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Kahina Oussedik sur France Bleu pendant son intervention sur la digestion, l’alimentation et la santé. Capture d’écran YouTube.

Boire pendant les repas dilue-t-il nos enzymes digestives ? Les fruits sont-ils dangereux pour notre glycémie ? Faut-il manger comme un roi le soir ? Voici mon analyse des récentes déclarations de Kahina Oussedik sur France Bleu. Je vous préviens, ça cogne, pour votre plus grand plaisir.

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[Podcast] Les douteux conseils alimentaires de Kahina Oussedik
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J’étais tranquillement assis devant mon ordinateur quand ma compagne m’interpelle : « c’est vrai qu’il ne faut pas boire de l’eau pendant un repas ? »

Mon détecteur d’âneries s’active, et je lui demande où elle a pu entendre ça. En cause, une vidéo qui fait le buzz sur les réseaux sociaux avec des centaines de commentaires et de partages sur le sujet très porteur de l’alimentation, du sucre, des fringales et de notre digestion.

Je demande à ma compagne de m’envoyer le lien de la vidéo. J’écoute et j’entends des mots qui m’interpellent : « instinct animal », « manger le sucre le soir » ou encore « diluer le suc gastrique ».

Je découvre que c’est Kahina Oussedik, docteure en biochimie moléculaire et alimentaire et auteure d’un ouvrage sur la nutrition et la digestion (La magie de la digestion, Inter Editions), interviewée par Sidonie Bonnec dans l’émission Minute Papillon ! sur France Bleu.

Je prends le temps d’écouter une fois, deux fois, trois fois… et je n’en reviens toujours pas. Je me dis : « c’est pas possible, je crois que j’ai trouvé mon prochain sujet d’article… »

Vous êtes en train de le lire.

Les conseils douteux de Kahina Oussedik

L’histoire des fruits trop sucrés

Manger cinq fruits et légumes par jour, ça vous parle ? Bien sûr que ça vous parle, c’est l’adage pondu par le gouvernement pour tenter d’en faire manger davantage aux français.

Une tentative vaine car aucun dicton ou chansonnette n’a permis d’améliorer durablement les comportements alimentaires. Les français n’échappent pas à la règle (voir mon ouvrage explosif sur ce sujet aux éditions Thierry Souccar)

Mais pour Kahina Oussedik, ce serait presque dangereux. Elle n’utilise pas ce mot mais le sous-entend, car pour elle, les « fruits c’est quand même du sucre » et avec cinq fruits par jour, on aura un taux de sucre dans le sang « très élevé ». On parle de glycémie bien sûr.

Ce serait plutôt 3 légumes et 2 fruits selon le Dr Oussedik. Si possible en dehors des repas pour les fruits.

Mais définir les fruits sur leur seul teneur en sucre, ou plutôt en sucre simple, est selon moi une erreur nutritionnelle grave. C’est simpliste. Et surtout faux.

Car les fruits nous apportent les ô combien importantes fibres alimentaires, qui nourrissent notre précieuse flore intestinale, harmonisent le transit intestinal, donnent du volume au selle et permettent de contrôler la réponse glycémique de l’organisme.

Autrement dit : la consommation de fruits entiers, tout comme les céréales et légumes, apportent les nécessaires fibres qui participent justement à éviter le drame glycémique que promet Kahina Oussedik.

Cerise sur le gâteau : ceux qui mangent le moins de fibres ont plus de risque d’avoir un diabète, d’être touché par l’obésité, ou d’avoir des maladies cardiovasculaires.

C’est donc un comble tout de même. Et je ne parle même pas des micronutriments essentiels dans les fruits, les vitamines, et l’alternative extrêmement saine qu’ils représentent par rapport à des Kinder Bueno, des Mars ou des bonbons.

Donc non, ne réduisez pas votre consommation de fruits. Pensez à manger des fruits entiers et veillez à conserver un équilibre alimentaire général.

Pour mes lecteurs avides d’études, une synthèse de la littérature scientifique plaide bien évidement en ce sens : la consommation de fruits entiers ne contribue ni à l’obésité ni à l’excès de graisse. Ce serait même le contraire !

« C’est le moment de réhabiliter la pomme au miel pour le goûter des enfants. »

Je me questionne vraiment sur la pertinence de ce conseil qui arrive comme un cheveu sur la soupe, et qui frappe par son incohérence par rapport à l’ensemble du discours.

Pourquoi conseiller aux auditeurs de badigeonner des fruits de miel, pourtant quasi-exclusivement composés de sucres simples (glucose et fructose), tout en diabolisant les sucres mangés durant la journée ?

Franchement là je ne comprends pas. Je précise que cette phrase n’a pas été entendue dans la vidéo mais apparaît dans le texte sur le site de France Bleu.

Ne buvez pas pendant les repas

Voici un autre passage édifiant de l’interview : Kahina Oussedik nous dit de ne surtout pas boire pendant le repas car cela va « dilater notre estomac mais surtout on va diluer le suc gastrique en charge de la digestion. »

Nous n’en saurons pas plus, et cela sous-entend que c’est mauvais pour nous, mais on se dit que la docteure en biochimie moléculaire sait de quoi elle parle.

Pourtant, rien n’est plus faux pour la partie « dilution ». Notre organisme s’adapte parfaitement aux aliments ingérés en ajustant les quantités d’acide gastrique et de sucs digestifs pour remplir sa mission.

On imagine mal une digestion incomplète à cause d’un verre d’eau pris pendant un repas alors que tous nos aliments sont composés essentiellement d’eau !

Des études des années 70 montrent le fonctionnement tout à fait normal de la digestion au cours d’un repas normal avec un verre d’eau bu pendant le repas, et comment notre organisme s’adapte aux différents contenus et formes (mixé ou entier).

L’eau est en réalité rapidement éliminée de l’estomac et déversée dans le duodénum pour être réabsorbée. Cette eau n’aura aucune incidence sur la digestion pendant le repas !

C’est un mythe qui a la peau sacrément solide…

Dans les faits, boire avant, pendant et même après les repas permettrait au contraire de mieux réguler sa sensation de faim, et d’éviter de trop manger. On réalise avec les études épidémiologiques que les personnes obèses ne boivent pas assez d’eau.

En cause la dilation de l’estomac mais aussi une sensation de volume plus importante qui pourra piéger en quelque sorte notre corps et favoriser la sensation de satiété.

La dilatation de l’estomac est une chose plus que normale et nécessaire !

Dans le détail, si on chipote un peu, les résultats scientifiques donnent l’avantage pour les verres d’eau pris 30 minutes avant le repas sur la satiété.

Manger comme un roi le soir

Alors que le célèbre dicton nous précise qu’il faut manger le matin comme un roi, le midi comme un prince et le soir comme un pauvre, Kahina Oussedik recommande l’inverse.

Plus précisément elle recommande de privilégier le dîner avec des « aliments combinés et complexes ». Un repas qui doit être plus riche que les autres (on notera au passage la notion totalement nouvelle d’aliment complexe et combiné).

L’objectif ? Eviter les coups de barre en journée à cause d’un repas trop riche. Mais surtout éviter d’avoir à subir les pics de notre glycémie pendant que nous sommes éveillés !

L’avantage serait donc là. Mangez du fromage, des féculents, des éclairs au chocolat le soir, ce ne sera pas un problème car les fringales seront jugulées par votre sommeil. Imparable.

La docteure Oussedik fait référence à la fameuse hypoglycémie réactionnelle qui se définit par une chute très sensible et rapide de la glycémie qui peut entraîner un état désagréable, de la somnolence et parfois des fringales.

Ce n’est pas une hypoglycémie à proprement parler, qui est grave et peut-être dangereuse si vous perdez par exemple connaissance dans des escaliers…

Bref, le conseil de Kahina Oussedik semble très inopportun voire contre-productif, surtout pour les personnes en surpoids ou atteintes de maladies métaboliques graves comme le diabète.

Pourquoi ? Car on sait grâce aux études sur ce sujet que la prise d’un repas identique aura des répercussions complètement différentes sur notre organisme en fonction de l’heure de la journée.

Justement, une étude menée en 2019 va plus que vous intéresser.

Cette étude a comparé l’effet du nombre de repas pris dans la journée (3 vs. 6) pour une même quantité de calories sur des personnes obèses et diabétiques (à risque donc) :

  • 3 repas par jour en suivant le dicton « manger le matin comme un roi, le midi comme un prince, etc » tout en diminuant la quantité de glucides et d’énergie au cours des repas (le repas du soir sera pauvre en glucides)
  • 6 repas par jour équilibrés en énergie, dont 3 collations à la fin de chaque repas.

Les résultats après 3 mois d’expérience sont frappants : tous les indicateurs métaboliques suivis se sont améliorés dans le groupe avec 3 repas par jour, avec un dîner de « pauvre ». Ils ont perdu en moyenne 5.4 kg alors que les autres sont restés stables.

Ce groupe a réduit de près de 45 % les doses quotidiennes d’insuline, et ils ont été moins touchés par les fringales.

Une autre étude éclairante nous avait apporté des résultats renforçant l’idée que le repas du soir devrait être au mieux léger, ou au pire évité sous forme d’un jeûne intermittent.

Cette fois-ci, les participants n’étaient pas diabétiques mais en surpoids ou obèses avec des marqueurs métaboliques classiques d’un prédiabète. Ils ont comparé l’impact d’une alimentation standard composée de 3 repas par jour étalés dans la journée, contre 3 repas regroupés dans la matinée.

Autrement dit, sans le dîner. Pour une même balance énergétique, les pratiquants du jeûne intermittent ont eu une amélioration de la sensibilité à l’insuline mais aussi des fonctions des cellules béta du pancréas (responsable de la synthèse d’insuline).

En bonus, une baisse de la pression artérielle et du stress oxydatifs !

De retour avec Kahina Oussedik, qu’est-ce qu’elle nous conseille déjà ?

Que le repas principal de la journée soit au dîner, surtout avec des glucides, sans oublier les desserts pour se faire plaisir.

En gros, elle propose l’exact opposé de ce que la littérature montre comme bénéfique pour inverser des situations métaboliques graves comme l’obésité et le diabète.

Tout ça pour éviter des fringales pendant notre sommeil. Franchement, je ne comprends vraiment pas.

Sauter le petit-déjeuner : l’instinct animal

Selon Kahina Oussedik, après avoir passé une nuit sans manger, le petit-déjeuner reste quelque chose de superflu inadapté à notre « instinct animal ».

Le petit-déjeuner serait une aberration physiologique. Je dois dire qu’il y a une part de vérité dans ses propos, avec des nuances importantes.

Oui, le petit-déjeuner et les deux autres repas de la journée sont des conséquences de notre société centrée sur le travail, l’école et des rythmes bien précis.

Physiologiquement, on voit que notre corps montre le pire de lui-même quand on l’assiège à de nombreux repas et grignotages, caloriques et riches en aliments ultra-transformés.

Et on observe l’inverse : des marqueurs biologiques repassent au vert, des hormones bénéfiques inondent notre corps quand on mime une vie plus « naturelle ».

Mais qu’est-ce que l’instinct animal vient faire là-dedans ? Je veux dire, oui bien sûr que les lions ne prennent pas de petit-déjeuner au réveil ! Ils n’ont pas de steak de zèbre au frais qui les attendent.

Ils doivent chasser. Cela prend du temps et se solde surtout par des échecs. Les repas vont et viennent au rythme des réussites. Ils peuvent parfois passer plusieurs jours sans manger.

Mais il y a fort à parier qu’on mettrait à mal cet instinct animal si on jetait un morceau de viande au milieu d’une meute de lion de bon matin. Petit-déjeuner ou pas, l’instinct de survie et le besoin de manger prendra le dessus (c’est ce qu’on voit au zoo bien sûr).

Alors plutôt que l’instinct animal, essayez d’écouter votre corps. En faisant attention aux arguments de bon sens un peu trop évident qui peuvent largement induire en erreur.

Vous n’avez pas faim au réveil ? Alors ne mangez pas ! En revanche, si vous n’avez pas faim au réveil mais que vous craquez à 10h pour un Kinder Bueno avec un cappuccino saupoudré de sucre… Vous avez tout raté.

Le petit-déjeuner n’est pas obligatoire, loin de là, mais si vous en passer dégrade la qualité générale de votre alimentation, alors vous avez tout intérêt à en prendre un. Celui qui vous fera plaisir (et à vos cellules) : du porridge avec des fruits entiers, des oléagineux. Ou bien le célèbre trio pain-beurre-confiture. Ou encore à l’anglaise, avec des œufs, du pain complet, des oignons, des tomates et des haricots.

Des produits frais, peu transformés et si possible proches de chez vous et de saison.

Vous avez des dizaines d’exemples de petit-déjeuner à lire ici !

Vulgariser : oui mais sérieusement !

Je ne pouvais rêver meilleur exemple pour vous expliquer la loi de Brandolini ou l’asymétrie du baratin. Il m’aura fallu plus de 5 heures pour rédiger cet article, trouver les articles scientifiques, les lire, et mettre le tout en forme pour répondre à seulement 2 minutes et 30 secondes d’interview.

N’est-ce pas injuste ?

Voilà pourquoi ce travail demande du temps, de l’énergie et une certaine expertise pour être sûr de vous informer correctement.

On peut parfois être tenté de faire des raccourcis ou de simplifier à l’extrême pour faire passer un message, mais cela ne doit jamais se faire au détriment de la vérité et de l’exactitude des informations.

En l’occurrence, manger des fruits entiers n’aura aucun impact négatif sur votre glycémie. Bien au contraire ! On ne mange pas assez de fruits ni de légumes. Quand Kahina Oussedik précise qu’il faudrait manger « 3 légumes et 2 fruits », je vous réponds qu’il faudrait plutôt manger 5 fruits et 15 portions de légumes !

Non, boire pendant les repas ne diluera pas vos sucs digestifs, et pourrait même être un allié pour contrôler une faim insatiable et perdre du poids (surtout avant de manger).

Non, le repas du soir ne devrait pas être le fourre-tout des privations de la journée. Mangez juste normalement, sans excès, et pourquoi pas un peu plus léger que d’habitude. Ce sera aussi bon pour votre sommeil, car il n’y a rien de pire que d’être ballonné pour s’endormir.

Cet article est aussi un énième rappel de l’importance toute relative des titres et des diplômes. Nous avons là un titre de docteure en biochimie moléculaire et alimentaire qui donne de nombreux conseils douteux.

Au-delà de l’argument d’autorité lié au titre, il faut toujours vérifier l’information, croiser les sources et rester sceptique face à cet afflux d’information. Surtout dans des vidéos virales sur les réseaux sociaux.

Ces nombreuses affirmations farfelues me rappellent les propos d’Irène Grosjean sur la digestion, la longueur et la fonction de nos intestins qui ne résistent pas à des analyses factuelles et rigoureuses. Même chose du côté du nettoyage du côlon par lavement, avec l’huile de ricin ou en cure avec de l’huile d’olive


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48 commentaires
  1. Merci du temps passé pour nous informer, c’est très important de pouvoir se fier à des gens comme vous qui ont une bonne analyse et sont indépendants des lobby.

  2. votre affirmation : Le petit-déjeuner n’est pas obligatoire, loin de là, mais si vous en passer dégrade la qualité générale de votre alimentation, alors vous avez tout intérêt à en prendre un. Celui qui vous fera plaisir (et à vos cellules) : du porridge avec des fruits entiers, des oléagineux. Ou bien le célèbre trio pain-beurre-confiture. Ou encore à l’anglaise, avec des œufs, du pain complet, des oignons, des tomates et des haricots.

    vous semblez ignorer que les fuits ne doivent rester que 20 minutes dans l’estomac, et vous préconisez de mélanger des fruits avec des oléagineux dont le temps de digestion est de 4 à 5 heures, cela va fermenter sec dans l’estomac. Idem pour le pain et confiture etc…..

    1. Voir mon autre commentaire : c’est un mythe. Les fruits ne peuvent pas fermenter dans l’estomac avec l’acidité qui empêche tout simplement ce mécanisme biologique (avec des bactéries) d’apparaître.

  3. Quand manger des fruits
    Un important conseil: mangez les fruits avec l’estomac (préalablement) vide. Pourquoi? La raison en est que les fruits, normalement, ne sont pas digérés dans l’estomac mais dans l’intestin grêle.
    Les fruits transitent rapidement par l’estomac, puis passent dans l’intestin, où ils libèrent leurs sucres. Mais s’il y a de la viande, des pommes de terre ou de l’amidon dans l’estomac, les fruits sont piégés, et ils commencent à fermenter…
    Le fruit met très peu de temps à se digérer, et quand on termine son repas du midi ou du soir, ou même son petit déjeuner, les aliments alors ingurgités, vont bloquer la digestion du fruit. Donc le fruit va en quelque sorte devoir “faire la queue” dans le tuyau de l’intestin, car il sera bloqué par les aliments mangés à midi! Et le fruit étant impatient (vu sa rapide digestion) va commencer à détruire ses enzymes, et, par la même occasion, ses vitamines.
    Ensuite, étant donné qu’il sera exposé à la chaleur ambiante de l’intestin, le fruit va se métamorphoser, et commencer à fermenter, créant toutes sortes de désagréments (notamment les maladies orl chez les enfants), comme la modification du fructose en alcool.
    Voilà pourquoi certaines personnes n’ayant jamais bu une seule goutte d’alcool, peuvent souffrir d’une cirrhose du foie! Par ailleurs, c’est aussi l’explication du pourquoi certaines personnes ne digèrent pas les fruits à la fin d’un repas, souffrent de ballonnements et ont des sortes de “coliques”.
    C’est, ici, la même choses pour les fruits secs: tous les fruits (en particulier le melon) doivent se consommer seuls, pas avec d’autres aliments. L’on peut, toutefois, manger plusieurs fruits en même temps, mais à condition qu’ils soient de la même famille (aqueux, amylacés).
    Les fruits oléagineux,(amandes-noix-) par contre; peuvent se consommer au repas… ouf! Si vous êtes habitué à manger des fruits aux repas et s’il vous est difficile de vous en passer, à ce moment là, prenez-les en début de repas, en essayant d’attendre ensuite au moins cinq à dix minutes pour passer à la suite.

    1. Bonjour Claude,

      Malheureusement c’est un mythe qui a la peau dure aussi. Vous pouvez manger des fruits à n’importe quel moment, estomac vide ou pas.

      Plusieurs articles sérieux démontent ce mythe :

      -https://www.nutriting.com/idees-recues/faut-il-manger-les-fruits-avant-ou-apres-le-repas/?v=90581d96b500
      -https://www.lanutrition.fr/loeil-de-thierry-souccar/faut-il-manger-les-fruits-en-dehors-des-repas-

      si vous avez de sérieuses références pour soutenir vos affirmations, ce serait mieux pour la suite des échanges. C’est précisé dans la charte des commentaires.

      A vous lire,

  4. Je serais très heureux si ce mythe se confirmait….je pense plus à une loi physiologique….il n y a que les humains qui mélangent tout sans tenir compte des temps de digestion différents selon le genre d aliments…j’ai de nombreux patients qui après avoir evité ces mauvais mélanges n’ont plus eu de ballonnements et moins de carences…il faut aussi faire la distinction entre fruits crus et fruits cuits…Les fruits n’ont pas besoin d acide chlorhydrique pour être digéré, mettez des fruits dans un peu d’acide chlorhydrique et voyez ce qui se passera, bonjour les dégâts…

    1. Nous sommes relativement très proche du porc point de vue anatomie internet régime alimentaire, et les porcs mangent, me semble-t-il, de toute et en fonction de ce qu’ils trouvent. Je n’ai jamais vu un cochon mettre les fruits de côté en attendant le fin d’un repas de champignon et de ver de terre. Je pense que l’espèce humaine a toujours tout mélangé et que notre système digestif le montre plutôt bien. Après, je ne suis pas un fan des fruits pendant le repas… Ce sera soit en dessert soit en grignotage dans la journée. Mais c’est plus par goût et habitude qu’autre chose (en plus de ne pas vraiment voir l’intérêt culinaire de couper une entrecôte frite avec une banane ou une pomme par exemple !)

      1. Pourquoi les porc ont la queue en tire-bouchon…c est le stress de la nourriture qu on leur donne…de la cochonnerie..
        J’ai vu des porcs qui avaient leur queue comme celle des animaux normaux et à ces porcs on leur donnait que de la nourriture normale, légumes, fruits etc… et pas les déchets des humains

      2. La queue en tire-bouchon des cochons est le résultat d’une sélection humaine pour des rendements de chair/viande, avec la sélection croisé d’autres traits de caractère comme la queue en tire-bouchon. Les cochons sauvages ou sanglier n’ont pas la queue en tire-bouchon car non sélectionné et sauvage. L’alimentation, ou la malbouffe, n’a rien à voir avec ça…

      3. Bonjour,

        L’’espèce humaine de fait pendant l’immense majorité de sa vie sur cette planète (99% du temps) n’a pas pu tout mélangé comme il est faussement dit là.
        La nourriture ne se trouvait pas dans des rayons de supermarchés à l’époque, et on mangeait donc une seule catégorie d’aliment trouvé à un endroit à la fois quand il était disponible…jusqu’à la révolution de l’élevage et de l’agriculture ou tout à commencé à changer…avec toutes les maladies qui vont avec!
        Quant aux maladies qui existaient déjà avant cette période, elles étaient en très grande parti dues elles à la cuisson des aliments, au culinaire. L’utilisation du feu pour l’alimentation étant le premier pas de travers sur le chemin de la dégénérescence, jusqu’à nos jours où on a ajouté depuis des tas d’autres couches.

      4. Salut Claude,

        En effet, on peut se demander comment pouvait bien manger nos ancêtres… Et nous n’avons aucun moyen de savoir aujourd’hui quel était le contenu stomacale de nos ancêtres. Toutes les hypothèses sont donc envisageables.

        Quoi qu’il en soit, si on regarde des espèces animales omnivores dans la nature et qu’on observe les contenus stomacaux, on réalise que tout s’y mélange : chez le rat ou le cochon très proche de nous tant sur le régime alimentaire que les capacités digestives et proximité anatomique ! On retrouve dans l’estomac d’un cochon sauvage : des fruits frais, des racines, des feuilles, de la terre, des petits animaux, du maïs et des champignons.

        Même chose chez les rats, omnivores. Etrange tout de même que les rares exemples d’autres espèces omnivores ne fassent pas un tri si claire que ça des différents aliments comme tu le dis ? Peut-être que cela n’a pas vraiment d’intérêt biologiquement et serait même contre-productif (car on s’éloigne du jeûne intermittent qui est bénéfique).

        Pour le feu, il a indéniablement des désavantages et de gros avantages. Il est notamment mis en avant pour expliquer le fait qu’on soit là aujourd’hui et capable d’écrire ces lignes sur nos claviers ;)

  5. Il n y a malheureusement aucune Bibliographie ou références scientifiques sur ces 2 liens….mon fils biologiste m’a bien appris de se méfier de toutes théories non vérifiables par de nombreuses bibliographies..
    CQFD…..continuer à chercher….je vais y travailler
    Cordialement

    1. Vous avez bien raison. Du coup, il faudrait détailler le mécanisme biologique qui explique votre théorie. En tout cas, l’idée d’une fermentation dans l’estomac n’est pas possible. En revanche, plus tard dans l’intestin des fermentations peuvent arriver. Le site Nutriting explique bien que l’on peut trouver un bénéfice de séparer fruits et aliments principaux d’un repas. Quelles en sont les véritables raisons ? Difficile à dire !

      1. Quand on ne sait plus…on regarde la NATURE…
        Elle répond à tout..
        Aucun animal, hormis l’Homme, mélange tout dans son estomac…
        Seulement y réfléchir
        Fin des messages sur cette question tellement simple
        Cordialement

      2. Justement, c’est une excellente remarque.

        J’ai juste pris une étude sur le régime alimentaire des rats de 1982, qui sont omnivores comme nous (ici : https://esajournals.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.2307/1936797)

        On remarque que les rats ont entre 2 et 14 aliments différents dans l’estomac : des herbes, des baies, des fruits, des insectes (adultes et larvaires), des graines, des feuilles, des racines…

        Bref de tout et en même temps. C’est assez éclairant non ? Pourquoi cette espèce-là ne fait-elle pas un tri minutieux des aliments comme vous le dites ?

  6. Rats des champs ou rats des villes humaines? C’est comme les animaux domestique nourris par les humains…les animaux en milieu urbain ont perdu leurs repères.. « ce poison nommé Croquettes 😳

  7. La queue en tire-bouchon des cochons est le résultat d’une sélection humaine pour des rendements de chair/viande, avec la sélection croisé d’autres traits de caractère comme la queue en tire-bouchon. Les cochons sauvages ou sanglier n’ont pas la queue en tire-bouchon car non sélectionné et sauvage. L’alimentation, ou la malbouffe, n’a rien à voir avec

    Faux…la queue. Tire bouchon n’est que la manifestation du Stress alimentaire de ces animaux nourris avers les déchets, laveries etc…des humains… »on donne TOUT «  aux cochons 😬 j’ai vu de mes propres yeux des cochons nourris avec des végétaux, fruits etc.. heureux, propres, avec une queue normale , ce sont les humains pour faire de l’argent qui ont condamné cette espèce animale à leur triste sort.. Restez objectif

    1. Cher Claude,

      Je suis désolé, mais votre théorie n’a aucun fondement scientifique, ni physiologique. Quel aliment permettrait de tordre spécialement la queue du cochon et pas autres choses ? En revanche, il existe des races de cochons sauvages en Asie avec des queues en tire-bouchon. Ce trait de caractère est le résultat d’une sélection humaine, et des croisements que l’on a pu faire entre les espèces.

      Avez-vous seulement des preuves pour attester ce que vous dites ?

      PS : j’ai même trouvé une petite étude qui dit précisément le contraire : des chercheurs se sont rendu compte que des cochons avaient la queue en tire-bouchon quand il était détendu et moins stressé, et avaient la queue qui devenaient plus droite quand ils étaient stressés. Etrange n’est-ce pas ? Il est important d’essayer de rester objectif et factuel Claude. Lire ici : https://stud.epsilon.slu.se/4692/7/groffen_j_120820.pdf

  8. Je l’ai vu de mes propres yeux…mais pas grave
    Les cochons ce n’est pas mon sujet de prédilection
    J’ai 25 ans d expérience dans les thérapies de Nathuropathie et j’apprends tous les jours cela est passionnant. Je suis toujours en « apprenti-sage » donc je me remets chaque jour en question et je reste totalement « ouvert « 
    Grand merci de nos échanges, vous faites un travail admirable
    Cordialement

    1. Bonjour Claude,

      Idem de mon côté : j’apprend tous les jours et j’essaie autant que possible de ne pas colporter de fausses informations.

      Regardez cette étude qui montre que c’est justement l’inverse qui peut se passer : la queue des cochon en tire-bouchon se raidit en situation de stress. https://stud.epsilon.slu.se/4692/7/groffen_j_120820.pdf

      Qui plus est, il existe des espèces sauvages de cochon avec des queues droites ou en tire-bouchon. Idem pour les espèces domestiques. C’est bien plus complexe que le seul rapport à la nourriture ou au stress :)

      Merci également pour ces échanges.

  9. Bonsoir Jérémy,
    cette histoire de queue de cochon me rappelle les dires du Dr Kousmine : elle disait avoir échangé avec un éleveur valaisan ayant testé différentes alimentations, dans les mêmes conditions d’élevage : ceux nourris avec une alimentation crue non “humanisée” restait droite (livre “Sauvez votre corps”) . Elle faisait un parallèle avec la scoliose chez l’humain. Un kiné, Gilles Bacigalupo, avec lequel j’ai discuté, parle de cas de patients qui voyaient leur scoliose disparaitre après massages profonds et réforme alimentaire (2 livres).

    Pourrais tu me donner le nom de ces cochons sauvages à queue vrillée?

    bonne soirée/journée

  10. Après, en nutrition, tout est question de profil : certains dorment mieux le ventre quasi vide, mais bien d’autres bénéficient d’un repas riche le soir, surtout en féculents (mais dans ce cas pauvre en lipides) car l’activité onirique est énergivore! Cela explique la collation “pré-dodo” : fruit, yaourt ou verre de lait (la caséine est digérée lentement), qui peut régler des problèmes de réveils nocturnes.

    Et chez de nombreuses personnes en dysglycémie (en particulier les femmes), 5 fruits peuvent en effet être trop… Perso, 2 passent. 3 , bonjour les dégats… A tester, comme toujours : comme tu le dis, l’écoute du corps est primordiale!

  11. Ce que je trouve dommage en lisant cet article c’est qu’il ne fait référence qu’à son intervention sur France Bleu et qu’elle est loin d’être représentative des propos de son livre. Certains (parce qu’anecdotiques) n’y sont d’ailleurs même pas mentionnés. J’ai pour ma part acheté son ouvrage il y a près d’un an et demi, mis en pratique ses conseils (ceux du livre donc) et ai vu une grande amélioration digestive.

    1. Bonjour,

      Cet article n’avait pas la prétention de faire une analyse du livre de Mme Oussedik… puisque je ne l’ai pas lu.

      Mais on peut légitimement se poser des questions sur l’ouvrage quand on peut découvrir certains propos pris à la radio/TV.

  12. Bonjour,
    Vos échanges sont très intéressantes.
    Ils faut savoir trier les informations de celle bonne pour sa santé et celle qui serait néfastes pour notre corps.
    De mon côté, je recherche de bonne infos pour mieux vieillir..je viens de découvrir que mes douleur s étaient au final de l’arthrose à 52 ans,…c’est normal.
    Suite à un échange avec un praticien, à l’âge que vous avez c’est normale, et vous avez rien d’autre…
    Alors, je dois m’estimé heureuse….
    Mon arthrose commence à me gêner dans mon quotidien…
    Merci, Mr Anso

  13. à 52 ans, ce n’est pas du tout normal de déjà avoir de l’arthrose et je plains les personne qui vont chez le praticien dont vous parlez …. Il faut toujours traiter la cause, en l’occurence l’Acidose qui déminéralise le corps. Je vous conseille de trouver un praticien un peu plus “éclairé” très cordialement

    1. L’arthrose à 52 ans n’est pas anormale.

      Elle touche 65% des personnes de plus de 65 ans, et globalement toutes les tranches d’âges selon différents facteurs à prendre en considération.

      bien sûr, plus on est jeune, et plus on est épargné par l’arthrose.

      Attention à la théorie acide-base du corps qui est loin d’être une panacée scientifique et médicale !

  14. Bonjour
    Dans une émission sur Beur Fm datant d’il y a 2 ans, Kahina a affirmé que mélanger du vinaigre avec des crudités réduirait les bienfaits de ces derniers.
    Tant d’autres études sérieuses ont pourtant prouvé que le vinaigre a même un impact positif sur la régulation de la glycémie…
    On n’y comprend plus rien… J’espère que les 149 000 personnes qui ont écouté ça ne l’ont pas pris au sérieux 😂

  15. Bonjour, le vinaigre est une substance toxique, c’est de l’acide acétique (de formule chimique CH3-CO-OH) dilué avec de l’eau à l’arrivée. On apprend cela en chimie. Un produit toxique parce qu’il est dilué n’en reste pas moins un produit toxique, il est juste devenu moins caustique. Dilué 19 fois en gros, selon les vinaigres. Dès qu’on dilue un petit peu moins cela devient alors uniquement un produit de nettoyage ménager dans le commerce, comme le vinaigre blanc car la toxicité augmente alors beaucoup.
    L’acide acétique et ses vapeurs ou aérosols sont caustiques et peuvent provoquer des brûlures chimiques de la peau, des yeux et des muqueuses respiratoire et
    digestive.
    https://www.inrs.fr/dms/ficheTox/FicheFicheTox/FICHETOX_24-1/FicheTox_24.pdf

  16. Nouvellement inscrite je viens de me taper tous les échanges entre Jérémy Anso et Claude Berguérand… Résultat : une bataille de coqs !!!
    C’est à celui qui aura le dernier mot et la meilleure référence !!!
    Dommage que les autres intervenant(e)s soient si peu nombreux !!!
    Je vais donc lire le livre de Kahina et me faire ma propre opinion en tant que “simple-simple-modeste-modeste” utilisatrice qui tente de ne pas trop mal vieillir en mangeant le plus intelligemment possible. Jusqu’à présent la méthode méditerranéenne m’a assez bien réussi… je vais continuer de m’en inspirer tout en voyant si je peux trouver des idées nouvelles et/ou originales dans mes derniers achats.
    Merci à vous deux Messieurs j’ai passé un bon moment !!!!!!!!!!!!

  17. Bonjour, Idem à Odette pour moi. Je me suis inscrite aujourd’hui car toujours à l’affut d’informations sur la nutrition. J’allais acheter le livre de Kahina Oussedik, suite à l’écoute d’une émission de radio récente, quand je suis tombée sur “Dur à avaler” et j’ai découvert les commentaires et Jérôme Anso.
    Depuis 40 ans, je cherche des solutions et idées pour mieux digérer et combattre une boulimie avec vomissement subie depuis mes 25 ans. J’en ai 64. J’ai arrêté* de me faire vomir il y a presque 10 ans mais avec une prise de poids importante. Normal ! Mais je cherche toujours à réguler un appétit délirant en lisant tout ce que je peux sur la nutrition…. et j’en vois des vertes et des pas mûres !!! Du coup, on ne sait plus à quel saint se vouer, comment disait je ne sais plus qui ci dessus. Toujours est-il qu’en0 suivant des conseils de-ci de-là (jeune intermittent, cure de sève de bouleau au printemps, gelée royale et vitamine D en hiver, vélo, marche seule et dans la nature, jardinage et surtout je travaille encore à 100% dans une administration, ce qui m’oblige à ne pas me laisser aller) et en écoutant mon corps, j’arrive à être en excellente santé, sans arthrose, sans médicament, juste un peu d’embonpoint due à mon gros appétit.
    Je suis très heureuse d’avoir découvert vos échanges qui, je n’en doute pas, vont m’apprendre de nouvelles choses. Bien à vous

  18. Et si on apprenait tout simplement à écouter notre corps ! Pourquoi diaboliser tout de suite et ne pas essayer histoire de voir le résultat. Si le corps dit non à ce moment-là on saura ce qui est bon ou pas bon pour notre bien-être et notre santé. Et si toutefois le corps dit oui peut-être alors que cette vérité correspondrait à certains et pas d’autres.
    Avant de juger je suis pour essayer et ensuite argumenter. En ce qui me concerne effectivement boire de l’eau pendant le repas pose un gros problème de ballonnement d’inconfort digestif. Pour le reste à voir je ferai l’expérience un jour et je verrai ce que ça donne. Bonne journée à tous

    1. Du coup c’est plutôt contradictoire. Faut essayer ou écouter notre corps ? Si notre corps nous dit qu’on a soif pendant un repas, mais que quelqu’un nous dit de ne jamais boire pendant les repas ?

      Ecouter son corps, dans une certaine mesure oui, pour certains signaux bien établi comme la satiété ou d’autres choses. Mais notre corps n’envoie pas des signaux en toute circonstance, et parfois pas les bons ! Prenez les personnes atteintes d’obésité qui ont des signaux de la satiété perturbé… S’ils ne faisaient qu’écouter leurs corps, certains ne s’arrêteraient jamais de manger et bonjour les kilos.

      Il faut rester prudent avec tout ce qui semble “naturel”, “couler de source” ou qui rejoindrait quelque chose de logique dans le règne animal. La réalité est bien plus complexe. Surtout quand des évidences scientifiques très sérieuse viennent soutenir l’inverse de ce qui est dit.

      Il faut rester méfiant. Et essayer juste pour voir n’est parfois pas la bonne solution. Tout dépend des situations, du contexte et de l’importance de la modification demandée

  19. Bonjour Jérémy,
    tu oublies de préciser que c’est valable dans nos pays qui s’annoncent civilisés !
    Il n’en est rien chez bien d’autres cultures qui ont su conserver leurs traditions ancestrales. On peut lire et relire le génial Weston Price, qui en 1920 déjà, avait parcouru le monde et étudié le rôle de l’alimentation et du stress, avec une rigueur enviable de nos jours : version française 2021: https://www.amazon.fr/NUTRITION-D%C3%89G%C3%89N%C3%89RESCENCE-PHYSIQUE-COMPARAISON-ALIMENTATIONS/dp/B08TZDYKYJ.
    Les études scientifiques sont ce qu’elles sont, avec du bon comme du moins bon.
    Mais le factuel les surpasse à mes yeux : tester et conclure sur soi-même. Oui, écouter son corps, ses réactions face à des expérimentations, guidées peut-être par des commandes cognitives : peu importe, le but étant pour chacun de trouver son propre équilibre, plaisant et durable. Qui n’aura sans doute rien à voir avec celui de son conjoint, ami collègue ou voisin, quoiqu’en disent les études dernier cri. Car nous sommes tous différents, de par notre génétique et notre environnement (ethnique, familial, social, culturel, (en particulier les dégénérescences acquises au fil des siècles par nos aïeux) .
    Et lorsqu’on a été coupé de ses sensations corporelles comme j’ai pu le vivre, il faut du temps, de la curiosité, de l’ouverture, de la souplesse voire de la contorsion mentale, pour un jour, savourer enfin la pleine santé de A à Z ;)
    Bonne aventure expérimentale à toutes et tous !
    Hélène ALTHERR Pharmacienne nutritionniste

  20. J’ai eu des doutes en écoutant quelques podcasts de cette docteur en biochimie( et son mari docteur en médecine,spécialiste de la prostate. Ma réference en la matière, c’est Richard Beliveau ( Quebec) Cette autrice ne reprend que les recommandations françaises “5 fruits et legumes par jour (par exemple 3 legumes et 2 fruits). On peut manger beaucoup plus de fruits car les fruits contiennent en moyenne et en médiane, plus d’antioxydants que les legumes mais contiennent aussi plus plus de sucre surtout du fructose . C’est pourquoi je prend des petits fruits rouges moins riches en fructose et plus riches en fibres. Je les consomme surgelés car la surgelation ne détruits pas les antioxydants les plus performants.

  21. Nota bene : comme je suis diabetique dt2 , je ne souhaite pas sucrer les fraises.. .Comme elles sont meilleures en frais en saison qu’en congelation ou surgelation, je les mange en sorbet maison sans sucre ajouté, sans colorant et surtout sans emulsifiants en y ajoutant à part egale de la banane…Merci de ne pas me mettre a l’index glycemique comme Kahina..

  22. Tutti frutti
    Je me concentré sur le chapitre 1 les fruits… le problème
    est la définition du fruit pour Kahina . Ce n’est pas la définition
    biologique alors qu’elle est biologiste. Ce n’est pas la définition
    alimentaire alors qu’elle travaille sur l’alimentation, la nutrition
    car elle est biologiste alimentaire.
    Ce matin j’ai mangé du cacao maigre non sucré non alcalinise de Cote d’ivoire qui est un fruit
    alors des fruits coques et des graines trempées la veille pour limiter les
    antinutiments et simuler une pluie tropicale et un début de germination. Le tous dans un jus vegetal maison d’avoine avec de la canelle de Ceylan de Madagascar. Ai je raison ou tord docteur ?

  23. Elle a pas mal d’intervention plus récente sur les combinaisons alimentaires, notamment d’éviter le mélange amidons / acides.
    Elle précise bien que c’est pour des personnes fragiles / malades / avec des problèmes de digestions ( collon irritable, ballonnement…).
    Il y a énormément d’approximation notament sur la frontière entre les catégories de 2 aliment avec un Ph proche, ou bien de l’influence que peut avoir un trait de citron sur le Ph d’une salabde ou plat de 100g…
    A part ses livres je ne vois pas ses travaux scientifiques…

  24. Je constate également beaucoup d’approximations pour une scientifique ? pour un docteur en….. non medecin dans les’interviews en format long (radio beur et radio J )
    Les médecins généralistes qui ont un DU type nutrition et maladies métaboliques en font aussi. Les professeurs de medecine en font aussi quand ils conseillent des aliments dans la presse grand public.
    Alors dans un format court , dans une chronique, dans un billet, c’est comme dans un titre de presse papier ou de chaîne d,info aujoud’hui on cherche l’impact immediat , la surprise, la phrase choc, la punchline et la reprise donc à buzzer…ABUSER il en restera toujours des traces médiatiques et….commerciales.,

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