Gérard Maudrux

Le Dr Gérard Maudrux est un chirurgien urologue très présent sur les réseaux sociaux, avec une plume acerbe sur la gestion de la crise sanitaire de Covid-19, ses vaccins et ses traitements que l’on cache au public.

Le Dr Maudrux avait initialement un blog hébergé sur le site médical français de référence à destination des professionnels de santé (le Quotidien du médecin) qui a été supprimé à la suite de publications fortement controversées sur la pandémie de Covid-19 (test PCR également).

L’urologue de formation a par la suite créé son propre site internet éponyme où il partage de nombreuses informations sur les traitements médicaux contre la Covid-19. Fervent défenseur de l’hydroxychloroquine, de l’azithromycine ou encore de l’ivermectine, Gérard Maudrux partage les informations les plus positives et favorables concernant ces traitements.

> L’azithromycine ou le colosse au pied d’argile contre la Covid-19

Les analyses médicales et scientifiques réalisées par le docteur Maudrux sont généralement laconiques, sans entrer dans les détails techniques méthodologiques qui révèlent de nombreux problèmes dans les études (aussi positives que négatives.)

> La goutte d’Ivermectine qui fait déborder le vase

D’une manière consistante, le Dr Maudrux réalise des attaques en règle sur les décisions des autorités de santé, souvent négatives pour décerner des autorisations de mise sur le marché pour des traitements controversés, et vient en renfort de personnalités controversées comme le professeur Didier Raoult, Louis Fouché ou Christian Perronne.

En complément à cela, le docteur Maudrux fait régulièrement des comparaisons délicates avec d’autres pays dont on ignore de nombreux facteurs, comme l’Inde, le Mexique ou le Pérou. Ces pays sont utilisés comme des preuves de l’efficacité de certains traitements contre la Covid-19, malgré l’absence de preuves scientifiques solides et sérieuses.

> Lire par exemple cette enquête : Ivermectine : trop beau pour être vrai ?

Parmi les positions étranges du docteur Maudrux, il défend l’idée selon laquelle l’OMS aurait fait pression sur des chercheurs pour écrire des conclusions négatives sur l’ivermectine. Les chercheurs incriminés démentent pourtant toute pression faite par l’OMS, mais les accusations et les rumeurs demeurent-elles en place, malgré l’absence de preuve ou d’éléments probants.

> L’OMS et Unitaid ont-ils voulu enterrer l’ivermectine ?