Accéder à des enquêtes de santé exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

Cet article est exceptionnellement gratuit et librement accessible pour tous les internautes. Pour soutenir ce travail d’investigation 100% indépendant de l’industrie pharmaceutique et des pouvoirs publics, abonnez-vous ici, et découvrez toutes les enquêtes inédites et exclusives.

Les débats, c’est sain. Ca permet de clarifier certaines choses. Aujourd’hui on va découvrir les arguments d’un blogueur sur le végétalisme, et notamment l’impact de ce régime sur la santé et sur l’environnement. On revient également sur les conflits d’intérêts des professionnels de santé et des chercheurs en nutrition. Bref, on lis et on partage.

Le végétalisme et la mortalité en question

Est-ce possible ? Les médias nous l’auraient caché ? L214, l’association végétarienne de France, le groupe Facebook “Vive la B12” nous auraient menti ? Le végétalisme tuerait, comme la cigarette ?!

Enfin, le végétalisme tuerait selon …Sébastien ! Il est l’auteur du blog “Sur le grill” et de l’article “Le lait, PETA, Vegan et Lobbying” et il nous indique avec une incroyable certitude que des articles, des billets ou des “tribunes” auraient mis en avant “le nombre exponentiel de morts en France corrélé avec le régime végétalien et vegan (et dérivés).

Incroyable. Je me souviens de mes cours au lycée sur les courbes exponentielles, et mon dieu, c’est dramatique ! Un nombre exponentiel de morts, mais pire, que l’on aurait corrélé avec un régime alimentaire, le végétalisme ! Encore mieux, avec le véganisme, un mode de vie qui exclut tous les produits issus de l’exploitation animale au-delà de l’alimentation.

Diantre, saperlipopette… Comme un bon soldat de la science, j’effectue immédiatement une recherche sur la plateforme médicale PubMed, j’ai forcément raté quelque chose, un truc, une news, un rapport… Ou pas. Rien. Je ne trouve malheureusement aucune publication sur un risque de mort avec le végétalisme ou le véganisme. Je ne trouve que des articles, des synthèses et des méta-analyses qui ne montrent, au pire, aucune différence entre le végétalisme et un régime classique, au mieux, des avantages certains pour le végétalisme.

Bon, si ce n’est pas une étude, c’est peut-être un article dans un journal… En tapant “décès mort végétalisme” dans mon moteur de recherche, on trouve effectivement la très triste mort d’un bébé de 11 mois qui aurait souffert d’une bronchite et d’une diarrhée non soignées, selon les journalistes.

Et quel article ! Le bébé n’était pas soumis au régime végétalien puisqu’il était exclusivement allaité, ce qui est une recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé. Non sa mère l’était, d’où le lien avec le végétalisme. Le végétalisme de la mère serait donc responsable de la mort du petit. Nul doute que le refus d’utiliser des médicaments est d’une quelconque importance dans cette délicate affaire…

Aucune preuve des dangers du végétalisme

En réalité, je suis déçu. Non, il n’y a pas d’épidémie de morts qui aurait été corrélée au végétalisme en France, ni dans le monde. Pourtant, Sébastien en reste persuadé. Dans la suite de son article, il nous précise que “dans les pays anglophones, ces régimes, après avoir fait un nombre très conséquent d’adhérents, sont aujourd’hui invalidés et ont perdu (au propre comme au figuré) une grande majorité des croyants.

Un nombre “conséquent d’adhérents” seraient tout simplement mort du végétalisme dans les pays anglophones selon Sébastien ! En voilà une information… mortelle, mais qui n’est pas soutenu par la littérature scientifique ni par les médias en mal de buzz et d’infos sensationnels.

Au-delà des morts, selon Sébastien, le végétalisme ne serait pas bon, car “invalidé” ! Invalidé ? Mais par qui ? Tout porte à croire que le blogueur se base notamment sur la récente tribune du professeur Legrand dans le journal Paysan Breton, un professeur qu’il juge comme “l’un des meilleurs biochimistes français et d’envergure mondiale“, je vous pris.

Selon ce professeur, dont l’immense majorité des arguments et des prises de position ont été critiqués dans un billet précédent, nous apprenons que les végétaliens doivent être complémentés, “sinon c’est la mort“. Tout porte à croire que Sébastien justifie les dangers du végétalisme, et invoque des morts par milliers, uniquement sur la base du témoignage d’un professeur.

Ne sommes-nous pas en train de patauger dans un cas typique “d’argument d’autorité” ? Crois-moi, j’ai des diplômes, je suis chercheur ou médecin, je sais de quoi je parle, nul besoin de vérifier ou critiquer mes sources.

Pourtant, le blogueur reconnaît l’argument d’autorité, à défaut de faire une recherche scientifique sérieuse sur sujet, et de questionner les expertises collégiales.

Le professeur Legrand : la carte de l’argument d’autorité

J’ai questionné le blogueur en commentaire de son article au sujet du Pr Legrand, précisant que ce dernier contestait les travaux d’expertise collégiale de l’Anses (l’agence sanitaire et de sécurité) et du Circ, le centre international de recherche sur le cancer, sur les produits laitiers et les aspects négatifs d’une consommation de viande.

Le blogueur confesse ainsi :

“j’ai mis en avant ce professeur pour l’argument d’autorité.”

Voilà qui est dit. L’auteur du blog “Sur le Grill” n’a manifestement pas cru bon d’étudier plus en détail les dires du professeur, et de les critiquer à la lumière de la littérature scientifique. Non. Nous avions tout simplement un professeur en nutrition humaine connue et reconnue, auteur d’ouvrage grand public également, qui publie une tribune contre le végétalisme : il n’en fallait pas plus.

D’ailleurs Sébastien confirme qu’il n’a pas “étudié son CV“. Dommage. Il y a pourtant des choses extrêmement importantes à dire sur le “CV” du professeur, et notamment les liens d’intérêts avec l’industrie agroalimentaire.

Les liens d’intérêts du professeur avec l’industrie agroalimentaire

J’ai donc interpellé Sébastien sur les possibles conflits d’intérêts du professeur Legrand à l’égard de ces nombreux liens avec l’industrie agroalimentaire et pharmaceutique. D’après un document officiel mis en ligne par l’Anses, nous apprenons que le professeur Legrand a participé à des conférences, des colloques, mais qu’il a également donné des formations pour l’industrie laitière, représentée par le CERIN (un organisme de vulgarisation scientifique crée par l’industrie laitière), le CNIEL, le Groupe Danone ou encore Candia.

Le document complète cette liste avec des possibles collaborations avec Mc Donald’s, Mc Cain, mais aussi Lesieur Onidol, Pierre Fabre, Auchan ou avec le label “Bleu Blanc Coeur”.

Ce à quoi, Sébastien me répond que “parler de conflit d’intérêts est toujours compliqué“, certes, et c’est bien pour cela qu’il ne faut pas les ignorer. Sébastien détaille, et nous donne sa propre définition d’un conflit d’intérêts :

“Un conflit d’intérêts est présent quand un intérêt fort est révélé par une balance allant largement vers ce centre d’intérêt.”

Le blogueur rajoute :

pour TOUS les chercheurs on peut trouver des liens avec des industriels étant donné que dans leurs enquêtes comme dans les finances, les fonds privés sont inévitables, comme l’usage de telle marque de machine, de tel autre spécialiste travaillant dans le labo d’une structure privée, etc.

Concluant que “cela n’invalide en rien une recherche.

Voilà une position très claire sur ce sujet, mais malheureusement aussi approximative qu’incomplète. Non, tous les chercheurs n’ont pas forcément des liens d’intérêts et des conflits d’intérêts avec des industriels. Pour avoir analysé des centaines et des centaines de déclarations publiques d’intérêt (DPI) de l’Anses, du HCSP (le haut conseil de la santé publique), de la HAS (la Haute autorité de santé), ou de l’Ansm (l’agence française de sécurité du médicament), nous avons bien une part non négligeable d’experts et de chercheurs qui ne possèdent pas de lien avec des industriels.

Il suffit de lire les nombreuses DPI sur les sites officiels pour s’en rendre compte très rapidement, au lieu de prêcher que l’ensemble du corps scientifique est soumis au diktat des industriels.

La recherche financée par les industriels ?

Ensuite, il se trouve que je suis moi-même chercheur, du coup, les finances de la recherche je connais un peu. Les financements privés sont bien heureusement évitables. S’il est vrai que la recherche publique et indépendante se fait de plus en plus rare, avec des difficultés pour décrocher des bourses ou des financements, un nombre important d’études sur la santé sont conduites par des médecins chercheurs sans conflit d’intérêts avec des financements publics (les publications de l’école de santé publique de Harvard ne sont qu’un exemple parmi des centaines d’autres).

Les conflits d’intérêts invalident-ils une recherche scientifique ?

C’est un point majeur. Selon Sébastien, non. Je dois dire qu’il a raison, sur le principe. Une étude scientifique doit avant tout être critiquée selon la méthode utilisée, l’honnêteté et la rigueur des tests statistique utilisée, ou encore sur l’indépendance et la rigueur de la discussion et des recommandations.

Malheureusement pour Sébastien, les conflits d’intérêts peuvent suffire, à eux seuls, pour invalider purement et simplement une recherche. À titre d’exemple, plusieurs publications produites par Zemel, un chercheur américain, tendent à démontrer l’intérêt des produits laitiers pour perdre du poids. Malheureusement pour Zemel, qui est extrêmement proche de l’industrie laitière et qui possède un brevet sur ce sujet, ses résultats n’ont jamais pu être reproduits par des études indépendantes.

En France, nous avons un exemple récent avec le professeur Tounian. Il est l’auteur d’un article de vulgarisation scientifique sur le sujet des produits laitiers et du végétalisme. Après une analyse rigoureuse des prises de position du professeur, nous sommes obligés de constater les dénis scientifiques et médicaux du professeur, privilégiant certaines études isolées et écartant les méta-analyses et les synthèses indépendantes. Des études qui prennent précisément des positions à l’exact opposé du professeur.

C’est manifestement le même constat pour le professeur Lecerf, chef du service de nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. M. Lecerf publie régulièrement des recherches sur les services et l’intérêt des produits laitiers en réalisant une sélection minutieuse de la littérature scientifique, n’hésitant pas à citer notre fameux Zemel, dont les résultats n’ont jamais pu être reproduits. Encore une fois, les nombreux conflits d’intérêts avec l’industrie laitière semblent être une composante majeure de prises de position en décalage complet avec la littérature scientifique indépendante, et les consensus d’experts.

Il en est malheureusement de même pour les recommandations officielles de santé publique. J’invite Sébastien, et tous les lecteurs, à lire l’article du docteur Dupagne sur ce sujet et la thèse de médecine du docteur Louis-Adrien Delarue. Une thèse qui démontre avec brio l’influence des industriels sur les pratiques cliniques. Une thèse qui a entraîné la modification des recommandations officielles tellement les positions des autorités sanitaires étaient sous influence. Du jamais vu. (en PDF ici)

Pour conclure cette partie, si les conflits d’intérêts ne sont bien sûr pas les seuls facteurs à prendre en compte pour juger une étude, ils restent primordiaux à étudier, car de nombreuses études (indépendantes…) indiquent que les études réalisées sur un produit alimentaire ou pharmaceutique ont 3 à 4 fois plus de chance d’être positives pour les produits si le sponsor est le producteur du produit.

M. Legrand est-il indépendant ?

Après cette parenthèse sur la recherche scientifique et les financements, il faut revenir à la question centrale : est-ce que le professeur est indépendant ? Est-ce que sa tribune est partisane ? Pourrait-il être influencé par ces nombreux liens avec l’industrie agroalimentaire ?

Beaucoup de questions, qui, selon les dires de Sébastien, nous inviteraient plus que jamais à penser que la “balance” du professeur Legrand se dirige bien vers ces liens d’intérêts avec l’industrie du lait et de la viande.

Ainsi, le professeur Legrand défendait l’importance de consommer des produits laitiers étant jeune puisque les femmes de plus de 50 ans aujourd’hui auraient davantage de fractures osseuses. Une allégation qui n’est malheureusement pas défendue par des études scientifiques.

Pourtant, tout porte à croire que le professeur fait référence a une étude publiée il y a plus de 20 ans ! Si c’est effectivement le cas, c’est bien dommage, car j’ai déjà eu l’occasion d’analyser cette étude, qui n’est malheureusement pas d’une qualité exceptionnelle, et qui, plus important, a été contredite aujourd’hui par les consensus nationaux et les méta-analyses indépendantes.

Comment expliquer que M. Legrand publie une tribune en mars 2017 qui contredise la plus récente expertise collégiale de l’Anses publié 4 mois plus tôt qui ne trouve pas de lien entre la consommation de produits laitiers durant l’enfance et le risque de fracture à l’âge adulte ? M. Legrand ne fait-il pas confiance à l’Anses dont il a été expert par le passé ? Même en laissant l’occasion au professeur de se justifier, et d’invoquer de potentielles références “oubliées” ou qui iraient dans son sens, ce dernier reste silencieux.

Est-ce la preuve que le professeur est sous influence ? Impossible à dire. Impossible d’en être sûr, mais nous sommes manifestement dans une situation étrange où un scientifique de qualité qui travaille avec les industriels possède des avis en contradiction avec la littérature scientifique indépendante et les expertises collégiales.

Alors, le végétalisme est-il réellement invalidé ?

Nous ne savons toujours pas si l’argumentaire de Sébastien se base uniquement sur les propos du Pr Legrand. Si non, ce serait qui ? On ne sait pas. Où ? On ne sait pas. Par quelles instances sanitaires ? Quelles études ont été sélectionnées ? Aucune idée.

L’affirmation est aussi étrange que fausse. L’Anses n’a jamais pris position sur le régime végétarien ou végétalien. Une recherche effectuée sur le site officiel du groupe nutrition humaine indique l’absence de saisine, d’avis ou de rapport.

A ma connaissance, il n’y a que le Gouvernement à travers le célèbre site “Manger Bouger” qui prend position sur le végétalisme. Ces derniers nous indiquent que “les personnes ne consommant aucun produit animal (ni viande, ni poisson, ni charcuterie, ni œuf, ni lait fromage yaourt ou produit laitier) risquent des carences graves en vitamine B12 conduisant à des anémies sévères… » Nous indiquant donc que la seule supplémentation nécessaire reste la B12. Aucun risque de mort n’est avancé.

Même si je préfère rester prudent sur le végétalisme, en invitant systématiquement les personnes a bien se renseigner avant de le devenir, la littérature scientifique et les prises de positions officielles d’associations internationales de professionnels de santé semblent indiquer tout le contraire de Sébastien.

Même si ces prises de position sont critiquées par certains nutritionnistes, lecteurs ou professionnels de santé, elles restent étonnamment bien sourcées (avec plus de 600 références scientifiques), publiées dans des journaux scientifiques, et représentent à ce jour des preuves sérieuses sur l’intérêt et les avantages des diètes végétariennes (incluant le végétalisme).

Le régime végétalien le plus polluant de la planète ?

Dernier point défendu par Sébastien, et non des moindres, le végétalisme et le véganisme seraient ” les régimes les plus polluants existants.” Voilà de quoi faire bondir tous les adeptes de ces modes de vie tellement ces derniers sont persuadés que c’est bien l’abus des protéines animales qui est fortement impliqué dans la pollution de notre environnement, et notamment dans la production de gaz à effet de serre.

Personnellement, mon sentiment irait plutôt en faveur du végétalisme, mais bon, ce n’est que mon sentiment, et au final, à l’opposé de celui de Sébastien. Si on se penche sur la littérature scientifique, et plus précisément sur l’impact de notre régime alimentaire sur notre environnement, les résultats ne plaident clairement pas en défaveur du végétalisme.

La plus récente synthèse réalisée sur ce sujet a été publiée en début d’année. Les auteurs nous indiquent que “la réduction de consommation et d’apport énergétique en viande a été identifiée comme le premier facteur pour réduire les émissions de gaz à effet de serre lié à l’alimentation“.

D’autres études qui se sont penchées sur la question pour synthétiser l’impact de notre alimentation sur le climat aboutissent aux mêmes conclusions : il faut réduire notre consommation de viande et de produits laitiers. La production de fruits et de légumes n’est pas mentionnée comme un grand responsable.

Un groupe des Nations Unies de l’Université de Columbia et de Rome nous précise que pour “atteindre les objectifs des émissions de gaz à effet de serre pour 2020“, il faudra réduire de façon considérable “la consommation de viande et de produits laitiers”. Précisant que la Commission de Développement Durable britannique recommande de consommer moins de viande et de produits laitiers.

Une autre synthèse publiée en 2013 par l’Université du Michigan avance qu’un changement vers une alimentation plus saine basée sur une réduction significative des apports en viande et produits laitiers est nécessaire pour modifier l’impact de notre alimentation sur l’environnement. Ils précisent qu’un changement vers une diète méditerranéenne en Europe pourrait limiter de 8% les impacts de notre alimentation sur l’environnement.

Je n’irais pas plus loin dans l’analyse, c’est un gros sujet qui mérite plus de travail de recherche, mais l’idée est bien là : les synthèses de la littérature sur cette question pointent pratiquement toutes du doigt notre consommation de produits animaux, de viande et de produits laitiers, qu’il faudrait limiter pour épargner notre environnement.

Des preuves scientifiques à des années-lumière de la déclaration de Sébastien sur ce sujet.

Et que dire de l’affirmation du blogueur comme quoi les végétaliens rejetteraient un nombre important de “toxines corporelles“, formant une source de pollution ? On en parle ou pas ? Est-ce une information sourcée et scientifiquement recevable ou bien dois-je encore prendre le temps d’écrire 8 pages pour conclure que ce sont des pures conneries ?

A vous de choisir !

Téléchargez vos enquêtes exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

8 commentaires
  1. Génial internet où l’on trouve autant de conneries que de vérités.
    Reste aux utilisateurs de bonnes recherches pour démêler le vrai, du pas sur, du presque sur, du faux …. (liste non exhaustive)

    Cela fait peur !

    En même temps tant qu’il restera des blogueurs, qui ne restent pas assis les fesses sur le fauteuil devant leur ordi où plutôt si mais pour chercher chercher et encore chercher des preuves, comme vous, tout va bien.
    bon week end

  2. Super intéressant votre article, et s’ils essaient le vegan où le végétarien pendant au moins 1 an, ils verront avec leur alimentation habituelle la différence ! Je suis végétarienne et suis en Super forme. Bon week end.

Répondre à Yamina Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tous les commentaires sont soumis à modération à priori. En postant un avis, vous acceptez les CGU du site Dur à Avaler. Si votre avis ne respecte pas ces règles, il pourra être refusé sans explication. Les commentaires avec des liens hypertextes sont sujets à modération à priori. La partie commentaire d'un article réservé aux membres peut être accessible à tous, mais les commentaires des internautes non inscrits n'ont pas vocation à être publié. Merci d'émettre vos avis et opinions dans le respect et la courtoisie. La partie commentaire sera automatiquement fermé 30 jours après publication de l'article.