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On entend souvent dire qu’une pomme d’avant vaut 100 pommes d’aujourd’hui en référence à la perte dramatique de nutriments au fil des années. Une phrase-choc qui sous-entend que notre alimentation est par nature carencée et qu’il faudrait se complémenter. Sauf que cette histoire de 100 pommes est fausse. Si on observe bien une tendance préoccupante à la baisse des principaux nutriments dans les fruits et les légumes, la situation n’est pas catastrophique au point où il faille manger 100 pommes pour espérer bénéficier de leurs nutriments.

Notre alimentation, même très diversifiée et équilibrée, riche en produit végétaux, légumineuses, légumes, fruits, et produits animaux, beurre, viande, poisson, oeuf serait carencée.

Malgré tous les efforts que l’on puisse faire pour apporter à son corps tout ce dont il a besoin, on peut facilement trouver sur internet des articles qui détaillent la perte des nutriments (vitamines et minéraux) dans de nombreux fruits et légumes depuis au moins 50 ans.

Une fois l’argument posé sur la table, il est évident de convenir que notre alimentation est carencée et qu’elle doit être :

  • soit supplémenté ;
  • soit se baser sur des modes de productions alimentaires différents ;
  • soit plus respectueuse de l’environnement (avec l’agriculture biologique notamment).

Mais tout cela est-il fondé ? Sur quoi s’appuient les sites et articles pour statuer que nos fruits et légumes sont 20 voire 100 fois moins riches qu’auparavant ?

Comme souvent, ces articles s’appuient sur plusieurs publications scientifiques – ce qui est une excellente chose – mais omettent d’analyser en détail les résultats desdites études.

Ils omettent également de les mettre en perspective.

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Références

1. Davis, D. R., Epp, M. D., & Riordan, H. D. (2004). Changes in USDA food composition data for 43 garden crops, 1950 to 1999. Journal of the american College of nutrition, 23(6), 669-682.

2. Mayer, A. M. (1997). Historical changes in the mineral content of fruits and vegetables. British Food Journal, 99(6), 207-211.

3. White, P. J., & Broadley, M. R. (2005). Historical variation in the mineral composition of edible horticultural products. The Journal of Horticultural Science and Biotechnology, 80(6), 660-667.

4. Ekholm, P., Reinivuo, H., Mattila, P., Pakkala, H., Koponen, J., Happonen, A., … & Ovaskainen, M. L. (2007). Changes in the mineral and trace element contents of cereals, fruits and vegetables in Finland. Journal of Food Composition and Analysis, 20(6), 487-495.

5. Farnham, M. W., Grusak, M. A., & Wang, M. (2000). Calcium and magnesium concentration of inbred and hybrid broccoli heads. Journal of the American Society for Horticultural Science, 125(3), 344-349.

6. Garvin, D. F., Welch, R. M., & Finley, J. W. (2006). Historical shifts in the seed mineral micronutrient concentration of US hard red winter wheat germplasm. Journal of the Science of Food and Agriculture, 86(13), 2213-2220.

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2 commentaires
  1. Quand je préconise une supplémentation en sélénium (sous la forme de noix du Brésil) dans un commentaire d’un autre article, c’est dans le cadre de la consommation d’aliments bio, donc sans épandage de produits contenant cette molécule.

  2. Bonjour Jérémy,

    Quand on entend qu’un fruit “d’avant” équivaut à 100 fruits d’aujourd’hui, on évoque généralement plutôt la baisse des vitamines (notamment vitamine C). Or vous n’évoquez que les minéraux dans cet article.

    Qu’en est-il des vitamines ?

    Par ailleurs, je trouve étonnant que les études fassent une moyenne des différents minéraux en prenant en compte les taux de plomb par exemple, dont l’augmentation n’est pas particulièrement souhaitable, et provient davantage de la pollution que de la richesse des sols et des fruits.

    Merci d’avance pour votre réponse.

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