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L’idée de mettre fin au cancer grâce à l’inhibition d’une enzyme-clé (SCOT) dans l’utilisation des corps cétoniques laisse rêveur mais repose sur beaucoup d’incertitudes et des résultats peu probants.

Source : Freepik.com

Est-ce que nous sommes sur le point de développer un traitement ultime et efficace contre le cancer ? Un traitement métabolique simple et non toxique qui se base sur des réactions biochimiques au coeur des cellules cancéreuses ?

Certains le pensent et le défendent bec et ongles sur internet, dont Guy Tenenbaum le célèbre et emblématique “samouraï” vlogueur (Cancer Therapy) qui possède une chaîne avec plus de 24 000 “z’amis”.

Régime cétogène, corps cétonique, SCOT : de quoi on parle ?

Le régime cétogène est devenu populaire en biomédicale pour ses résultats spectaculaires chez les épileptiques. Se priver du carburant principal du corps, les glucides et le glucose, permet de réduire la fréquence des crises.

A la différence d’une voiture, notre corps est capable de se servir d’autres carburants pour fonctionner et nous faire vivre, dont les corps cétoniques. Le butyrate est le principal corps cétonique qui pourra alimenter nos cellules musculaires, cardiaques ou nerveuses.

Pour s’en servir, les cellules de notre organisme ont besoin d’enzymes spécifiques ou en quelque sorte d’avoir les bonnes clés pour ouvrir les serrures correspondantes. Ces enzymes répondent aux doux noms de SCOT et BDH. Elles sont au coeur de la réflexion de cet article.

Car en cancérologie, le régime cétogène est au coeur d’une intense bataille scientifique pour vérifier s’il est efficace pour freiner ou affamer les cellules cancéreuses, sur la base des célèbres travaux d’Otto Warburg.

Mais il y a un mais. En l’absence de glucides, les cancers pourraient quand même se multiplier grâce aux corps cétoniques, et à la fameuse enzyme SCOT, d’où l’idée de Maurice Israël de mettre fin à cela en mettant hors service SCOT.

Enzyme SCOT : la clé contre le cancer ?

Une étude récente a mis le feu aux poudres. Notre chercheur spécialisé en biochimie, Maurice Israël, avec qui j’ai pu longuement discuter, a publié une étude sur le traitement métabolique du cancer.

Cette étude scientifique fait le bilan de toutes les voies métaboliques existantes chez les cellules cancéreuses pour obtenir de l’énergie (on parle en science du fameux acetylCoA), et donc se multiplier, avec des promesses thérapeutiques.

Parmi ces voies métaboliques, Maurice Israël développe l’idée que les cellules cancéreuses peuvent efficacement se servir des corps cétoniques, rendant la voie de la diète cétogène et des régimes pauvres en glucides dangereux, tout en ouvrant une “nouvelle” voie : celle de l’enzyme SCOT.

Je mets le mot “Nouvelle” entre guillemets, car en réalité cette réflexion sur l’enzyme SCOT n’est pas nouvelle, et a déjà été éprouvée au moins une fois par une équipe de recherche.

Guy Tenenbaum alias le “Samouraï” est à l’origine du financement de l’étude de Maurice Israël sur le régime cétogène et l’enzyme SCOT qui suscite la controverse. Une étude publiée dans un journal prédateur qui n’est pas accepté par la base de référence biomédicale PubMed.

Capture d’écran du site de Pubmed qui vous montre que le journal EDMJ n’est pas dans la liste des journaux acceptés.

Ces journaux prédateurs font pression sur les scientifiques pour obtenir la publication de leurs travaux moyennant des sommes ridiculeusement élevées, avec une absence de relecture par les pairs (ou bien de mauvaise qualité).

Publier dans des journaux prédateurs n’est pas recommandé pour faire reconnaître un travail de qualité. C’est malheureusement ce qu’il s’est passé pour l’étude de Maurice Israël financée justement par le “samouraï” vlogeur.

Guy Tenenbaum ne cache pas sa joie de voir cette réflexion scientifique publiée, malgré les nombreuses critiques que l’on peut en faire, et semble même convaincu que cette étude pourrait être la clé de voûte pour guérir tous les cancers.

Dans une récente vidéo, Guy Tenenbaum précise quel’inhibiteur SCOT empêchera probablement la cellule cancéreuse de faire de la membrane, et donc de s’agrandir et de se développer”. Affirmant avec une certaine certitude que “c’est fini, plus de cancer” grâce aux découvertes du biochimiste Israël.

Est-ce si simple et si clair que ça ? Non, pas vraiment.

Le régime cétogène contre le cancer est-il une mauvaise idée ?

Maurice Israël, Laurent Schwartz, ou encore Guy le “Samouraï” de la chaîne Cancer Therapy, ont lancé une alerte contre les dangers du régime cétogène. L’alerte est-elle justifiée ? Avons-nous de la bonne science derrière tout ça ?

A lire ici.

Pourquoi c’est plus compliqué (et probablement faux)

Comme l’explique Maurice Israël dans sa publication et les nombreux échanges que nous avons pu avoir, les corps cétoniques sont la source d’approvisionnement privilégié des cellules cancéreuses pour faire de nouvelles membres cellulaires, en l’absence de glucose et quand elles le peuvent.

Or, c’est la fameuse enzyme SCOT (et BDH, une autre enzyme-clé) qui permet aux cellules tumorales de transformer les corps cétoniques en énergie, surtout au niveau mitochondrial (pas dans le cytoplasme donc).

En théorie, car ce travail parle d’une hypothèse uniquement, l’inhibition de l’enzyme SCOT empêchera la cellule cancéreuse de se développer lui bloquant ses principales sources énergétiques.

C’est la raison pour laquelle Maurice Israël estime catégoriquement que le régime cétogène est dangereux, malgré une littérature scientifique contradictoire sur ce sujet, mais qui avance globalement des résultats positifs et prometteurs.

La publication scientifique de Maurice Israël a entraîné dans son sillage Laurent Schwartz, générant beaucoup d’incompréhensions chez les malades du cancer. Le régime cétogène longtemps vanté serait aujourd’hui dangereux.

Quoi qu’il en soit, nous avons plusieurs gros problèmes avec cette théorie :

  • l’idée d’inhiber l’enzyme SCOT pour freiner la prolifération cancéreuse a déjà été testée par le passé. Et nous allons le voir, les résultats ne sont pas très encourageants.
  • la cellule tumorale possède bon nombre d’autres voies métaboliques pour obtenir de l’énergie, rendant l’idée d’un traitement miracle avec SCOT plus qu’improbable et expliquant le point précédent.

Le régime cétogène nourrit-il les cancers ?

Dans la bataille contre le cancer, certains estiment que le régime cétogène pauvre en glucides serait dangereux car promoteur de la croissance cancéreuse. Découvrez la réalité derrière ces alertes, et si le régime cétogène est réellement fait pour vous.

L’étude de la discorde ?

En 2018, une équipe chinoise réalise un travail important sur les corps cétoniques, l’enzyme SCOT (et BDH) et le développement de tumeurs humaines implanté dans des souris. Pour transformer les corps cétoniques en énergie, les cellules (saines et tumorales) ont besoin de quatres enzymes clé : SCOT1 et 2 (ou OXCT en anglais), et BDH1 et 2.

Les membres de Dur à Avaler ont déjà été familiarisés avec les résultats de cette étude dans les précédents articles. Elle est riche d’enseignements.

L’étude chinoise a notamment montré plusieurs choses importantes :

  1. Toutes les lignées cancéreuses ne sont pas logées à la même enseigne pour se servir des corps cétoniques
  2. certaines lignées cancéreuses possèdent une très bonne activité enzymatique (BDH et SCOT) pour croître grâce aux corps cétoniques
  3. d’autres lignées ont eu très peu d’activité enzymatique pour dégrader les corps cétoniques et n’en bénéficient pas pour proliférer (ceci expliquant en partie les résultats positifs et négatifs du régime en fonction des cancers)
  4. dans tous les cas, le régime cétogène n’a pas entraîné une croissance plus importante des lignées cancéreuses comparée à une alimentation standard, il a même permis de réduire le volume et le poids avec des lignées peu sensibles aux corps cétoniques.
Le butyrate est le principal corps cétonique. Les graphiques du haut montrent que l’avantage est clairement pour le régime cétogène avec des lignées cancéreuses sensibles au butyrate. En bas, avec des lignées cancéreuses sensibles au butyrate, il n’y a pas de différence sauf pour la survie, meilleure avec le régime standard.

Mais cette étude a aussi fait une autre expérience qui nous intéresse beaucoup. Ils ont testé l’influence du régime alimentaire (cétogène ou standard) sur la croissance de lignées cancéreuses où l’on a inhibé SCOT.

C’est justement la théorie que propose Maurice Israël et que défend Guy Tenenbaum dans ses vidéos.

À travers des manipulations de laboratoires, nos chercheurs chinois ont mis l’enzyme SCOT hors service dans des lignées cancéreuses très sensible au corps cétonique (HeLa, du cancer du col de l’utérus) et ont mesuré la croissance tumorale, avec ou sans glucides dans l’alimentation.

En l’absence de glucides, avec un régime cétogène donc, les cellules tumorales n’ont donc pas de glucose circulant et n’ont pas la possibilité de servir des corps cétonique pour se multiplier. On devrait logiquement observer une absence de croissance cancéreuse comparée à l’alimentation standard qui fournit du glucose. Au pire, une grosse différence entre les deux.

Malheureusement, les résultats ne valident pas cette hypothèse. Les deux lignées cancéreuses ont grandi et grossit de la même manière, en l’absence ou avec des corps cétoniques, malgré une inhibition de l’enzyme SCOT.

Des résultats décevants pour les chercheurs chinois qu’ils n’arrivent pas à expliquer. Ces derniers estiment que ces observations font nécessairement appel à des mécanismes inconnus du métabolisme des corps cétoniques.

En revanche, cette équipe de recherche a aussi tester son hypothèse en inhibant à la fois SCOT et DBH, les deux enzymes les plus importantes pour métaboliser les corps cétoniques.

Si les tumeurs continuent de se développer dans les deux cas, avec ou sans régime cétogène, elles sont au terme de l’expérience moins volumineuses et lourdes dans le groupe cétogène.

Ces résultats montrent donc un ralentissement de la croissance tumorale avec le régime cétogène, et le blocage des enzymes-clés (SCOT et BDH).

Est-ce que cela signifie qu’il faudrait bien inhiber les enzymes SCOT et BDH et suivre un régime cétogène pour mettre toutes les chances de son côté ? Impossible de conclure avec cette seule étude, mais les résultats sont bien là.

Voici les résultats de l’inhibition des deux enzymes inhibées :

Le régime cétogène contre le cancer : les preuves scientifiques

Adopter le régime cétogène permet-il vraiment “d’affamer” les cellules cancéreuses en coupant les apports en glucides ? Découvrez la plus récente synthèse des études sur cette solution thérapeutique prometteuse.

Le dossier complet ici.

La fin du cancer pour 2020 ?

Questionné à ce sujet, Maurice Israël n’avait manifestement pas connaissance de ces travaux chinois ni que sa théorie avait déjà été testée au moins une fois. Nous sommes d’accord qu’une seule étude c’est peu, mais ces résultats ont le mérite d’exister.

Maurice Israël n’avait pas d’explication pour ces observations, mais m’a précisé qu’il existait des “voies de sauvetage” dans le cytoplasme de la cellule tumorale pour obtenir son fameux acetylCoa, son énergie pour croître.

Autrement dit, si cette piste doit recevoir plus d’attention de la part de la science, les premiers éléments scientifiques expérimentaux sur l’inhibition de l’enzyme SCOT ne soutiennent pas vraiment l’idée d’un traitement miracle contre le cancer, et encore moins d’un développement aussi rapide que dans l’année en cours.

Tout cela reste à prouver. Chez des souris dans un premier temps, et dans l’idéal, au cours d’essai clinique chez l’homme pour vérifier la validité des hypothèses. L’affirmer avant me semble prématuré.

Dans le détail, Guy Tenenbaum ne parle que de l’enzyme SCOT, tout comme Laurent Schwartz, alors que Maurice Israël précise bien qu’il faut en réalité bloquer beaucoup de voies métaboliques pour – peut-être – stopper efficacement la croissance des cancers.

Bloquer les voies de sauvetages dans les cellules tumorales est une nécessité pour Maurice Israël, mais Guy Tenenbaum ne précise pas cette nuance importante, ni ne mentionne le résultat des travaux scientifiques qui invalident à ce jour cette voie intéressante dans les vidéos dédiées.

Malheureusement, je ne vois pas et ne pense pas que nous aurons cette année un remède ou un traitement miracle contre le cancer. En l’état actuelle de nos connaissances, ce serait bien trop beau même si bien sûr j’aimerais l’inverse pour les nombreux malades du cancer.

Plus de prudence serait peut-être bienvenue pour les nombreux malades du cancer. Cela vaut aussi pour le certain emballement que Guy Tenenbaum a porté pour la machine à détecter les cancers de Toshiba, qui sera au mieux inutile et au pire dangereuse, et les témoignages positifs de survivants au cancer qu’il présente.

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12 commentaires
  1. Un peu surprenant que vous ne précisiez pas que Guy Tennenbaum est un rescapé d’un Cancer en phase terminale (Stade 4) annoncé incurable. Il y a toujours un dilemme chez vous qui avait fait des études “classique”, avec tous les efforts que vous pouvez consentir, a apprécier la véracité d’une réalité qui est dans ce cas “implacable : Guy, alias le Samouraï, est la preuve vivante que son parcours guide à la rémission. Autant vous inspirer au maximum de ce qu’il a mis en place et de son savoir (pour le coup, ça n’est pas de la croyance). Il parle aussi beaucoup, en plus du régime cétogène qui est le pilier de sa stratégie, d’affamer le cancer par des cycles long de jeun avec apport d’un minimum de nutriments essentiels (vitamines et antioxydants). Finalement, que du bon sens.

    1. Bonjour Silv,

      Merci de votre commentaire sur l’expérience de Guy Tenenbaum, que je connais bien pour avoir largement enquêté sur son cas (l’enquête est accessible ici : https://tinyl.io/4SNG)

      Je ne doute pas de la rémission du “Samouraï”, bien au contraire. C’est un modèle pour toutes les personnes qui souhaitent s’en sortir. Sauf qu’il faut juste remettre les pendules à l’heure. Si Guy a bien fait des jeûnes (mais très mal en mangeant tout le temps) ou pris des compléments alimentaires, avec un régime cétogène, il a aussi :

      – reçu plusieurs injections de FIRMAGON, une hormonothérapie de référence pour son cancer avec des effets très importants et significatif sur son PSA
      – il a ensuite reçu une lourde opération chirurgical, une castration médicale ou orchidectomie, qui est le traitement de référence pour son cancer d’emblée métastasique
      – il a également suivi un traitement au long cours d’une importante hormonothérapie de référence avec le ZYTIGA

      En bref, Guy Tenenbaum montre en réalité qu’il a bénéficié des meilleures avancées médicales, couplée avec une bonne hygiene de vie. C’est donc une excellente nouvelle pour toutes les personnes qui se lancent dans cette voie. N’oublions pas non plus que c’est un cas particuliers et qu’une rémission se quantifie sur plusieurs années à cause des rechutes éventuelles.

      Merci de votre passage sur le site :)

      A vous lire.

  2. Bonjour Jeremy,
    Méfions nous des déclarations du “Samourai”, (cela ne retire rien de son courage et ténacité face à la maladie)….
    Ce “survivant” s’ est fait CASTRE!… le traitement anti hormonal “extrême” pour combattre le cancer métastasé de la prostate.
    Les conclusions qu’ il tire de ses expériences avec le jeune sont donc à relativiser!…
    Chacun doit chercher son propre régime alimentaire pour accompagner les traitements classiques…
    Perso, en tant que malade, je privilégie le jeune intermittent et préfère éviter les régimes extrêmes et déséquilibrés comme le régime céto par exemple.

  3. Bonjour, j’ai suivi sur You Tube GuyTenenbaum car moi même atteinte d’un cancer. Il a financé en partie une étude sur l’enzyme de SCOT et a publié récemment une conclusion le 30/04/2022. Je suis atterrée par cela. Rien qu’en lisant le rapport vous ne pouvez pas croire que cela vient d’un laboratoire sérieux. Dans ce même rapport l’hydroxycitrate viendrait d’un champignon alors que tout le monde sait que c’est extrait du Garcinia ou de l’Hibiscus. Le chercheur qui a fait cette étude aurait travaillé pour Laurent Schwartz :https://books.google.fr/books?id=O02QDwAAQBAJ&pg=PT106&lpg=PT106&dq=raymond+abolhassani&source=bl&ots=0hn24uCPTN&sig=ACfU3U2fTnSvrrz5N98Hl9VISFxJOR2ekg&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjknrrLl7_3AhVBKBoKHeDpCxA4FBDoAXoECBQQAw#v=onepage&q=raymond%20abolhassani&f=false2SULTAT. J’ai envoyé un émail à Guy qui ne m’a par répondu. Etude bidouillée. Je suis certaine que Guy croit bien faire mais il ment et falsifie la vérité.

  4. mon expérience

    adénocarcinome prostatique 2016 gleason 3+3 pirads 4 T2 tumeur de 8mm intracapsulaire PSA 8

    3 cures ( 15jrs) à moins de 500cal/jr de 2019 à 2022 à chaque fois le PSA est divisé par deux

    dernière expérience

    je mange 3kg de fruits/jr et viande 2 fois par jr pendant 3 semaines = PSA x 2

    je recommence sans la viande = PSA /2

    j en conclus que c est la surconsommation de viande qui augmente le PSA et non la surconsommation de fruits ( exotiques)
    Rôle ( neutre) du sucre de fruits ???

    1. Bonjour Léo et merci pour ce retour. N’hésitez pas à découvrir les nombreux autres articles sur ce sujet et les enquêtes sur le régime cétogène et le cancer. Il y a de la matière ! Au plaisir

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