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Une nouvelle synthèse et méta-analyse fait le point sur l’intérêt de deux célèbres médicaments, l’ivermectine et l’hydroxychloroquine, pour éviter les infections de Covid-19 (prophylaxie). Cette étude nous permet de faire le point sur les promesses du repositionnement de ces deux traitements.

(c) Volodymyr Hryshchenko | Unsplash

Avons-nous des prophylaxies efficaces ?

La prophylaxie regroupe tous les traitements qui permettent d’empêcher d’être contaminé par un virus ou de contrôler une infection avant une aggravation de son état.

On parle alors de prophylaxie avant ou après exposition à l’agent pathogène ou infectieux.

Nous avons des exemples de prophylaxie efficace contre le VIH ou l’hépatite B.

Ces méthodes d’actions sont importantes dans le contexte du Covid-19 où les promesses des vaccins affrontent une hésitation dans de nombreux pays, ou bien des ruptures d’approvisionnement avec l’apparition inquiétante de nouveaux variants sur la stratégie purement vaccinale.

Malgré des premiers résultats en vie réelle très rassurants en Israël avec le déploiement des vaccins, la recherche de prophylaxie efficace fait donc intégralement partie de la stratégie de lutte globale contre le SRAS-Cov-2 responsable de la Covid-19.

Une maladie responsable de plus de 3 millions de décès depuis mars 2020, avec un rebond très marquée en Inde en particulier. Sans compter l’imposant nombre de survivants touchés par des séquelles physiques et psychologiques à long terme.

Justement, une large étude publiée dans le BMJ propose de faire le point sur l’intérêt de deux médicaments très bien connu du grand public en prophylaxie (1) :

Ces deux traitements sont-ils efficaces en prophylaxie contre la Covid-19 ? Éléments de réponses.

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4 commentaires
  1. J’ai lu en diagonale cet article et c’est tout le problème de la science (ou plutôt de son interprétation car la science doit être impartiale et objective, ce qu’elle n’est plus du tout aujourd’hui !)

    Un bel exemple avec ce point de vue :

    « Mais concernant l’HCQ, nous avons aujourd’hui suffisamment d’études pour mener ce qu’on appelle des analyses groupées ou méta-analyses d’essais cliniques randomisés. Ce qui constitue l’un des plus hauts niveaux de preuves que nous ayons en science.».

    Si tu fais une méta analyse d’études biaisées …
    De plus si tu fais une méta analyses d’études qui sont fausses dès le départ … (exemple les omégas 3 : la plupart des méta analyses montrent que cela ne marche pas ! Bien évidemment puisque toutes les études sont faites avec maximum 2 grammes par jour d’EPA et DHA alors que pour être « thérapeutique » il faut minimum 5 grammes et jusqu’à 40 grammes quotidiens parfois).

    C’est un dialogue de sourds … et il n’y a pire sourd que celui qui ne veut pas voir ! ?

  2. Je n’ai pas noté le nom du scientifique qui a dit: “Dites moi le résultat que vous voulez obtenir et je vous définis le protocole scientifique permettant de prouver le résultat recherché”.
    Vous écrivez “On ne peut pas recommander un médicament à des millions, voire des milliards de personnes, pour traiter une maladie sans avoir des études solides qui démontrent son efficacité, avec des risques maîtrisés.”. Comme personne ne veut payer pour des études qui ne rapporteront rien financièrement, il faut bien que certains thérapeutes se lancent en leur âme et conscience pour tenter de traiter leurs patients puisqu’il n’y a pas de traitement validé. Alors forcément cela donne des résultats qui n’ont pas été obtenus avec les standards méthodologiques (voir ma première phrase).

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