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  • Le blé moderne ultra-sélectionné n’a plus rien à voir avec les variétés anciennes
  • Le gluten, les anti-nutriments et les transformations industrielles l’ont rendu toxique
  • De nombreuses personnes se réclament aujourd’hui sensibles au blé et au gluten avec des désordres intestinaux et extra-intestinaux (maux de tête, fatigue…)
  • Mais pour une grande partie d’entre eux, les symptômes sont une création de l’esprit (effet nocebo) tandis qu’une minorité montre réellement une forte sensibilité
  • Les variétés plus anciennes semblent mieux tolérées mais les données sont contradictoires
© rawpixel.com | Freepik

Sommaire de l’enquête

1. Terrible gluten

2. Démêler le sac de nœuds

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 3. Le blé, toxique et indigeste ?

 3.1 Puissant nocebo

 3.2 Les vrais intolérants

 4. Les autres coupables

 4.1 La piste des sucres fermentescibles

 4.2 Les anciennes variétés moins toxiques ?

 5. Le mot de la fin

Tuto : comment évaluer son intolérance

 Terrible gluten

Vous êtes persuadé que le gluten est responsable de vos troubles intestinaux ?

Vous en avez d’ailleurs la preuve à chaque fois vous mangez du pain ou des céréales à base de blé avec (liste non exhaustive) :

  • indigestion
  • flatulence
  • ballonnement
  • diarrhée
  • maux de tête
  • fatigue

C’est ce qu’on appelle la sensibilité au gluten. Cela n’a pas grand-chose à voir avec la maladie coeliaque dont les conséquences peuvent être graves pour les malades avec une altération de la paroi des intestins et la baisse de l’absorption des nutriments.

La sensibilité au gluten regroupe tous les symptômes digestifs qui incommodent de nombreuses personnes après en avoir ingéré.

Le problème c’est qu’on retrouve du gluten partout, et surtout dans les produits industriels. Vous imaginez bien que tous les gâteaux et biscuits en contiennent.

L’exclusion du gluten est souvent la seule option pour traiter cette sensibilité.

Sauf que ce régime est ultra-restrictif. Vous êtes condamnés à préparer vous-mêmes vos repas et adapter vos sorties entre amis ou au restaurant. Il faudra scruter à la loupe toutes les listes d’ingrédients.

J’ai moi-même essayé pendant 6 semaines ce régime sans gluten. C’était compliqué. Il faut tenir le jugement des autres et redoubler d’efforts pour s’adapter aux contraintes pour éviter de s’isoler.

Le comble pour moi : je n’ai noté aucun changement particulier avec la réintroduction du gluten. Je me suis sacrément embêté pour rien.

Démêler le sac de nœuds

L’intolérance ou la sensibilité au gluten viendrait des multiples transformations génétiques du blé et des procédés industriels qui n’ont plus rien à voir avec une création artisanale sur des blés anciens.

L’idée est là : l’homme a encore une fois perverti la généreuse et bienfaitrice nature pour la rendre plus productive, plus rémunératrice, mais plus dangereuse.

C’est le même raisonnement pour le lait de vache où l’industrialisation avec pasteurisation et homogénéisation serait responsable de tous ses effets indésirables.

Le blé moderne n’y échappe pas. Et le gluten fait partie des principales cibles avec une très mauvaise image entretenue par des études, des unes de la presse et des livres grand public.

Il n’est pas seul élément problématique dans le blé et autres céréales (seigle, avoine, orge…) Mais on y reviendra.

La vérité sur le lait cru et ses bienfaits

Le lait industriel est complètement dénaturé par les procédés de pasteurisation et d’homogénéisation. Sa consommation serait responsable de nombreux problèmes de santé (asthme, diabète, inflammation). En revanche, le lait cru non transformé serait parfaitement digestible et paré de nombreuses vertus contre l’obésité, les troubles intestinaux ou les cancers

Le lait cru est-il un élixir transformé en poison par l’industrie laitière ?

Sauf que l’on sait que les attentes peuvent avoir des conséquences énormes sur notre santé. On peut ressentir des effets bénéfiques (effet placebo) ou négatifs (effet nocebo) avec un médicament inerte.

C’est toute la magie et la complexité de l’homme et de la médecine. J’en parlais longuement dans le cas de l’électrosensibilité et des effets indésirables.

Dans une expérience devenue célèbre, une antenne hors service a réellement entraîné des maux de tête et vertige chez les habitants sensibles aux ondes.

Si les attentes sont positives, on peut s’attendre à avoir un effet placebo marqué. L’inverse est également vrai. C’est un peu le principe derrière toutes les granules homéopathiques, les ventouses, l’eau de Quinton ou encore les coupeurs de feu qui maîtrise l’art du Reiki.

  • Mais concernant le blé et ses constituants problématiques, comment peut-on trancher ?

Il faut « piéger » nos participants.

Des chercheurs avaient fait la même chose pour vérifier l’impact du sucre sur l’hyperactivité des enfants. Ils s’étaient rendu compte que les attentes positives ou négatives des parents influencés la perception qu’ils avaient de leur enfant.

Il faudra donc réunir des participants qui s’estiment être sensible au gluten. Ces personnes évitent donc tous les produits qui ont contiennent à cause des effets indésirables.

On va donc leur proposer de manger du pain avec ou sans gluten, sauf que dans les deux cas, ce sera soit vrai ou faux.

On va sciemment mentir aux participants pour créer des attentes négatives ou positives.

Quand les sourciers se confrontent à la science

Les sourciers n’aiment pas vraiment les expériences scientifiques rigoureuses où l’on peut contrôler de nombreux paramètres.

Les travaux les plus sérieux mettent en défaut les sourciers les plus talentueux !

Si la sensibilité au gluten est réelle, on devrait observer tous les symptômes de cette maladie avec le gluten, peu importe si les participants savent réellement ou non s’ils ont mangé du gluten.

Les participants sont donc « aveuglé » (les chercheurs aussi) pour réellement mesurer l’effet du gluten et des attentes (effet placebo ou nocebo).

Et c’est dans ce contexte cadré et rigoureux que tout devient beaucoup plus intéressant. Les résultats ne sont pas si clairs ni si tranchés que ça. Mais nous allons voir que le conditionnement négatif est extrêmement marqué.

Car quand les expériences manquent de rigueur, on peut facilement leur faire dire n’importe quoi.

Lisez à ce propos ma petite expérience sur le riz et le pouvoir des intentions. C’est amusant et éducatif pour essayer de jouer au scientifique et avoir des réponses fiables !

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