-Christine, mais que mangent ces personnes ? Le calcium est partout, das des eaux minérales, dans des fruits et légumes…. Pour en avoir à suffisance il suffit de manger des aliments basiques (légumes, fruits, poisson, fruits de mer, etc) et des oléagineux et jamais on ne sera carencé en rien.

    Hormis le fait que les os n’ont aucun besoin du calcium, car celui-ci est juste stocké dans les os un peu à la façon du miel dans une ruche et ne participe donc aucunement à leur fermeté….

    Loin est le temps où il fallait consommer du lait sucré à tout pris, parce que c’était la pénurie d’après guerre.

    Maintenant on vit quasiment dans l’opulence – du moins en Europe – et on jette la nourriture. Donc il faudrait enfin changer de discours, tout comme il faudrait aussi changer le mode de production : au lieu d’inonder le marché de produits de mauvaise qualité, on aimerait avoir des produits de qualité et qui ont du goût.

  8. ……dans les supermarchés pour comprendre à quel point le conditionnement ” les produits laitiers sont nos amis pour la vie “doit rester fort et ne pas nous quitter .
    A tous ceux qui ont encore un doute sur la toxicité du lait de vache et des laits animaux sur l’intestin de l’homme, je les invite à écouter ce que dit le professeur Henri Joyeux , cancérologue spécialisé dans les cancers de l’intestin , pour ne plus avoir envie d’y toucher !
    Sans compter que le calcium végétal , le seul adapté à l ‘homme , est partout dans la nature : l’eau , les fruits , les oléagineux , les légumineuses , les légumes à feuilles vertes .
    A bon entendeur , SALUT !

  9. Au fait , il est sorti une étude menée par l ‘ INSERM qui n’a pas fait beaucoup de bruit – et pour cause !- dans laquelle il était observé que seuls les pays consommateurs de produits laitiers avaient de l’ostéoporose !
    Et oui , le lait de vache est INDIGESTE , ACIDIFIANT , ses molécules sont tellement grosses et grasses ( même à 0% de MG) que notre intestin ne peut RIEN EN FAIRE !
    Les vétérinaires demandent d’arrêter de donner aux chats du lait de vache qui , c’est original , n’est réservé qu’au petit de la vache : le veau !
    C ‘est drôle non ?

  10. En effet, cette étude est bien connue. Elle prouve que le plus grand consommateur de lait et de produits laitiers au monde est la Suède, laquelle compte également le plus grand nombre d’ostéoporose.

    On peut prétendre que c’est à cause de manque de rayonnement solaire… Si en seconde place n’était pas la France, tant qu’en ce qui concerne la quantité de produits laitiers consommés par l’habitant, que pour le nombre de personnes atteintes de l’ostéoporose.

    Des pays qui n’ont pas l’habitude de consommer des produits laitiers, tels Japon, ont le nombre de cas d’ostéoporose très bas.

    Et là, nous ne parlons pas – encore – du cancer de la prostate, mais je sens que cela ne va pas tarder ;-)

  11. Le “lait” de vaches mal “conçues”, puis mal nourries est déjà pollué dans le camion citerne de ramassage. pour être transportable avec le “lait” d’autres fermes sans problème

    On trouve de plus en plus de “laits” divers autres que le lait de soja

    Non au lactivorisme et au carnivorisme suicidaires

    Etre contre les fermes type “mille vaches” et défendre en même temps le petit éleveur paysan (comme Picardie-Nature) est un contresens

    Qu’ils se reconvertissent en maraichers et/ou arboriculteurs bio et ouvrent des chambres d’hôtes et des campings à la ferme.

  12. “l’homme devrait consommer du lait animal car celui-ci est présent dans son environnement…”, heu, ça pousse dans les arbre ? Ah je savais pas ! C’est pas comme si il fallait inséminer années après années les vaches jusqu’a ce qu’elle rendent l’ame pour en avoir.

  13. Il a pua arriver qu’il le boit, s’il trouvait une vache blessée. Mais autrement il était quasiment impossible de traire une vache sauvage.

    Sauf que si l’on boit du lait d’une manière occasionnelle, la seule chose qu’on récolterai ce serait une belle diarrhée… Parce que pour digérer quelque chose il faut avoir des enzymes nécessaires à sa digestion, donc l’aliment doit faire partie de l’alimentation normale….

    Donc c’est une ineptie de dire que l’homme paléolithique en buvait.

    Aucun lait, qu’il soit animal ou végétal n’est utile pour la vie. Pourquoi vouloir à tout prix remplacer le lait animal par un autre, végétal ? La seule boisson vraiment nécessaire c’est de l’eau.

  14. Je suis en train de réduire fortement ma consommation de lait. En revanche, si j’ai un 2ème enfant, je vais sans doute continuer à manger des produits laitiers pendant ma grossesse. Le proverbe “Un enfant, une dent” n’existe pas pour rien. Le bébé a besoin de calcium et le prend là où il le trouve si l’apport alimentaire n’est pas suffisant. Ainsi, pendant des époques de moindre abondance, il n’était pas rare pour les femmes de perdre une dent voire plusieurs après la grossesse. En dehors de cette période très particulière, je suis d’accord pour dire qu’on n’a pas besoin de tout ça.

    1. le calcium des dents ne participe en aucun cas au métabolisme calcique de l’organisme, il n’y a aucun ” dentinoclaste” capable de retirer le calcium des dents , seule la carie détruit les dents de ceux qui mangent entre les repas ou boivent des trucs sucrés ( café / jus de fruits / soda..)
      donc 3 repas par jour, pas de grignotage, un brossage prolongé des gencives et des dents après les 3 repas et tout va bien pour les dents pendant la grocesse ….c’est ce que je répète en boucle à mes patientes qui viennent pour l’examen gratuit prévu par les caisses d’assurance maladie vers le 6ème mois

  15. Il y a autant de calcium, sinon plus, dans des légumes, dans des eaux minérales etc.

    Un enfant, une dent, c’est juste uen croyance venant tout droit du Moyen Âge, un peu comme quand l’on disait qu’une femme qui a ses règles peut déclencher des tempêtes maritimes ou empoisonner des vaches.

    Enfin chacun fait comme il le sent.

    1. une croyance venue du Moyen Age… je devrais dire ça à ma mère… je ne la croyais pas si vieille.
      (4 enfants, 4 dents. et une alimentation plutôt du genre sain sans produits pré cuisinés)

      1. Votre maman est évidemment un cas unique comme la mienne et celle de chacun. Les principes généraux comportent toujours des exceptions.Exemple : un fumeur, voire un buveur centenaire.

        De toutes façons pourquoi une dent spécifique ? Ça ne veut rien dire.

        La sagesse populaire n’est pas toujours sage

        L’explication du Pr Joyeux sur les hormones de croissance spécifiques à chaque espèce est intéressante.

        Evitons ce qu’on appelle encore du lait et les fromage non cuits au profit modéré des produits laitiers caprins et ovins, l’ennuyeux étant alors la quasi-nécessité de faire produire des petits qui seront en grande partie tués

      2. Lela, ne prenez pas ça personnellement, moi, c’est mon arrière grand-mère qui le disait, sauf qu’elle est née en 1923 (j’ai 63 ans). elle même le tenais de son grand mère à elle et ainsi de suite.

        Quand au lait, il n’y a pas de “bon lait de la vache Marguerite”, ça n’existe pas. Ce genre de lait de germe était le principal vecteur de tuberculose au 19ème siècle, sans même parler de la hépatite virale. Eh oui, le “bon lait de ferme” pullule de germes en tout genre.

        A la rigueur, si l’on supporte bien en boire de temps en temps, pourquoi pas ? Mais il n’y a pas de nécessité, si l’on consomme suffisamment de légumes.

      3. Le juste mot pour la juste chose

        Il est possible que chez certaines parturientes ne mangeant pas équilibré la grossesse entraîne une altération de la qualité de toutes les dents et pas d’une dent plus ou moins particulière. Et même que cette agression de la dentition varie selon l’âge de la parturiente.

        Il y a aussi, Magda, le calcium “tiré” des fruits secs qu’on devrait consommer avec modération (surtout qu’ils sont chers) tous les jours

        Une chose semble sure : la planète se porterait mieux si on y trouvait dix fois moins de vaches, sauf les très utiles vaches tondeuses en mi-montagne peut-être.

        A propos est-il exact qu’on pique assez généralement les bovins, les boeufs en particulier, pour leur donner une surfringale afin qu’ils grossissent plus et plus vite ?

  16. “Jean-Michel Cohen est proche des groupes Nestlé et Danone” cf wikipédia. Donc trop de conflits d’intérêts pour être objectif nan?

  17. Bah, le mauvais lait d’aujourd’hui au hormones, qui n’est plus malheureusement le bon lait d’avant qui était fait par notre petite vache Marguerite….élevé dans les champs avec de bonnes herbes….lol. Jean-Michel COheN, ne pense qu’au pognon et se prend pour un dieu de la nutrition…Qu’il passe son chemin, ce malfrat….et vive la nourriture paléo.

    1. Laurent,

      Vous donnez dans l’insulte gratuite et ça n’apporte pas grand chose.
      Depuis quand JM Cohen doit être un C.. , un malfrat!
      Et puis cette référence au Pognon compte tenu de son nom porte en germe comme des relents nauséabonds qui m’inquiètent. Dommage.

      Jean
      (qui ne boit plus de lait, (et de lait) même lorsqu’il est ‘bon’ comme autrefois)

      1. Jean, franchement j’ai moi même des origines juives et il se trouve que moi aussi, je trouve JMC comme un naze, un veule et il devrait en faire moins, justement.

        Alors quand aux “relents nauséabonds, hein” vous m’inndisposez, pour le coup.

      2. Magda, sur le fond, moi non plus je n’approuve pas JMC.
        Mais je ne vois pas ce que cela apporte d’utiliser de tels qualificatifs avec pour finir cette référence au ‘pognon’ .
        Cette espace que Jeremy met à notre disposition -et je l’en remercie vivement- mérite mieux.
        C’est le lieu de l’argumentation intelligente et vous ne vous en privez pas comme moi d’ailleurs.

  18. « De fait, les boissons « maternisées » à base de lait de soja sont toutes adaptées pour les nourrissons, et ont fait la preuve de leurs innocuités et de leurs fiabilités dans le développement de milliers d’enfants [1]. »

    Les boissons « maternisées » végétales contiennent des quantités préoccupantes de minéraux et de métaux lourds, davantage que les boissons à base de lait de vache (qui déjà en contiennent trop).

    Les boissons « maternisées » dans leur ensemble n’ont pas fait la preuve de leur innocuité… Nombre d’études leur trouvent (sans surprise) des effets néfastes par rapport au lait humain.

    « Si vous tolérez le lait, alors vous pouvez parfaitement vous orienter vers une consommation « normale » [6], d’environ 1 à 2 produits laitiers par jour, comme le suggère le sérieux site Lanutrition.fr et l’école de santé publique de Harvard. »

    Normale ?
    Des peuples consomment davantage de produits laitiers (ou de « portions ») traditionnellement.

  19. Bonjour à tous,
    Suite a une émission sur France-Inter j’ai arrêté de boire du lait de vache. Je n’ai pas arrête les produit laitier(j’aime trop le camenbert) mais j’ai fortement diminué mon apport en lait de vache. Cette émission mettait en cause les agents de croissance(auxiliaire des hormones de croissances) dont il est prouvé qu’ils ont un rôle dans le développement de certain cancer. Ces agents de croissance sont contenu naturellement dans le lait et il fut une époque ou le lait était bouilli à peu prés cinq minute pour le stériliser ce qui détruisait ces agents de croissances. Or on ne le fait plus bouillir, nous l’achetons UHT, c’est a dire monté à haute température un très court instant ,ce qui ne flingue pas les agents de croissance; de plus l’alimentation des vaches ‘industrielles’ est très riche, à base de soja et de maïs ce qui a pour effet d’augmenter la quantité de ces agents de croissance dans le lait….c’est la double peine finalement!
    Donc j’ai arrêté de boire du lait de vache que j’ai remplace par rien ,si ce n’est un jus de fruit le matin. J’ai du perdre à peu prés 10 kilos (à vu d’œil, je ne me pèse pas), mes selles sont moins liquides(à vu d’œil aussi). je ne sais pas si un effet placebo ou nocebo peut avoir un effet la dessus mais je m’en porte mieux.
    En regardant le curriculum de ce JM Cohen j’ai repensé au reportage ‘Marchand de doute’. C’est une pratique courante pour tout genre de lobbie; Il s’agit de soudoyer un docteur ou un scientifique pour apparaître dans les médias pour semer le doute sur la dangerosité de la cigarette, l’existence d’un réchauffement climatique, ou pourquoi pas sur l’innocuité du lait de vache. Une fois que le doute est semé, il persiste longtemps et le public lambda qui ne prend pas le temps de croiser les infos ne se positionne pas, et continu comme avant. Entre la première intervention d’un scientifique qui voulais nous prévenir du réchauffement et la prise de conscience collective, il y a eu dix années. Entre temps il y a eu des types comme claude Alegre pour semer le doute.
    Finalement ce n’est pas tel ou tel aliment qu’il faut arrêter, mais la télévision avant tout.

  20. Bonjour,

    J’ai pris la décision de réduire ma consommation de produits issus d’animaux élevés de manière industrielle, en majorité pour réduire mon impact sur la planète, et en moindre mesure, pour mieux me nourrir. Je continue à acheter des produits laitiers (fromage et yaourt) chez des producteurs locaux qui garantissent un élevage non-intensif. Mais ces produits, bien que bio et locaux, sont créés à partir de lait de vache.

    J’ai donc deux questions: est-il aussi dangereux de consommer ces produits laitiers que de consommer des produits laitiers industriels, seulement parce qu’ils proviennent du lait de vache? Et si le risque est le même ou à peine amoindri, est-il moins néfaste de consommer du lait provenant d’autres animaux (chèvre, brebis)?

    Merci d’avance,

    Marine

  21. C’est de la publicité, La France est producteur laitier et donc il faut bien écouler le lait produit pour ne pas voir les agriculteurs dans les rue à manifester.
    L’homme n’est pas fait pour boire du lait de vache à l’origine. De plus des études montre que le corps absorbe peu le calcium du lait mais surtout nous fait en perdre dans les os car le lait de vache acidifie le ph et donc pour corriger cela le corps utilise le calcium des os qui est un parfait neutralisant. Le Lait augmenterais aussi l’ostéoporose. Et pour conclure des hormones ou anti biotique retrouvé aussi dans le lait suite au traitement des vaches.
    Manger par exemple des amandes ou lait de coco qui contienne plus de calcium et vitamine D au naturel et mieux assimilé.

  22. en regardant le docteur cohen a la tv visiblement il n’est pas credible ce monsieur comme dieteticien gras comme il est a bon entendeur ca doit doit rentrer la monnaie lol

  23. Il y a des excellents arguments ci-dessus.

    Mais existe-t-il un bon communiquant capable de les présenter en quatre pages contradictoires, illustrées de préférence, pour diffusion autour de nous.

    Les “gros” livre beaucoup n’ont pas le temps de les lire

    Les agricultueurs/éleveurs les plus perspicaces devraient se dépêcher de vendre d’occasion leur gros matériel déjà payés ou non et de se reconvertir pour le principal dans le maraîchage bio en permaculture (dont les rendements démontrés sont bien supérieurs à l’agriculture insensée « moderne »), associé si possible à l’offre de chambres d’hôtes ; en complétant si nécessaire les revenus du foyer par du gardiennage de chiens et chats pour vacanciers, voire du camping à la ferme sur la base d’un équipement plus ou moins rudimentaire mais néanmoins évidemment très propre sur le plan sanitaire.

  24. Hier, mercredi 12 Octobre 2016 sur D8 était annoncé une émission “anti-lait”, mais ce fut en fait très vite et majoritairement une émission anti-bio

    Subtile, n’est-il pas ?

    Qu’en avez-vous pensé ?

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