Accéder à des enquêtes de santé exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

orthorexique-sainement-alimentation-maladie-mentale

J’ai des convictions !

Dur à Avaler est le porte-voix de mes convictions que je défends avec des cartouches d’études scientifiques et des expériences à gogo pour convaincre les hésitants, faire découvrir des points de vue unique et créer la polémique.

Je ne compte plus les articles du blog où j’y énonce mes habitudes alimentaires (ici de manière générale ; ou ici pour les produits laitiers), mes astuces de cuisine, mes recettes favorites, mes coups de gueules (le pain blanc…) et mes coups de cœur (la cuisson vapeur…)

Si vous ne le savez pas encore, je ne suis pas un « très » grand fan de l’industrie agroalimentaire et pharmaceutique. Sans déconner me dirons ceux qui me connaissent bien !

Les plats préparés industriels vendus en supermarché ne m’intéressent absolument pas, au moins autant que les sucreries et les boissons gazeuses ultra sucrés qui inondent les rayons des supermarchés.

Le rayon des fruits et des légumes en conserves n’existent pas à mes yeux, les biscuits ultra transformés, en poudre avec des dizaines de colorants, des conservateurs et des édulcorants synthétiques ne me tentent pas plus que ça…

Les sauces tout faites, qui contiennent des ingrédients aux noms imprononçables (maltodextrine, caséinate de sodium, guanylate disodique…) et aux allures dégoutantes (avocat en poudre, huile de soja partiellement hydrogénée, tomates en poudre, amidon modifié) ne font pas partie de mon alimentation quotidienne.

Malheureusement, le pain blanc, riche en sucres qui élèvent fortement la glycémie avec une bonne dose de gluten, ne m’attire pas plus que ça non plus… Les viennoiseries croustillantes aux arômes qui torturent la moindre personne n’arrivent pas à franchir le seuil de mon œsophage. « Désolé, ce sera pas possible ! »

En fait, moi, j’aime manger des légumes, des fruits, de la bonne viande (du gibier), du poisson frais, un maximum de produits naturels quoi. J’ai l’impression que je devrais en avoir honte mais j’en suis plus que fier. Pourquoi devrais-je manger du pain blanc quand du pain complet au levain, bien meilleur au goût et nutritionnellement plus riche, est à porté de main au magasin ?

Je suis fier de vous annoncer, pour ceux qui ne savent pas, que je mange des fruits de saisons (en ce moment on se gave des mangues du jardin). Je suis fier de vous annoncer que je n’achète pas de sucre blanc transformé à l’extrême mais que je préfère déguster le miel de notre rucher.

Oui, une salade du jardin garnie de tomates jaunes, de feuilles de chou de chine, de quinoa avec du poisson cru me fait saliver, presque bander (il est vulgaire le petit, mais fallait bien vous choquer).

La malbouffe m’écœure. Cette malbouffe m’écœure à cause du goût ignoble et des indigestions maladives après en avoir mangée. Cette malbouffe m’écœure car elle ne respecte à aucun moment les êtres vivants utilisé pour la produire. Cette malbouffe m’écœure car elle détruit ma planète, celle de mes futurs enfants et des vôtres.

Rien n’a changé aujourd’hui, sauf que je viens d’apprendre que je suis malade. Ce n’est pas un cancer je vous rassure, ni une petite grippe que je pourrais déglinguer à grand coup d’infusion de citronnelle, de feuilles de pamplemousse avec du citron et une pointe de miel.

Non, j’ai une maladie mentale.

Je suis Orthorexique, comme 13 millions de français selon un psychothérapeute spécialiste du comportement alimentaire, M. Apfeldorfer.

C’est quoi ce délire ?

L’orthorexie, un mal qui touche 13 millions de français

Cette nouvelle maladie, tout le monde en parle. J’en avais déjà entendu parler quand je m’abrutissais sur les forums Doctissimo pour convaincre des bienfaits du jeûne intermittent. Dès que l’on défendait de trop une alimentation saine on était blâmé d’orthorexie.

« sale orthorexique dégage ! Les produits transformés sont bon pour la santé ! »

Mais c’est quoi l’orthorexie ?

Techniquement, c’est un trouble du comportement alimentaire qui touche toutes les personnes obsédées par une alimentation saine, sans pesticide avec tous les nutriments qu’il faut, etc.

Manger sainement devient donc une obsession, où l’on doit planifier chaque repas, anticiper tous les imprévus pour éviter de se retrouver face à des produits transformés, du poison ou même des personnes qui ne partagent pas les mêmes convictions alimentaires.

Selon le docteur Apfeldorfer, les orthorexiques seraient traités de la même manière que les hypochondriaque s ou bien comme des paranoïaques selon une diététicienne de Paris.

La définition est claire, et il existe même des questionnaires sur la toile pour déterminer si vous êtes orthorexique en seulement 15 secondes (inventé par le cher docteur Bratman).

J’ai fait le test une bonne dizaine de fois sur des plateformes différentes. Pour le dernier en date, le test m’averti que « l’orthorexie me guette », je dois faire attention !

Plus sérieusement, et si nous regardions comment les médias perçoivent les orthorexiques et quelles images ils en donnent au grand public. Attention, reportage horripilant en approche !

Quand les médias stigmatisent une alimentation saine

Ce reportage d’à peine 2 minutes intitulés « Orthorexiques : les obsédés de la nourriture saine » propose de faire le portrait de Marc.

Je doute que Marc ait apprécié la tournure du reportage qui le classe comme un orthorexique dès les premières secondes. Si l’on coupe les commentaires de la journaliste et que l’on écoute seulement Marc parler, je trouve que Marc est une personne tout à fait normale, un peu maniaque mais rien de grave.

En effet Marc aime boire un verre d’argile le matin, manger du pain complet et se faire ses propres jus de fruits frais et éviter ainsi les jus de fruits ultra sucrés coupés à l’eau des supermarchés. Marc n’aime pas le sucre blanc – tout comme moi, et je le comprends tout à fait quand on connait les nombreuses alternatives possibles bien meilleures.

On apprend également que Marc ne mange pas de viande, ni de produits laitiers et chose plus délicate, ni même d’alcool.

En gros, Marc est taxé d’orthorexique selon les journalistes car il désire apporter le meilleur à son corps.

Marc refuse de manger de la viande, ce qui est un choix tout à fait honorable compte tenu des méthodes de productions et de la qualité de la viande industrielle ; il refuse également les produits laitiers dont l’utilité n’est pas démontrée (bien au contraire) et dont les méthodes de productions dégradent fortement le bien-être animal et la santé de la planète.

Toujours selon ce reportage, 13 millions de français « seraient » orthorexiques. Bien entendu, ce chiffre sort de nulle part, ce qui explique le conditionnel utilisé par les journalistes. Il n’y a aucun chiffre officiel sur l’orthorexie.

En revanche, nous savons de manière très officiel que 15% de la population française est obèse et 33% en surpoids, ce qui nous donne 26 millions de personnes en surpoids et obèses (2 fois plus que les supposés orthorexiques).

A mon humble avis, et M. Apfeldorfer ne pourrait qu’être d’accord avec moi, il n’y a pas assez d’orthorexiques en France !

Mais qui est ce monsieur Apfeldorfer interviewé dans ce reportage ? Qui est ce spécialiste qui pense que les orthorexiques sont des personnes qui « ne veulent pas mourir » ? Peut-être que vous ne le connaissez pas, mais moi oui.

No-régime ? Linecoaching ? GROS ?

M. Apfeldorfer a déjà donné son avis sur l’orthorexie en juillet 2004 sur le site Psychologie.com.

Dans le 4ème et dernier paragraphe de cet article, M. Apfeldorfer mélange avec grâce tous les végétariens et les végétaliens avec l’orthorexie. Oui, tous les végétariens de la planète sont atteints d’une maladie mentale, comme les 500 millions d’indiens, les 25 millions d’américains ou les 2 millions de français.

Etrangement, tous les sites ou les associations de références sur l’alimentation et la santé définissent le régime végétarien comme excellent pour la santé, dès lors qu’il est bien mené. C’est notamment la position de lanutrition.fr ou de l’association américaine de diététique.

En réalité, M. Apfeldorfer n’était la personne idéale pour parler d’orthorexie puisqu’il a été, lui et son confrère M. Zermatti, épinglé en novembre 2012 par lanutrition.fr pour détenir une activité commerciale d’amaigrissement en ligne.

Oui, les docteurs Apfeldorfer et Zermatti ont tout d’abord mis en ligne un site « No Régime » qui propose une pétition contre les régimes amaigrissants (relisez la position ô combien surprenante de M. Zermati sur le jeûne intermittent).

Sur ce même site, ces messieurs proposent une formule d’amaigrissement en ligne, sans régime bien entendu, hébergé officiellement sur le site « Linecoaching ».

On se rend donc bien compte que notre psychiatre, psychothérapeute et spécialiste des troubles du comportement alimentaire n’était pas la personne rêvée pour parler d’orthorexie puisqu’il bataille ferme contre toute forme de restriction (végétariens et autres) et qu’il possède un commerce basé sur cette ligne de conduite.

J’en reviens donc tout logiquement à Marc Menant…

Est-il vraiment orthorexique ? Et moi ?

Le reportage désigne Marc Menant comme orthorexique dès les première minutes du court reportage, sans nous faire part d’un quelconque résultat à un test qui attesterait bien (et encore, c’est vraiment discutable) du caractère obsessionnel de Marc avec la nourriture saine.

Le reportage, en présentant Marc comme orthorexique dès le départ, oriente immédiatement les téléspectateurs vers une opinion, selon laquelle tous les comportements qui seront présentés par la suite seront malsains, et traduiront un état de maladie mentale.

Or rien ‘est plus faux. Marc boit verre un d’argile au réveil pour son foie ? Eh bien moi je bois un thé vert avec des épices d’Inde, du gingembre et du jus de citron pour mon bien-être et pour … son goût !

Les journalistes arrivent même à faire croire que manger du pain complet et presser ses propres fruits pour avoir un VRAI jus sont des comportements d’orthorexique ! C’est fort, c’est insidieux et vicieux à la fois.

La suite du reportage nous fait plonger dans les pires sous-entendus de la nutrition où les personnes qui ne mangent pas de viande (les végés) seraient orthorexiques. Le même raccourci est réalisé avec les produits laitiers dont l’éviction raisonne comme un trouble du comportement alimentaire. Pourtant, les produits laitiers – qui n’ont été introduit que très récemment dans l’histoire de l’espèce humaine – ne sont absolument pas indispensables pour être en bonne santé, bien au contraire.

Les preuves à charge s’accumulent de plus en plus contre les produits laitiers industriels pasteurisés, upérisés, et homogénéisés. C’est un autre débat.

La fin du reportage, c’est un peu le point « Godwin » ou l’argument… « Mais Hitler était végétarien ! Ha ! »

En effet, le couple Menant nous affirme qu’ils n’aiment pas le foie gras lors des fêtes et qu’ils préfèrent… De la mangue !

La quasi-totalité des téléspectateurs ont du bondir et se dire :

« Encore des puristes extrémistes qui renient les traditions culinaires ancestrales de notre beau pays, et pourquoi ? Pour des canards, des oies ? Le bien-être animal ? Pfff… »

On nage en plein délire. Mais je peux vous garantir que refuser de manger du foie gras n’est absolument pas un comportement d’orthorexique, et tous les membres de l’association L214 qui militent pour le bien-être des animaux d’exploitations pourraient vous le confirmer !

Pour conclure, et en étant le plus honnête avec moi-même, je ne pense pas du tout que Marc Menant soit orthorexique.

Nous défendons, ce couple et moi, des valeurs communes dont la principale : apporter une alimentation saine à son corps pour trouver force et énergie, mais également plaisir des papilles.

Pourtant, je dirais que ce couple devrait faire attention et ne pas pour autant s’isoler socialement d’amis ou de connaissances qui ne partagent pas les mêmes valeurs alimentaires.

Je prends mon exemple, un petit n=1 qui ne veut rien dire (Sylvain je t’attends au tournant !) mais qui pourrait vous aider à comprendre que l’on peut très bien vivre avec des moldus (des mangeurs de cochonneries) et manger comme on veut (des légumes et de l’huile d’olive !)

Il suffit simplement d’être prévoyant :

  • Prévenez les hôtes de votre régime particulier, expliquez en conséquence ;
  • Apportez vous-même de préparations adaptées ;
  • Profitez-en pour faire des découvrir des nouvelles saveurs à vos amis.

Dans les cas les plus extrêmes, si vous êtes adepte du jeûne intermittent, il ne vous sera pas difficile d’éviter toutes les cochonneries (gâteaux industriels et compagnies) et de vous gaver de bonnes choses en rentrant.

C’est quoi la conclusion de tout ça ?

Pourquoi parle-t-on de plus en plus de cette nouvelle « maladie » ?

Sans avoir réalisé les calculs, je pense que la dégradation de la qualité de notre alimentation avec la multiplication des scandales alimentaires sont étroitement liés à cette vague « d’orthorexie ».

Cela peut se comprendre parfaitement. Nous sommes face à des multinationales qui osent tout, qui bafouent tous les principes biologiques, qui nous cachent tout et qui manipulent à tous les niveaux (institutions publics, parlements, vote des lois, marketing, publicité, publications scientifiques, etc.)

Ce phénomène d’orthorexie n’est donc que la conséquence d’un manque de transparence et d’un danger manifeste pour notre santé d’une alimentation industrielle.

Je n’ai nul besoin de citer les chiffres de l’obésité mondiale (et de la malnutrition de l’autre côté).

Je continuerai donc à acheter mon pain complet au levain et à manger des crêpes sans lait en boycottant soigneusement le Nutella, les biscuits industriels et les boissons ultra-sucrées gavées de sirop de fructose.

Faites comme moi, sans vous poser trop de questions et sans vous prendre la tête, et vous ne risquerez que d’apprécier de plus vos repas, votre vie et de vous tenir éloigner de médecin comme M. Apfeldorfer et compagnie !

Et vous, vous êtes orthorexique comme Marc et moi ?


MISE A JOUR du 26/01/14: Benjamin du célèbre site “Naturacoach” vient de publier une vidéo “coup de gueule” sur ce fameux reportage ! C’est excellent !

Téléchargez vos enquêtes exclusives !

Inscrivez-vous gratuitement à la newsletter de plus de 10.000 abonnés et recevez plusieurs enquêtes et guides inédits (sur le sucre, les crèmes solaires, les dangers des poêles...) qui ne sont pas présents sur le blog !

106 commentaires
  1. J’ai fait le test… qui me dit: Vous avez de sérieux problèmes avec la nourriture et vous devriez laisser plus de place à la spontanéité et au plaisir.

    ET BIM!!
    C’est sur qu’hier je n’ai pris aucun plaisir à manger une bonne omelette faite d’oeufs de poules qui se promènent en plein air. Je parle pas de cette nouvelle recette de navets à la libanaise, c’est sur j’ai du m’embêter à planifier pour la faire…

    Bref, du grand n’importe quoi. Je pense que mon arrière-grand-mère planifiait ses repas à l’avance (de toute façon, hérésie, elle mangeait toutes les semaines la même chose), qu’elle évitait le sucre et privilégiait les produits frais. Eh bien elle a vécu jusqu’à 100 ans, en parfaite santé physique et mentale. Ça m’étonnerait qu’on puisse en dire autant de la grande majorité de gens qui se gavent de produits transformés.

    Je partage ton analyse: c’est à cause des scandales alimentaires et du fait qu’il y a sans doute de plus en plus de personnes qui remettent en cause l’alimentation industrielle (et se partagent les infos sur Internet) qu’on entend subitement des trucs aussi débiles que “manger sainement c’est la nouvelle anorexie”.
    Je ne pense pas que les gens se laisseront prendre.

  2. Stigmatiser ceux qui refusent les abus de l’industrie, c’est un peu pareil avec le jeûne intermittent : on est vite traité d’anorexique.

    J’ai eu une journaliste qui m’a contacté justement… elle voulait savoir si j’avais des lecteurs du Fasting qui avaient eu des problèmes de santé pour les interviewer. Le ton de son reportage était donné !

  3. Perso je suis en plein “rééquilibrage alimentaire”, enfin j’ai eu une prise de conscience et mon alimentation est en train de devenir ma médecine… Bref !
    Je n’ai découvert que tout récemment ce mot à consonance très médicale “orthorexie”. Il semblerait qu’il existe depuis quelques années (?)…
    Quoi qu’il en soit, ayant eu moi-même une remise en question… Bah je me suis posé la question : Suis-je Orthorexique ?
    Et vlà que ton cerveau se triture dans tous les sens, pour finalement en arriver à une conclusion : ce mot a été inventé par les industriels !
    Pharmaceutiques comme Agroalimentaires !
    Culpabiliser et stigmatiser les gens qui mangent “différemment”, qui boudent les produits transformés, voilà le but !
    Déjà que ce n’est pas facile de vivre en mangeant différemment des autres (même sans s’isoler, même en justifiant d’une maladie intestinale). Pointer du doigt les gens qui ont décidé de ne plus se laisser avoir, de retrouver la santé, c’est tout bonnement honteux.
    Ils redoutent que ce “courant” prenne de l’ampleur, et que davantage de gens se détournent de leur chimie, Ô poisons quotidiens…
    Surtout, soyons fiers de nous ! Et continuons sur cette route.
    Amicalement,

  4. Jérémy, je souscris très souvent à tes analyses, là, non. Linecoaching N’EST PAS un régime masqué et je leur dois d’avoir résolu des TCA, décuplé mon plaisir gustatif et retrouvé mes sensations alimentaire.

    “il bataille ferme contre toute forme de restriction (végétariens et autres) et qu’il possède un commerce basé sur cette ligne de conduite.” Non aucune restriction sur Linecoaching. Par contre, des amalgames des auteurs, peut être, comme j’ai l’impression que tu en fais un ici.

    L’orthorexie n’est a mon sens qu’une maladie quand elle se traduit par des TOC. Il dénonce une obsession naissante, une sorte de névrose collective autour de la nourriture.Tu es un passionné, c’est une chose. Par ma part, je ne me sens pas insultée, j’apprends pleins de choses sur la nutrition, et mon choix en magasin va au meilleur (au goût et pour mon corps). L’application de ce que j’apprends est fluide, automatique, sans me poser de questions, parce que je suis profondément convaincue. On n’a pas à mon sens des choix alimentaires orthorexiques, mais un comportement orthorexique, oui. Ca se joue même pas dans la tolérance à la junk food, mais dans l’obsession… maladive, compulsive et sans lien avec le principe de départ. On ne parle donc pas de bien manger, mais de maladie, or la maladie est protéiforme, on le sait. Les orthorexiques d’un jour seront peut être atteint d’autre chose demain.

    Après, les tests web sont nazes effectivement, c’est doctissimo &co, quoi. Je concilie sans aucun souci la plupart des principes paléo et ceux que Zermati et A m’ont appris.

    Bon je sens que ça va être ma fête moi. Je me sens comme un vers dans un poulailler.

    1. Ouais on va te dévorer tout cru !

      Non sans rire merci de ton intervention. Mais je ne comprends pas bien pourquoi tu n’es pas d’accord avec moi alors que je dis exactement ce que tu penses… Le site Linecoaching ne fait pas de restriction alimentaire, hé bien oui ! J’ai bien dit:

      « il bataille ferme contre toute forme de restriction (végétariens et autres) et qu’il possède un commerce basé sur cette ligne de conduite. »

      On va dans le même sens Sandra. Je ne critique absolument pas la méthode d’amaigrissement qu’ils ont choisi, et je suis d’ailleurs ravi qu’ils aient pu t’aider (c’est super, bravo en tout cas) je critique les liens entres attaques des régimes d’une part (et le régime végétarien est excellent) et proposition de commerce sans régime d’autre part. Donc personnellement je n’ai pas l’impression de faire d’amalgames.

  5. Mon cher Jérémy et autres orthorexiques,

    J’ai bien peur d’être également orthorexique…Mais attention “orthorexique non intégriste” car parfois je bois un verre de vin ou je mange quand même un peu de viande (dans certains dîners où je n’ai pas envie de dire que je suis Veg parce que les gens me fatiguent, certains jours, avec leurs réactions débiles…).

    Plus sérieusement, ca me désole de lire des trucs pareils …. Je crois malheureusement que certaines personnes sont tellement imbibées de “propagande” qu’elles croiront volontiers que le nouveau manger sain et la nouvelle forme d’anorexie !
    C’est triste ….

    Bon ceci dit, je connais une véritable orthorexique : elle a des comportements alimentaires extrêmes (elle est aussi anorexique, d’ailleurs) et relève réellement le psychiatrie. Mais elle n’a effectivement rien à voir avec Jeremy ou moi ou d’autres lecteurs qui en ont simplement marre de se faire enfumer par la “propagande”, par le dictat des industries agro-alimentaires et tutti quanti ….et qui veulent juste manger sainement.

    Merci Jéremy, encore une fois, pour ton excellent article ….
    Te lire (et lire les commentaires des lecteurs) me remonte le moral les jours où je désespère de la nature humaine et de la tournure que prend le monde … En te lisant, je me sens moins seule.

  6. Orthorexique…
    Lorsqu’une société va mal, elle crée des “cases” dans lesquelles elle range les catégories qui sont gênantes, qui pourraient remettre en question l’ordre établi.
    Une case de plus à ranger à côté des autres.
    Je suis végétalien, je pratique le jeûne intermittent et la course à pied (ultra-marathon) et je suis BIEN dans ma tête et dans mon corps.
    Alors, orthorexique ou poubelle ambulante, il faut choisir son camp…

  7. … et des mangues dans le jardin ??? !!!

    Moi j’ai du mal à manger des fruits de saison dans mon jardin où il ne pousse que des glaçons!

  8. Lorsqu’on change d’alimentation (ce que j’ai fait il y a 22 ans), on passe forcément par une période obsessionnelle, car il faut changer tous ses réflexes, toutes ses habitudes, sortir de ses addictions (très puissantes) trouver un nouveau réseau d’approvisionnement (magasins bios, marchés, producteurs locaux, son propre potager) et ça ne se fait pas en claquant des doigts !

    Puis quand le sevrage est fini, quand les tentations s’estompent, quand les nouvelles habitudes sont prises, quand on connait bien ses sources d’approvisionnement, alors l’obsession (qui n’est qu’un effort d’attention soutenu) n’est plus nécessaire, et ça roule tout seul.

    Il reste de cette période de conversion une tendance à tout remettre en question (y compris le nouveau régime adopté), la soif de s’informer ailleurs qu’aux sources officielles qui ont fait la preuve de leur incompétence, et l’envie d’expérimenter.

    Sous le régime soviétique, on internait dans des hôpitaux psychiatriques les dissidents qui osaient pensez différemment de la ligne du Parti. Il y subissaient des cures de rééducation.
    Le docteur Apfeldorfer veut nous envoyer consulter le psy : on est en démocratie, on ne nous interne pas de force. On nous ridiculise auprès de nos proches pour faire pression sur nous pour qu’on aille consulter volontairement, et surtout pour dissuader ceux qui pourraient être tentés de nous imiter.

    Mais je dois avouer que je suis une dissidente de la ligne du Parti “dur à avaler” : je ne crois pas (plus) aux bienfaits du bon pain complet bio. J’ai eu aussi ma période alimentation 100% bio avec du “bon pain complet bio” qui a duré 2 ans. Outre que mon état de santé et celui de mes enfants ne s’est pas améliorée de manière visible , (pourtant j’y croyais dur comme fer, et je me persuadais que notre santé ne pouvait que s’améliorer, mais ça tenait plus de la croyance religieuse que d’une observation scientifique), ce furent les 2 années les pires au point de vue nervosité : insomnie, anxiété, agressivité, manque de patience, timidité, états dépressifs, colères, manque d’attention à l’école, nous étions tous les 5 (2 parents et 3 enfants ) atteints de plusieurs de ces symptômes, chacun avec son profil particulier.
    Jusqu’au jour où j’ai appris que la farine complète de blé contient 4 fois plus de gluten que la farine blanche (le gluten se trouvant surtout dans les parties périphériques du grain de blé), et que nous étions assez sensibles au gluten (mon fils surtout !!!)
    La suppression de tout aliment contenant du blé a été pour nous une libération, et nous avons découvert que les relations familiales pouvaient être harmonieuses et apaisées.
    Et simultanément les résultats scolaires des 3 gamins sont montés en flèche en quelques semaines, à la grande surprise de leurs maîtres d’école respectifs.
    Après 9 mois d’éviction du blé, j’ai voulu tenter un essai de réintroduction, sous forme de pâtes semi-complètes biologiques, pour voir ce que ça donnerait, pour voir si c’était bien le blé qui était déterminant. La réaction ne fut pas immédiate, mais se manifesta 2 jours après, et dura 2 jours : quasi inexistante pour ma fille aînée de 10 ans qui n’avait pris que très peu de pâtes, plus forte pour la fille cadette de 6 ans qui avait pris une bonne assiette : elle s’est mise à m’insulter pendant 2 jours, elle fut d’une rare intensité chez mon fils qui s’était jeté sur 2 grosses assiettes de pâtes : insomnies, état agressif et dépressif à la fois, tout devenait prétexte pour pleurer, et pour se disputer. Heureusement que cet état ne dura que 2 jours ! ça devenait invivable !
    Depuis ce jour, je me suis juré que jamais plus je n’empoisonnerai mes enfants avec des aliments contenant du blé !

    1. Merci pour ton témoignage France, même si nous avons déjà pu en discuter ensemble (et des problèmes que pose le pain complet bio) je vais me pencher sérieusement sur cette question. Ton passage sur le gluten m’intéresse beaucoup également, faut que je trouves des docs la dessus. Mine de rien je penses que je te rejoindrais à un moment donné surtout quand je vois l’état de mes digestions quand je manges trop de pain (complet et au levain fut-il).

      Pour l’article en lui-même, je trouve cela choquant de parler de 13 millions de malades qui devraient consulter et faire le bonheur de spécialiste comme M. Apfeldorfer. En tout cas, ce reportage aura eu le mérite de lui faire une excellente campagne de communication. Pour son activité en ligne et tout le reste !

  9. Yes, quel bonheur je suis Orthorexique! 5 points
    Je suis donc malade, La bonne blague à 44ans je cours aussi vite qu’un gamin sportif de 18 ans et bien plus longtemps. Je travail 12 heures par jour, je ne stress jamais et je ne vois pas de médecin. J ai des amis avec qui je fais de bonne bouffe, à la mode Paléo bien sûr.
    Jérémy merci pour ce post, je recherche ce reportage histoire de continuer à me marrer.

  10. Résultat du test: : D
    6-8 Points = Vous avez de sérieux problèmes avec la nourriture et vous devriez laisser plus de place à la spontanéité et au plaisir

    Ce que je remarque c’est que dans ce test on oppose sain à plaisir et tout est orienté sur l’idée de contrôle et de culpabilité. C’est toujours la même chose, on veut nous faire croire que que nos aliments sains n’ont pas de gouts … Ce genre d’idées ne peut venir que de personnes qui ne connaissent pas le vrai gout d’un légume du jardin cuit à la vapeur (par opposition avec un legume sorti d’une boite de conserve qui n’a aucun gout); et surtout de personnes qui ne cuisinent pas et n’ont surtout jamais cuisiné des plats vegetariens ou paleo ou grain free… Je vois tous les jours au boulot des personnes qui mangent comme principaux aliments: pates, gruyère et gateaux + sodas. Jamais de légumes sauf les frites et la pizza LOL. Quelle genre de maladie est ce là ? Ou sont les saveurs ? Est ce que manger des choses qui ne sont pas des aliments n’est pas une déviance alimentaire ?
    Or nous utilisons quotidiennement une grande variété d’ aliments que nos amis n’ont jamais vu ni goutés, ne savent pas cuisiner. Ce que nous avons en commun avec les “foodistas” à la une des emissions culinaires. On cherche dans différentes cuisine et cultures (vege, paleo, thai…) les solutions pour remplacer ce que l’on ne mange plus. Mon changement d’alimentation n’a pas changé ma façon de cuisiner en suivant l’instinct de mes papilles et mes experimentations m’ont appris à improviser et substituer avec n’importe quel ingredient. Bref mon placard n’est jamais vide sauf quand je n’ai plus de legumes ;)
    Or mon entourage semble croire que je me nourrit de salade sans sauce et de patates à l’eau sans huile (leur version du sain)…Mystère…
    Ce que je veux dire c’est que les gens qui pensent que nous mangeons sans gout et sans plaisir parce que nous mangeons sains ne savent pas ce que sont le gout et le plaisir et ne connaissent que quelques aliments (blé, produits laitiers, sucre essentiellement) autour desquels ils tournent en rond aveuglement. Et si je suis condescendante avec les beotiens de la malbouffe alors je suis orthorexique.

    1. Tu as parfaitement raison Mie sans gluten (très sympa le pseudo !) !

      Je supporte de moins en moins cette opposition entre “sain” et “bon”. Un légume, un brocolis cuit à la vapeur ne peut pas être bon pour certaines personnes. Tu as raisons d’insister sur le fait que la plupart des personnes qui mangent une diète traditionnelle, donc à base de pâtes, de féculents, peu de légumes, des produits laitiers et des sodas/jus, n’arrivent pas à imaginer la richesse des goûts et des saveurs d’une cuisine paléolithique, végétarienne ou végétalienne, ou sans gluten. Pour les recettes n’en parlons même pas, c’est vrai que l’on résume un peu trop rapidement nos régimes à “salade + huile + brocoli vapeur” Et c’est tout !

      C’est un peu le monde à l’envers cette histoire d’orthorexie, on devrait trouver un terme pour justement les personnes qui se gavent de bouffe industrielle ! Des idées ?! ; )

      1. Salut Jeremy,

        Un terme pour désigner les gens qui se gavent de Malbouffe industrielle….

        “Un Gros Cochon”

        “Un Gremlins”

        “Mon AMI RONALD” (de chez mac donald bien sur!)

        :)

      2. ” On devrait trouver un terme pour justement les personnes qui se gavent de bouffe industrielle ! Des idées ? ”

        Des moutons à 2 pattes

      3. Bonjour Dominique,

        Comment appelle-t-on les enfants des écoles maternelles qui mangent tous les jours à la cantine de leur école, le menu imposé par arrêté ministériel du gouvernement français ?

        EXTRAITS de l’arrêté ministériel du 30 septembre 2011 relatif à la qualité nutritionnelle des repas servis dans le cadre de la restauration scolaire
        (JORF n°0229 du 2 octobre 2011 page 16575 _ texte n° 34 )
        http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000024614763

        Seule la taille des portions est différente pour les déjeuner ou dîner des enfants en classe maternelle, en classe élémentaire ou des adolescents en collège ou lycée.

        L’eau est à disposition sans restriction.

        Le pain DOIT être disponible en libre accès.

        ENTRÉES DE PRÉPARATIONS PÂTISSIÈRES SALÉES
        Crêpes, nems, beignets
        Friand, feuilleté
        Pizza, tarte salée
        ― au moins 8 repas avec, en entrée ou en produit laitier, des FROMAGES contenant au moins 150 mg de calcium par portion ;
        ― au moins 4 repas avec, en entrée ou en produit laitier, des FROMAGES dont la teneur en calcium est comprise entre 100 mg et 150 mg par portion ;

        Pour limiter les apports en matières grasses, il convient de ne pas servir :
        ― plus de 4 entrées constituées de produits gras (produits gras : produits à teneur en matières grasses supérieure à 15 % ) [les fromages ne sont pas des produits gras!]

        VIANDES (sans sauce)
        Fingers, beignets, nuggets de volailles
        Merguez, chipolatas, saucisses de Francfort, de Strasbourg, de Toulouse, de volaille, autres saucisses variées
        Boulettes de bœuf, d’agneau, de mouton, ou de mélanges variés
        Paupiette de veau, de volaille, de lapin, cordon bleu, escalope panée de volaille ou d’autres viandes
        Steak haché de bœuf, hamburger de bœuf
        Viande hachée pour bolognaise, steak haché de veau, hamburger de veau,
        rissolette de veau

        ― au moins 4 repas avec, en plat protidique, des viandes non hachées de bœuf, veau, agneau ou des ABATS DE BOUCHERIE.

        POISSONS (sans sauce)
        Beignets, poissons PANES ou ENROBES (croquettes, paupiettes, …)

        PLATS COMPOSÉS
        PRODUITS LIVRÉS PRÊTS À CONSOMMER
        – plat composé (choucroute, paëlla, hachis parmentier, brandade, légumes farcis, raviolis, cannellonis, lasagnes, autres plats composés)
        – plat, comprenant denrée protidique, garniture et SAUCE (choucroute, paëlla, hachis parmentier, brandade, légumes farcis, raviolis, cannellonis, lasagnes, AUTRES plats composés)
        Préparations pâtissières (crêpes, pizzas, croque-monsieur, friands, quiches et AUTRES) servies en plat principal
        Quenelle

        DESSERTS
        Pâtisseries fraîches ou surgelées, à base de pâte à choux, en portions
        Pâtisseries fraîches, surgelées ou déshydratées, en portions, à découper ou à reconstituer
        Pâtisseries sèches emballées (tout type de biscuits et gâteaux se conservant
        à température ambiante), servies en repas principaux
        Glaces
        Mousse

        ― au moins 6 repas avec des produits laitiers ou des DESSERTS LACTES contenant plus de 100 mg de calcium et moins de 5 g de matières grasses par portion.

        Des oies blanches ?

      4. Bonjour Alain ,

        Non , les petits ne contrôlent rien .
        Pas des oies blanches , des victimes , hélas .

        Cordialement

  11. Ben, moi aussi, chuis t’orthorexique !
    J’ai écouté une émission sur Inter, la tête au carré, une bonne émission habituellement, mais ce jour-là, ils recevaient un psy qu’avait un livre à vendre et qui, pour la bonne marche de la médecine, avait agrémenté la nomenclature d’une nouvelle acception, l’orthorexie !
    Me semble que ce lobby là ( lobila !), devrait influencer (en lobyant) l’académie française pour que ce mot ne soit pas souligné comme non orthodoxe quand on l’écrit !
    Ce soir, on s’est régalés d’une poêlée d’artichauts revenus à l’huile d’olive, d’une soupe de légumes bio, difficiles à trouver à Séville, et d’un morceau de fromage avec du bon vin…
    Nous sommes donc de grands malades ? D’accord, mais c’est pas chez ces toubibs là que j’irai me faire soigner !

  12. Je suis toujours en train de planifier mes repas, faire des petits plats pour emporter… Mon sac à dos est un garde-manger. Je suis orthorexique peut-être mais une orthorexique lucide qui n’avalera pas les aliments sur lesquels elle sait trop de choses néfastes.

  13. Attention encore à bien faire la part des choses… L’obsession (en général, pas qu’en terme diététique) EST une “maladie” mentale. Maladie entre guillemets car j’utiliserais plutôt le terme de pathologie, qui n’est pas lui, un terme péjoratif selon moi.

    Tout le monde possède une pathologie/maladie mentale, est-ce que pour autant cela veut dire que c’est une mauvaise chose, un mauvais comportement ? Je ne crois pas. Peut être qu’il ne faut pas prendre ces déclarations de médecins comme le font les médias. Ne pas se sentir attaqué et reconnaître qu’il y a juste un nom pour un type de comportement, sans pour autant croire que c’est mauvais.

    Oui l’obsession (ici alimentaire) est une “maladie”, qui entraîne un comportement particulier. Et là, est-ce que je viens de dire que c’est une tare, qu’elle doit être soignée ? Ben non. Je suis moi même bourrée d’obsessions “saines”. (Mon citronnier est atteint d’une maladie qui fait que ses gourmands finissent par crever. Ben génial ! Au moins je n’ai pas à les tailler au profit des branches productives).

    Mais si on tombe dans de gros extrêmes de comportement, pour n’importe qu’elle obsession, cela PEUT devenir malsain. Exemple concret ? L’intolérance, le fanatisme…Ou tout simplement un début d’orthorexie qui évoluerait en une autre obsession ? Une obsession dangereuse (l’anorexie ?) Je ne dis pas que les orthorexiques sont sujets à l’anorexie, c’est juste un exemple, les déviances ça arrivent, faut pas se voiler la face non plus.

    Rien de mal à vouloir soigner sa santé et celle des autres, comme il n’y a rien de mal à croire en Dieu et à vouloir sauver l’âme des autres diront certain… Là où ça devient grave c’est quand le comportement tombe dans les extrêmes (je me répète oui).

    Donc voilà, oui on est “malade”, mais c’est pas grave parce qu’on fait chier personne sauf ces médecins vendeur de régimes. Et heureusement que cette pathologie est répertoriée, au moins quand l’un de nous barrera en couille, les médecins sauront au moins d’où ça vient, ce que c’est et donc comment soigner.

    1. Là où ce reportage me dérange, c’est qu’il expose justement des comportements tout à fait normaux à notre époque et qui sont ma foi plutôt répandu (ce n’est pas des cas très particuliers) mais qui sont décrits comme des états pathologiques par un expert dans le domaine. C’est bien la problème avec ce reportage, décrire des comportements “sains” comme “pathologiques” sans la moindre preuve médicale ou scientifique (au moins dans le cas du reportage, je n’ai pas l’impression que Marc soit un paranoïaque ou un hypocondriaque).

      Après je te suis, les comportements extrêmes ne sont pas bon et on peut les citer: s’isoler complètement du reste du monde à cause des déviances alimentaires, mettre sa santé en danger à force de trop vouloir manger “sain”, se priver de loisir (et encore c’est subjectif, quel loisir ? Quel goût ?) à cause de la nourriture ? Je ne sais pas trop, l’anorexie peut-être (déjà évoquée)…

  14. “Bonjour, je m’appelle Ophélie et je suis orthorexique.”
    “Booonjoouuur Ophééééliiiiiie!”

    Et bien apparemment oui je serais orthorexique! Je ne suis pas dans une profonde et graaaaave orthorexie mais faire moi-même mes propres jus, utiliser le miel partout où je peux l’utiliser pour éviter le sucre blanc, faire mon propre pain et courir loin, très loin des produits surgelés tout fait, bah je suis orthorexique.
    En gros tout ce que je peux faire moi-même et decider, contrôler ce que j’y met, et bien je le fait.
    Part exemple: Mes sorbets à la pastèque/miel, parce qu’il fait chaud et qu’un ptit dessert du genre ça fait du bien après un repas (Ingredients; Eau, pastèque du jardin, miel, citron).
    Mes pains et brioches (avec ma super machine a faire les pains!), et ma pâte a pizza pour mes pizza maison!
    Mes propres jus, fait avec les fruits frais que le voisin me donne! C’est les meilleurs! Un bon shot, en y rajoutant un peu d’ail et du gingembre pour décrasser et nettoyer!
    Et encore tout pleins de choses…

    L’approche des medias face à l’intérêt de personnes pour leur alimentation ne me surprend pas, les medias communiquent et manipulent selon les bons vouloir de l’état, et les gens en bonne santé c’est pas bien! Ca n’achète pas de medicaments, ça n’achètent pas de produit de la grande distribution (en general), et ça ne va pas chez le docteur! Enfin bref tout ce qu’il ne faut pas pour se faire de la tunes sur le dos des citoyens.
    Du coup, on va les stigmatiser et leur trouver quelque chose qui ne va pas, tiens pourquoi pas leur trouver une maladie mentale vu qu’on ne peut pas leur trouver de maladies physiques!
    Et hop! La famille et les amis de ces gens (dans le cas ou la famille et les amis ne comprennent pas la démarche), vont lui bourrer le crane de “Tu es malade, tu sais. C’est une maladie, tu peux te faire soigner!” On pourrait leur dire la meme chose en retour, ce serait un bon dialogue de sourd! ;)

    Enfin bref, je ne serais pas choquée maintenant de voir un reportage à la television sur une nouvelle maladie mentale “faire du sport pour entretenir sa forme”! Ou “si tu restes affalé sur ton canapé toute la journée devant la tele tu es sain d’esprit, regardes ces gens qui ont une activité physique; ils ont une maladie mentale!”

    PS: Désolé si il manque des accents par ci par là, je suis sur clavier anglais et un peu la flemme de faire les manip à chaque fois pour faire tous les accents. (Aurais-je une maladie mentale? oulala!)

    A +

  15. Le cas de Marc dans le reportage était bien choisi car cet homme prends énormément soin de lui(tout l’opposé de mon mari) donc j’ai vachement apprécié sa nourriture son sport enfin tou un ensemble de belles valeurs normales aux yeux de la maman de Jérémy
    Inutile de vous dire que depuis un mois les mangues accompagnent touts les plats, confiture compote surgelé en clafoutis et même hier dans la salade bio mélangée avec l’ail une mangue en mille morceaux comme le jeudi nous sommes entre amis nous faisons nos petits plats préférés et hier en plus des légumes (gratin pommes de terre oignons haricots verts brocolis salade mangue ail clafoutis de mangue apéro avec raisins de corinthe zr abricots secs seul bémol voulu car on respecte les amis 6 petites tranches de chorizo et le quasi de veau de ça je n’en aie pas mangé mais j’aurais pu car le veau de Calédonie gambade dans les prés la couleur de sa chair n’est pas blanche et la viande est saine tout comme la viande de cerf ou celle du cohon sauvage dont on s’est régalé avec plein de légumes lors de repas entre amis
    de plus chez nous la cuisine est vraiment un labo hier au soir vers minuit et plus on séparait les agents néfastes du beurre et comme il était tou chaud j’en aie profité pour faire mes cookies avec bien entendu de la farine de sarrazin avec notre miel qui est plus qu’un régal il faut voir toutes nos abeilles dans les niaoulis sur les arbustes du maquis minier qui s’appelle maquis de piedmont et devant la maison dans le lilas de perse dans des fleurs jaunes dans les manguiers bien sûr et dans le buffalo qu’elles entretiennent!!!!!

    pizza petits plats viennoiseries patisserie nous faisons tout nous mêmes le plus dur encore pour moi c’est de bien travailler la farine de sarrazin pour faire un bon pain car je vous avoue que j’y arrive difficillement étant trop sec et quasi inmangeable
    mais à part ça je m’arrange autrement patate douce ignames et crêpes de sarrazin remplacent allégrement le pain
    d’ailleurs ce jour je viens d’acheter une super poêle pour les crèpes que je vais faire peut être avec la farine de pois chiche si non la farine de riz ou de quinoa

    et le jour ou mon fils a fait son “nutella” maison je ne mange jamais de “nutella” mais là je dois dire il est bon surtout avec notre miel!!!! néanmoins avec les crêpes de sarrazin je préfere la confiture de mangue au “nutella” maison même s’il est très bon
    et là ce soir je vais faire des sorbets …………. de mangues !!!!!!!!!

    une année il faudra que j’en exporte pour les “orthorexiques”!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! mais par avion car la mangue dépérit vite et ne se garde pas même au frigo!!!!!

    quel bonheur de bien manger de ne pas aller au super marché de jeûner aussi un jour par semaine c’est un plaisir

    salutations de notre Calédonie si proche du paradis

  16. Merci Jérémy pour cette mise au point ;)
    L’industrie, leur lobby, et les médias n’a pas fini de nous culpabiliser.. ET ce test???!!! Du n’importe quoi :
    – “La valeur des plats en termes de santé passe-t-elle avant le plaisir de les savourer?” J’ai mis oui, car je préfère manger un TRES BON plats de Quinoa (bio et française) aux tomates de mon jardin, qu’un TRES BON plat de pâte (cérales..) à la bolognaise (utratrafiqué..). Varier les plaisirs et savourer autre choses que des pizzas n’est pas pour moi une maladie…

    Verdict : Il arrive, parfois, que l’orthorexie vous guette et vous avez de sérieux problèmes avec la nourriture et vous devriez laisser plus de place à la spontanéité et au plaisir……. Mais je me régale moi :D

    Encore merci Jérém’ ;)

  17. Merci !!! Merci pour cet article.
    J’avais entendu parler de ça cette semaine et je m’appretais à t’en parler pour avoir ton point de vue sur la question… Car il sont trés fort on y croirai presque à leur histoire de “MALADIE” !!
    Moi aussi j’essaye au maximum de manger sainement et j’y prends tellement de plaisir ! Et depuis que je suis passée à ce nouveau mode de vie sans produits industriels j’ai vu mes analyses sanguines redevenir normales et je suis en parfaite santé (j’avais du cholesterol à 30 ans!)…

  18. Bonjour
    Je suis journaliste et sais comment fonctionnent les rédactions. Pas plus de commentaires sur ce sujet.
    Sinon je suis d’accord avec ce blog sauf pour la dernière partie. Je pense qu’on mange bien mieux que nos parents et que la qualité ne se degrade pas, au contraire, il suffit de regarder la qualité du pain dans boulangerie par rapport aux baguette degeulasses de notre enfance (j’ai 37 ans). Et pourtant ma mère était mère au foyer et a tjs tout cuisine maison. Il y avait dans les années 60 l’arrivee sur le marche des produits issus de l’industrie agro auxquels ont fait confiance nos parents. L’Europe s’enrichie, l’agriculture change, les produits peuvent se conserver et voyager et il faut nourrir tous ces nouveaux riches qui ont quitte les campagnes. Pesticides et conservateurs abondent sans contole. L’industrie est bcp mieux contrôlée maintenant. Il est possible de savoir exactement d’ou vient un produit, apport calorique, nutritionnel…. Depuis 10 ans je trouve qu’il est très facile de manger bien. meme les produits dans les petits villages de provinces se sont améliores.

    1. Bonjour Virginie,

      Je trouve cela dommage que vous ne souhaitez pas faire plus de commentaire sur comment fonctionne une rédaction, étant donné que c’est votre milieu de travail.

      Car je dois dire que je ne suis pas du tout d’accord (ou du moins en grande partie) avec la suite de votre commentaire. Je trouve malheureusement que notre alimentation s’est péniblement dégradée depuis des générations. La mondialisation des produits, qui voyages à travers le monde, n’est pas une bonne chose et c’est pour cela que l’on parle de “locavore” de produits locaux pour soutenir les agriculteurs et éleveurs de nos régions. L’industrie agroalimentaire est très mal contrôlée, car elle se contrôle elle-même au final. Ce n’est pas une surprise pour tout le monde. LE lobbying et compagnie… vous devez connaître !

      En réalité, ce sont nos arrière-grand parent qui devaient manger le mieux, avec des produits naturels peu transformés, des produits locaux sans intrants et avec un respect de la terre et de la vie sur Terre. Aujourd’hui ces valeurs sont perdu et je dois dire que l’industrie tente tant bien que mal de nous faire croire que l’on mange mieux “qu’avant” or rien n’est plus faux. Il suffit simplement de regarder l’épidémie d’obésité sur la planète, de diabète, de maladie cardiovasuclaire, des maladies chroniques, etc.

      Etes-vous réellement sûre que notre alimentation est meilleure ? Personnellement je suis convaincu que non ! Et je ne parle même pas des sélections génétiques et de l’appauvrissement générél des légumes et des fruits en minéraux et vitamines. Un vrai scandale. Un reportage dessus peut-être ?

      1. Bonjour
        Les rédacteurs en chef veulent vendre du papier ou attirer les téléspectateurs. ce qui est normal car l’état de la presse est assez déplorable, les médias surtout écrits manquent de moyens et il faut pouvoir payer les journalistes (comme moi) avec les recettes publicitaires. En contre-partie bcp de médias font du spectaculaire car ça vend mieux. C comme ça. Au quotidien la rédaction en chef doit faire un arbitrage délicat. Souvent un reportage fouille, détaille doit laisser de la place a un sujet plus sensationnel du genre que vous avez décrit. Les sources ne vont pas être vérifiées, on tombe dans le raccourcit. les rédactions ou les sources sont recoupées sont rares. Ceci est surtout vrai en Tele. Les sujets font 2 min, 2.30 max si c’est vraiment un super sujet. Que peux-ton vraiment raconter en 2 min en plus il faut voler aux images? Si j’etais vous je ne prêterez pas attention a ce genre de reportage… c’est de la perte de temps. (moi en tout cas ça fait longtemps que je n’ai pas la tele).
        Mais c’est la un vaste sujet…
        En ce qui concerne la mal bouffe voici des exemples tires de mon enfance. Ma gd-mere a vécu deux guerres, pour elle le luxe c’est les boites de conserve. Notre grenier en est plein si jms autre guerre il y avait. Pour elle, a l’époque les boites de conserve coutaient plus chères que les légumes du marche. Mais elles sont aussi synonyme de la libération de le femme. Plus besoin de passer des heures a couper les légumes…. La nourriture industrielle a revoultionne la manière dont les femmes cuisinent pour leurs familles. Elle avait huit enfants (3 repas par jours, il faut dc nourrir l’équivalent de 30 personnes…) on peut imaginer avec quelle bonheur elle reçoit l’arrivee des purées en sachets…. Elle ne sait pas que c bourre d’additifs, de conservateurs, c’est écrit nulle part et puis elle n’a pas la culture pour le savoir, on lui explique que c’est mieux, elle achète tout simplement. A l’époque la nourriture industrielle respresente le progrès, le futur, la richesse, la modernité. Sardines, thon qui étaient un luxe rare deviennent des produits de consommation courantes. Les oranges comme cadeau de noel c’est fini (si on avait assez d’argent pour en acheter). On en mange toute l’année. Quel bonheur. La nourriture industrielle permet de manger plus, moins chère, diversifiée et aussi de pouvoir gouter des saveurs jusqu’ici inconnues. On passe a la génération suivante. Ma mère. Elle a grandit avec des boites de conserves. Elle en a horreur. Elle prend donc le temps d’acheter des légumes. Ils sont bourres de pesticides, mais elle ne le sait pas. Elle achète du poulet, nourrit aux hormones, elle en le sait pas non plus. Elle se rend bien compte que ça donne de l’eau a la cuisson, mais bon elle ne sait pas pourquoi. Les boulangeries traditionnelles ferment, notre pain est degeulasse, que faire d’autres? Non on ne trouve pas du pain complet et au levain, (ça c’est a partir de la fin années 80- 90) Les truites de la pisciculture sont plein d’anti bio, on le sait pas, on achète, ça amuse les enfants…. on est dans les années 80. Puis arrivent les années 90. On redécouvre le gout. Le produit. L’epoque n’est plus a nourrir plus, le baby boom est derrière nous. Elle achete des poules et plante ses légumes. Quelle amélioration.
        On passe a moi. Tout est bio, la viande a retrouve son gout, j’ai le choix de pouvoir acheter du bon pain. les boucheries, charcuteries, boulangeries traditionnelles rouvrent doucement dans ma campagne natale. On connait les degats de la mal bouffe, on sait ou acheter des bons produits, on a le choix et la connaissance. Donc oui je mange mieux que ma mère et ma gd mère a l’époque. Je nourrie mieux mes enfants. Les produits de bonne qualité, rares voire inexistant il y a 20 ans remplissent les rayons de nos supermarchés.
        Je passe du cote de mon beau père, agriculteur. Dans les années 60 il bourre ses terres de pesticides. Ca fait des beaux fruits, ils ne pourrissent pas, il les gardent longtemps. Il est content. il double sa production annuelle. Il ne voit pas pourquoi il ne doit pas en mettre. Cela lui permet de vivre mieux que ses parents qui eux aussi cultivaient la terre. Avec cet argent il peut éduquer son fils, lui payer une bonne école (mon mari). Et puis les études sortent, sur les OGM, les pesticides il ne comprend pas pourquoi il doit changer sa manière de cultiver la terre. Il se porte bien. Il n’;est pas malade. Il mange lui-même ses fruits, il fait lui-même son vin. Tout ça a ses yeux ne sont que des normes administratives sortis de Bruxelles qui l’empêchent de travailler.

        C’est un mythe erroné que nos gd mères mangeaient mieux. Elles ont connues les geurres, le rationnement, les disettes, la faim. Nous non. On a jamais aussi bien mange dans l’histoire de l’humanité. On peut acheter une alimentation diversifiee, de bonne qualité, saine toute l’année. On a la possibilité de savoir ce qu’il y a dans nos produits. On ne souffre pas de déficiences alimentaires comme il y a 100 ans. Dans le nord de l’Italie (que du mais, toute l’année ) ou le nord de la France qui ne produit pas d’agrumes, donc comment en consommer? D’ailleurs nos corps ont change. Le squelette s’est agrandi, nos cerveaux se sont développes grâce a la viande. Vous avez pris le choix de bien manger, de redécouvrir le gout. Mais c’est un choix, il y a 100 ans, les gens n’avaient pas le choix. Il ne faut pas critiquer systématiquement la nourriture industrielle. Elle a permis aux pauvres comme en Irlande ou il n’y a pas si longtemps on ne mangeait que du choux et des pommes de terres…. on s’en lasse qd meme…. d’avoir accès a d’autres gouts et d’autres aliments qui n’existait pas dans le régime de leurs gd mères. En conclusion je mange très bien, équilibré, sain avec presque rien issu de alimentation industrielle. J’ai l’éducation et la connaissance nécessaire. Mais je ne suis pas sure que ça aurait été le cas il y a 100 ans surtout si j’etais issue d’une famille ouvrière ou miniere du nord de la France. Il faut replacer l’essor de la nourriture industrielle dans l’Histoire de l’Europe, le baby-boom, la libéralisation de la femme, l’avènement d’une classe moyenne qui veut s’émanciper des plats reberbatifs et monotones de leurs mères et gd mères. (je repete choux et pomme de terres, honnêtement 365 jours a l’année c’est chiant).

  19. Bonjour,
    J’ai lu votre article et comprends bien votre position. Manger sain est un droit et pas une maladie. Cependant, je pense que vous radicalisez un peu trop le terme. A mon sens, l’orthorexie devient une maladie quand le fait de manger sainement devient une obsession. Personnellement, je fais la cuisine presque tous les jours, j’essaie de manger le plus possible de fruits et légumes, d’éviter les produits hautement transformés, etc. Mais si à un moment je craque pour un produit industriel parce que cela me fait plaisir tant pis. Et surtout, je ne refuserais pas un dîner chez des amis parce que ils vont me nourrir avec des produits industriels. Le fait de manger sain est une philosophie de vie, l’orthorexie est une forme d’obsession et donc une maladie puisqu’elle entraîne toute une série de mal-être : isolement social, renoncement à des activités qui nous faisaient plaisir, sentiment de culpabilité à chaque écart de conduite, perte de plaisir, … Dès lors, je ne pense pas que vous êtes atteint d’orthorexie.

  20. LA DICTATURE ALIMENTAIRE DES LOBBIES AGROALIMENTAIRES

    La dictature alimentaire des lobbies agroalimentaires et pharmaceutiques exerce une pression énorme sur le mode de nutrition des populations : battage médiatique, bourrage de crane, des milliers de publications fallacieuses sous une couverture scientifique, réglementation européenne et nationale dictée par ces lobbies, administrations infiltrées par des experts « indépendants » à la solde des lobbies, propagande quotidienne pour des aliments ….

    « On aurait tort de prendre les orthorexiques à la légère, car ils ne rigolent pas. Ils sont la manifestation d’un nouveau puritanisme, d’une INTOLÉRANCE aux plaisirs gratuits, aux petites joies simples et sans prétention de l’existence. Du “manger droit” au “marcher droit”, il n’y a qu’un pas ! » (Gérard Apfeldorfer)
    http://www.psychologies.com/Moi/Problemes-psy/Anorexie-Boulimie/Articles-et-Dossiers/Manger-trop-sain-n-est-pas-sain

    L’orthorexie est une réaction allergique, une intolérance à la dictature alimentaire des lobbies agroalimentaires et pharmaceutiques. Ne sachant pas vraiment ce qu’il faut manger, cela peut tourner à l’obsession, d’autant plus qu’on devient un hérétique nutritionnel qui conteste le dogme nutritionnel imposé par la dictature alimentaire des lobbies.

    Axes stratégiques de développement du Groupe DANONE (rapport financier annuel 2011):
    « Au travers de la Charte Alimentation Nutrition Santé de Danone, publiée en 2009, le Groupe réaffirme sa mission «d’apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre » » (note : «d’apporter la santé par l’alimentation au plus grand nombre » est entre guillemets dans le texte)

    Les personnes qui osent critiquer la politique de santé d’un groupe qui réalise 20 milliards d’euro de chiffre d’affaire par an sont des orthorexiques, des hérétiques qu’il faut envoyer au bûcher.

    Mais comme toi Jérémy, je me suis écarté du “manger droit” imposé par la dictature alimentaire des lobbies et de l’administration (Afsaa, Anses, OMS, mangerbouger, le Cerin, le CEDUS, Santé et bien être avec Doctissimo, …)

    LA DÉNATURATION DES ALIMENTS

    A partir de 45°C, les radiations vitales sont détruites et ne laissent que le squelette chimique des aliments.
    http://naturopathie.jimdo.com/les-techniques-en-naturopathie/la-bromologie/la-d%C3%A9naturation-des-aliments/

    L’industrie agroalimentaire produit des milliards de tonnes d’aliments dénaturés, sans aucune valeur nutritive, des aliments qui n’apportent que des calories et qui sont consommés en excès.

    Les productions mondiales :
    BLÉ :« La production mondiale de tous les types de blés est de 660 millions de tonnes lors de la campagne 2009-2010, c’est-à-dire près de 100 kg par habitant, pour l’ensemble de la population mondiale.
    En Europe, des rendements très élevés sont obtenus en culture intensive. Le rendement moyen est passé de 30 à 60 quintaux par hectare durant les 30 dernières années, soit une progression moyenne de 1 quintal/ha/an. En France, les gains sont remarquables : la production actuelle s’élève à 100 quintaux/hectare chez les agriculteurs les plus performants.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bl%C3%A9#Les_statistiques_de_la_production_mondiale

    SUCRE :La production mondiale de sucre pour 2013/2014 s’établira à 180 837 millions de tonnes, en baisse de 1,2 % par rapport à la saison précédente, face à une demande planétaire de 176 300 millions de tonnes, en augmentation de 2,1 %.
    http://www.lafranceagricole.fr/actualite-agricole/sucre-le-marche-mondial-excedentaire-en-2013-2014-iso-76287.html#bWtSFCcgvKQ4bR5l.99

    RIZ : La production mondiale de riz (en équivalent blanchi) pour 2010/2011 a atteint le chiffre record de 460 millions de tonnes », soit 4% de plus qu’en 2009/2010.
    Le riz est la 2ème céréale alimentaire la plus produite dans le monde avec une production mondiale de près de 15 000 kilos de riz par seconde.
    http://www.planetoscope.com/cereales/192-production-de-riz-dans-le-monde.html

    LAIT : Plus de 728 millions de tonnes de lait et de produits laitiers ont été produits en 2011 dans le monde,(646 millions de tonnes en 2007) soit 23 000 litres par secondes.
    Cette production ne cesse de croître au fil des ans, ayant augmenté de plus de 20% en dix ans. C’est en Europe que l’on constate la plus forte consommation de produits laitiers par habitant.
    http://www.planetoscope.com/boisson/300-production-mondiale-de-lait.html

    Tous les aliments manufacturés avec :
    – de la farine blanche (amidon)
    – du sucre
    – du riz blanc (amidon)
    – du lait (fromages, beurre, yaourts…) (graisses saturées, sucre, sel, cholestérol)
    sont des aliments INUTILES et inadaptés à l’alimentation humaine.
    Ils ne contiennent aucun nutriment indispensable qui se trouvent uniquement dans les aliments non transformés et consommés crus.

    LES NUTRIMENTS INDISPENSABLES

    Les besoins en énergie (apports caloriques) ne prennent pas en compte les nutriments indispensables aux métabolismes de l’organisme : vitamines, enzymes, oligoéléments, acides gras polyinsaturés, acides aminés.
    Ce sont ces nutriments qui permettent au germe d’un grain de blé de transformer l’amidon contenu dans la graine en une pousse de blé. (L’amidon est un polymère de glucose, c’est du glucose pur, du sucre).
    Ces nutriments sont indispensables aux métabolismes des plantes, des animaux et des humains.

    Ces nutriments indispensables sont totalement absents des aliments manufacturés, du lait de vache stérilisé, des produits laitiers, du fromage et beurre.

    Ils sont présents dans le lait maternel lorsque la mère allaite directement son enfant. Ils sont détruits si le lait maternel est stocké ou chauffé.

    On les trouvent dans le germe des graines, dans les pépins, noyaux, amandes, dans les algues, …, dans les huiles végétales biologiques pressées à froid, dans les fruits secs biologiques, dans les graines germées, dans les fruits et légumes biologiques crus, les racines, les tubercules…

    Ils ne réagissent pas tant qu’ils sont à l’abri de l’air et de l’eau et à une température inférieure à 40°C.
    Ils réagissent rapidement à une température comprise entre 20° et 22°C au contact de l’eau et de l’air.
    Ils sont détruits par la chaleur au delà de 40°C.

    Tout le monde n’a pas la chance d’habiter en « Calédonie si proche du paradis ». Cependant quelques centimètres carrés suffisent pour faire germer des graines dans un germoir et de récolter après quelques jours des jeunes pousses que l’on peut ajouter à une salade ou n’importe quel aliment froid.
    http://www.avogel.fr/Produits/Gamme_saveur/BioSnacky_germoir_classique.php

    Les asiatiques consomment (consommaient) quotidiennement des pousses de soja (de haricots mungo), des pousses de bambou et ne mangeaient jamais de pain, de fromage et déserts sucrés.
    Ils n’étaient pas encore contaminés par le progrès industriel.

  21. Si essayer de manger sainement c’est être orthorexique, je le suis et je le revendique ! Je passe pour une originale auprès de mes collègues mais qu’importe ? Depuis que je m’intéresse à ce que je mange, je suis une autre femme. Je me fais traiter de maigre (alors que mon IMC est dans la norme) et on me pousse à me resservir (ce que je ne fais jamais, c’est un principe de base). Je m’en moque. Je suis bien dans ma peau.
    Pareil pour les médocs et les toubibs, je les fuis comme la peste. Et quand j’explique que le corps peut, bien souvent, se soigner tout seul à condition qu’on lui en donne les moyens, je sens que je passe pour une illuminée.
    Je précise que je suis infirmière psychiatrique (comme quoi….)

  22. Orthorexique et fière de l’être aussi! Paléo au quotidien, intolérante au lactose je mange donc naturel, frais et je fuis tout ce qui est déjà prépare! Et je me régale tous les jours, je salive mes salades, mes légumes vapeur ou grilles a la plancha avec de bonnes viandes grillées!!! Bon appétit! Régalez vous!

  23. Bonjour,

    Avant j’avais des douleurs dans tout le corps et un moral catastrophique pour mon avenir ;
    Aujourd’hui, j’ai changé mon alimentation, le moral est au beau fixe et les douleurs disparues ,
    sauf , si je mange autrement que sainement .
    Du coup je préfère être heureuse , travailleuse et vivante orthorexique , plutôt qu’en arrêt de travail , en pleure et dépressive .
    Cadeau en plus , la ligne !

  24. Bonjour Jérémy
    La première fois que j’ai entendu parler de la toxicité particulière du pain complet, c’est au cours d’une conférence de Nicole Burger, épouse de Guy-Claude Burger, auteur du livre “Manger Vrai”
    Elle attribuait cette plus grande toxicité au taux plus élevé de gluten dans la farine complète par rapport à la farine blanche.
    Dans “Manger Vrai” , la plus grande toxicité du pain complet par rapport au pain blanc (observé nettement sur des souris) est attribuée à une autre cause : “les couches périphériques des graines de céréales contiennent des molécules plus complexes que l’amidon de la farine; sous l’effet de la cuisson, elles produisent des dérivés plus complexes, donc plus toxiques pour l’organisme”

    Sur ce site, j’ai trouvé une confirmation que la farine complète est plus riche en gluten que la farine blanche :
    http://stelladelarhune.typepad.fr/demarle_avec_stella/2013/02/farines-t-45-t-55-co.html

    “Il existe en France 6 types de farine de blé, définis par leur taux de cendre.
    Ce sont les matières minérales principalement contenues dans les sons, autrement dit les «débris», ou impuretés, des grains de blé.
    Le type de farine est défini par un chiffre : plus il est bas, plus la farine est blanche et pauvre en gluten.
    Plus le type est élevé, plus on va vers la boulangerie, donc riche en gluten.”

    Sur un autre site , ( http://www.vajra.be/index.php/Sante/vivre_sans_gluten ), est fait le lien entre gluten et troubles neurologiques :
    “Troubles neurologiques. Des recherches menées en milieu psychiatrique ont en effet montré que la consommation régulière de gluten engendre des troubles neurologiques. Au Brain Bio Center de Princeton (USA), Carl Pfeiffer et Pierre Gonthier ont mis en évidence le lien entre l’ingestion de gluten et les altérations de l’humeur. Dès 1979, dans un article du Lancet, le Dr Curt Dohan (Pennsylvanie,USA) accusait le gluten d’être un facteur aggravant de la schizophrénie, confirmant ainsi les travaux précédents de Graff et Handford (1961) et du Dr Lauretta Bender (1966). ”

    Cet article confirme que le pain blanc est préférable au pain complet par rapport aux désordres neurologiques (ce que j’ai observé malgré moi sur ma famille, en passant d’une alimentation classique non-bio super-marché, à une alimentation 100% bio avec pain complet, mais sans connaître la cause de cette épidémie familiale de nervosité), pour des raisons similaires à celles avancées par Burger :

    “Si le pain complet est conseillé en diététique pour combler certaines carences, il peut cependant s’avérer problématique au niveau toxicologique. En effet, le mélange sucres-protéines qu’il contient génère, sous l’effet de la cuisson, des dérivés appelés molécules de Maillard. Ces substances, produites exponentiellement dès que la cuisson dépasse 100°C, s’avèrent particulièrement nuisibles : elles donnent chez l’animal de laboratoire des anomalies congénitales, des retards de croissance, et elle accélère vertigineusement les mécanismes de vieillissement cellulaire. De plus, selon le Dr Fradin, le processus de Maillard décuple le caractère allergisant du gluten. Et dire que cette réaction est à l’origine de la belle couleur dorée, de l’odeur appétissante et du croustillant des pains et pâtisseries ! ”

    et un peu plus loin :
    “Pour ceux qui ne peuvent se priver de pain traditionnel, il faudra alors songer à remplacer le pain complet par du… pain blanc. En effet, d’un point de vue toxicologique (voir aussi encadré pain complet, gare aux excès ) , le pain complet ne mérite certainement pas tous les honneurs. Il est plus toxique que le blanc en raison d’un rapport sucres/protéines plus favorable à la production de molécules de Maillard lors de la cuisson. Un ultime compromis est de retirer la croûte du pain, partie la plus concentrée en toxiques de cuisson. ”

    Les deux causes : plus grande quantité de gluten et/ou plus grande quantité de molécules de Maillard, ne sont pas exclusives l’une de l’autre, au contraire, si comme le dit Fradin “le processus de Maillard décuple le caractère allergisant du gluten.”

  25. Déformation , désinformation et manipulation plutôt qu’information , ça arrive souvent .
    Les JT se foutent souvent de nous .

    Ce qui es grave , c’est qu’un journal – Antenne2 – utilise son présentateur ( trice ) du 13h pour proposer aux auditeurs un tel contenu manipulateur et assassin , qui fait croire aux plus endormis devant le poste que c’est pas bien de faire attention à la qualité de ce que l’on mange .

    Le monde à l’envers !

    Mon coup de gueule :
    Je pense que les 12 millions “de couillons” que nous sommes :
    – à vouloir faire attention à la qualité de ce que nous mangeons
    – à préférer choisir en toute liberté la façon dont nous voulons nous soigner
    est une menace pour pour tous ces malhonnêtes qui voudraient bien nous mettre sous contrôle ,
    qui trop souvent font manger ” de la merde ” aux moins argentés , qui trop souvent bourrent les vieux qui ont un cerveau mou et fatigué , de médicaments qui se contrarient entre eux et qui ont des effets indésirables désastreux .
    Quelle crasse ce système assassin de dictature !

    J’ai une bonne nouvelle : il n’est pas trop tard !
    Nous avons bientôt gagné la bataille .
    1) Les surfaces cultivées en bio ne cessent d’augmenter de par la demande des consommateurs .
    2) Si chacun des 12 millions ” de couillons ” que nous serions met 6 mois ou 1 an à convaincre 1 proche du bien fondé de manger sainement et de se soigner propre , nous seront 24 millions à la fin de cette année 2014 , et 48 millions fin 2015 , soit une grande majorité de gens finalement normaux qui ne se laisseront pas attraper par la publicité et les médias malsains !
    C’est nous qui diront la messe !
    Les marchands de chimie et leurs soutiens vont devoir revoir leurs plans …

    Dominique

    1. Les 12 millions d’orthorexiques que nous sommes finiront par peser dans la balance.

      Le président de DANONE commence à avoir peur pour ses sous et ses dividendes. Le petit peuple endormi par la propagande du « manger droit » à télé, par les milliers de publications fallacieuses de scientifiques en tous genres, par la réglementation dictée à l’administration par les lobbies agroalimentaires commence à se réveiller :

      COMMUNIQUÉ DE PRESSE (extraits) : Résultats de l’année 2012 (19 février 2013)

      Commentaire du Président de DANONE

      ” 2012 a été une année importante pour Danone à bien des égards. Importante car elle nous a fait franchir des paliers : pour la première fois, notre Groupe a réalisé plus de 20 milliards d’euros de chiffre d’affaires, reflet de notre capacité A APPORTER LA SANTÉ PAR L’ALIMENTATION à un nombre de consommateurs toujours plus important. Pour la première fois également, notre cash-flow a dépassé les 2 milliards d’euros, soit le double de ce qu’il était en 2008…

      Ce développement, c’est essentiellement à nos implantations hors d’Europe[1] que nous le devons : 60% de notre chiffre d’affaires y est désormais réalisé, avec une croissance rentable de plus de 10% en moyenne en 2012. Il importe de poursuivre durablement notre développement dans ces marchés.

      Mais 2012 a aussi vu certaines de NOS ACTIVITÉS EUROPÉENNES ÊTRE SOUMISES A UN ENVIRONNEMENT DE CONSOMMATION TRÈS DÉGRADÉ, qui s’est traduit, en Europe[1], par une baisse de notre chiffre d’affaires de 3% et une baisse de notre résultat opérationnel de plus de 10%. C’est une équation qui n’est pas pérenne, et une situation que nous allons surmonter…
      Par ailleurs, nous allons continuer à y rénover en profondeur nos gammes de produits
      dans nos différents métiers.

      2013 sera donc une année de transition, avec un développement soutenu de nos activités dans nos marchés de croissance, et un renforcement de nos activités en Europe. C’est une année qui visera à retrouver une croissance forte et rentable de l’ensemble de nos activités dès 2014.”
      [1] Europe hors CEI

      (CEI = La Communauté des États indépendants composée de 11 des 15 anciennes républiques soviétiques)

      Aux armes, citoyens !

      1. Bonjour Alain ,

        Non , les petits ne contrôlent rien .
        Pas des oies blanches , des victimes , hélas .

        Cordialement

  26. Je viens de faire le teste que tu as cité dans ton article. Résultat: J’ai un sérieux problème avec l’alimentation et je devrai téléphoner à tel ou tel numéro! Bah, non! désolé, je mange paléo et, putain, je me sent tellement mieux, tellement plus en forme, plus heureux, plus, plus, plus…

    Grand merci pour ton travail!

  27. Tout a été dit avec sincérité, talent et compétence…
    La liberté d’être soi, de s’écouter, de faire ses choix
    ( de ce qu’on mange, de qui on fréquente, du rythme de vie etc
    etc ) et de vivre debout se paye. Elle trouble et empêche la Voix Unique
    d’émettre harmonieusement son message, la liberté de chacun
    perturbe l’ordre général.
    Normal que soit fustigées ces initiatives innovatrices puisqu’elles ne concernent
    encore qu’une minorité. Pour combien de temps encore?

  28. 6-8 Points = Vous avez de sérieux problèmes avec la nourriture et vous devriez laisser plus de place à la spontanéité et au plaisir
    ben voyons…paye la spontanéité et le plaisir quand je suis malade pour avoir trop mangé de cochonneries…
    Ce test fait peur…

  29. Il y a presque dix ans, ma fille, une enfant extrêmement cultivée et bien dans sa peau de jeune adolescente sportive me traitait d’orthorexique ! Après qu’elle m’ait eu traduit ce mot savant, je me suis dit que finalement c’était mieux que le nom d’anorexique dont m’affublait le reste de mon entourage. Je trouvais même qu’il définissait totalement ma philosophie de la vie…
    Quoique, ce n’est même pas une philosophie à vrai dire… est-ce ma faute à moi si les viennoiseries au petit déjeuner me retournent l’estomac, si une simple gorgée de soda me fait vomir ?… Non, hein ! …
    Je sais !… c’est la faute de mon père qui était lui même orthorexique à un point inimaginable ! Lui qui avait connu la misère et les restriction de l’après guerre ne se rattrapait pas comme beaucoup de sa génération en s’empiffrant. Non, lui aussi et déjà en son temps, c’était un grand malade destiné à vivre mille ans sans jamais voir un médecin…

    1. Salut Marie,
      J’ai bien peur d’avoir moi aussi herite mon orthorexie de mon pere, qui lui aussi avait mourir de faim pendant la seconde guerre mondiale. Si seulement il avait su qu’il etait malade, il aurait pu continuer a trotter jusqu’a 100 balais, au lieu de 90 et quelques seulement!

      A quand l’apparition de l’orthorexie dans le DSM? Et quel sera le medicament recommande? Avec 12 millions de malades en France seulement, cette nouvelle maladie va faire le Bonheur des pharmaciens et des prescripteurs!

      1. L’orthorexie n’est pas une maladie. C’est un comportement face à l’alimentation.
        Il n’existe pas de médicament pour soigner l’orthorexie.
        Cependant en cherchant bien on peut certainement trouver des pilules miracles, des potions magiques, des crèmes pour maigrir, pour être plus belle, pour être plus éveillé(e), pour mieux dormir, etc.

        « L’orthorexie (du grec orthos, « correct », et orexis, « appétit »), ou orthorexie nerveuse, est considérée comme un trouble des conduites alimentaires caractérisé par une fixation sur l’ingestion d’une nourriture saine. »
        http://fr.wikipedia.org/wiki/Orthorexie

        C’est à mon avis une réaction à l’énorme pression de l’industrie agroalimentaire et laitière qui dope ses ventes par un battage médiatique à coup de millions d’euros dépensés en pub en tout genre, par un bourrage de crâne, par des publications fallacieuses sous une couverture scientifique sur des sites internets et dans des revues, journaux de mode, etc.

        Vivre pour manger ou manger pour vivre, à notre époque dans nos pays, on a le choix.

  30. Bonjour,
    Je découvre l alimentation saine et c’est du pur plaisir. Que de temps gâché a manger de la salle bouffe.
    Je fais de la tension artérielle et j’aimerais avoir une alternative a un traitement chimique a vie. Pouvez vous me conseiller?
    Merci d’avance.

    1. LE SEL : La concentration de sel dans le sang participe à la pression osmotique du milieu intérieur, maintien l’excitabilité musculaire cardiaque, assure la répartition de l’eau dans l’organisme et participe à l’équilibre acido-basique.

      L’excitabilité musculaire cardiaque : s’il y a trop de sel dans le sang le cœur va battre plus fort (vous l’excitez) et vous augmentez la pression du sang dans les artères.

      Les artères sont un tissus vivant qui travaille au même rythme que le cœur. Pour éviter les fluctuation de pression du sang les artères se dilatent lorsque la pression augmente et se contracte pour maintenir la pression suffisante.
      Posez deux doigts sur l’artère (la carotide) qui passe dans le cou sous le menton et vous sentirez les pulsations des artères.

      Les besoins physiologiques de l’organisme sont de 4 g de sel par jour.

      Le lait de vache contient 9g de sel par litre.

      Le gruyère contient 32g de sel par kilo ou 3,2g pour 100g.

      Le pain contient en moyenne 19 g/kg de sel, une baguette (250 g) 4,7 g soit presque la quantité MAXIMALE quotidienne recommandée par l’OMS (5 g/jour/personne)
      idem pour les biscottes et le pain grillé.

      Les chips, les biscuits apéritifs, etc sont bourrés de sel.

      A ceci s’ajoute le sel que l’on rajoute à volonté aux aliments.

      LE CALCIUM : Si vous consommez trop de calcium et surtout trop de phosphore qui se trouvent en abondance dans les produits laitiers et le fromage, vous favorisez les calcifications artérielles et vasculaires. Les artères durcissent et ne peuvent plus se dilater.

      L’ALCOOL : La consommation aiguë et chronique d’alcool entraîne des modifications au niveau cardiaque. La pression sanguine s’en trouve en effet augmentée ce qui accroît d’autant le risque d’infarctus.

      J’apporte mon grain de sel au blog de Jérémy. Si cela peut vous aider j’en serais ravi.

      J’ai supprimé progressivement pendant plus de trois ans tous les aliments inutiles, en gros tous les aliments en promotion dans les catalogues des supermarchés et j’ai la chance de ne plus être obligé de manger à la cantine de l’usine. Mais il faut être patient et persévérant sans être orthorexique, sans être obsédé par la bouffe, dans un sens comme dans l’autre.

      J’aimais beaucoup le chocolat, uniquement le chocolat noir de la meilleure qualité.
      Comme cette envie me tiraillait j’ai fait ce que font les pâtissiers lorsqu’ils embauchent un nouvel apprenti :
      – le premier jour ils lui font goûter tous les gâteaux de la pâtisserie et lui disent qu’il peut manger tout ce qu’il veut.
      – le deuxième jour l’apprenti se bourre de gâteaux
      – le troisième jour il en goûte encore un ou deux
      – le quatrième jour c’est terminé, il ne peut même plus en manger, mais il est obligé de goûter les pâtisseries qu’il prépare.

      J’ai acheté une boîte d’un kilo d’excellent chocolats. Je l’ai mangée en deux jour sans me priver. Je n’en avais plus envie pendant au moins un an. J’ai recommencé une ou deux fois, je ne m’en souvient plus, mais maintenant c’est terminé. Il me reste 5 plaquettes de 100g de chocolat biologique noir à 90% dans le placard et j’en mange de temps en temps un carré. L’envie m’en a complètement passé et je ne prive pas puisque j’en ai à porté de main.

      1. “LE CALCIUM : Si vous consommez trop de calcium et surtout trop de phosphore qui se trouvent en abondance dans les produits laitiers et le fromage, vous favorisez les calcifications artérielles et vasculaires. Les artères durcissent et ne peuvent plus se dilater.”

        C’est là qu’est l’os. Produits laitiers gras, fournis en vitamines liposolubles, et le calcium est bien métabolisé. http://gestionsante.free.fr/vitamine_k.htm
        Par contre du fromage blanc à 0% je dis pas, c’est contreproductif.

      2. Le lait de vache est un aliment naturellement sucré (49gr/litre), salé (9gr/litre), gras (39gr/litre (*)) et riche en cholestérol (150mg/litre).

        LE CALCIUM

        L’ apport journalier recommandé ( AJR) en CALCIUM est de 800 mg, soit moins d’un gramme par jour. (Un cuillère à café rase contient 5 g de sel)

        Dans le lait de vache il y a 1,25 g de calcium par litre (et 0,42 g de sodium par litre).

        Un litre de lait de vache apporte 50% de calcium de trop par rapport aux besoins journaliers de l’organisme.

        Presque tous les aliments contiennent du calcium.

        Toutes les plantes qui poussent dans un sol calcaire (les sols méditerranéens) contiennent du calcium.

        Les eaux minérales contiennent toutes du calcium :
        Quantité de calcium par litre Quantité de sodium par litre (sel)
        Hépar 555 mg 14 mg
        Contrex 486 mg 9,1 mg

        Le lait 1125 mg 422 mg

        Le lait contient deux fois plus de calcium que les eaux minérales les plus riches en calcium (et 40 fois plus de sel que les eaux minérales plates).

        Or il n’est pas conseillé de boire trop d’eau minérale !

        L’eau du robinet contient du calcaire et même souvent trop :
        «La concentration du calcaire dans l’eau potable ou dureté s’exprime en «degré français». Un degré correspond à 4 mg/l de calcium. La présence de calcaire dans l’eau ne présente pas d’inconvénient pour la santé, bien au contraire. Il n’y a donc pas de teneur maximum réglementaire.»

        Il paraît que les français manquent de calcium ?

        (*) Produits laitiers gras

        Un litre de lait de vache entier contient en moyenne 39g de matières grasses dont 20,2g d’acides gras saturés : 50% de la graisse du lait est de la graisse saturée.
        L’huile de palme est l’exemple type d’acide gras saturé.

        Les acides gras saturés de la graisse du lait comprennent 0,7g d’acide laurique, 2,1g d’acide myristique et 5,6g d’acide palmitique, soit 8,4g d’acides gras saturés du sous-groupe «acides laurique, myristique et palmitique» qui est athérogène.
        40% de la graisse saturée du lait est de l’acide palmitique.

        Les acides gras trans constituent 2 à 8 % des matières grasses, soit 1 à 3 g.
        Les acides gras trans qui existent naturellement dans les viandes animales et les produits laitiers sont les mêmes que les acides gras trans artificiels que l’on trouve dans les huiles hydrogénées (dans tous les plats préparés industriels) et les fritures d’huiles végétales.

        Des études ont montré qu’une consommation excessive d’acides gras trans est associée à une augmentation du risque cardiovasculaire.
        http://www.anses.fr/fr/content/les-acides-gras-trans

        L’HYPERPHOSPHATEMIE :

        Les concentrations de calcium et de phosphore dans le sang doivent impérativement être maintenues à un taux constant dans l’organisme.
        Le rapport phosphore sur calcium est de 0,3 chez un être adulte (30% de phosphore pour 100% de calcium)
        Le rapport phosphore sur calcium est de 0,6 pour le nourrisson (60% de phosphore pour 100% de calcium dans le lait maternel) .
        Le rapport phosphore sur calcium est de 0,8 dans le lait de vache (80% de phosphore pour 100% de calcium) .
        Le lait de vache contient trop de phosphore par rapport au calcium et la concentration en calcium elle-même est trop importante pour l’organisme humain : quatre fois plus de calcium dans le lait de vache que dans le lait maternel.
        L’hyperphosphatémie ( taux excessif de phosphates dans le sang) est directement endothélotoxique et favorise les calcifications artérielles et vasculaires.
        La calcémie et la phosphatémie sont facilement mesurables par une analyse de biochimie sanguine.

      3. Un “wall of text” professoral M. Tournesol, ne suffit pas à avoir raison. Je dis juste que le calcium ne s’encrasse pas dans le sang quand il est accompagné des bonnes vitamines liposolubles (A, D, K2). Enlevez le gras du lait, et c’est potentiellement ce qui arrive si ça n’est pas rattrapé par ailleurs dans l’alimentation. Il y a des études qui vont d’ailleurs dans ce sens : le lait écrémé est pire que le lait gras. En fait les laitages gras ont même quelques effets positifs, quand on est pour la diète méditerranéenne on n’est jamais contre un peu de fromage en fin de repas, pas de quoi se gaver, bien entendu, mais ça n’est pas le monstre diététique que je crois lire sous votre plume. Un peu de prudence, le site que je vous ai mis en lien risque de vous tournebouleversifier, je vous conseille de ne pas lire ce qu’il y a écrit, la nuance apporter risque de causer trop de dissonance cognitive. A bientôt prof !

      4. Il vaut mieux lire des cours de biologies sur les sites des universités et les comprendre, que lire les élucubrations d’un monsieur « indépendant » qui se fait du fric avec des pop-up publicitaires.

      5. Témoignage intéressant, la phrase “je ne me prive pas, car il est à portée de main” est très significative et peut être appliquée à toute sorte de produits. Merci

  31. NOMBRE DE POINTS: 5
    IL ARRIVE, PARFOIS, QUE L’ORTHOREXIE VOUS GUETTE
    N’oubliez pas d’entretenir votre plaisir de manger!

    Ouf, ça va, je n’ai pas trop de problème de santé mentale…
    Mais, bon, j’ai perdu des points (entre autres) parce qu’il ne me faut pas trois heures par jour pour réfléchir à une alimentation saine (vu mes professions, présente et passée, ce serait malheureux), et je ne planifie pas mes menus à l’avance (sauf en cas de menu spécial).
    Bon, bin, j’ai fait une ratatouille (maison, évidemment) pour souper : je vais devoir aller me confesser auprès du révérend père Apfeldorfer…

  32. A t on le droit de dire que ce pseudotest aux râlants de tests psycho que l’on fait sur la page dans elle ou voici est indigne est indigne d’un monsieur qui se présent comme professionnel ?

    Si vous répondez oui à ces questions, vous être un malade. C’est vrai :

    Planifiez-vous vos menus plusieurs jours à l’avance?

    Oui. Vous ne pouvez pas faire vos courses en prévoyant les plats. Vous êtes malade. Alors que d’acheter directement une pizza surgelées, là vous êtes sain.

    Ces dernières années, êtes-vous devenu plus strict avec vous-même?

    Oui, je refuse de contribuer au désastre écologique en bouffant de l’huile de palme ou du chocolat qui n’est pas équitable. Je suis malade, je m’efforce à contribuer à un monde un peu meilleur.

    Vous sentez-vous coupable de quelque chose ou vous maudissez-vous quand vous vous écartez de votre régime?

    Oui, je n’aime pas manger ce genre de chose quand je n’ai pas le choix. De plus “craquer” tous les soir sur les chips et le wisky, je trouve pas ça top. Je suis malade

    Vous sentez-vous en paix avec vous même et avez vous le sentiment de bien vous contrôler lorsque vous respectez vos principes alimentaires?

    Oui je préfère manger local pour ne pas engraisser les supermarchés. Oui je préfère manger équitable. Oui je préfère les aliment légers et frais aux produits gras, sucrés, et salé. Je suis malade.

  33. 6 points : j’ai de sérieux problèmes avec la nourriture et je devrais laisser plus de place à la spontanéité et au plaisir !
    La grosse blague ! Je prends 3 fois plus de plaisir à manger depuis que j’ai commencé (tout récemment) le jeune intermittent.
    C’est révoltant !
    En fait, ce que j’étais en train de me dire c’est que dans un contexte où on ne serait JAMAIS confronté à de la nourriture en surabondance, industrielle et transformée (c’est à dire nulle part excepté éventuellement quelques rares endroits reculés du monde, et encore…), ce comportement pourrait peut-être effectivement paraitre “déplacé” et “maladif” mais dans le contexte dans lequel une bonne part de l’humanité vit aujourd’hui, l’orthorexie me semble plutôt salvatrice !
    Merci Jérémy !

    1. Merci de ton commentaire Léa ! Je suis tout à fait d’accord avec toi, et on trouvera toujours le moyen d’attaquer les nouvelles vagues de changement, mêmes les meilleures pour la santé soient-elles !

  34. On nous mettra toujours dans des cases alors autant entrer dans celle-ci…. Car nous on vivra plus longtemps et en meilleure santé. Le monde appartient aux orthorexiques…. Et que vivent les veaux, vaches, cochons en paix !

  35. @ Virginie:

    Un grand merci à toi d’avoir pris la peine de développer toutes tes idées.

    Pour la première partie je comprends tout à fait le challenge des équipes de rédactions qui doivent faire de l’audimat et donc des reportages à sensation. Je ne regarde pas la télé moi même, ce sont principalement des internautes ou des amis qui m’interpellent sur ce genre de reportage. Je pourrais ne pas réagir, quand je m’imagine que de nombreuses personnes croiront à tord certaines choses, je me dois de réagir quelque part, à mon niveau bien sûr.

    Pour le 2ème point sur la qualité de notre alimentation versus celle de nos parents ou grands parents, je suis d’accord avec toi. Tu pourrais penser que je me contredis avec mon commentaire précédent mais je me rends compte que je pensais à une époque (celle de nos arrières grand parents) et qu’en fait je parlais (dans mon commentaire) de nos parents ou grands parents. Or, tu as tout à fait raison qu’il y a eu une époque où l’alimentation a été compliquée et les épisodes de guerre n’arrangeant rien du tout.

    J’aurais du détailler davantage mes idées, et montrer plus clairement que je parlais de la génération encore plus anciennes, où l’on devait être beaucoup plus proche d’une alimentation paysanne sans produits chimiques et avec une excellente diversité et surtout des produits de saison.

    Je n’en dirais pas plus, je pense que nous sommes d’accord tous les deux. En revanche, je serais plus modéré quant à la qualité de notre alimentation aujourd’hui. Tout est bio ou presque. Le bio n’est pas 100% bio, à moins d’avoir un champs personnel où là oui aucun intrant ne sera utilisé et où effectivement 100% des produits seront naturels. L’industrie agroalimentaire est bien trop vicieuse et à la recherche du profit selon moi pour parler d’une amélioration générale de notre qualité de vie. Certes, notre espérance de vie augmente, mais notre espérance de vie “en bonne santé” ne cesse de diminuer elle.

    Je suis d’accord avec toi sur le fait que si l’on cherche un peu, et que l’on fait un peu son “orthorexique”, on peut trouver des produits de qualité, de la bonne viande, du bon lait cru, des légumes naturels en y mettant probablement le prix et en payant de son temps pour les trouver (même si des alternatives efficaces existent et à chacun de les trouver).

    Malheureusement la majorité (j’en ai bien peur) ne fait pas d’effort pour améliorer cette situation car au final, il faut bien mourir de quelque chose, on est en bonne santé, j’ai pas de cancer et il y en a tellement d’autres des excuses. La solution de facilité est exacerbée avec l’industrie agroalimentaire moderne qui dégrade la qualité de tous les produits qu’elle peut toucher afin d’augmenter les quantités et les profits.

    Même les institutions publiques ne sont plus indépendantes, avec une formation en nutrition des médecins par des laboratoires privées, des connaissances en diététiques enseignées aux professionnels qui datent des années 50… Je ne parle pas des conseils d’experts en charge de nous guider qui sont pour la quasi-totalité en partenariat avec l’industrie agro-pharmaco-alimentaire. L’argent fait tourner le monde dans un sens mais pas forcément le bon.

    Tu as raison sur le fait qu’on ne souffre plus des déficiences d’il y a 100 ans, maintenant nous en avons d’autres, nous avons des épidémies de maladies chroniques dites de civilisations. Diabètes, obésité, maladies cardio-vasculaires, maladies auto-immunes, fractures en tout genre, perte de mobilité… bref, on va bien mal ! Et c’est bien en partie la faute de campagnes publicitaires agressives, couplé avec une industrie à la pointe de la technologie qui propose des produits “neuro-ciblés” ou le marketing et le maître-mot avant même l’intérêt nutritionnel.

    Alors certes aujourd’hui nous avons des analyses, nous avons ds études scientifiques mais quand on sait à quel point ces études, ces analyses peuvent être biaisées, erronées ou falsifiées ou bien simplement inaccessibles… je ne vois pas vraiment où le progrès.

    Si, il existe chez certaines personnes capables de décrypter, de rechercher et de croiser les sources, et encore.

    C’est bien compliqué cette histoire, mais je confirme bien ton analyse sur la génération de nos parents qui ont subis de plein fouet les travers d’une industrie naissante avec peu de contrôle. Mais aujourd’hui je pense sincèrement que nous vivons dans le même monde qu’il y a 100 ans où les contrôles n’apparaissent que comme des illusions, des garde fou pour nous maintenir calme “Bien oui, il y a une commission qui gère !”

    Le débat ne risque pas d’être clos, et merci encore Virginie pour ton commentaire.

  36. http://www.doctissimo.fr/html/nutrition/dossiers/regimes/articles/15799-maigrir-sans-regime-methode-apfeldorfer.htm

    Maigrir sans régime avec la méthode Apfeldorfer « Il n’est pas donné à tous de stabiliser un poids bas, correspondant aux critères actuels de minceur ou même aux recommandations médicales (indice de masse corporelle inférieur à 25) »

    C’est vrai qu’avec un indice de masse corporelle stable de 22,2 il m’est difficile de me mettre dans la peau d’une personne qui a un indice de masse supérieur à 25. Cependant j’ai mis plusieurs années pour ramener cet IMC de 23,3 à 22,2 après avoir pris 3 kg en quelques semaines et je souscris pleinement avec la philosophie du Dr Apfeldorfer qui est de trouver ou de retrouver son poids d’équilibre qui est le niveau de consigne des réserves graisseuses, spécifique à chacun,

    J’ai repris ci après les points que je partage entièrement :

    « Le Dr Apfeldorfer dénonce depuis une trentaine d’années l’inefficacité des régimes amaigrissants : la plupart des personnes qui se restreignent pour maigrir reprennent leur poids, voire plus, dans les 3 années suivantes.
    De plus, certaines d’entre elles développent des troubles du comportement alimentaire, compulsions, boulimies, engendrés par les restrictions, et ressentent une angoisse permanente face à la nourriture. »

    1 – Retrouver les sensations alimentaires
    …par exemple, pour retrouver la faim, sauter le petit-déjeuner pendant plusieurs jours de suite. Il faut aussi apprendre à distinguer la faim de l’envie de manger…

    2 – Faire la paix avec les aliments
    …Lorsqu’on a tendance à grossir, on essaie de supprimer les aliments les plus énergétiques : chocolat, pâtisseries, plats en sauce, saucisson selon les goûts. Bien qu’ils fassent très envie, leur consommation apporte davantage de culpabilité que de plaisir… si bien qu’on en mange encore plus par stress.

    Pour rompre ce cercle vicieux, …Par exemple, remplacer un repas complet par l’un de ces aliments tabous. (se déculpabiliser, je l’ai fait avec du chocolat dont je ne pouvais presque pas me passer)

    Il n’est pas donné à tous de stabiliser un poids bas, correspondant aux critères actuels de minceur ou même aux recommandations médicales (indice de masse corporelle inférieur à 25).

    Chez certaines personnes, les cellules graisseuses continuent à se multiplier à l’âge adulte, ce qui entraîne une résistance à l’amaigrissement et confère à l’obésité un caractère irréversible.

    Au total, le Dr Apfeldorfer ne promet en aucun cas de retrouver un “poids idéal”. Mais, sa méthode permet de stabiliser durablement le poids atteint ou au moins de ne pas continuer à grossir.

    L’approche du Dr Apfeldorfer est particulièrement adaptée pour les personnes qui présentent des troubles du comportement alimentaire, tout particulièrement des prises alimentaires excessives et incontrôlables : compulsions ou boulimies.

    (sauf que dans son Test de l’orthorexie, presque tous les résultats indiquent des troubles du comportement alimentaire, un comportement équilibré entre 0 et 2 points est trop restrictif et la formule «Il arrive, parfois, que l’orthorexie vous guette» entre 3 et 5 points pourrait être formulé « vous avez un comportement normal » sachant que l’on peut placer le normal à n’importe quel niveau.)

    Enfin, le Dr Apfeldorfer a le mérite de ne pas promettre un objectif pondéral irréaliste et d’expliquer pourquoi certaines personnes sont faites pour être plus rondes que d’autres.

    (Le Dr Apfeldorfer est psychiatre. J’ai vu un grand nombre de psychiatres dont le comportement ne semblait pas normal, sauf pour eux bien entendu).

  37. N’importe quoi… voilà maintenant l’orthorexie. Je n’adhère pas à ça, c’est un peu des manières des gens qui ne savent plus quoi faire pour se donner de l’importance. Moi je mange ce que j’ai, ce que je me permets de m’acheter et j’adore manger. Me poser tout vos problèmes me gâcherait la vie. Mangez tranquilles et merde pour vos grandes théories

  38. Bonjour,

    Bien évidemment j’ai adoré l’article qui m’a fait sourire et m’ébahir à la fois.
    Par contre je suis un peu déçue de manière générale que la maladie, la VRAI orthorexie ne soit pas prise au sérieux et à ce point la démentie, dénaturée par des reportages bidons…
    La véritable orthorexie frôle l’anorexie. Si l’on fait preuve d’un minimum d’empathie, on peut imaginer une seconde être dans la peau d’une personne qui voit dans chaque aliment quelque chose de néfaste. Qui par exemple ne pourrait pas consommer de céréales en imaginant tous les silos et sacs dans lesquelles elles sont passées avant d’arriver dans l’assiette, ne pourrait pas consommer de produits étrangers ne sachant pas qui les a manipulés de ses mains, etc.. Ce sont des exemples supposés, je ne connais pas de personnes ayant ce trouble, mais ayant moi même certains tocs concernant la propreté de mes aliments ou des ustensile dans lesquels je mange, je conçois tout à fait qu’une telle maladie puisse exister vraiment et être invivable…

    Bref, la véritable maladie est mise à l’écart et le terme est dénigré, je trouve ça dommage et je m’attendais à ce qu’elle soit évoquée dans l’article, et non que celui-ci ne tournerait presque qu’autour de ce reportage comme M6 sait mal les faire…

  39. Bonjour,
    juste un petit message pour ajouter (encore) un peu de nuance.

    En effet le reportage télé était vraiment lamentable car, comme trop souvent dans les médias, il faisait la part belle à des formules réductrices et simplistes, souvent fausses.

    Par exemple, être végétarien n’est pas être orthorexique mais gérer (à tort ou à raison d’ailleurs) son comportement alimentaire par l’application de préceptes, de concepts, de théories (souvent mais pas nécessairement douteuses) conduit à l’orthorexie ; en clair : manger avec sa tête et peu ou plus du tout avec son corps est un trouble du comportement alimentaire qui conduit à des conséquences plus ou moins dramatiques : obésité, carences, troubles psychologiques…

    Le comportement alimentaire est une combinaison équilibrée de respect des sensations physiologiques (faim, rassasiement, niveaux de satiété, appétits/envies spécifiques, soif…) et d’apprentissages (éducation alimentaire : héritage des apprentissages et de l’empirisme des ancêtres, ou plus récemment des connaissances scientifiques).
    N’en déplaise à certains, privilégier trop fortement l’éducation alimentaire et la diététique théorique à visée préventive (quelle qu’elle soit) entraîne souvent la négation des sensations corporelles et des appétits, ne respectant plus le corps ; on se conduit alors un peu comme un apprenti sorcier, le déséquilibre peut arriver assez vite et surtout provoque un rapport particulier à la nourriture et engendre des pensées, des croyances, des pensées… ( l’obésité en est un souvent exemple flagrant ).

    Il ne faut pas confondre orthorexie, prévention et diététique thérapeutique (régime sans gluten dans le cas d’une hypersensibilité au gluten, restrictions motivées par certains troubles ou dysfonctionnements métaboliques…). C’est ce que ce reportage lamentable à fait.

    Que l’orthorexie soit le résultat collatéral des lamentables offres alimentaires industrielles, cela semble indéniable. Et justement cela vient conforter le besoin vital de dénoncer ces “empoisonnements” et les lobbies qui les entretiennent. Mais il est important de ne pas prôner un comportement inadapté et potentiellement source de graves dysfonctionnements psychiques sous prétexte de se protéger d’autres “maladies”.

    Merci pour votre blog et vos nombreuses pistes critiques.

    Vincent

  40. Orthorexique, moi ? MDR.

    Je déteste toutes les étiquettes, qui visent autant à discréditer les politiquement incorrects qu’à générer de nouveaux bénéfices industriels. Ingéniosité sans limite !

    Il suffit de voir l’inflation galopante du DSM, censé être la référence en psychiatrie.

    On peut déjà considérer que toute absence de pathologie mentale est suspecte !

    La prochaine classe pharmacologique : les molécules antiorthorexiques ?

    Je me porte bien sûr volontaire pour tout essai clinique sur ma… pomme (bio) !

    Un détail : il va falloir payer. Très cher.

    A bon entendeur…

    Xavier

  41. Coucou,

    Juste pour dire que si toi et pleins d’autres (moi inclus) ne sont pas orthorexiques juste parce qu’ils se préoccupent de manger sain, certains tombent réellement dans un excès (ça a été mon cas) et cette obsession du manger sain quand elle prend de trop grosses proportions devient à mon sens malsaine.
    J’ai été crudivore, frugivore, végétalienne et je suis aujourd’hui végétarienne à tendance végétalienne (même s’il m’arrive aussi de manger de la viande blanche ou du poisson), bref je ne me mets pas dans une case et je fais ce que je ressens comme bon pour moi.

    Cette définition et ce terme d’orthorexie apparaissent dans un contexte tendu sur les sujets alimentations et je pense qu’il ne faut pas y voir là une attaque envers tous ceux qui mangent sain, c’est juste qu’on est de plus en plus nombreux à se préoccuper de notre nourriture et que pour certains cela devient malsain car obsessionnel.

    Je suis très libre de pensée et marginale dans ma façon de voir les choses (ni pour les uns, ni pour les autres^^) et je pense que cette histoire d’orthorexie est vécue comme une attaque aujourd’hui par ceux qui mangent sain et qui sont déjà attaqués en permanence par la société sur leurs choix et qui y voient là une stigmatisation, or je pense qu’il faut juste y voir une sonnette d’alarme sur un phénomène qui existe vraiment mais ne concerne que peu d’entre nous : ceux qui font passer la nourriture avant TOUT le reste, ceux qui sont vraiment dans un extrême trop poussé pour être sain pour l’esprit, or l’esprit c’est beaucoup dans la santé.

    Bref, en un mot comme en cent mon article écrit il y a 10 mois sur l’orthorexie :

    http://biopascher.wordpress.com/2013/08/23/orthorexie-et-compagnie/

    Je serais ravie d’échanger nos points de vue.

    Sabrina.

    1. Salut Sabrina,

      Je viens de supprimer mon commentaire en l’écrivant, allez je reprends mon courage à deux mains pour refaire ma réponse…

      Mais en bref, je suis totalement d’accord avec toi. Oui, l’orthorexie, quand elle est avérée et qu’elle met la santé de personnes en danger, doit être traitée le plus rapidement possible afin d’aider ces personnes là pour sortir de ce mauvais pas. Nous sommes tous les deux d’accord.

      Là où je m’offusque, c’est que certains journalistes ou chaînes de télévisions font du sensationnel avec cette maladie et tendent à élargir de trop cette maladie vers un pan de la population qui n’est absolument pas à risque, comme ceux qui mangent du pain complet, qui pressent leur jus de fruit, qui sont végétariens, etc, etc.

      Je dénonce ici une stigmatisation de la maladie sur une partie toujours plus croissante de la population qui fait attention à ce qu’elle mange, sans que cela ne soit pathologique.

      Après je suis d’accord avec toi, et ce que tu dis dans ton article, il faut faire attention de ne pas devenir trop “gaga” de son alimentation et veiller à son équilibre psychologique autant qu’alimentaire !

      Au passage, il a l’air tip top ton blog ! J’ai l’impression qu’on a beaucoup de points communs !

      Au plaisir de te lire!

      1. Haaa….je suis contente de pouvoir enfin en parler de manière apaisée (ce qui n’est pas facile ne ce moment sur les sujets conso), je suis moi-même journaliste et animatrice en radio alors je connais bien la tendance qu’ont les médias actuels à faire du contenu à la va-vite, sans fond et basé souvent sur des préjugés (et je compte bien y remédier ^^) et je ne suis même pas sûre qu’il faille vraiment “traiter” les orthorexiques” mais juste leur faire avoir un déclic, à mon sens ce n’est pas une maladie mais une fixation momentanée qui est tout à fait compréhensible car en rapport avec la peur de la mort et qui doit donc être “digérée” puis doucement dépassée :-)

        Pour avoir connu cette sensation de “trop” c’est vrai que si on s’écoute on sent bien que c’est malsain, que des fois on a envie de certains alimentas mais vu que untel dit que c’est pas bon, on diminue les aliments autorisés jusqu’à arriver sur un panel assez réduit de produits qu’on a en plus parfois du mal à “associer” entre eux alors, oui, je comprends tous ceux qui sont passés par là et c’est vrai que quand on change d ‘alimentation pour une alimentation que l’on veut plus saine, c’est difficile au début, ça demande du temps mais une fois cette phase passée cela doit devenir “facile” sinon c’est le signe qu’il y a un hic.

        J’ai dépassé ce stade depuis longtemps mais certains (notamment sur les réseaux sociaux) me paraissent s’angoisser de manière extrêmement disproportionnée quant à leur alimentation et ne se rendent pas compte qu’ils passent parfois à côté de l’essentiel …mais ceci dit tous les reportages type”magazine” faits à ce sujet sont régulièrement emprunts de préjugés et choisissent mal leurs intervenants (voire ne leurs disent pas vraiment comment ils vont traiter le sujet derrière ce qui relève d’une grande malhonnêteté).
        Les médias ont encore beaucoup de chemin à faire, ils prétendent être “objectifs” mais l’objectivités n’existe pas, nous sommes tous des êtres pensants et nos vie,s nos expériences, nos pays et nos cultures nous forgent quoi que l’on en dise. Alors soit l’on présente deux avis divergents et le spectateur se fait son opinion, soit on prend un parti et l’on explique pourquoi, sinon, on fait de l’eau tiède et ça désinforme plus que ça n’informe.

        Espérons qu’il y ait prochainement un réveil de la profession à ce propos !

        Et merci pour ce gentil message sur mon blog, oui, nous avons beaucoup en commun et je lis tous tes articles :-)

    2. « Quand je vois des gens qui se mettent dans des cases, ne se définissent presque plus que par leur alimentation, critiquent les “ignorants” (qu’ils étaient par ailleurs quelques mois auparavant) et passent 5/6 heures par jour à élaborer leurs menus/compter des calories (qui n’existent pas d’ailleurs) »

      Plutôt que de compter des calories que personne n’a jamais vu, la méthode intuitive à laquelle j’adhère totalement, que vous avez suivi et que vous expliquez sur votre blog me semble vraiment la meilleure et seule solution pour arriver à ses fins, c’est à dire se sentir bien dans son corps.
      Une fois le résultat obtenu, au bout de quelques années de persévérance quand même, cela paraît tellement simple et on se sent si bien qu’on a tendance à regarder de manière un peu méprisante les personnes qui ont le ventre qui passe par dessus de la ceinture ou les femmes avec des très grosses fesses (je suis un homme vieux d’après mon âge ).

      Il suffit d’éliminer progressivement, sans se priver, les aliments inutiles à l’alimentation humaine, en commençant par le pain et le fromage que l’on consomme plusieurs fois par jour tous les jours. J’ai mis deux ans pour m’habituer à manger d’abord sans pain, je mangeais le fromage avec une salade, puis à réduire progressivement le fromage.
      Le microbiote (ou flore intestinale) composé d’environ 100 000 milliards de micro-organismes n’aime pas que l’on change ses habitudes alimentaires. Chaque micro-organisme est spécialisé dans le traitement d’une molécule, il y a des micro-organismes spécialisés pour la nourriture MacDo, pour les végétaliens, etc.

      Mais ce qui est essentiel est de consommer les aliments essentiels à l’alimentation humaine (!) qui sont : les acides gras polyinsaturés, les enzymes, les vitamines, les oligoéléments, etc ou plus simplement tous ce qui se trouve dans le germe d’une graine qui permet à cette graine de germer lorsqu’on l’arrose avec un peu d’eau.
      Pour fabriquer de la farine les industriels enlèvent le germe du grain de blé et tous les éléments nutritifs qui ne se conservent pas, pour ne garder que l’amidon. L’amidon seul n’est que des calories inutiles, tout comme le sucre.
      Et toutes ces calories en excès sont stockées vous savez très bien à quel endroit.

      Il suffit ensuite de continuer à réduire progressivement puis supprimer les aliments avec du sucre ajouté, les aliments confectionnés avec de la farine blanche (l’amidon, c’est du glucose pur, du sucre) et tous les produits laitiers, ainsi que le sel et autres additifs inutiles.
      Le lait stérilisé à 140°-150°C n’a plus aucune valeur nutritive.

      Les belles femmes ne boivent pas de lait et pas ou très peu d’alcool. La belle plante qui ressemble à ça au milieu des crudités est vraiment ravissante.
      Une femme moins jolie aime le fromage et le pain et ne peut pas se priver de tout les aliments qu’elle mange. Il est très difficile d’être différent de soi-même.

      Les nutriments essentiels et indispensables à l’alimentation se trouvent uniquement dans les aliments non dénaturés, c’est à dire non chauffés à plus de 45°C et non transformés ou extraits.
      A ma connaissance il y a :
      – les huiles végétales biologiques pressées à froid dont il faut consommer une ou deux cuillère à soupe à tous les repas, ajoutées crues sur des légumes cuits à l’eau ou à la vapeur, des pâtes, de la salade, …
      – tous les fruits secs (biologiques séchés au soleil si on n’en trouve)
      – les légumes séchés (il existe des déshydrateurs alimentaires : http://www.deshydrateur.com/)
      – les graines germées http://www.avogel.fr/Produits/Gamme_saveur/BioSnacky_germoir_classique.php
      – le pain noir de seigle (par exemple http://www.naturalia.fr/bio-pain-pumpernickel-375g-tr_3499_9_45.htm)
      – les avocats, les bananes, etc
      – le kombucha (thé sucré fermenté)

      Comme boisson j’aime bien les boissons végétales au riz complet et en été tous les jus de fruits biologiques et jus de carottes…, sans oublier l’eau filtrée et les eaux minérales, toutes les infusions tisanes, thés et la chicoré,…

      Je n’ai pas la prétention de donner des conseils, mais si ces quelques lignes peuvent être utiles j’en serai ravi. Ce dont je suis sûr c’est que cette méthode est (la) bonne.

  42. Bonjour Jérémy,
    Mille mercis pour cet article très bien rédigé qui m’a bien plu :-)
    Les médias parlent beaucoup d’orthorexie ces jours-ci et j’enrageais d’entendre tous ces clichés sur les personnes souhaitant simplement se nourrir de produits non transformés et sains.

    Comment ne pas faire le lien entre nutrition et maladies ? On se nourrit quotidiennement et tout passe par l’intérieur : cela a forcément un impact sur notre bien-être !

    En tout cas, belle découverte que ce blog pour moi aujourd’hui :-)

    Au plaisir de vous relire !

    Céline
    http://www.mademoisellesenzaglutine.fr

  43. moi je suis paraît il bonne à enfermer ! voilà un an que j’ai adopté le régime Seignalet sans lait et sans gluten , je fais très attention aux additifs , alors je fais pratiquement tout moi même , je refuse de servir à ma famille des poisons , bien que j’essaie de cuisiner pour eux des plats avec gluten mais le lait je ne peut vraiment pas ! enfin bref en ce moment c’est la révolution à la maison , personne ne veut manger sainement et moi je commence à craquer , ce n’est pas simple pour une femme de veiller à la santé des siens ….soupire …

    1. Il faut du courage, c’est vrai, pour affronter l’hostilité de ceux qui n’y croient pas. Je n’insiste pas. Après tout, ça les regarde. Si on me demande, je réponds mais je n’essaie pas de persuader.
      Quand je suis allée voir mes filles dernièrement, j’ai apporté mes fruits secs. J’en ai fait goûter à mes petits enfants qui ne connaissaient pas (figues, raisins, abricots, bananes …) : ils se sont régalés, à la grande surprise des parents auxquels j’ai expliqué que plutôt que de leur donner des céréales ou des biscuits industriels, les fruits secs étaient beaucoup plus intéressants.
      Du coup, 1 de mes filles (réfractaire jusque-là aux produits bio) m’a accompagnée dans un nouveau magasin (bio), y a fait quelques courses et a même pris la carte !

  44. j’ai fais la même expérience avec mes petits enfants , quand ils viennent à la maison ils me réclament toujours leurs ” bonbons ” fruits secs et séchés , mais mon grand fils ainsi que mon mari sont réfractaires à tout changement , bien que je puisse comprendre qu’ils ne veuillent pas mieux se nourrir , je ne peux pas avec tout ce que j’ai appris sur les aliments et la nutrition continuer à acheter ou à préparer des aliments qui ne sont pas bons pour leur santé . J’ai donc décidé que s’ils désiraient se nourrir avec des aliments toxiques qu’il faudrait qu’ils les achètent et les cuisinent eux même , d’où la révolution à la maison ! mais en ce qui concerne mon entourage je n’insiste pas non plus , à quoi bon …

    1. Bravo Isabelle ! C’est ce qu’il faut faire.
      J’avoue avoir aussi eu du mal avec mon compagnon qui était plutôt sceptique au début surtout à propos du “sans produits laitiers ni gluten”. Il souffre d’arthrose du poignet. Il a fini par admettre que j’avais raison (en excluant les produits laitiers, il a beaucoup moins mal et il a été témoin de ma guérison du psoriasis). Malgré tout, il ne peut s’empêcher de manger du fromage de chèvre ou de brebis avec modération.
      Quant au gluten, il pense qu’en manger un peu n’est pas préjudiciable : il part du principe que ce sont les excès qui nuisent à la santé et qu’on peut manger un peu de tout.
      Sur mes conseils, il s’est intéressé au sujet et a lu pas mal d’articles, de livres et de témoignages. Il a pu avoir des réponses aux problèmes que je soulevais.

    2. Je fais la même chose !
      Tu veux manger des crasses ? Pas de problème, tu vas les acheter et les cuisiner !
      Tu veux manger la même chose que moi ? Pas de problème non plus, je m’occupe de cuisiner…
      Et si ça ne plaît pas, il y a bien un restaurant pas loin… ;-)

  45. J’ai 7 points mais je ne pense pas du tout être orthorexique, simplement la malbouffe (viande, lait, McDo…) me dégoute et je fais attention à mon alimentation car j’ai envie d’être saine mais il m’arrive de manger une frite-mayo ou du chocolat !

  46. Bonjour,

    Je suis d’accord du fait que l’industrie alimentaire veut nous faire consommer des cochonneries, et que c’est poser un acte de liberté de réfléchir à ce sujet, de choisir sa façon de vivre et de s’alimenter en s’émancipant de ce que l’industrie a prévu pour nous.

    Je conçois aussi que le végétarisme, ou le véganisme soient des choix éthiques par respect de la vie animale, et qu’à ce titre, on soit végétarien ou vegan seul ou en compagnie.

    Hors véganisme et végétarisme, ce que je trouve exagéré, c’est de ne pouvoir faire une exception alimentaire à ses règles de vie lors d’un repas entre amis, sous prétexte que tel gâteau, tel pain, seraient mauvais pour notre santé à nous : ou le souci un peu névrotique de soi avant la convivialité.

    Marc Menant a quand même déclaré il y a quelques jours chez Ruquier que si sa compagne, très bien sculptée, prenait 5 kilos, sa passion pour elle en serait très amoindrie. On se doit, dit-il, de “viser la perfection”, de “donner le meilleur de soi” à l’autre – et de poster des photos narcissiques de lui nu. Chez Menant, ce souci du corps, de l’esthétique me semblent effectivement obsessionnels : la passion qu’il met à parler de son régime dépasse la simple “explication”. Cela semble un sens très important de sa vie ( comme d’autres ont la passion de la musique !) … à mon sens trop autocentré.

  47. Bonjour Jérémy,

    Cet article m’a laissé un peu…circonspect. habituellement je trouve vos analyses, vos remarques, parfois même vos conclusions intelligentes et pertinentes car s’appuyant entre autre sur des faits vérifiables et des critiques constructives.

    Votre charge contre G. Apfeldorfer (entre autres) me semble beaucoup moins “éclairée” .

    Pour faire court et simple :

    Vous fustigez les activités commerciales liées à Linecoaching mais contrairement aux habituelles formules, ce site ne prône pas la restriction alimentaire, ne promet aucune perte de poids arbitraire etc. mais propose des outils pour “retrouver” une régulation “spontanée” de son comportement alimentaire.

    Messieurs Zermatt et Apfeldorfer dénoncent et travaillent à promouvoir l’arrêt de la diffusion d’une pratique néfaste : le régime restrictif = la restriction cognitive (trier son alimentation en aliments faisant grossir ou pas, moins manger de tel ou tel type d’aliment en vue de maitriser son poids…indépendamment de toute auto-régulation). car les régimes restrictifs (en vue de perdre du poids) provoquent à force de contrôle, la perte de contrôle et la naissance ou le renforcement de comportements délétères conduisant à des prises de poids, des comportements compulsifs, de la frustration, de la souffrance… qui vont renforcer à terme ces conduites et aboutir à un cercle vicieux infernal pour les individus.

    En aucune manière l’attention à de bons aliments : bons au goût, à la santé (non toxiques…) ne sont visés par les approches intégratives du G.RO.S., au contraire même.

    (Je tiens à préciser que je n’ai aucun lien avec le site Linecoaching mais que je suis membre du Groupe de Réflexion sur l’Obésité et le Surpoids et qu’à aucun moment je ne confonds orthorexie et volonté de manger sain, bon et vrai.)

    Je pense que vous ne connaissez pas bien ces travaux et ces positions ou que vous vous êtes sentis blessés par des propos probablement simplifiés lors des émissions TV ou radio. Les dérives du manger sain ont des conséquences parfois dramatiques (orthorexie) qu’il serait souhaitable de ne pas balayer d’un revers de commentaire de blog : Oui souvent le régime sans gluten est utilisé pour perdre du poids alors que la cause n’est pas là ; Oui, refuser de manger comme les autres peut faire naître des comportements secondaires parfois dramatiques chez certains…, Oui les choix (justifiés) du manger sainement quand ils ne sont pas compris ou dévoyés par les adeptes conduisent à des contrôles inutiles (frustrations…) qui conduisent à des décompensations et des pertes de contrôle dramatiques.

    J’ajoute que, cependant, et comme vous le soulignez souvent, les aliments industriels sont (trop) souvent inappropriés dans le cadre d’une alimentation saine (dans le sens non-toxique) et que des comportements nécessaires de tri, de choix alimentaires parfois difficiles à mettre en oeuvre et à respecter peuvent chez certaines personnes induire des comportement orthorexiques (attention inappropriée et outrancière aux choix alimentaires parfois (trop souvent) avec un objectif de contrôle du poids (ce qui est dénoncé par G. Apfledorfer…).

    En résumé (un peu simplifié mais non simpliste) : Ce n’est pas la nature stricte de l’aliment qui fait que l’on prend du poids c’est le comportement que l’on adopte pour se nourrir qui peut provoquer une prise de poids.
    Oui il est indispensable qu’un aliment soit “bon à manger” pour être en bonne santé physique et mentale et Oui il est important de dénoncer les pratiques souvent scandaleuses des “fournisseurs de nourritures”, oui il faut militer pour éviter d’être réduits à devoir consommer des aliments malsains voire toxiques contre notre gré, mais ne nous trompons pas de cibles…

    Merci.

    Qu’en pensez-vous ?

  48. Bonjour,
    Je trouve au contraire votre conclusion simpliste. Si vous avez parfaitement raison d’insister sur l’importance du plaisir et par là même du comportement, on ne peut pas non plus faire complètement table rase sur “la nature stricte de l’aliment”. Si les glucides font mécaniquement grossir par montée d’insuline, comme c’est établi dans les études, ce n’est pas seulement par effet psychologique. J’ajouterai qu’il n’y a pas que la volonté de maigrir qui incite à modifier positivement son alimentation. Aux personnes en surpoids, je conseille de rechercher une meilleure santé par le mode de vie ; la perte de poids arrive presque toujours en prime. Elle n’est pas spectaculaire, mais durable.
    Enfin, ce concept d’orthorexie est proprement scandaleux, on psychiatrise tout et il y a fort à parier qu’on va médicamenter ces nouveaux pestiférés d’ici peu. L’immense majorité des personnes affublées de cet affreux néologisme technocratique ont simplement une volonté de manger sainement et parfois aussi le souci de préserver notre planète. L’anorexie, par contre, existe depuis longtemps et constitue une véritable pathologie qui peut s’avérer réellement dangereuse. Les scientifiques médiatisés sont devenus officiellement des “leaders d’opinion” et peuvent imposer des concepts extrêmement violents. Attention donc de ne pas tout mélanger et insistons par contre sur notre rôle en tant que consommateurs.
    Merci Jérémy pour cet excellent article qui met précisément les choses au point.
    Xavier LARVOR
    Médecin (33)

    1. Bonjour,

      Je suis globalement en accord avec votre commentaire mais je persiste et je signe, nier la dimension psychologique et les impacts comportementaux ne me semble pas une bonne voie.
      D’autre part personne ne remet en cause le fait que les glucides font monter la glycémie et provoquent une sécrétion d’insuline ; par contre dire que parce qu’on mange des glucides alors nous allons grossir pathologiquement…c’est non seulement faux mais cela peut induire des comportements restrictifs inutiles et dangereux pour la santé (physique et mentale) que l’on souhaite pourtant améliorer.
      petit clin d’oeil au complémentaire :”ce concept d’orthorexie est proprement scandaleux, on psychiatrise tout et il y a fort à parier qu’on va médicamenter ces nouveaux pestiférés d’ici peu “… effectivement les solutions simplistes aux problèmes complexes font naître chez beaucoup, et notamment les médecins (car ce sont eux qui prescrivent : mediator, isoméries, Ally, Prozac…) des envies de “médicamenter” les patients (dans leur toute puissance) sans prendre en charge (ils ne le peuvent pas…) les origines et les modifications des comportements.

      On ne décide pas de prendre du poids (consciemment) … on allait pas trop bien et on a pris du poids ; on ne décidera pas plus d’en perdre… On ira mieux et le poids se régulera… (je suis d’accord avec votre remarque).

  49. Nous sommes globalement sur la même longueur d’onde. Je précise ma pensée : on ne peut nier aucune dimension, notamment psychologique. Mais contrairement à ce que vous dites, certains s’obstinent également à faire abstraction des phénomènes métaboliques largement documentés ; l’impact nié de l’orgie de glucides dans l’alimentation occidentale n’est qu’un exemple, on pourrait en citer plein d’autres. Des techno-réductionnistes qui nient l’évidence, il y en existe bel et bien. Il n’est pas souhaitable de supprimer les glucides, mais de là à nous préconiser des féculents à tous les repas… Et ce sont justement ces “leaders d’opinion” médiatiques qui sont à l’origine ce cette psychiatrisation de l’alimentation santé. Sans parler de la dimension économique, ou plutôt, financière.
    En ce qui concerne les médicaments, je partage votre ressenti. Mais l’industrie de la bouffe fait certainement autant de dégâts… Ici comme ailleurs, l’approche doit être globale et pluridimensionnelle.

  50. Vous devriez lire le livre d’Apfeldorfer “Manger en paix”. Pour moi, le discours que vous critiquez n’existe pas dans ce livre. Ce livre parle très rapidement d’orthorexie. C’est une maladie, et comme toute maladie du comportement, on distingue la maladie de la manie selon le ressenti de la personne. Donc pour savoir si vous êtes orthorexique, il n’y a que VOUS qui pouvez le dire !
    C’est une maladie qui existe car OUI il y a des personnes qui souffrent de leur manque de flexibilité alimentaire. C’est le même principe avec les TOC. Vérifier que sa voiture est fermé n’est pas une maladie, le faire 5 fois non plus. En souffrir oui.

    Du coup, dire que les végé sont orthorexique… HEU WTF ?

    Ce livre est un livre d’apaisement par rapport à l’alimentation. Avec toutes les injonctions de partout, il est impossible de savoir et d’être sur à 100% que manger comme çi ou comme ça est bon pour la santé. Son livre démontre que notre palais (pour peu qu’il ne soit un peu éduqué) peut servir de guide nutritionnel et qu’on devrait lui faire plus souvent confiance. Nos appétences pour tel aliment sont (si on n’a pas de troubles alimentaires) l’expression d’un besoin, il n’y a donc aucune raison de la réprimer. L’équilibre alimentaire ne se fait pas sur un repas, ou sur une journée mais sur 15 jours. Cela est tout à fait en concordance avec le jeune intermittent. Il remarque, que le poids sur 15 ans de personnes qui se fient uniquement à leur instinct et ne suivent pas de “régime” ont quasiment le même poids : notre corps sait se réguler tout seul.
    Sa réponse au pourquoi avons-nous en occident des problèmes d’obésité est que nous avons perdu le “comment” manger. Il avancent les même conseils que toi sur ton article sur manger lentement. Prendre des couverts, manger à table, en compagnie, prendre le temps…
    Il est devenu tellement courant de manger seul, en moins de 15 minutes, devant un écran… De ne plus cuisiner. J’aime beaucoup son approche qui donne une vision un peu spirituelle est pas mécanique de l’alimentation. Selon lui quand on mange, ce doit être un acte d’amour pour alimenté son esprit. Quand on mange un plat préparé par un être cher, on se nourrit de son amour. Quand on mange un plat fait à partir de la recette de notre grand-mère, chargé de mémoires, on se nourrit l’esprit. Quand on mange des légumes dont on connait le producteur, on se nourrit l’esprit. Manger est aussi un acte spirituel et on mange également des valeurs. C’est pour cela que ton article à charge contre Apfeldorfer me surprend beaucoup car selon cette vision, manger végétarien, c’est se nourrir de cette valeur du respect de l’animal. Quand un végétarien mange, il se satisfait de ne pas manger d’animaux. C’est un plaisir. D’ailleurs, s’il arrive qu’il mange de la viande (transition ou autres), l’expérience est souvent décrite comme déplaisante. C’est aussi le cas pour les interdictions religieuses. Manger du porc ne sera pas bien vécu par un musulman. [Sur ce point je suis en désaccord avec ton article sur JM Cohen, le végétarisme peut être vu comme la version 3.0 des restrictions alimentaires religieuses. N’oublions pas que la restriction du porc est clairement sanitaire, que le carême ou le ramadan a un réel intérêt sanitaire, toi même tu sais. Manger végétarien est aussi sanitaire… Selon ce que j’ai compris de ce livres, se restreinte pour des raisons morales ou culturelles n’est pas gênant et est propre à chacun, donc de ses choix. Pour en revenir au carême et autres joyeusté religieuse. Je considère ces choix alimentaire (et le livre aussi), comme le fruit de la sélection naturelle des comportements. De mon point de vue d’athée, mais qui peut être partagé par les croyants, Jesus ou n’importe quel autre prophète a donné des injonctions alimentaires car il a vu par l’exemple que ceux qui les suivaient se portait mieux.

    Après le discours est aussi de dire, s’il nous arrive de “faire des écarts” : manger industrialisé, du fastfood, manger trop (les fêtes), etc, ce n’est pas grave, on n’en mourra pas et cela peut être compensé “naturellement” par nos signaux que nous envoie notre corps et en respectant les conditions pour bien manger (à table, avec une assiette pour une pizza, etc.). Il nous est tout naturel de moins manger après un gueuleton.

    Je ne suis pas spécialement “choqué” de son site linecoaching où on voit qu’il y a des exercices pour trouver ses sensations de faim et de satiété. Le végétarisme n’est pas anti-nomique avec son discours, contrairement à ce que vous laisser supposer. En effet il est contre la restriction car il sait les méfaits psychologiques de ce mécanisme. Cela engendre forcement une contre compensation. Ce n’est pas un mode d’alimentation normal. Mais les végétariens ne sont pas dans la restriction, ce sont juste des personnes qui mettent en adéquation leurs valeurs et les actes, ce qui n’a rien à voir avec un régime pour maigrir ! Ce n’est pas un régime où on ne mange plus de gluten parce que c’est à la mode et qui s’arrête forcement car, on n’a des pulsions pour des produits à base de gluten. C’est nettement moins le cas pour les intolérants qui eux voient l’effet néfaste sur leur bien-être de céder à une pulsion, petit à petit, ils mémorisent que les aliments pour le gluten sont mauvais et le désire et la contrainte s’estompent avec le temps. Ce n’est pas le cas de la personne lambda qui quand elle craque, n’a aucun effet néfaste visible.

    J’insiste, vous devirez vraiment lire ce livre. Vous ferez peut-être les gros yeux à certains moments du livre (le passage où il amoindri les dangers lié à l’industrie agroalimentaire), mais continuez et gardez un esprit ouverts. ça ne changera pas votre position mais ça vous fera relativiser et être un peu plus tolérant, ce que vous êtes déjà puisque vous acceptez volontiers qu’on ne mange pas bio pour des raisons financières. Et bien là c’est le même principe.

  51. Bonjour Jéremy
    Ton article date mais me donne envie de réagir malgré tout et je suis ravie de te faire savoir que je suis orthorexique depuis une vingtaine d “années cad quand j ‘ai commencé a lire les ingrédients sur les emballages de bouffe….ça m ‘a dégoutée de la bouffe industrielle et je me suis tournée vers une alimentation saine et bio sans lait ni viande ni sucre avec un max de cru , je suis en pleine forme… Pour moi il est évident qu ‘on est ce que l ‘on mange c ‘est juste une question de bon sens et tant pis pour ceux qui n ‘y crois pas et qui sont constamment fourré chez leur toubib qui les empoisonne un peu plus avec des pilules multicolores qui bien souvent aggravent leur cas…Alors orthorexique selon ces charlatans de psychiatres ? j ‘accepte cette étiquette pour mon plus grand bonheur!

  52. Après lecture, on peut dire effectivement que je suis orthorexique depuis quelques mois, et que grâce à cela, j’ai perdu mes kilos en trop. Ceci dit, quand je vais manger chez quelqu’un, je mange ce qu’on me donne, je refuse rarement tel ou tel aliment (sauf si je n’aime pas du tout). Suffit de rééquilibrer chez soi, c’est simple.
    J’ai remarqué effectivement que certains nutritionnistes connus promeuvent la nourriture de qualité moyenne. J’ai même entendu à une émission télévisée le Dr Zermati dire qu’un repas équilibré, ça ne veut rien dire ! Ah bon ? Bizarre ! En tous cas pour moi c’est important.

  53. Bonjour,
    Merci Jérémy pour cet article,
    je n’ai pas vu le reportage mais j’ai fait le test et comme je m’y attendais je suis classée orthorexique même si la “qualité de ma vie s’est” améliorée “depuis que la qualité de ma nourriture s’est améliorée” (puisque je suis 20 fois moins malade!). Et même si cela n’a jamais gêné mes sorties ni éloigné de ma famille ou mes amis (c’est pas quelques réflexions qu’ils font par ignorance qui vont m’éloigner d’eux).
    Par contre, je travaille au moins trois heures par jour à mon “régime alimentaire” vu que je dois jongler avec la difficulté de trouver les produits sains sans avoir encore de potager, et sans avoir fini de découvrir tout ce à quoi je suis intolérante et qui me “gonfle” (au sens propre), plus faire la cuisine pour tous les goûts (de mes hommes (mari, enfants)sans qu’ils aient l’impression d’être privés (de la (beurk) nourriture industrielle à laquelle ils sont de moins en moins accros, ex: le riz national de chez nous).
    Alors en cherchant bien je dois sûrement être orthochépakoi, parce que : je recherchais une info sur les fruits et légumes, il y a une semaine, et ça m’a amenée à lire un de tes articles et les 600 commentaires suivants, et… ça m’a donné envie de répondre, mais comme la discussion était close je me suis mise à lire tous les articles que je n’avais pas encore lu avec tous les commentaires! C’est sûr je suis orthoinfovore! Je dévore les bonnes infos sur la bonne nutrition.
    Trêve de plaisanterie, je vais dévorer ma poignée de letchis cueillis sur l’arbre.
    bonne continuation,
    Danielle

  54. Oh my god, serais-je orthorexique (j’ai pas trouvé le lien du test) ?
    Oui je pense, je passe beaucoup de temps à trouver des bons produits locaux et de saison au marché et les cuisiner. J’ai deux enfants, à l’un d’eux j’ai expliqué que je préfère faire les nuggets de poulet moi-même (oui d’accord y’a du gluten) parce qu’au moins je les fait avec du poulet que j’espère bio et élevé un peu en plein air. Ma fille me fait plaisir en disant que les fruits sont beurk à la cantine (évidemment s’ils ne sont pas de saison et ont subit peu de transport), et à 6 et 8 ans ils ne connaissent (pas encore) le Mac Do.
    Tout le monde adore le brocoli que je cuisine (avec une pincée de curry) et je ne suis pas accro à la viande, et perso je ne supporte presque plus de lait, je ne pousse pas mes enfants à en manger.
    C’est pour ça que je fais des nuggets d’ailleurs, et qu’à certains repas on a le droit de manger avec les mains, parce que lutter contre Mac Do et le plaisir de manger avec les doigts c’est pas facile quand on est une maman dans notre monde…
    Par contre pour les goûters tout prèts à l’école je n’ai pas encore trouvé la solution miracle, je pêche par facilité pour 1 repas par jour…

  55. Coucou, j’ai lu ton article.
    Je comprend, mais comprend aussi que cette maladie existe. J’ai vu des filles ne plus rien manger car manger une carotte c’est peut-être vivant, peut-être qu’on a fait souffrir qqn en la cultivant…

    ça peut aller loin. Même si c’est vrai les industries en profitent pour stigmatiser tous les gens qui mangent sainement. Mais à la base c’est une maladie réelle, qui, comme tous les troubles du comportement alimentaire, peut détruire ta santé et ta vie sociale. Les orthorexique font souvent l’impasse sur bcp de choses et ont de vraies carences, maigrissent et vive dans l’anxiété toute la journée.

  56. Bonjour
    Merci beaucoup pour ton article….
    Je fais des études pour devenir diététicien-nutritionniste. Mais vu que je mange sainement, mon médecin m’oblige à voir un psychiatre en hôpital psychiatrique pour « Maladie psychiatrique lié à l’alimentation », juste parce que je sais où trouver le calcium, le sélénium, le iode, les protéines, etc dans mon alimentation, que je fais tout simplement en sorte de manger équilibré et varié !! Juste pour ça, je suis obligé de voir ce putain de psychiatre en hôpital psychiatrique pour orthorexie.

    Le médecin m’a dit « Vous n’êtes pas nutritionniste, vous êtes étudiant. Vous n’avez pas à faire à créer des menus alimentaire, c’est une maladie psychiatrique, vous devez voir un psychiatre » MAIS MON BTS ME DEMANDE DE FAIRE ÇA PUTAIN.

    J’ai une rage énorme, vraiment.

  57. On nage en plein délire ! On essaye de se nourrir correctement et on passe pour des malades ! J’ai perdu des gens proches à cause de la malbouffe et autres joyeusetés (pas de preuves directes mais une certitude quand même) et plus jamais personne ne me fera de leçons sur ma manière de manger et de choisir mes aliments. Je me sens bien mieux que beaucoup de gens qui mangent ces produits transformés et autres ingrédients ignobles. Tant pis pour eux…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Tous les commentaires sont soumis à modération à priori. En postant un avis, vous acceptez les CGU du site Dur à Avaler. Si votre avis ne respecte pas ces règles, il pourra être refusé sans explication. Les commentaires avec des liens hypertextes sont sujets à modération à priori. La partie commentaire d'un article réservé aux membres peut être accessible à tous, mais les commentaires des internautes non inscrits n'ont pas vocation à être publié. Merci d'émettre vos avis et opinions dans le respect et la courtoisie. La partie commentaire sera automatiquement fermé 30 jours après publication de l'article.