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C’est bien connu, en nutrition, tout le monde possède un avis. Entre votre cousin qui sait que le lait est primordial pour bien grandir et votre tantine un peu perchée qui vous ramène des jus d’herbe de blé tous les dimanches pour lutter contre votre acidose, on ne sait plus vraiment vers qui se tourner.

On rajoute bien sûr à cela les professionnels de la santé, les diététiciens-nutritionnistes et les médecins nutritionnistes, qui donnent des avis d’autorités puisqu’ils ont un diplôme pour le faire. Finalement, les chercheurs et scientifiques du domaine passent aussi par-là, écrivent des articles, parfois des livres et donnent là aussi des avis, au grand Dam d’un public complètement déboussolé.

Alors voilà, du côté des consommateurs non avertis, c’est le boxon, le gros bordel, on ne sait plus qui écouter ou qui croire, les écoles du « sans » se multiplient, les régimes détox aussi.

Mais dites-vous bien que chez les « pros », les « moins » pros, les amateurs, les consultants, les experts, les chercheurs, et bien c’est presque pire. C’est la guerre des étoiles version pâtes au fromage et margarine sans cholestérol, et Yoda n’aurait qu’a bien se tenir tellement la frontière entre l’Empire du mal et du bien est fine, floue, changeante… oui bordélique.

Alors pour remettre un peu d’ordre là-dedans, on va revenir en détail sur le rôle des « experts » en alimentation, ceux qui bénéficient officiellement de la bénédiction de nos autorités ou qui conseillent de grandes instances de santé publique, comme l’ANSES, l’EFSA et bien d’autres.

On va revenir sur la pertinence des informations qui peuvent être délivrées par des professionnels. On va voir comment les conflits d’intérêts, qu’ils soient moraux ou financiers, peuvent fortement altérer un jugement, et comment s’en prévenir. Nous toucherons également du doigt le rôle important des lanceurs d’alertes, des journalistes ou scientifiques indépendants qui réalisent, pour certains, un travail d’information important en termes de santé publique.

Bien sûr, l’industrie laitière, ses lobbies et ses actions pour laver massivement les cerveaux vont passer un sale quart d’heure. Mais ils commencent à avoir l’habitude les loulous :-)

L’indépendance absolue n’existe pas

Et c’est valable pour moi aussi !

Alors voilà un point très important, et étrangement, largement sous-estimé par toutes les personnes, experts, scientifiques, ou médecins qui possèdent des conflits d’intérêts et donc une indépendance altérée.

Ces personnes-là peuvent émettre des avis biaisés, des conseils douteux ou bien des recommandations contestables à la lumière de liens d’intérêts, moraux ou financiers, qu’ils entretiennent avec des groupes industriels, pharmaceutiques ou agroalimentaire bien sûr, et de l’analyse rigoureuse de la littérature scientifique.

Bien souvent, les experts les plus médiatiques, ceux qui obtiennent le plus la parole dans les journaux ou à la télévision affichent une proximité étonnante avec les industriels.

Une proximité, et le terme est gentil, que les intéressés définissent souvent comme « normale », inhérente à la qualité de professionnels et d’experts alors que d’autres, comme moi notamment, la qualifie de « gênante » invitant à prendre toutes les précautions nécessaires.

Jean-Mich Mich…

jean-michel-cohen-medecin-nutritionnisteL’exemple médiatique le plus frappant est sans conteste Jean-Michel Cohen (JMC), médecin nutritionniste, qui n’hésite pas à qualifier les enfants végétaliens de « petits et bêtes » et d’atomiser toutes les personnes qui ne boivent pas de laits animaux, alors qu’il multiplie sans gêne aucune les partenariats financiers et moraux avec de grands groupes laitiers français (voir mon enquête sur ce sujet).

Jean-Michel Cohen est donc régulièrement invité sur les plateaux télévisés et les émissions radiophoniques pour donner son avis de nutritionniste, un terme qui n’existe pas légalement, rappelons-le, avec des énormités aussi grosses que ses connaissances des publications scientifiques. Comme je le disais dans un précédent billet, JMC n’hésite à faire l’apologie de la consommation abusive de lait de vache, envers et contre tout, mais surtout contre les études scientifiques récentes et sérieuses sur ce sujet.

D’autres personnalités, moins connues, apparaissent également régulièrement dans les débats sur l’alimentation. Des personnalités avec une autorité scientifique, ce qui complique légèrement la chose…

Le Dr. Lecerf et les autres compères

jean-michel-lecerf-medecin-nutritionnisteTrès souvent impliqué dans les débats sur la nutrition, le Dr. Jean-Michel Lecerf (encore un Jean-Mich Mich tiens dons) démontre régulièrement les dangers des régimes « sans » et les bienfaits d’une consommation de produits laitiers, de viandes ou encore de charcuteries.

Le Dr. Lecerf participe régulièrement aux débats animés par le Cerin, un organe de propagande alimentaire crée par l’industrie laitière française et animé par Grégoire Weber (un fidèle lecteur du blog).

Lors de ces débats, que je dénonce aussi régulièrement que possible, le Dr. Lecerf n’hésite pas à faire le fameux « cherry picking » ou autrement dit à choisir des études isolées parmi des dizaines pour justifier par exemple la consommation de lait dans la prévention des fractures.

Notre bon docteur et le Cerin n’hésitent donc pas à utiliser des études moisies, disons-le, et qui ne sont parfois même pas publiées (c’est-à-dire inutilisable en l’état). C’est pour vous dire. J’épinglais à ce titre le Cerin et le chef du service de nutrition à Lille de réaliser une vilaine propagande laitière sur la base d’étude vieille de 20 ans ou bien non publiée.

Voilà une belle démonstration de l’influence d’un lobby sur l’honnêteté scientifique d’un médecin, ou bien il est convaincu du bienfondé de son analyse, et ce serait presque pire en fait…

Alors bien sûr, M. Lecerf cumule un très beau palmarès de liens d’intérêts avec l’industrie laitière, que j’essaie tant bien que mal de résumer dans cet article, mais pas uniquement.

M. Lecerf est également le représentant scientifique officiel des charcutiers français, en tant que Président du conseil scientifique de la FICT, le Centre d’Information des Charcuteries-produits Traiteurs. Ce groupe a bien entendu pour objectif de « valoriser l’image de plaisir, de convivialité, de tradition et de modernité de l’ensemble des produits de charcuteries-traiteurs » selon leur site officiel.

Comprenez-donc bien que les avis du docteur sur les régimes sans lait, sans gluten ou végétarien ne soient pas les plus objectifs possibles, ou du moins, qu’il faille largement douter des conclusions.

Au-delà de ça, la presse française et anglo-saxonne sollicite très régulièrement des experts pour répondre à des questions de santé, et c’est notamment le cas de la question du gluten. J’épinglais dans cette ligne un article du Nouvel Observateur, après une enquête rapide sur l’expert sollicité, Hervé Robert, notoirement lié à l’industrie du pain.

Dans cette enquête, reprise en parti par le Huffington Post, le Dr. Robert dénonçait le régime sans gluten en avançant des arguments trompeurs, ou complètement faux. Bref, un bel exemple de désinformation sous fond de conflits d’intérêts… indépendance vous avez dit ?

Alors bien sûr, d’autres noms existent, Jean-Marie Bourre qui atomise lui aussi les régimes végétariens, ou bien des médecins qui revendiquent corps et âmes les bienfaits des statines sous couvert de financement énormissime par les sociétés pharmaceutiques…

Que dire des instances officielles, indépendantes ou pas ?

En voilà une grande question. Notre très apprécié Grégoire Weber du Cerin estime de son côté que les expertises collégiales réalisées dans les organismes tels que l’ANSES française ou l’EFSA européenne représentent le « gold » ou le top du top en matière d’analyses et de recommandations.

Malheureusement, je ne serais pas de cet avis, ou du moins je serais largement plus réservé que ça. Pour appuyer mes propos, bien sûr, les nombreux scandales et enquêtes sur les dirigeants des autorités sanitaires françaises démontrant des conflits d’intérêts et du trafic d’influence avec des industriels, et les conséquences désastreuses pour la santé des populations concernées.

L’OMS elle-même n’est pas irréprochable, loin de là. Dans une enquête réalisée il y a un an, je démontrais les innombrables conflits d’intérêts des experts d’un groupe de travail sur l’ostéoporose, cette maladie qui touche les os, permettant grâce à leur travail de favoriser la prise de médicaments peu efficaces et même dangereux pour la santé des malades.

En France, un jeune docteur en médecine avait mis les pieds dans le plat avec un travail de thèse sur l’influence de l’industrie sur les autorités sanitaires françaises et les recommandations qu’elles peuvent émettre.

Son travail de thèse publié en 2011 est formidable, nécessaire et démontre combien nos instances collégiales, censées être objectives et travailler dans l’intérêt des maladies peuvent être gangrénées par les industriels.

Vous pourrez retrouver sur le blog du Dr. Dominique Dupagne l’intégralité de la soutenance de thèse qui démontre le désarroi et la gêne des pharmaciens et médecins présents dans le jury qui ont censuré une partie de la thèse de Louis (une thèse accessible ici en PDF)

Le travail de Louis aura permis de faire changer des recommandations officielles, illustrant ainsi le sérieux du travail et le caractère avéré des recommandations inutiles, sous fond de conflits d’intérêts avec des industriels.

De mon côté, je commence à déborder d’articles qui dénoncent les liens d’intérêts, et les conflits d’intérêts, entre les experts des instances sanitaires françaises et l’industrie agroalimentaire ou pharmaceutique, avec en parallèle des recommandations inadaptées et non supportées par des preuves scientifiques indépendantes et sérieuses.

Le groupe de travail en nutrition humaine n’est pas épargné, comme celui sur la vaccination, et encore moins le célèbre Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) siégé par des experts avec des liens d’intérêts parfois indécents.

Pour tenter de terminer cette partie, et même si je pourrais en écrire un livre, je vais reproduire ici les 10 commandements pour lutter contre les conflits d’intérêts émis par le Dr. Dominique Dupagne sur son blog « Atoute.org ».

  1. Les liens d’intérêt intellectuels et affectifs génèrent au moins autant de conflits que les liens financiers.
  2. Un petit cadeau ou une simple invitation créent un lien d’autant plus pervers qu’il paraît anodin.
  3. Des liens multiples ne s’annulent pas, ils s’additionnent.
  4. Un lien avec un concurrent constitue aussi un conflit d’intérêt.
  5. Il n’y a que les naïfs pour croire que les liens d’intérêt ne créent pas de conflits d’intérêt.
  6. Les industriels authentiquement philanthropes et désintéressés constituent l’exception.
  7. L’inconscient est plus en cause que la malhonnêteté dans la majorité des actes sous influence.
  8. Ceux qui ne croient pas à l’inconscient sont souvent les plus influencés.
  9. Ceux qui croient qu’ils n’ont aucun conflit d’intérêt se trompent.
  10. Ceux qui ont des liens importants et nombreux sont mal placés pour discuter de la nocivité des liens d’intérêt

L’argument d’autorité ou qui a droit à la parole

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Devant le raz-de-marée d’informations sur l’alimentation qui déferlent tous les jours sur la toile, à la télé ou dans les livres, on ne sait bien souvent plus où donner de la tête et qui faut-il bien croire.

Faut-il faire confiance à son cousin autodidacte qui a vaincu tout seul ses inflammations en bannissant le gluten ? Faut-il faire confiance à son médecin ou son diététicien qui nous invite à manger de la viande et boire du lait tous les jours ? Faut-il faire confiance aux blogueurs, plus ou moins populaires, qui racontent leur vie et analysent tous les aspects de notre alimentation et de notre santé ?

Ultimement, faut-il absolument rechercher les diplômes, les fameux arguments d’autorités, pour accorder sa confiance aux dires d’une personne, d’un expert ou d’un inconnu ?

Vous avez déjà une partie de cette réponse avec la partie précédente où je vous illustrais comment des médecins, probablement très compétents, pouvaient donner des conseils inadaptés à cause d’obscurs liens d’intérêts.

Pour ma part, mon récent titre de docteur en sciences ne change absolument rien au travail d’investigation et à la qualité de mes articles que j’espère au rendez-vous. La crédibilité des recherches et des idées doit avant tout venir d’une critique objective du fond, des arguments et non pas une critique basée uniquement sur la légitimité à parler ou non sous couvert de diplôme.

Pour illustrer ce point, j’aimerais partager avec vous l’échange que j’ai eu sur l’un de mes articles avec Lionel, un internaute venu critiquer ma prise de position jugée « extrême » sur les produits laitiers (alors que techniquement, elle ne l’est pas, mais passons).

C’est dans mon billet intitulé « Du Yaourt pour Maigrir ? Oui, mais 3 par jour s’il vous plait ! » que Lionel vient m’interpeller sur les conflits d’intérêts des professionnels et me demande si il devrait se former sur mon blog. Mais Lionel avance dès le début de son commentaire son impression cursus universitaire, un exemple en matière d’argument d’autorité.

Ainsi, Lionel me précise bien qu’il est « diététicien de formation, avec 5 DU (diplôme universitaire, ndlr) dans ce domaine, une licence de physiologie et double master en nutrition humaine et STAPS ».

Voilà de quoi en calmer plus d’un. Nous avons là un multi-diplômé et diététicien-nutritionniste par la même occasion. Mais loin d’être impressionné par cette liste longue comme mon bras de diplôme, je précise à Lionel qu’il pourrait être intéressant pour lui de prendre certaines informations sur mon blog, et pourquoi pas, d’une certaine manière de se former oui.

Lionel n’y va pas de main morte et considère que se former sur mon blog est « la dernière chose à faire ».

Dans la suite de son commentaire, Lionel réalise une rapide recherche bibliographique pour trouver des études allant contre mon sens, montrant qu’une consommation élevée de produits laitiers est réellement associée avec une réduction de l’obésité ou de la prise de poids [1] [2].

Selon Lionel, « la seule existence de ces articles m’obligerait à ta place à tempérer mes propos vis à vis des produits laitiers », complétant par une petite note rigolote… « Mais bon le premier article est indien, les vaches sont sacrées, il faut qu’elles donnent du lait plutôt que d’être tuées ».

Sauf que ni une ni deux, j’avais décidé à l’époque de perdre mon temps à rechercher les études citées, les lire (vraiment), les critiquer pour vérifier si elles corroboraient bien avec l’avis de Lionel.

Et là, patatras, l’analyse fine et détaillée des articles en question et pas simplement la lecture des résumés, dit en réalité quelque chose de bien différent. Grosso modo, les deux articles en question montrent que les personnes qui consomment au moins un produit laitier par jour ont moins de risque de devenir obèses que les personnes qui n’en consomment pas.

On s’éloigne terriblement de la « forte consommation de lait » protectrice contre l’obésité. Lionel avait également raté l’utilisation des questionnaires sur le régime alimentaire des personnes suivies. Des questionnaires à remplir tous les ans, un mode opératoire très critiquable dans ce domaine.

Lionel répond laconiquement à mon analyse critique de cette littérature en comparant nos diplômes, à savourer :

« Je t’accorde simplement que je ne me suis pas attardé sur les questionnaires, la différence entre un master et un doctorant doit aussi être là peut-être ».

Malheureusement, non. La différence est simplement dû au fait que je suis un poil plus rigoureux, un poil plus sérieux dans mes analyses et que je préfère faire une lecture la plus complète et critique possible d’une étude avant de la partager. Mais oui c’est sûr, c’est un travail plutôt pénible, et c’est tellement plus simple de lire les résumés archi-simplifiés et ne traduisant parfois pas la réalité des découvertes de l’étude.

Ce point illustre à quel point on peut se laisser berner par ses propres diplômes, et comment on peut également entourlouper nos lecteurs avec des arguments d’autorités non recevables.

Les diplômes sont quelque part garant de l’état des connaissances, de certains acquis et permettent surtout de définir des cadres légaux d’actions. Toutefois, ces diplômes, et notamment celui de diététicien-nutritionniste, ne sont pas garants de la qualité des informations nutritionnelles qui peuvent être délivrées par la personne.

Dans cette lutte permanente pour rechercher LA bonne info et la source fiable, il ne faut pas dénigrer la qualité du travail de tous les acteurs de la santé : les professionnels qui réalisent un travail critique très pertinent et très louables, ainsi que les « amateurs éclairés » qui proposent également des analyses critiques parfois très intéressantes, et qui participent à faire avancer le Schmilblick dans le bon sens.

Pour terminer et illustrer cette « guéguerre » entre les « pros » et les autres (moi-même donc), j’ai été il y a quelques mois la cible des critiques du groupe « Zététique » sur Facebook. Un groupe d’internautes qui semble-t-il réalise des critiques incroyablement précises et correctes des informations que l’on retrouve sur le net.

C’était donc mon article sur le régime paléo qui a été cette fois-ci analysé par les « zététiciens ». Un article scientifiquement très à jour, comme on en trouve peu sur la toile française. Et pourtant, un diététicien-nutritionniste que je ne nommerais pas (hein mon Willy^^) défonce immédiatement mon blog :

« Dur à avaler c’est un site de pseudo-science »

Boom, ça c’est dit. La suite du commentaire de Willy vaut le détour puisqu’il dit qu’il avait « écrit un petit article sur le sujet. Sachant que de base ce régime “miracle” renvoie à une population avec une espérance de vie de 32 ans en gros ».

Un article que vous pourrez consulter ici et que je vous invite fortement à lire pour vous faire un avis sur la qualité des informations retranscrites par ce professionnel sur ce régime à la mode. Cette remarque sur l’espérance de vie très faible est intéressante puisqu’elle indique selon les connaissances limitées de notre cher Willy sur l’espérance de vie estimée pour les Hommes de cette époque. Il serait intéressant qu’il lise mon billet dédié sur ce sujet, avec cette étude qui indique que les Hommes préhistoriques auraient pu atteindre selon toute vraisemblance des âges très avancées, jusqu’à 70 ans par exemple.

Willy avance ensuite l’argument ultime, celui que l’on adore le plus, l’argument d’autorité et le fameux diplôme :

« Le mec n’est diplômé de rien mais se revendique plus qualifié que les pros. »

A noter au passage que c’est totalement faux, et ne me revendique pas plus qualifié que les pros. Il faut voir de qui on parle surtout.

Bref, mon article n’aura finalement reçu aucune critique constructive, et j’ai noté avec amusement la remarque d’un certain Nicolas sur le groupe :

« Je voudrais pas être mauvaise langue, mais l’article du blog est mieux sourcé que toutes les propositions ici. »

Bref, on en restera là. L’objectif ultime de cet article est de vous inviter à la prudence et au scepticisme sain envers toutes les sources d’informations, qu’elles soient officielles ou non, ou émises par un professionnel ou non.


Notes et références

[1] Satija, A., Agrawal, S., Bowen, L., Khandpur, N., Kinra, S., Prabhakaran, D., … & Ebrahim, S. (2013). Association between milk and milk product consumption and anthropometric measures in adult men and women in India: a cross-sectional study. PloS one8(4), e60739.
[2] Kim, J. (2013). Dairy food consumption is inversely associated with the risk of the metabolic syndrome in Korean adults. Journal of Human Nutrition and Dietetics26(s1), 171-179.

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14 commentaires
  1. Bonjour Jeremy,

    Pour revenir sur la fin de ton article sur les discussions sur le groupe zetetique sur Facebook, faisant partie aussi de ce groupe je me souviens bien de cette discussion (je me demande même si c’est pas moi qui avait lancé ce sujet pour avoir d’autres avis sur le sujet :) ). Je me souviens de ce fameux nutritionniste et de son extrémisme, enfin bref je voulais revenir sur le fait que ton blog c’est de la “pseudo science”, je me souviens qu’on avait eu une discution sur ton blog de manière générale et je me souviens que pas mal ne le considérais pas comme une source 100% à cause de certains articles dans lequel tu ne faisait aucune analyse scientifique mais plus un retour d’expériences Perso ou d’expériences d’autruits comme l’article sur le fait de ne pas se laver les cheveux il me semble et peut être d’autres. Mais à part ça pas trop de critiques de mémoire.

    Ensuite pour revenir au reste de l’article je suis d’accord avec toi sur le fait qu’il ne faut croire à 100% la parole de personne reconnues comme des experts, mais moi j’aurais rajouter qu’il ne faut pas non plus tout le temps remettre tout en cause sous prétexte que la personne à un jonglait d’intérêt déclaré ou non. Ma devise Perso est analyser le message et non le messager. Je pense que tu fais fais pareil mais je trouve que ce n’est pas assez dis dans ton article, enfin ce n’est que mon avis ;).

    Sylvain.

    1. Salut Sylvain,

      Merci pour ton commentaire. Il est vrai que je partage sur le blog à la fois des articles sourcés scientifiquement pour répondre à des questions précises (i.e. l’impact de la consommation de lait sur le risque de fracture) mais je partage également des récits d’expériences ou des témoignages.

      J’accepte justement les témoignages et les récits d’expériences car ils peuvent selon apporter des informations différentes et complémentaires d’une approche scientifique classique. Bien entendu les récits d’expériences sont … des récits d’expériences. Ils n’engagent que la foi des auteurs, et sont là, comme je le disais, pour apporter une autre pièce du puzzle ou autre regard sur un sujet. Le cas du shampoings est intéressant puisqu’en effet j’ai eu une guérison spectaculaire de mes inflammations au niveau du cuir chevelu depuis que j’ai arrêté les shampoings industriels. Ce récit d’expérience invite les curieux à au moins se renseigner, pourquoi pas essayer, mais ce genre de récit n’est surement pas une preuve (avec n=1, on est loin de la preuve^^).

      Pour la 2ème partie de ton commentaire, tu as bien sûr complètement raison. La seule existence de conflits d’intérêts ne doit pas constituer une raison pour remettre en cause la parole ou les dires d’un expert ou d’un professionnel. A la limite, les conflits d’intérêts pourraient servir en bout de parcours, expliquant peut-être des prises de positions intrigantes à la lumière de certaines preuves scientifiques. Donc oui tu as raison, il ne faut pas se jeter à tord et à travers dans le monde des conflits d’intérêts et les brandir à chaque coin de lignes. Je pense qu’il faut être conscient qu’ils existent et qu’ils peuvent durablement impacter ou altérer des visions que l’on a d’un sujet en particulier.

      Je suis bien entendu 100% d’accord avec toi, et ça aurait pu être le mot de la fin de cet article, il faut analyser le message et non le messager. Tu as raison, c’est un point qui n’est surement pas assez mis en avant dans cet article.

      A bientôt.

  2. Bonsoir, vous critiquez, vous critiquez mais passez-le donc le BTS diététique !! On sent bien qu’il vous titille ce diplôme, vous en parlez en “large et en travers”, vous dénigrez les diététiciens tout le temps… Et maintenant paf, vous reprochez à certains blogueurs et blogueuses de raconter leur vie (je ne retrouve pas le passage mais je pense que c’était ça)… Pardon mais ce n’est pas ce que vous faites, vous même, raconter votre vie ?? Si on côtoie votre blog régulièrement, on sait obligatoirement un certain nombre d’info sur vous… Un blog, c’est fait pour ça aussi ! Vous critiquez beaucoup, vous tentez de nous convaincre que vous possédez le “juste”, le “vrai”… Vous êtes du bon côté et les autres vilains nutritionnistes sont du mauvais, c’est ça ??!! Vous êtes contre le lait, alors vous dénigrez le lait et ceux qui “apprécient” le lait … Vous êtes pour le jeûne alors ceux qui critiquent le jeûne sont “très très méchants”, vous êtes “archi pour” l’allaitement alors l’allaitement c’est l’idéal… J’exagère un peu mais c’est vraiment ce que me renvoie vos articles… Alors, attention, je n’ai pas dit que vous étiez “dénué de qualités”, non non pas du tout; je dis simplement que vous critiquez beaucoup sans voir plus loin que “votre nez”, que votre opinion… IL faudrait accepter que d’autres pensent différemment que vous … Je tiens à préciser (j’aurais peut-être dû le faire bien avant) que je ne suis ni médecin nutritionniste, ni diététicienne (je suis orthoptiste), ni blogueuse… Je suis végétarienne et je tends à devenir végétalienne (le lait, je l’ai banni depuis un certain moment de mon alimentation)… Alors, oui, j’ai une de mes meilleures amies (amie depuis la prépa), ancienne orthophoniste, qui s’est reconvertie dans la diététique… Elle a obtenu son BTS en 2015 après 2 ans, le nez dans ses bouquins et voici ce qu’elle m’a dit : “ce BTS est difficile à obtenir !! Vraiment !!” ET pourtant ce n’est pas la dernière des idiotes, croyez-moi !! Alors oui, elle me parle assez régulièrement des recommandations (repères ?) du PNNS (si je ne me trompe pas) mais elle n’est pas “rigide”… (elle me donne des conseils nutritionnels)… Ça m’agace lorsque vous critiquez “les diététiciennes” et les médecins nutritionnistes … Vous mettez tout le monde dans le même sac, souvent… C’est dommage… Ayez un esprit critique envers vous aussi, ça serait pas mal …
    Anna.

    1. Salut Anna,

      Je suis vraiment surpris de lire un commentaire tente, vraisemblablement très mal, de retranscrire ce que je pense du BTS diététique, des diététiciens ou même des autres blogueurs.

      Je suis vraiment surpris de lire que j’aurais pu critiquer des blogueurs ou des blogueuses de raconter leur vie uniquement sur la base d’une vague idée d’un passage que vous avez je ne sais où. Un peu de sérieux Anna, pouvez-vous au moins commenter mes vrais intentions et non pas celles que vous voulez bien me prêter ?

      Pour vous répondre complètement, il est tout à fait normal que les blogueurs racontent leur vie, je le fais depuis des années et je ne risque pas de reprocher à un tel ce que je fais. Ce n’est absolument pas manière de fonctionner.

      Je me rend compte qu’avec ce commentaire vous êtes en train de complètement me stigmatiser et que vous tentez de mettre en avant une vision manichéenne que j’aurais de la nutrition. Vous êtes malheureusement complètement dans le faux.

      Par exemple, je suis un anti-lait ? Faux. Je suis globalement contre les produits hyper-industrialisé, et le lait de vache UHT en fait selon moi partie, avec son lot d’avantages et d’inconvénients. Est-ce que pour autant je suis contre le lait ? Je fais sur ce blog justement la défense du “vrai” lait, l’authentique et le naturel que je tente de boire au grès des approvisionnements avec des producteurs de confiance.

      Les personnes contre le jeûne sont “très très méchantes” ? Balivernes. Tout le monde sait ici sur ce blog que toutes les opinions et habitudes de vie sont respectés. Chacun est libre de faire ce qu’il entend et je suis la première personne à respecter une personne qui ne veut pas jeûner (et pourquoi le ferait-elle, dite-moi ?) ou qui veut boire du lait, manger de la charcuterie.

      Je suis “archi” pour l’allaitement ? L’allaitement c’est l’idéal ? Là, c’est vous qui le dites. Je suis très favorable à l’allaitement, et d’un point de vue nutritionnel, c’est effectivement l’idéal, et vous ne pourrez pas dire le contraire. Après, je reste convaincu que toutes les mamans ne voudront ou ne pourront pas allaiter, et je n’y verrais aucun problème car je préfère que bébé soit entouré au mieux avec les meilleurs intentions du monde, peu importe qu’il boive du lait maternisé ou du lait maternel. Mais là encore, vous crachez votre venin un peu rapidement sans avoir compris mon état d’esprit et comment je me place dans ces situations.

      Le fait est que je critique beaucoup, c’est un fait. Le fait est que bien souvent, ce sont des professionnels qui prennent la parole et qui peuvent raconter des bêtises, alors oui, il m’arrive régulièrement de critiquer des professionnels, des diététiciens ou des médecins nutritionnistes.

      Je tiens également à vous rappeler que je n’ai jamais dit, jamais ô grand jamais, que le BTS diététique était facile ou je ne sais quoi. Je n’en ai aucune idée et de part les nombreux témoignages que j’ai pu lire à ce propos, je suis convaincu qu’il est difficile et que les lauréats sont extrêmement méritant. Mais là encore, je ne vois pas en quoi la “difficulté” d’une diplôme vient faire dans ce débat.

      Vous vous trompez également quand vous m’accusez de mettre tous les professionnels dans le même sac. C’est mal me connaître, je pourrais vous citer nombre de professionnels, médecins et diététiciens que je connais et qui font selon moi un travail formidable, qui se remettent en question (tout comme j’essaie de l’appliquer pour moi).

      Alors pour conclure, je trouve votre commentaire “un peu à côté de la plaque”, je n’ai aucune envie de passer le BTS diététique, si ce n’est pour avoir quelques infos croustillantes sur les cours, les sponsors, les recommandations ou autres.

      En bref, je vous conseille vivement soit de lire plus en détail mes articles pour comprendre réellement quelles sont les intentions qui m’aminent. Vous comprendrez que par exemple, lorsque je fais un article sur l’allaitement je prends toutes les précautions nécessaires pour que les mères non allaitantes ne prennent rien en mal. Ou bien, avec toute la colère et la rencoeur que vous semblez avoir contre moi, je vous conseillerais bien d’éviter mon blog, mes articles et tout ce qui tourne autour.

      Vraiment surpris par ce commentaire tiens.

  3. Annabella Marie,

    Depuis combien de temps suivez-vous ” Dur à avaler” ? et donc Jeremy ?
    Vous êtes hélas acerbe avec une grande méconnaissance du personnage qu’est Jeremy …

    C’est un peu dommage, car lui au moins dit les choses et il n’a pas la prétention de changer les personnes car il sait que ceux et celles qui voudront faire comme ils le souhaitent même informés , continueront.

    En quoi des informations basées sur la réalité et surtout sur des conflits d’Intérêts pour la plupart du temps devrait être tues ?
    Vous ne connaissez personne qui a des diplômes et qui n’a pas les compétences de ce ou de ceux-ci et ce dans diverses domaines ?
    Pour ma part , un diplôme n’a jamais été une preuve de compétence mais un papier pour validé des connaissances et ces mêmes connaissances qui devraient amener à une compétence acquise par expérience au fil des cas et des années.
    C’est comme le permis de conduire un exemple simple et facile à comprendre , ce n’est pas parce que vous l’avez que vous savez conduire, c’est l’expérience et les mises en situations qui vous apprennent et vous apportent votre compétence et votre aptitude à savoir bien conduire !!

    Aussi lorsqu’il s’agit de la santé , pour ma part je suis beaucoup plus intolérante avec ceux qui me sortiront leurs diplômes pour cacher leurs incompétences. Car remettre en question ce qu’ils disent , j’estime qu’il faut du courage surtout lorsque c’est de notre santé qui est en cause et que bien sur “les portes” peuvent se fermées”.

    Il faut savoir rester humble et celui qui balance ses années d’études pour obtenir un diplôme lorsqu’il a fait une erreur , sacre dieu , ces personnages imbues confrontées maintenant à des échecs car les personnes ne se taisent plus et les réseaux sociaux aident justement à y voir plus clair et à regrouper des cas similaires.

    Aujourd’hui l’information n’est plus réservée et les personnes se parlent …
    Grand merci à des personnes comme Jérémy …

  4. Malheureusement, les diplômes ne sont pas synonymes de compétences, surtout lorsqu’il s’agit de nutrition!
    Je peux en témoigner, je suis médecin et notre formation en nutrition est franchement ridicule…
    Je vois tous les jours des patients qui pâtissent des recommandations officielles. Les médecins ne pensent pas à mal, ils appliquent les recommandations. Idem pour les diététiciens. L’exemple typique, c’est le patient intolérant aux produits laitiers avec une maladie auto-immune et dont le médecin somme de manger des produits laitiers en grande qualité pour faire le plein de calcium sous peine d’ostéoporose etc… Certains patients réalisent par eux-mêmes que ce sont les produits laitiers ou le gluten qui sont à l’origine de leur problème grâce à internet et le site dur à avaler fait partie des “révélateurs” donc bravo à Jérémy!
    Beaucoup de gens sont totalement perdus car les discours sont trop discordants et la parole du médecin est encore souvent sacrée. Seules les personnes “libres” de penser arrivent à s’affranchir du discours des savants quand elles réalisent ce qui est vraiment bon pour leur santé mais c’est difficile.
    Le témoignage d’Anabella est à côté de la plaque mais très humain! Il y a un manque de discernement, un sentiment d’être remise en question ou jugée (elle ou ses amis?). Comme ces femmes qui ne supportent pas qu’on dise que l’allaitement est la meilleure façon d’alimenter les bébés. C’est une réalité biologique d’une telle évidence… Il faut faire ses choix en connaissance de cause et les assumer et non culpabiliser et blâmer ceux qui informent!
    Ce qui m’intrigue, c’est pour quelle raison fréquenter des sites comme dur à avaler quand on supporte difficilement les critiques et les remises en questions des dogmes? Ca m’interpelle.

  5. Métaphore :
    Une de mes ex est Italo-albanaise, père chrétien, mère musulmane. Elle est avocate. Elle fut scandalisée de trouver un morceau de lard dans sa choucroute au fruits de mer alors qu’elle mangeaient avec ses amis dans un restaurant spécialisé en… Choucroute. Et de vouloir intenter un procès à ce pauvre restaurateur qui pourtant avait bien indiqué ne serait-ce que par la spécialité de son restaurant et son enseigne qu’il cuit tous les jours du cochon dans sa cuisine. Expliquer à mon ex qu’elle avait tord fut un vrai chemin de croix. Je l’ai quittée car alors je mangeait encore du cochon et donc ma chair ne pouvait plus lui convenir, soyons logiques.

    Si Jérémy ne parlait que des études bien faites et des chercheurs biens droits dans leurs bottes il serait sans doute critiqué pour s’être transformé en brosse à reluire…

    Si nous entrons dans ton restaurant pour déguster des critiques constructives c’est bien parce que nous sommes conscients de ce que la carte va nous offrir et qu’en sous-titre de chaque plat on entend bien que tout le monde ne tombe pas dans le même sac.

    Visiblement tous le yeux de tes lecteurs ne sont pas bien connectés avec leur cerveaux respectifs car doivent lire un peut trop en diagonale.

    Continue car moi je rigole bien en te lisant (je suis autodidacte et donc au fait des critiques car non diplômé je devrais donc me taire en permanence, c’est raté…)

  6. Jérémy, Quand on s’appelle “dur à avaler” il ne faut pas s’étonner d’avoir des réactions telles que celles d’Annabelle (ou bien d’autres laissés sur d’autres postes). Pour ces gens là, oui c’est dur à avaler. Le diplôme est peut-être difficile à obtenir et demande un énorme investissement, mais qui me dit qu’il n’est pas tronqué ? Quelle est la matière donnée ? D’où viennent les enseignements ? Les enseignements se basent-ils sur des études récentes ou sur des acquis vieillots et dépassés ?

    Moi je ne vois pas en Jérémy quelqu’un qui critique, mais quelqu’un qui montre du doigt et qui retourne le couteau dans la plaie, quelqu’un qui secoue les idées préconçues et qui remet en cause les croyances. On peut appeler ça de la critique. Et j’entends bien dans sa réponse que c’est une tâche parfois lourde à porter, surtout face à des gens qui font flotter leurs diplômes comme autant d’étendards avant la bataille.

    Mais dans l’histoire de l’humanité se sont toujours les minoritaires tels que Jérémy qui ont changé le monde. Alors haut les cœurs et vivement la prochaine critique.

    1. Salut Angélique et merci pour ton commentaire qui me touche beaucoup. Oui tu as raison, il n’est pas forcément évident de vouloir bousculer les à priori et les idées reçues. Il faudrait que je me fasse plus à l’idée de déranger et qu’il est donc normal que je récolte ce genre de commentaire ou d’attaque. Bref, il faut relativiser :)

      1. Quand parfois tes épaules te semblent trop lourdes, pensent à tous ces gens à qui tu fais du bien. Sans des gens comme toi, qui nous apprendrait à nous poser les (bonnes) questions ? Même si chacun reste libre d’y trouver ses propres réponses.

        Et des gens comme Annabelle ont au moins le mérite de te remettre en question toi ;-) Il en faut aussi. Sinon tu nous prendrais encore la grosse tête ;-))) alors ne relativise pas mais remercie, ça te rendra plus fort !

  7. Bonjour Jérémy (et les autres aussi d’ailleurs),

    Il est très difficile d’accepter une information qui remette en question une vie de dogme (manger minimum trois fois par jour, le petit déjeuner est le repas le plus important pour l’homme, manger des produits laitiers est indispensable, etc….).

    J’ai moi même eu beaucoup de difficulté à passer se cape. L’écoute de mon corps de mes sensations m’a aidé à ne plus prendre pour argent comptant tous ces dogmes.
    La lecture de ce site fut une joie pour moi.
    Le temps que tu passes à décrypter tous ces articles aident beaucoup de personnes et leur permettent aussi d’exercer leur côté critique.

    Je ne dirais pas que tu es un gourou ( :) ) mais plutôt un phare qui éclaire d’une certaine lumière les articles que tu décortiques.

    On peut ne pas être d’accord avec toi mais on s’est au moins où on met les pieds en te lisant.

    En tout cas, n’arrêtes pas et je continuerai à butiner ton site naturellement.

    Philippe

  8. Bonjour Jérémy

    Je découvre ton article.
    Il m’a bien fait sourire surtout la partie consacrée aux avis d’autorité dont je partage la teneur.

    Continue à écrire, c’est super et bravo pour ton nouveau titre. Bienvenu au club ;-))

    Juste une remarque :
    Le médecin dont tu cites la thèse ne se prénomme pas Louis, comme tu l’écris mais Louis-Adrien

    Amicalement

  9. Tu fais du bon boulot d’investigation Jérémy, on en a déjà parlé. De la à mettre tous les scientifiques, de même que toutes les personnes qui font leurs recherches d’info comme toi, c’est dommage. Un scientifique soudoyé, c’est moche et méchant… Je viens de finir ma thèse sur l’influence de l’industrie agroalimentaire, je sais de quoi je parle… Et je n’ai aucun conflit. Il faut savoir rester humble aussi. Il y a de quoi critiquer ton travail aussi. Exemple : tu écris “lait maternisé “, ce concept n’existe qu’aux yeux de l’industrie. Aucun produit n’arrive à la cheville du lait maternel, tu le sais. Le petit plus d’une bonne formation et d’un parcours professionnel en alimentation t’aurait appris à appeler ça “substitut de lait maternel “, comme décrit dans le code de l’OMS pour le contrôle du marketing de ces produits. Je soutiens ta démarche mais il faut t’imposer plus de rigueur alors! Aussi, je trouve assez malhonnête de rester ambigu sur ton doctorat… Oui en sciences, oui en bio, mais tu laisses sous entendre, de façon volontaire ou pas, que ca te donne un certain degré de connaissance pour pouvoir les appliquer en alimentation… Pourtant, au sein même de cette branche, je ne me sens pas capable de maîtriser toutes les méthodes scientifiques et d’analyser toutes les études avec un parcours licence physiologie humaine, ingénieur agroalimentaire et doctorat en santé publique…. C’est pour dire à quel point ce domaine est complexe. Il serait constructif de parler des scientifiques non corrompus, qui se limitent à parler de ce qu’ils connaissent, pour éviter à la population de tout remettre en cause même quand toute la rigueur et l’impartialité sont respectées

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